vendredi 10 décembre 2021

Présidentielle 2022. Sondage (Odoxa) – Macron gagant devance Pécresse qui dépasse Le Pen et Zemmour au premier tour

Selon la quatrième vague du sondage présidentiel de l’Institut Odoxa pour l’hebdomadaire l’Obs, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour à 24% des intentions de vote tandis que Valérie Pécresse serait en seconde position avec 19% devant Marine Le Pen à 17%.

A noter qu’Eric Zemmour serait à 12% pas loin devant Jean-Luc Mélenchon à 10%.

Au second tour, Emmanuel Macron l’emporte devant Valérie Pécresse avec 51% des intentions de vote contre 49%.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,5% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 10% (+1)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste) 1% (-1,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3%% (-2)
- Yannick Jadot (EELV, écologisme de gauche): 6% (-1)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 24% (-1)
- Valérie Pécresse (LR, droite) 19% (+10)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2,5% (-1,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite), 1% (-0,5)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 12% (-2,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17% (-1,5)

(Sondage réalisé par internet du 7 au 9 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 2010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1 et 2,2 points selon l’institut)

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Idéologiser l’écologie est une grossière erreur

Devant la menace pour l’Humanité de l’impact de certaines de ses activités et des conséquences de phénomènes naturels catastrophiques, tout le monde se doit d’être écologiste, c’est-à-dire de prendre la mesure des menaces et de relever les défis qui en découlent.

Prendre soin de la planète pour permettre aux  humains de vivre dans un environnement sain et sûr avec tout ce que cela comporte de protection vis-à-vis de la nature n’est en effet pas une option mais devrait être notre réflexe quotidien, un agir qui tombe sous le sens.

Et peu importe que l’on soit de gauche, du centre ou de droite, que l’on soit démocrate, républicain ou non, être écologiste n’a pas de couleur partisane, ne doit pas en avoir.

Au 19e siècle, être défenseur de l’environnement était surtout l’apanage de gens classés à droite, voire à l’extrême-droite qui rendaient alors un culte à la nature.

Depuis les années 1960, l’écologie s’est gauchisée parce que beaucoup de ses nouveaux adeptes ont mélangé les choses, faisant croire que c’est le capitalisme qui crée pollution et dérèglement climatique, disparition de la biodiversité et bétonisation.

Mais parmi les principaux pollueurs on trouvait alors les «pays de l’Est» et les «démocraties populaires», ennemis jurés  de ce même capitalisme et des valeurs libérales.

Aujourd’hui, le principal pollueur de la planète s’appelle la Chine et ses dirigeants s’affirment communistes.

En réalité, aucune idéologie politique n’est écologique ou anti-écologique.

Ceux qui nient la nécessité de prendre soin de la planète pour nous protéger sont d’abord des irresponsables avant d’être d’une quelconque chapelle idéologique.

Et si on les trouve plus souvent à droite voire très à droite, c’est tout simplement parce que ceux-ci s’opposent mécaniquement à la cause écologique parce qu’elle a été noyautée depuis cinquante ans par des militants de gauche voire d’extrême-gauche qui l’ont dévoyée pour en faire essentiellement une arme contre le libéralisme et surtout le capitalisme.

En ghettoïsant l’environnement, ses défenseurs de la fin du 20e siècle lui ont rendu le pire service qu’on pouvait lui faire puisqu’au lieu de faire de sa protection une grande cause universelle, ils l’ont rabougri et l’ont installé comme champ de controverse où les arguments partisans prennent le pas sur les réalités et les actions à mener face à celle-ci.

Comme si l’air pur ou une eau de qualité étaient encartés et que la volonté de respirer le premier et de boire la seconde étaient des actes partisans…

D’un côté, une grande partie des adversaires de l’écologie réfutent toutes les constatations scientifiques pendant que trop de ses défenseurs les instrumentalisent pour en faire des armes contre la société en utilisant les mêmes techniques mensongères que les premiers nommés.

Les choses ont commencé à évoluer mais pas assez et pas à la vitesse requise par la situation actuelle de la planète.

Aujourd’hui, les partis écologistes sont souvent à gauche et les environnementaux-sceptiques sont généralement à droite.

Ce qui n’a aucun sens et ce qui empêche réellement que les problèmes soient reconnus à la hauteur de leurs possibles conséquences et qu’une mobilisation de tous les individus se fassent naturellement, c’est-à-dire sans que celle-ci soit qualifiée d’un courant politique particulier.

Il est grand temps que l’écologie quitte définitivement l’arène politicienne pour être ce qu’elle aurait du toujours être, la base d’un comportement civique et, surtout, existentiel, qui nous fait agir pour notre bien, celui de nos enfants et des générations futures, qu’elle devienne une démarche politique responsable, mieux, un principe de vie.

Ce n’est qu’en «désidéologisant» définitivement l’écologie et la défense de l’environnement qu’on rendra un immense service à l’Humanité.

 

 

La quotidienne centriste du 10 décembre 2021. La Chine se définit comme «la dictature démocratique» «la plus complète, authentique et efficace»!

Quand les mots ne veulent plus rien dire alors tout est permis.

On le constate tous les jours avec les fake news, les faits alternatifs et l’élucubrationisme (complotiste) partout dans le monde et spécialement sur les réseaux sociaux.

Mais la palme de la supercherie la plus nauséabonde nous vient des communistes chinois qui n’hésitent pas à qualifier leur régime de «dictature démocratique» (sic!)

Et ils ajoutent à leur infâme triturage lexicologique qu’elle est la «plus complète» (resic!), la «plus authentique» (re-resic!) et la «plus efficace (re-re-resic!)

Ce qui leur permet d’affirmer que les Etats-Unis ne sont pas un pays démocratique...

La boucle est bouclée!

Bien sûr, n’importe quel personne dotée d’une once d’intelligence n’adhère pas un seul instant à ces fadaises tellement impudiques pour un régime qui emprisonne jusqu’à la mort ses dissidents parce qu’ils réclament la liberté et qui a créé des camps de concentration pour enfermer les Ouïghours.

Seul le régime scélérat de Kim en Corée du Nord est capable de faire ce genre d’impostures, c’est dire ce qu’est devenu la Chine sous le dictateur Xi Jinping.

Mais cela nous oblige aussi à faire notre examen de conscience.

Car, oui, les démocraties se sont fait rouler dans la farine par la Chine et depuis plus de quarante ans!

Lorsque de Deng Xiaoping a pris le pouvoir, les dirigeants occidentaux ont encouragé les réformes économiques et l’ouverture du pays en espérant qu’après le développement économique et le retour dans la communauté internationale, la Chine évoluerait lentement mais sûrement vers un Etat de droit et un régime de liberté.

D’ailleurs, les dirigeants du Parti communiste chinois entretinrent longtemps une ambiguïté roublarde sur le sujet.

D’autant que s’il y avait des crétins d’Occidentaux pour les croire, pourquoi ne pas leur dire ce qu’ils voulaient entendre…

Le massacre des étudiants pro-démocratie sur la place Tienanmen en 1989 sonna le glas de cette vision idyllique.

Pour autant, certains pensèrent que ce n’était que partie remise, que le processus prendrait plus de temps, serait plus chaotique mais que l’augmentation régulière de la classe moyenne dans les grandes métropoles du pays obligerait les caciques communistes à faire évoluer le régime pour qu’il corresponde aux aspirations de la société.

Mais cette vision a aussi était un total fiasco.

Et, désormais, fort de son développement économique –même s’il ne touche qu’un quart de la population – et de ses investissements militaires ainsi que des exportations vers nous, les fameux crétins, le Parti communiste chinois peut parader et s’offrir un livre blanc où sont contenues toutes les imbécilités dont nous avons parlé au début sans qu’il puisse y avoir de réelles représailles.

Oui, les dirigeants chinois se sont fichus de nous et ils continuent à le faire.

Mais notre responsabilité est grande dans cette mystification dont nous n’avons pas encore payé la véritable facture qui s’annonce salée.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Présidentielle 2022. Sondage (BVA) – Macron en tête devant Valérie Pécresse

Selon la 3e vague du sondage présidentiel de l’Institut BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour 24% des intentions de vote.

Il devance de 7 points Valérie Pécresse (17%) qui elle-même devance Marine Le Pen (16%) et Eric Zemmour (13%).

Le second tour n’a pas été testé.

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): entre 0,5%
- Philippe Poutou (NPA): 1,5%%
- Fabien Roussel (PC): entre 2,5%%:
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 9%
- Arnaud Montebourg (Gauche): 1%
:- Anne Hidalgo (PS): 5%
- Yannick Jadot (EELV): 7%
- Emmanuel Macron (LaREM): 24%
- Valérie Pécresse (LR): 17%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2,5%
- François Asselineau (UPR): score non-significatif
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 1%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 13%
- Mariene Le Pen (RN): 16%

(Sondage réalisé par internet entre le 6 et le 8 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,3 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Présidence française de l’Union européenne en 2022 / Lutte contre la covid19 / Forte croissance économique / Laïcité / Réindustrialisation / Souveraineté numérique…

Voici une sélection, ce 9 décembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Le modèle européen est notre force.

> Bouleversement climatique, révolution numérique, inégalités, enjeux migratoires, tentatives de déstabilisation des démocraties : face aux crises, nombreux sont ceux qui voudraient ne s’en remettre qu’aux seules Nations. Je crois tout l’inverse, au besoin de nous unir. Européens.

> [Présidence française de l’Union européenne] Nous vivons un moment européen. Face aux défis sanitaires et économiques, à l’affirmation de puissances hostiles, ou au dérèglement climatique, la meilleure réponse est européenne. Notre Union ne réussit jamais aussi bien que lorsqu’elle défend ses valeurs et ses intérêts : la crise de la Covid-19 et ses conséquences sont venues le montrer une nouvelle fois.
Dans cette crise, l’Europe a su faire face, fidèle à son modèle. Aucun espace politique n’a autant vacciné sa population, tout en faisant don du plus grand nombre de vaccins au monde, et aucun autre n’a protégé autant ses citoyens du chômage et des faillites. Les droits ont été respectés, les lois votées par des parlements élus, les juges ont contrôlé ces décisions. La solidarité et la démocratie, voilà le modèle européen.
Le 1er janvier et pour six mois, la France présidera le Conseil de l’Union européenne. La responsabilité de faire aboutir des projets et des lois pour l’Europe est d’abord une fierté. Celle de pouvoir dire : « nous agissons en Européens ».
Par ses mots et ses actions, la France prépare ce semestre depuis 2017. Parce que les Européens ne reprochent plus à l’Europe d’en faire trop, mais de ne pas faire assez, l’Union déploie depuis quatre ans un agenda de souveraineté. En matière économique avec l’endettement commun, écologique avec la neutralité carbone pour 2050, de défense avec le premier budget militaire commun, sociale avec la révision du travail détaché, l’Europe reprend déjà son destin en main.
Cet agenda pour une Europe souveraine sera accéléré avec la présidence française. L’Europe doit être au rendez-vous des grands défis économiques, éducatifs, migratoires ou militaires. La présidence française doit être un moment de vérité pour la régulation et la responsabilisation des plateformes numériques, le prix carbone aux frontières européennes sur les produits importés, sur les salaires minimums, sur notre relation avec l’Afrique.
La présidence du Conseil de l’Union européenne sera aussi un moment national. Parler d’Europe, en bien, en mal, dire ce qui lui manque, s’entendre sur ce qu’elle doit faire : voilà ce à quoi nous devons nous employer collectivement dans les prochains mois. Des centaines d’évènements, conférences, ateliers artistiques, débats, films, actions collectives seront organisés partout sur le territoire afin que chacun d’entre nous puisse porter, dans sa vie quotidienne, un bout d’Europe.
La présidence française sera enfin un moment de projection. L’urgence du moment mais aussi le sens de l’avenir en ouvrant, dans le sillage de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, de nouveaux chantiers européens : pour la jeunesse, sur la défense de nos démocraties et de nos valeurs, pour renforcer le sentiment d’appartenance à une culture et une histoire européennes que nous avons en partage.
C’est cette fierté et cette ambition que je veux porter, au nom des Français, pour les Européens.

> La France est engagée pour protéger et adapter notre modèle social européen. Je l’ai dit dès 2016 : si notre Europe ne protège pas mieux les plus faibles, laisse prospérer le dumping social, apparaît comme un marché sans règle, il y aura d’autres Brexit. Des actes.
La directive sur les salaires minimum dans l’Union européenne - qui définit non pas un SMIC européen comme une moyenne, mais tire tous les bas salaires vers le haut grâce à un salaire minimum décent - sera au cœur de notre présidence. Je m'y engage.
En Européens, avec la directive sur la transparence salariale qui vise à mettre fin aux écarts de salaire entre les femmes et les hommes, nous agirons concrètement pour l’égalité.

> À l’initiative de la France, l’Europe est devenue le premier continent du monde à s’engager sur la neutralité carbone en 2050. Ne perdons pas une minute. Car il s'agit d'une urgence absolue. Des actes.
Préserver la biodiversité est l'une de nos priorités. Nous organiserons en février à Brest le sommet « Un Océan » pour continuer à promouvoir avec force des initiatives concrètes pour protéger nos océans, notre bien commun.
Je m'engage à faire avancer les négociations pour lutter contre la déforestation importée, pour interdire l’importation dans l’Union européenne de soja, bœuf, huile de palme, bois, cacao, café, lorsqu'ils contribuent à la déforestation.

> Passer d’une Europe de coopération à l’intérieur de ses frontières à une Europe souveraine dans le monde, pleinement indépendante, libre de ses choix et maître de son destin. Voilà notre objectif pour l’Europe ! Traductions.
C’est en donnant un avenir à la jeunesse africaine que nous mettrons fin aux drames humains en Méditerranée. Échanges universitaires, scientifiques, artistiques, entre nos sociétés civiles et nos jeunesses : c’est tout cela que nous devons encourager.
Notre voisinage immédiat, ce sont aussi les Balkans occidentaux. Ils sont au cœur de l’Europe ! Face aux nouvelles tensions, nous devons redonner des perspectives de court terme à ces pays. Nous organiserons au mois de juin une Conférence sur les Balkans occidentaux.

> Nous avons réussi à porter une réglementation européenne de protection des données individuelles qui est devenue un standard mondial ! Nous avons réussi à acter au niveau international la taxation des plateformes qui doit maintenant entrer dans les faits. Nous irons plus loin.
Avec le Parlement européen, nous ferons en sorte d’éviter que les géants du numérique deviennent des monopoles sans règles et tuent l’esprit d’innovation qui, hier, leur a permis d’émerger.
Pour lutter plus efficacement contre la haine en ligne, nous définirons et établirons un régime de responsabilité des grandes plateformes du numérique.

> 2022 sera l’année européenne de la jeunesse. Depuis quatre ans, j'agis pour ouvrir Erasmus à tous les jeunes Européens : nous l’avons élargi aux apprentis et nous avons déjà doublé le nombre de bénéficiaires. Et si nous allions encore plus loin ? Je le propose.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> Engagement tenu ! Fier du travail accompli avec nos parlementaires et du consensus politique qui s'est dessiné pour revaloriser les retraites de nos agriculteurs et leurs conjoints. Ils doivent pouvoir vivre décemment des fruits de leur travail.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> La réussite de transition écologique de la France passe par l'Europe.

> Déployer de manière responsable l'éolien oui, mais mener une guerre idéologique contre cette source d'énergie, non ! Ce n'est pas possible de travailler comme cela.

> Quel rapport entre le spatial et l’écologie ? Surveiller la déforestation, étudier l'adaptation des animaux migrateurs au changement climatique, détecter l’orpaillage illégal... Heureuse d’annoncer que nous soutiendrons l'Observatoire Spatial du Climat jusqu’à 1M€ en 2022 !

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> La crise sanitaire nous a rappelé le rôle central des écoles dans l'œuvre qui construira l'avenir : une UE fondée sur la compétitivité européenne, la cohésion sociale, un modèle de société durable et les valeurs européennes d'humanisme et de progrès.

> Nous défendons la laïcité au quotidien au service de la fraternité dans nos écoles et dans notre pays. Avec le « carré régalien », nous avons implanté des équipes dans chaque rectorat pour venir en appui de tout établissement qui le demande.

> La France ne fera pas de boycott diplomatique des JO de Chine. Roxana Maracineanu s'y rendra.

> L'immense majorité de la population, dont les musulmans, est totalement convaincue de la laïcité.

> Sur la laïcité il n'y a pas de fatalité mais non, la situation n'est pas bonne.

> [Covid19] Dans les écoles, c'est une classe à la fois à la cantine et le masque en toute circonstance.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Une des croissances les plus fortes de la zone Euro. Un taux de chômage au plus bas depuis plus de 20 ans. En 2021, la France a ouvert plus d'usines qu'elle n'en a fermé. Non, il n’y a pas de grand déclassement de la France. Nous sommes dans la bonne direction !

> La cohérence de mon engagement politique, c’est de toujours refuser l’extrême droite. Le débat que nous venons d’avoir avec Éric Zemmour me confirme l’impérieuse nécessité de lutter contre lui et contre la montée des extrêmes.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Sous la présidence française du Conseil de l’Union européenne, nous souhaitons faire avancer le pacte migratoire pour améliorer la gestion des migrations en Europe, en travaillant notamment avec les pays d'origine et de transit.

> Pour renforcer la protection de nos frontières, nous allons initier une réforme de l'espace Schengen qui passera par un pilotage politique renforcé de cette zone de libre-circulation.

> Retrouver une Europe qui sache protéger ses frontières. Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, ce sera l’une des priorités de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

> La menace terroriste demeure à un niveau élevé en France, nous ne baissons pas la garde.

> Lutte contre la drogue : merci à Snapchat d’avoir accédé à notre demande de détecter et de supprimer les contenus liés à la drogue et à son trafic. Désormais il n’y aura plus d’impunité sur ce réseau social grâce à notre future collaboration.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Salaire minimum européen, égalité professionnelle... l’emploi sera un pilier de la présidence française de l’UE ! Déterminés à agir pour une Europe plus forte et plus juste où chaque travailleur pourra avoir un emploi de qualité et vivre dignement de son travail.

> [Covid19] Les entreprises des secteurs affectés par les mesures de restriction sanitaire, tels que le tourisme ou l’événementiel, pourront bénéficier de l’activité partielle à 100% si elles enregistrent une perte d’au moins 65% de leur chiffre d’affaires.

> Pour accompagner les entreprises concernées par le bonus malus de la réforme de l’assurance chômage et les inciter à proposer des contrats de meilleure qualité aux travailleurs, les groupements d'employeurs sont une solution efficace. Développons-les!

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] 12 millions de Français ont eu leur vaccination de rappel, plus de 600 000 se font vacciner chaque jour. Pour accélérer encore et ouvrir de nouveaux RDV, les pharmacies qui le souhaitent pourront désormais ouvrir tous les dimanches.

> [Covid19] Face à la pression sanitaire qui accélère, nous activons le plan blanc progressivement dans tout le pays. Il permet de mobiliser tous les soignants vers un objectif : sauver des vies.

> [Covid19] Lundi, 72 000 malades ont été diagnostiqués en seulement 24h, c'est un triste record depuis le début de la pandémie. La vaccination protège, il y a donc heureusement moins de cas graves que lors des vagues précédentes.

> Avec mes homologues européens réunis au conseil de la santé de l’Union, nous œuvrons au renforcement de nos moyens communs pour lutter contre l’épidémie : surveillance d’Omicron, vaccination des enfants, achats conjoints de traitement.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> L’agriculture française reste à la fois à taille humaine et tournée vers la qualité. Dans l’Hexagone, une ferme moyenne ne dépasse pas 70 hectares. C’est trois fois moins qu’aux États-Unis et peu ou prou la même surface que l’Allemagne, autre grand pays agricole. Quelle que soit l’activité (grandes cultures, élevage, maraîchage), ce constat se vérifie. Cette photo de la France agricole confirme que la qualité est le socle de l’ADN productif français, avec près d’une exploitation sur trois qui produit sous signe de qualité (bio, Label Rouge, AOC, IGP…). Cela balaye les propos de ceux qui tentent de faire croire que l’agriculture française vit une industrialisation galopante, cherchant ainsi à la dénigrer.

> Le défi démographique est majeur. Si le nombre d’installations reste stable, il en manque encore 7000 par an pour compenser les départs à la retraite. Mais la part des agriculteurs de moins de 40 ans ne décroît pas depuis dix ans. Cela prouve que le secteur continue d’être dynamique et attractif. Nous intensifions nos efforts, en renforçant les soutiens à l’installation à l’occasion de l’entrée en vigueur de la nouvelle PAC en 2023 et en relançant une dynamique dans l’enseignement agricole, qui vit une année historique en termes de nouveaux élèves et apprenants. Avec France 2030, nous allons investir 2.8 milliards d’euros dans nos agricultures.

> [Revenu des agriculteurs] C’est une question centrale, car la rémunération des agriculteurs est le nerf de la guerre de l’attractivité du métier et du renouvellement des générations. De ce point de vue, la non-négociabilité du coût des matières premières agricoles prévue par la loi EGalim 2 doit permettre de redonner de la valeur au maillon agricole. Les premiers retours montrent que le rapport de force est en train de bouger. Cela reste à consolider tout au long des négociations commerciales.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Ce n'est pas en parlant fort et en faisant de grands gestes que vous ferez de vos mensonges et de vos imprécisions une vérité monsieur Jadot. Non seulement nous développons l'empreinte industrielle européenne, mais nous impulsons les conditions d'une concurrence loyale.
Qui a soutenu le règlement anti-subventions étrangères pour protéger le marché européen de l'acier ? La France. Qui a été à l'origine d'une association européenne pour la commande de vaccins ? Le Président. Quel est le 1er continent producteur de vaccins contre la Covid19 ? C'est l'Europe.
Enfin c’est ce gouvernement qui a recréé de l’emploi industriel net pour la première fois depuis 2000 ! Et en 2021 : 2 fois plus d'ouvertures de sites que de fermetures, plus de 620 relocalisations soutenues dans France relance, et 70.000 postes à pourvoir dans l’industrie.

> [Covid19] La question des commandes de vaccins contre la covid19, d'approvisionnement et de production industrielle est réglée pour la France : 27M de doses en stock, 15M de doses en janvier, 15M en février, et j'ai sécurisé des doses pour tous les Français en 2022 et 2023, si besoin est.

> Ce gouvernement a cassé le cycle des destructions d'emplois industriels : ouvertures d'usines 2 fois plus nombreuses que les fermetures, 624 relocalisations soutenues dans France relance, 70.000 postes à pourvoir, 225.000 intentions d'embauches en 2022. C'est du jamais vu.

> Nous sommes au travail depuis 2017 et nous le serons jusqu'au bout, c'est ce qu'attendent les Français. Nos investissements menés depuis 4 ans payent dans la croissance d'aujourd'hui, dans le redressement du pays, et c'est cette croissance qui permettra de réduire la dette.

> Je me suis toujours battue contre les extrêmes : ces partis fondent leurs propos sur la misère des gens, ils cultivent les difficultés car c'est leur seul moyen de grandir. Ils n'ont aucune proposition car ils n'affrontent pas la réalité comme nous le faisons.

> Pendant que la droite et la gauche sont dans les manœuvres, en recherchant des alliances contre-nature, nous sommes à la manœuvre pour redresser le pays et proposer un projet qui rassemble les Français.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Le vent tourne… Valérie Pécresse redevient pro-européenne ! Et copie (colle) notre programme : police des frontières européennes, taxe carbone aux frontières européennes, régulation des géants du numérique, lutte contre le dumping social…
Et, depuis 4 ans, nous le faisons : plan de relance
européen, réforme du travail détaché, budget européen de défense, réciprocité sur les marchés publics, neutralité carbone pour 2050… Oui, une France forte en Europe.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Il y avait des gens qui croyaient que l’élection présidentielle [de 2022] serait facile et je n'en ai jamais été ni de près ni de loin, d'abord parce que pas mal d'expériences permettent de se souvenir qu'une élection présidentielle, ce n’est jamais facile, c'est toujours avec des coups de théâtre, mais il y a une deuxième considération. Au bout du compte, ce que les Français choisiront, c'est quelqu'un qui est le plus dense, le plus volontaire, le mieux armé pour cette fonction. Et je crois qu'Emmanuel Macron, dans le tableau que nous avons aujourd'hui, est le plus dense, le mieux armé, le plus volontaire pour cette fonction.

> Je n'ai jamais pensé que l'élection serait facile, je n'ai jamais pensé que l'on aurait des adversaires ou des concurrents qui serviraient sur un plateau la victoire à cette élection. Je sais qu'elle sera très difficile, et c'est normal qu'elle le soit, car c'est un peuple qui choisit son destin en choisissant celle ou celui qui le conduira. Et c'est lourd de conséquence. J'ai souvent dit, vous savez, celui que l'on va élire, c'est comme si on choisissait le chauffeur du bus des enfants. Je disais cela quand j'étais moi-même candidat à cette élection, c'est-à-dire quelqu'un à qui l’on confie ce que l'on a de plus secret, de plus intime. On est prêt à lui céder la responsabilité la plus importante au nom de vos enfants, pas seulement en votre nom, mais au nom de vos enfants. Et cela, pour moi, c'est évidemment très important.

> Je déteste l'espèce d'affrontement systématique à laquelle la politique mène. Je ne vois pas en Valérie Pécresse un ennemi du genre humain. Je ne suis pas d'accord avec un certain nombre de ses orientations ou plus exactement les choix qu'elle a faits. Il y a une phrase d'elle que je trouve surprenante. Elle a dit : « Jusqu'à maintenant, j'ai parlé à la droite et, maintenant, je vais parler à la France. » « J'ai parlé au peuple de droite, je vais parler au peuple de France. » Comme s'il y avait deux langages, comme si on était avec un langage spécialisé.
Cela veut dire que c'est un double… je ne vais pas le dire aussi durement, mais avoir deux langages, ce n'est pas avoir l'authenticité, la volonté, la sincérité que la vie politique comme je la conçois demande. Je n'ai jamais vu Emmanuel Macron avoir un langage pour les uns et un langage pour les autres.

> Le « en même temps », c'est être capable de dire : je peux réconcilier des aspirations différentes. Et je pense que l'on peut être, je vais prendre un exemple simple, Français, patriote, amoureux du pays, amoureux de sa langue et profondément européen. Cela, c'est le « en même temps ».
(…) Ce qui caractérise le Président de la République, c'est qu'il est capable de voir ce qui unit les gens au lieu de ce qui les divise et qui les affronte, qui les place les uns contre les autres. Cela, ce n'est pas deux langages. C'est absolument le même, c'est le langage du Président qui réunit les Français et je trouve cela non seulement beau, mais indispensable pour cette fonction.

> Il n'y a pas de vie démocratique sans partis politiques et même, c'est la Constitution, comme vous savez. La Constitution dit que les partis politiques ont pour mission de concourir à l'expression du suffrage, c'est-à-dire d'organiser le débat pour que l'on puisse avoir des propositions différentes et des concurrents sur ce point. Donc, ce n'est pas moi qui peux dire le contraire, j'ai toujours été militant d'un courant politique, et je le reste.

> La Maison Commune, c'est le rassemblement de toutes les forces qui, au centre, soutiennent le Président de la République, le soutiennent depuis 2017 pour son élection, qui ont permis son élection et qui aujourd'hui disent : « Il ne faut plus se perdre en des querelles de chapelles, il faut être capable de s'entendre. »
C'est commencé. On a pris la décision de le faire. Cela reste à bâtir et, pour moi, cela devrait aller beaucoup plus loin, naturellement. Vous voyez bien que, dans une vie politique aussi ballottée de dérives en dérives, de mots insupportables en mots insupportables, on a besoin d'un pilier central qui rassure tout le monde et qui tienne la maison.
> [Eric Zemmour] Dans un pays comme la France qui a tellement besoin que l'on se respecte et que l'on se comprenne, vouloir prendre ce principe de guerre pour chasser ceux qui ne sont pas comme vous, alors cela a quelque chose de glaçant. Et en tout cas cela ne peut que finir mal.

> Je n’emploie jamais le mot de progressiste, ce n'est pas un mot à moi.

> Je prends en compte les différences et la véritable nature des gens. Je suis radicalement opposé et je l'ai toujours été à ceux qui n'ont qu'un rêve ou qu’une ligne, c'est opposer les gens entre eux. Cela, pour moi, ce sont des ennemis de la patrie. Quiconque aime la France, alors celui-là, forcément il veut qu'elle soit rassemblée. C’est ce que l’on appelait en joaillerie une pierre de touche. Une pierre de touche, c'était pour savoir si c'était de l’or ou pas. La pierre de touche de quelqu'un qui est patriote et Français, c'est qu'il veut le rassemblement du pays et qu'il ne supporte pas que l'on organise la guerre civile à l'intérieur. Et donc je ne fais pas l'addition entre les électeurs que vous, vous voulez mettre dans la même colonne.

> Si Emmanuel Macron se présente à cette sélection ou quand il se présentera, s'il décide de se présenter, il fera une campagne pour parler à la France.

> La Constitution a fixé 500 parrainages [pour se présenter à la présidentielle]. J'ai été candidat à l’élection présidentielle trois fois et je sais très bien que ce n'est pas facile à atteindre. Mais je ne vais pas jouer au billard à trois bandes, c’est-à-dire je ne vais pas demander à des maires de ma sensibilité de soutenir des gens comme Marine Le Pen, Éric Zemmour, Valérie Pécresse ou Mélenchon. Je pense que, quand on est maire, on est responsable et aucun maire ne se laissera tenir la plume.

> Ces dernières années, les 3 dernières années, sont marquées par le fait qu'il y a un petit redressement, par le fait que les investissements se sont améliorés, l'emploi industriel a augmenté, et c'est la première fois depuis 20 ans. Donc il faut voir ce signe positif, mais quand on regarde le bilan du commerce extérieur, ce que nous vendons et ce que nous achetons, ce que nous savons produire et ce que nous ne savons pas produire, alors en effet il y a de quoi s'inquiéter. (…) On a besoin de produire et ceux qui ont abandonné la production sont coupables, et on a besoin d'instruire, c'est une autre question, elle est majeure.
(…) Ce que je préconise, c'est qu’au lieu de faire des grandes déclarations et des déclarations de principes, on parte de la réalité. Nous avons analysé dans cette note un peu plus de 900 produits, et ces produits ce sont tous ceux qui font plus de 50 M€ de déficit. Au bout du chemin, cela fait 160 M€ de déficit qui expliquent pourquoi notre bilan et notre balance commerciale sont si dégradés. Et je demande que l'on regarde les produits que nous sommes en mesure ou en compétence de produire.
Nous savons faire des satellites, les meilleurs du monde ou parmi les meilleurs du monde, nous savons faire des fusées parmi les meilleures du monde, nous savons faire des avions parmi les meilleurs du monde, nous savons faire des sous-marins, nous savons faire des navires, nous savons faire des voitures qui ne sont pas si mal et nous sommes incapables de faire des produits électroménagers.

> Il ne faut jamais oublier que l'on va devoir décarboner les productions et nous sommes presque les seuls à avoir une électricité, une source d'énergie décarbonée.

> [Covid19] Le devoir des responsables publics, c'est de choisir une solution crédible pour lutter contre une épidémie qui menace encore de nous paralyser. Aujourd'hui, on en est au point de s'interroger pour savoir si l’on va retourner à des fermetures, de boîtes de nuit aujourd'hui, de restaurants demain, d’écoles après-demain. Vous vous rendez compte ce que l'on fait à un pays alors que les précautions existent et que l'on sait que la contamination est moindre et en tout cas la gravité de la maladie est moindre.

> Le commerce extérieur de la France n'a cessé de s'effondrer depuis vingt ans. Chaque année, nous constatons des déficits abyssaux, de l'ordre de 76 milliards, quand l'Allemagne affiche ces dernières années un excédent de quelque 200 milliards d'euros. La situation est d'autant plus inacceptable qu'elle est paradoxale. On comprend bien que des pays technologiquement dépassés ou sans capacités d'investissement se trouvent dans cette situation. Mais un grand pays comme la France, qui sait fabriquer des fusées, des satellites, des avions, des hélicoptères, des navires, des sous-marins, des systèmes d'armes, des voitures remarquables, qui est ou était en pointe en chimie ou en pharmacie, ne devrait pas accepter d'être ainsi marginalisé dans tant de secteurs de consommation courante.

> Les acteurs publics, l'Etat, les collectivités locales et les acteurs privés, grandes et moyennes entreprises, doivent être réunis autour de la table pour définir une stratégie commune volontariste et suivie dans le temps. Il faut organiser une offensive et pour cela partir de l'analyse, poste par poste, du déficit commercial français. Dans la note que publie le Commissariat au Plan, nous avons recensé plus de 900 postes dont le déficit commercial dépasse 50 millions d'euros. Sur certains, nous ne pourrons rien : nous n'avons plus d'hydrocarbures par exemple dans notre sous-sol, le temps de Lacq s'est achevé. Mais sur tous les champs accessibles, nous devons mener la bataille. Dans les secteurs où nous avons les capacités technologiques et des acteurs disponibles, on doit les mobiliser et fixer, par appel d'offres, des objectifs et des échéances. Et dans ceux où la France n'a plus de base industrielle, on peut imaginer que la reconquête passe par des prises de participation et des joint-ventures avec des entreprises étrangères à fin de relocalisation.

> La France, qui a la terre la plus fertile en Europe et une expertise agronomique considérable, a reculé dans le domaine agricole. Le commerce extérieur dans ce secteur n'est positif qu'en raison, heureusement, des vins et spiritueux. Dans nombre de ces secteurs, nous avons une économie de pays sous-développé. Nous exportons les matières premières et on nous revend les produits transformés. C'est le cas pour le bois, pour la pomme de terre. Ce sont des domaines où on peut associer le tissu productif et l'Etat, qui doit être un fédérateur et un stratège.

> Pendant longtemps, il y a eu l'idée que la France n'avait pas les mêmes chances que les autres : coût du travail plus élevé, moindre capacité d'investissement, impôt sur la fortune. Aujourd'hui, elle est à égalité avec les autres pays. C'est un grand acquis de ces dernières années ! Mais il faut mieux organiser les forces de combat.

> La France peut encore se réindustrialiser et c'est à la fois le bon moment et le dernier moment. Nous vivons un temps de basculement technologique. Avec la robotisation, on peut accéder à des modes de production qui nous mettent à égalité avec les pays lointains à plus bas coûts. La transition verte peut être une immense chance pour la France, grâce à sa production d'électricité décarbonée. Il en est de même pour la transition numérique.

>France 2030 et France Relance vont dans le bon sens. Mais il faut aller plus loin à la fois du point de vue de l'engagement et de la méthode. L'argent public ne suffira pas. Il faut trouver des stratégies pour orienter l'argent privé vers l'investissement de production.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Alors qu’aujourd’hui les eurosceptiques se font plus petits que jamais, depuis 2017, nous défendons foncièrement l'Europe. Le Président dresse une vision européenne des 10 prochaines années. Une Europe puissante, pleinement souveraine, libre de ses choix et maître de son destin.

> Il y a une volatilité dans les sondages très importante, avec des mouvements extrêmement forts. Cela montre que les Français ne sont pas encore dans l’élection. Surtout l’enjeu majeur c’est l’abstention, c’est le plus grand parti de France aujourd’hui.

> Valérie Pécresse c'est un problème de cohérence quand on quitte les LR en dénonçant la dérive droitière, et qu’on y revient au bras d’Eric Ciotti. C’est un problème de crédibilité quand elle nous accuse de mal gérer les finances publiques quand sa région profite du plan de relance.

> Je suis favorable à l’allongement du délai de l’IVG. J’étais prudent sur ce sujet, mais les avis rendus par les experts allaient dans ce sens. Et je suis fier qu’on puisse voter cette réforme, qui est une nouvelle avancée, dans ce quinquennat, pour les femmes.

> Eric Zemmour c’est l’extrême droite dans ce qu’il y a de plus banal. C’était un meeting classique d’extrême droite où on insultait, on invectivait, on attaquait, on manipulait la haine. Aujourd'hui, on est dans une primaire de l’extrême droite, à qui sera le plus outrancier.

> On voit bien que la candidature d'Anne Hidalgo est mal en point. Je suis un peu triste pour le Parti socialiste: c'est une sorte de mort cérébrale qui est en train de s'achever.

> Incendier, menacer un maire du fait de son engagement. Inacceptable et insupportable. Cette violence suscitée dans les discours de certains n'a pas sa place dans notre République. Tout mon soutien à Bernard Denis.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Une croissance historiquement forte, un niveau d’embauche rarement atteint, un employeur sur trois qui prévoit une augmentation de ses salariés. Les preuves concrètes d’un pays qui va mieux.

> Alors que 27 sénateurs LR refusent de voter l'interdiction des thérapies de conversion, demandons à Valérie Pécresse de sortir de l'ambiguïté : affirmez, comme nous, qu'il n'y a rien à guérir!

> Etendre les délais pour l'IVG ? Les LR font obstruction. Interdire les thérapies de conversion ? 28 LR sont contre. La PMA pour toutes ? Les LR sont contre aussi. Une chose est sûre, ce n'est pas chez Les républicains de Valérie Pécresse qu'on se bat pour l'égalité.

> Combattre les violences faites aux femmes, c’est aussi mettre fin aux violences économiques. Lutter pour l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est aussi le faire dans le monde professionnel.

> Pour l'emploi: nous avons protégé nos entreprises durant la crise, nous soutenons l'investissement industriel, nous faisons en sorte que le travail paie mieux, nous formons mieux et plus.

> Les conditions sont réunies pour que la Nouvelle-Calédonie décide de son avenir. Ecrivons cette page de l’Histoire avec la force d’un référendum réussi !

> Jamais la violence ne se justifie. Ceux qui, par leur haine, portent atteinte à notre démocratie sont loin d'être la France : ils sont le pire. Total soutien à Bernard Denis.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> C'est une révolution ! 5 ans après l'élection d'Emmanuel Macron, le nombre d'apprentis a plus que doublé. L'apprentissage est enfin devenue une filière d'excellence.

> Une Europe plus unie, démocratique et souveraine. Merci à Emmanuel Macron pour ces axes clairs qui permettront à la présidence française de l’UE de faire avancer l'UE dans l'intérêt des Européens et des Français.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Merci à Emmanuel Macron d’avoir su, pendant deux heures, défendre avec brio l’Europe qu’on aime et envisager des solutions pour une Europe plus forte, plus intégrée et plus protectrice, n’en déplaise aux isolationnistes et aux moins disant.

 

Philippe Latombe (député)
> Définir ce qu’est la souveraineté numérique a nécessité pour nous, au sein de l’Assemblée, un long travail. Pour simplifier, la souveraineté c’est choisir sa dépendance. Cela veut dire qu’à chaque étape du projet numérique, nous avons la capacité de remettre en cause le choix initial qu’on a pu faire parce que d’autres solutions sont en train d’apparaître. On peut donc décider de changer d’opérateur, de plateforme pour de nouveaux projets. 
Nous avons un très beau projet qui est le Health Data Hub (HDH), la plateforme de données de santé de l’État. Le choix a été fait en urgence lors de la crise Covid. La souveraineté numérique, c’est la possibilité d’héberger le HDH, sur une autre plateforme que celle de Microsoft et plus précisément sur une plateforme qui est française. Nous avons de plus en plus de champions du cloud qui sont en train d’émerger. Les trois étendards français en la matière sont OVH, Scaleway ou Outscale.
À chaque étape du projet numérique, nous avons la capacité de remettre en cause le choix initial qu’on a pu faire

> Très clairement, la position du numérique dans les politiques publiques et au sein des pouvoirs publiques n’est pas assez importante. On a besoin du numérique car il se développe partout de manière exponentielle : au sein des collectivités territoriales avec les smart cities, les développements informatiques absolument nécessaires pour les citoyens en proximité, mais aussi au sein de l’État.
On s’aperçoit que la gestion de données des Français est totalement différente d’un ministère à l’autre et qu’il y a une sorte de silo au sein des ministères. Nous avons proposé un grand ministère du numérique qui s’occupe de la numérisation de l’État, harmonise l’ensemble des politiques de traitements des données, promeut les solutions techniques françaises et européennes. Il n’y a rien de mieux qu’un ministère horizontal pour permettre de le faire. 

> La question des talents et de l’éducation au numérique sont intrinsèquement liées. Nous avons les meilleurs talents dans nos universités et écoles d’ingénieurs. En revanche, il nous manque une stratégie. Il nous manque des techniciens du numérique, c’est-à-dire des personnes qui mettent en pratique, en mouvement ce qui a été trouvé par ces fameux ingénieurs. On a besoin de personnes qui font du code et forment au numérique dès le début de la scolarité les enfants pour qu’ils sachent ce qu’est un ordinateur, un algorithme. 
Le but étant d’avoir des consommateurs actifs, des consom’acteurs in fine qui comprennent ce qu’ils consomment. 
Être consom’acteur, c’est avant tout comprendre le produit que l’on consomme. Quand on va sur un réseau social, on consomme un algorithme. Il faut comprendre que les réseaux sociaux sont une sorte de caisse de résonnance : on nous apporte systématiquement ce dont on a besoin et ce que l’algorithme, donc les programmateurs, pensent que nous avons besoin pour nous faire notre opinion et donc sur notre évolution sur les réseaux sociaux. 
Cela pose un problème de démocratie : à terme, on ne voit que des contenus qui sont conformes à ce que l’on pense. Cela renforce les gens dans la pensée qu’ils ont. C’est tout le reproche fait à Facebook par la lanceuse d’alerte, Frances Haugen, à l’Assemblée nationale. L’algorithme pousse systématiquement les mêmes informations pour que nous consommions toujours de la même façon. C’est une forme d’addiction, de radicalisation : les personnes sont enfermées, isolées dans un chemin de pensée unique.  

> L’avantage des réseaux sociaux généralistes est qu’ils doivent rester un minimum grand public, permettre l’expression d’opinions différentes. Le fait d’avoir de nouveaux réseaux sociaux crées par et pour les discours populistes est une suite logique. C’est un canal d’expression plus simple pour des populistes auprès de leur public cible.  Est-ce inquiétant ? Oui, parce qu’il y a une forme de radicalisation et qu’à l’arrivée un populiste arrive à réunir et toucher des personnes dans des silos de communication fermés.  

Le numérique est une rupture. L’être humain a peur des ruptures. On l’a vécu lors de l’avènement de la voiture qui a remplacé le cheval. Il y avait la crainte de voir les habitudes bouleversées à jamais. Des métiers ont disparu, certes, mais de nouveaux emplois ont pu naître. L’innovation n’a jamais été un frein. On doit l’accompagner avec de l’éducation et de l’humain. Elle nous a permis d’aller sur la Lune, d’aller dans l’espace, de nous extraire de crises graves. 
L’innovation s’imposera à nous. Si nous ne le faisons pas, quelqu’un d’autre, avec de mauvaises intentions, le fera avant nous, à l’image des nazis avec la bombe nucléaire lors de la Seconde guerre mondiale. L’innovation est indispensable pour décarboner l’économie. Elle génère de la peur mais tout se fera par l’éducation et l’accompagnement. Il est nécessaire d’apprendre les bases du numérique dès l’école, à coder et à en connaître les dangers. 

>Nous avons certainement les meilleurs cerveaux pour faire de la recherche, mais nous n'avons pas les moyens financiers pour être encore plus ambitieux. C’est tout l’enjeu du plan de relance : donner aux instituts de recherche et aux entreprises la capacité de travailler ensemble pour faire émerger des solutions techniques et technologiquement à la pointe.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Emmanuel Macron veut une présidence française utile avec pour mot d'ordre la souveraineté.

> La présidence française du Conseil de l'Union européenne permettra de faire atterrir plusieurs sujets, sur le numérique, l'environnement, le social, la défense, etc. Nous portons une ambition inédite pour renforcer notre souveraineté européenne.

 

Nathalie Loiseau
> Heureuse d’entendre le Président de la République annoncer que la présidence française de l’UE sera l’occasion de réinvestir de l’énergie politique et du capital dans les Balkans en luttant contre les ingérences étrangères néfastes. Il est temps.

> S’agit-il d’un simple trouble chez les LR? On les a vus se disputer pour des broutilles. Mais quand 28 (28!) d’entre eux veulent laisser se poursuivre le scandale des « thérapies de conversion », il n’y aurait qu’un léger trouble, pas de colère?

> Pour Yannick Jadot, le foie gras, c’est « de l’agriculture industrielle » et « les Néerlandais se posent des questions ». Hors sujet et hors sol, EELV va finir par nous convaincre que l’écologie est décidément une chose trop sérieuse pour être confiée aux écologistes.

> La Russie n’est pas un ennemi, certes. Une escalade militaire n’est pas souhaitable, en effet. Mais Jean-Luc Mélenchon oublie l’invasion de la Crimée, le Dombass, les atrocités des commandos Wagner…Comme l’extrême-droite, il fait écho aux arguments du Kremlin à chaque occasion.