dimanche 11 janvier 2015

L’Humeur du Centriste. Charlie: L’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain

Les 17 morts de Paris sont tombés parce que la démocratie républicaine, honnie par les terroristes et leurs commanditaires ainsi que par leurs idéologues nauséabonds, est faite de liberté, de solidarité, de tolérance, de respect et de sécurité.
Liberté dont celle, essentielle, de dire et d’écrire ses opinions.
Solidarité entre tous notamment celle qui s’applique quelles que soient les opinions, les appartenances ethniques ou religieuses.
Tolérance des choix de vie de chacun tant qu’ils respectent ceux de l’autre.
Respect de l’autre, de tous les autres en retour du respect qu’il me doit et qu’ils me doivent en tant que nous sommes tous des êtres humains égaux dans leurs différences.
Sécurité parce que cette liberté, cette solidarité, cette tolérance et ce respect ne peuvent vivre et se développer que dans la sécurité, c’est-à-dire dans la garantie qu’en étant libre, solidaire, tolérant et respectueux, mon existence ne sera pas menacée.
Oui, c’est parce qu’ils représentaient tout cela que ces personnes ont été assassinées, exécutées, qu’ont été niées leur liberté et leurs choix de vie.
C’est parce que les assassins à l’idéologie obscurantiste abhorrent l’humanisme démocratique et républicain, qu’ils veulent que nous soyons, tout autour de la planète, des esclaves et non des hommes et des femmes libres.
C’est pour cela que les centristes ne feront jamais aucune compromission avec leurs valeurs humanistes.
C’est pour cela que les Français prennent aujourd’hui conscience qu’il nous faut protéger tout cela dans un consensus démocratique et républicain qui ne souffre aucune discussion, aucune faiblesse.
C’est pour cela que les peuples du monde entier sont choqués et solidaires de notre peine.
Oui, c’est pour cela que, de la France à l’Allemagne, des Etats-Unis à l’Afrique du Sud, du Japon à la Tunisie, de la Grande Bretagne à l’Italie, de l’Afghanistan au Nigéria, l’émotion d’aujourd’hui est l’espoir de demain.

Centristement vôtre.

Le Centriste