132 victimes du terrorisme le plus aveugle, le plus intolérant le plus haineux et le plus criminel sont tombées ce 13 novembre 2015 dans les rues de Paris et devant la Stade de France à Saint-Denis.
Rétrospectivement, si tout avait bien fonctionné pour les barbares qui ont assassiné froidement ces femmes et ces hommes, on se dit que le bilan aurait été d’une ampleur encore plus effroyable, par exemple, si un d’entre eux avait pu faire fonctionner sa ceinture d’explosifs dans les gradins lors du match entre la France et l’Allemagne.
Cela dit beaucoup de la boucherie qu’avait planifiée Daesh à l’encontre de la France parce que celle-ci était en première ligne contre les visées de cet Etat islamique et, surtout, qu’elle représentait et représente toujours la liberté, l’égalité, la fraternité dans une laïcité qui protège contre l’extrémisme prôné par cet islamisme mortifère qui ne pense qu’à punir ceux qui ne sont pas de leur côté avec une idéologie qui n’a rien à envier à celle des nazis.
La France a été touchée, profondément, mais la France et sa démocratie n’ont pas plié ce soir-là et lors d’autres attentats qui ont suivi comme celui de Nice le 14 juillet 2016 et ses 86 morts.
Si la menace semble moins prégnante actuellement depuis les défaites de Daesh (mais non son élimination), elle demeure et demeurera encore longtemps comme en témoigne les arrestations de djihadistes potentiels en France et ailleurs.
Rappelons-nous toujours de 13 novembre et n’oublions jamais que ces 132 innocents ont payé le prix de notre liberté.
