samedi 1 avril 2017

Présidentielle 2017. Macron veut le «renouvellement véritable des visages, des pratiques et des pensées»

Meeting de Macron à Marseille
En meeting à Marseille, Emmanuel Macron a demandé à ses sympathisants de «chasser le parti de la haine, du mépris de la haine et tous ceux qui nous font réellement honte» en faisant référence au FN.
Il a ajouté que «le Front national est notre premier opposant».
Pour le candidat d’En marche!, si «Toute la classe politique s’est habituée à eux» et que personne ne s’étonne plus «qu’ils vont être en tête au premier tour», lui ne s’en accommode absolument pas et pronostique que «nous allons être en tête au premier tour» devant la candidate d’extrême-droite dont il fustige de jouer «sur les peurs», et dont les «victimes» seront principalement «les classes populaires et les classes moyennes».
Macron a également évoqué les attaques du candidat du PS pour qui «son ennemi ce n’est plus le FN ou le candidat LR mais nous».
Parlant de François Fillon qui a décidé de diriger contre lui la plus grande partie de ses attaques et de ses insultes, il a déclaré qu’«il n’a plus de programme alors il invective les autres» et qu’«il connait l’indignité par sa faute et veut tous nous y plonger».
Puis il a affirmé qu’à l’inverse de tous ceux qui l’attaquent, «nous, nous voulons présider, nous voulons gouverner» car «nous nous n’avons pas peur, nous ne nous servons pas de la peur, nous voulons servir notre pays» et lui redonner «l’espoir».
Quant aux personnalités de tous bords qui le soutiennent il a affirmé qu’il y en aurait de nouvelles dans les jours qui viennent, qu’il n’allait pas les «trier, ni trier les bulletins de vote» mais qu’il serait extrêmement vigilant et que le «renouvellement véritable des visages, des pratiques et des pensées» aurait bien lieu.
«Le renouvellement du pluralisme» sera également au programme avec tous ceux qui auront la probité et l’honnêteté, tous ceux qui partagent les mêmes buts quels que soient leurs horizons politiques différents, tous ceux qui «mettent leur énergie et leur talent à faire plutôt qu’à durer» car «c’est de ça dont le pays a besoin».

Alexandre Vatimbella



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