mardi 10 décembre 2019

L’Humeur du Centriste. Le quotidien Le Monde doit cesser sa désinformation sur Emmanuel Macron

Quand un ancien «quotidien de référence» ne sait plus où il est cela donne la ligne éditoriale pour le moins peu déontologique du Monde vis-à-vis d’Emmanuel Macron où l’on est plus proche de la désinformation qu’autre chose.
Début avril 2017, Le Monde publie une interview du candidat Macron (à lire ici).

Ou, plutôt, un interrogatoire tellement les questions sont orientées et veulent démontrer quelque chose.

A ce propos, le site Le Centrisme, écrivait:

«Emmanuel Macron a conclu son interview au quotidien Le Monde en disant: «Je ne fais pas de la politique pour me faire insulter chaque jour».

Et à lire les questions des «journalistes» du Monde et leurs remarques, on comprend non seulement de ce qu’il veut dire mais de qui il parle!

C’est une interview proprement scandaleuse, continuellement à charge avec des questions hors de propos, sans intérêts, tendancieuses et parfois ne s’appuyant sur aucune information sérieuse voire même réelle.

En réalité, elles n’ont d’autre objet que de tenter de faire accroire à un certain nombre de rumeurs, reprenant des attaques sous la ceinture et feignant, bien entendu, de n’être que des interrogations de professionnels à la déontologie et à l’indépendance totales…»

Depuis, Le Monde est devenu un des organes anti-Macron le plus virulent, ce qui est son droit le plus strict.

En revanche, il utilise des moyens et des artifices indignes de la réputation qu’il avait acquis grâce à sa rédaction et ses dirigeants depuis 1945.

Car, dans sa volonté de n’être qu’à charge à l’égard du président de la république, l’utilisation systématique des superlatifs négatifs, des sous-entendus qui ne sont pas étayés par des faits clairement définis, des citations tronquées, utilisées hors contexte et trop souvent anonymes ainsi que des rapprochements abusifs, c’est toute une déontologie journalistique qu’il met au rebus, devenant un vulgaire quotidien qui ne s’embarrasse pas de moyens malhonnêtes pour démontrer ce qu’il veut démontrer et non ce qui est.

Et l’on n’a pas oublié que, fin décembre 2018, le magazine hebdomadaire du quotidien a osé publier une couverture où Macron est représenté tel Hitler dans ses images de propagande. 

Dernière preuve en date, le gros titre du journal du 10 décembre (et daté de 11 décembre), «Retraites: l’alerte d’économistes proches de Macron» où l’on nous dit que quatre économistes qui ont «participé au programme du chef de l’Etat lors de la campagne de 2017» ne seraient pas tout à fait d’accord avec la réforme des retraites.

On constate d’abord que le terme «alerte» n’est absolument pas approprié mais, qu’en plus, des quatre économistes cités (Philippe Aghion, Antoine Bozio, Philippe Martin, Jean Pisani-Ferry), deux écrivent depuis longtemps à charge contre la politique économique du gouvernement même si, par le passé ils ont parfois été d’accord avec certaines mesures prises par celui-ci.

C’est un peu comme si, en 1981, un journal avait écrit que Jacques Chirac – qui venait de lui faire perdre la présidentielle – était un proche de Valéry Giscard d’Estaing parce qu’il avait été son premier ministre de 1974 à 1976!

De plus, cette information n’est en rien une nouveauté qui nécessiterait d’en faire la Une puisque le 31 août dernier, Pisani-Ferry – dont on rappelle qu’il est un économiste socialiste engagé –, déjà, critiquait la réforme dans les colonnes du Monde en citant… Antoine Bozio.

De même, à chaque fois qu’il intervient pour critiquer Emmanuel Macron, Le Monde rappelle insidieusement que Pisani-Ferry était un de ceux qui a écrit le programme de ce dernier.

Comme dans une interview du 11 mars 2019 où celui-ci parle d’«erreur», de «déni de justice», de politique fiscale «illisible».

Pour un soutien, on fait mieux!

D’autant que le 16 janvier 2018, il avait cosigné (avec des personnalités uniquement de gauche) une «lettre ouverte» intitulée «Migrants: ‘M. Macron, votre politique contredit l’humanisme que vous prônez!’» qui était une charge contre la politique du président de la république en matière d’immigration.

Surtout, le 9 juin dernier, Le Monde affirmait que Philippe Aghion, Philippe Martin et Jean Pisani-Ferry, «les trois économistes qui ont inspiré le programme d’Emmanuel Macron» (décidément!), «déplor(aient) un déséquilibre à droite de la politique menée depuis un an par le chef de l’Etat».

Selon le journaliste qui a écrit l’article – celui-là même qui a conduit l’interview scandaleuse de 2017 –, les économistes affirmaient que «Le thème de la lutte contre les inégalités d’accès, qui était constitutif de l’identité politique du candidat, est occulté» et que «beaucoup des soutiens du candidat expriment la crainte d’un recentrage à droite motivé par la tentation d’occuper le terrain politique laissé en friche par un parti Les Républicains en crise».

Et il ajoute:

«Dans un entretien publié le 30 mai par le magazine Alternatives économiques [magazine de gauche], M. Aghion avait déclaré que ‘le compte n’y [était] pas’ et exprimé ses craintes que le macronisme ne se transforme en ‘néo-giscardisme’. ‘Notre modèle, c’est le scandinave, pas le modèle anglo-saxon. (…) Il faut libéraliser, mais il faut aussi protéger’, avait ajouté le lendemain l’économiste sur France Inter.»

Je pourrais continuer mais cela ne serait que redondances.

Pour finir je rappellerai que monsieur Pisani-Ferry a été le commissaire de l’organisme public France Stratégie de 2013 à 2017, nommé par Français Hollande et qu’il a participé aux programmes économiques de Jospin et de Strauss-Kahn, qu’Aghion a soutenu le même Hollande en 2012 puis a été son conseiller économique, que Bozio est un proche de Thomas Piketty qui ne cesse d’invectiver Macron.

Tous ces économistes, fort respectables au demeurant et souvent pertinents, n’en sont pas moins des gens de gauche et non des «proches de Macron» à part, sans doute, Philippe Martin.

D’ailleurs, ce dernier a tweeté après la Une du Monde:

«Notre tribune Le Monde avec Philippe Aghion, Antoine Bozio et Jean Pisani-Ferry: le titre est moins accrocheur [‘Pour réussir une réforme des retraites aussi ambitieuse, il faut de la clarté’] que la Une mais plus proche du fond.»

Et il récidive dans un autre tweet en indiquant que le résumé offert par la journaliste Sylvie Kaufmann (pourtant journaliste au Monde) dans un tweet, «est plus proche de notre tribune que le titre du Monde...».

Tout est dit!!

Oui, Le Monde a le droit d’être un opposant déterminé à Emmanuel Macron comme le sont nombre de médias.

Non, il n’a pas le droit d’utiliser les moyens qu’il utilise pour le faire s’il veut encore se présenter comme un quotidien sérieux.



Centristement votre.



Le Centriste


Propos centristes. France – Réforme des retraites; grève du 10 décembre; laïcité; Ukraine; loi Antigaspillage…

Voici une sélection, ce 10 décembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


● Emmanuel Macron (Président de la République)


- [Réforme des retraites] Chacun autour de la table sait ce qu'est une réforme indispensable à son pays et ce qu'elle implique d'être menée. Ça relève de l'action du gouvernement et des annonces qui seront faites [mercredi].
- Le conflit en Ukraine a fait plus de 13 000 morts depuis son déclenchement. Il continue à faire des victimes chaque semaine. Nous nous sommes réunis aujourd'hui pour parvenir à une paix juste et durable.

- Désengagement, libération de prisonniers, cessez-le-feu : pour la première fois depuis plus de 3 ans, nos discussions ont permis d’avancer sur des points cruciaux pour le processus de paix en Ukraine.



● Gouvernement

[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]



Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)

«La République assure la liberté de conscience»: il y a 114 ans, la loi du 9 décembre 1905 posait les fondations de notre principe de laïcité et garantissait à chacun le droit de croire ou de ne pas croire. Ne transigeons jamais avec son esprit et ses valeurs.



Florence Parly (ministre des Armées)

Présentation ce matin de la 2e édition du livret «Expliquer la laïcité française : une pédagogie par l'exemple de la "laïcité militaire"» avec les 4 aumôniers en chef des armées. Que dit ce livret? En décrivant comment nos militaires concilient leur liberté de culte avec leur métier, il tente de définir la laïcité. Il place la laïcité au cœur de la cohésion de nos armées : cette cohésion existe parce tous respectent les croyances de chacun. Pour qui? D’abord à destination des pays étrangers désireux de comprendre la laïcité française, cette 2e édition s'adresse aux écoles militaires et centres de recrutement, mais aussi à tous les citoyens qui souhaitent approfondir leur réflexion ou connaissance de la laïcité. Pourquoi ce livret? Pour contribuer au débat. Pour balayer les stéréotypes. Pour trouver des réponses à des questions légitimes.



Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)

Le projet européen de batteries électriques a été validé par la Commission européenne. C’est une bonne nouvelle pour l'emploi et pour la souveraineté technologique européenne. Cette initiative de la France et de l’Allemagne contribuera à faire de l’Europe la première puissance industrielle verte de demain.



Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)

Avec l’interdiction des plastiques à usage unique d’ici 2040 inscrite dans la loi AntiGaspillage, la France s’engage résolument dans la sortie d’une société du tout-jetable. C’est un impératif écologique mais aussi une aspiration profonde de nos concitoyens.

- L’Anses [Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail] vient d’interdire 36 produits existants à base de glyphosate et d’en refuser 4 nouveaux: cela représente trois-quarts des volumes de glyphosate actuellement consommés. Cela conforte notre détermination à assurer la sortie du glyphosate en déployant des solutions alternatives.

- [Propos de Greta Thunberg] Ce qui est important, c'est qu'elle porte les préoccupations de toute une partie de notre jeunesse.



Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)

- Nous garantirons par la loi que les retraites des professeurs seront de même ordre que celles des fonctionnaires de catégories A comparables.

- C’est aujourd’hui l’anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905 qui fonde notre #laïcité.



Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)

- Nous allons rendre les sites d'e-commerce redevables de la TVA en lieu et place du vendeur sur les produits commandés par les clients français et expédiés depuis l'étranger. Objectifs: mettre fin à la concurrence déloyale et recouvrer la TVA qui échappe au budget de l’Etat.

- Cette année, 80% des Français bénéficient d'une baisse de leur taxe d’habitation de 390 euros en moyenne. En 2020, ils ne la paieront plus.

- L'article 57 du projet de loi de finances 2020 renforce l’utilisation de l’intelligence artificielle pour mieux cibler les contrôles. Nous renforçons la lutte contre la fraude fiscale et en particulier les plus lourdes.



Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)

La laïcité fait partie de notre patrimoine. Nous devons la chérir et toujours la défendre. La loi de 1905 nous protège autant qu’elle nous rend libres.



Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)

- Il n’y a aucun avantage particulier ni régime spécial concernant les retraites des députés, depuis la réforme de 2017 voulue par cette majorité. Les députés élus en 2017 relèvent du régime général, sans régime spécial.

- Ce qui est grave, c’est que certains membres de gouvernements précédents – qui nous donnent des leçons aujourd’hui – ne se soient pas saisis du sujet des retraites lorsqu’ils étaient en situation de responsabilité.

- Cette réforme [des retraites] vise à instaurer, entre les français, plus de justice. La démographie s’est totalement transformée au fil des décennies. L’espérance de vie s’est allongée, le ratio actifs/retraités n’est plus le même. Il faut donc adapter notre régime des retraites.

- Cette réforme [des retraites] est juste dans ses fondements et concrètement. Il faut rappeler les principes, le sens de la réforme, et définir les garde-fous pour rassurer chacun. Pour que le système soit crédible, il faut qu'il soit équilibré à terme.

- J’échange régulièrement avec Bayrou et je ne fais jamais défaut à l’amitié. Personne ne doute de sa force de conviction, de son courage et de sa solidité. Il est naturel de lui témoigner toute notre solidarité.



Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)

- [Tribune «Pour restaurer la confiance entre tous les actifs et entre les générations»]

Chaque année, 120.000 Français doivent attendre d’avoir 67 ans pour prendre leur retraite. Le système actuel contraint leurs choix de vie, sous peine de subir une diminution de leurs pensions. Parmi ces 120.000 Français, on compte 80.000 femmes. Elles ne sont généralement pas parvenues à obtenir le nombre suffisant de «trimestres», souvent en raison des périodes qu’elles ont consacrées à élever leurs enfants.

Ces périodes ont créé pour beaucoup d’entre elles des carrières heurtées, niées par un système à bout de souffle, et surtout à bout de réalité. C’est dans cette négation que grandit l’anxiété qui devient spirale infernale du doute, qui paralyse les choix de vie des femmes. Là que doit être combattue l’une des inégalités les plus criantes entre les femmes et les hommes au travail. C’est même un fossé creusé entre eux, démontré cruellement par cet écart insupportable de 42 % en moyenne entre pensions des hommes et pensions des femmes.

Depuis 2017, le gouvernement et la majorité portent un projet pour lutter contre les inégalités de destin ancrées depuis trop longtemps dans notre pays. Nous ne pouvons tolérer qu’elles perdurent et, pire, qu’elles s’aggravent à la retraite, qui devrait justement offrir l’assurance de la protection et de la dignité pour tous. Ce que subissent les femmes, c’est aussi ce que subissent les grands perdants du système actuel, les travailleurs les plus précaires de notre société. Une carrière non linéaire, heurtée, comprenant de l’intérim, du chômage, des accidents de la vie ou des maladies sonne aujourd’hui comme une condamnation.

Mais c’est aussi ce que subissent, par peur de la précarité créée par le système, ceux qui changent de métier, ceux qui passent d’un statut à un autre. Ainsi, même lorsqu’ils cotisent la même chose, les Français n’ont pas toujours la même retraite: un Français qui a d’abord travaillé dans le public et ensuite dans le privé aura une moins bonne retraite que celui qui a fait le chemin inverse avec le même niveau de salaire. À la fin, notre pays est paralysé, car ses citoyens sont tétanisés par tout mouvement, par tout choix professionnel ou personnel.

Le plus inquiétant, et ce pour quoi nous voulons nous battre avant tout avec cette réforme, c’est l’inquiétude, et même la défiance, qu’éprouvent les jeunes. Des millions de jeunes Français qui s’engagent dans le monde du travail ne croient même plus qu’ils bénéficieront d’une retraite un jour. Ils savent que le travail a changé, qu’on a plusieurs carrières, qu’on ne travaillera pas toujours dans la même entreprise. Cette évolution est leur principale chance de s’émanciper, ils la voient pourtant comme ce qui les pénalise au regard d’un système de retraites trop complexe. Ils pensent aujourd’hui qu’ils ne pourront compter que sur eux-mêmes, en mettant de l’argent de côté. Cette croyance encourage une épargne forcée, une capitalisation par défaut, un individualisme qui n’est pas celui des principes de 1945.

Cette réforme, ce n’est pas la réforme des retraités, c’est une réforme pour que les actifs français, en particulier les jeunes, croient à nouveau en la valeur de leur travail, en notre solidarité nationale, mais surtout en eux-mêmes, en leur liberté. C’est pour cela que nous nous battrons pour sauver le régime par répartition. Afin que le système de retraites puisse être une garantie de leur liberté de décision, une protection de leurs carrières dans un contexte de plus en plus incertain, et pas un fardeau qui les bloque. L’objectif de cette réforme n’est pas comptable, il est profondément humain: que chaque Français puisse mener la vie qu’il veut avoir, qu’il puisse se projeter dans l’avenir, faire des choix, changer de vie, de carrière avec un système de retraites qui l’accompagne réellement. Et que cette spirale d’anxiété qui a pu toucher les générations précédentes s’arrête. Pour qu’entre tous les Français et entre les générations, nous nous fassions de nouveau confiance.

Dans le nouveau système, un euro cotisé permettra d’avoir la même retraite pour tous, quel que soit le métier. Et par le système de points que nous voulons mettre en place en complément, c’est la fin de l’injustice des «trimestres». Il prendra réellement en compte les «trous de carrière» et les périodes de chômage indemnisé. Les périodes de maternité et d’invalidité seront comptées à 100 %, pour reconnaître que ces temps-là de nos vies comptent au moins autant que les autres.

Notre réforme sera un succès si elle arrive à faire changer la perception des Français et notamment des jeunes sur le monde du travail et notre modèle social: si elle parvient à les convaincre qu’ils auront effectivement des droits, qu’ils seront protégés, accompagnés, et qu’ils pourront vivre dignement tout au long de leur vie. Le système universel que nous voulons sera équilibré et «soutenable», afin de garantir aux jeunes générations qu’elles auront aussi une bonne retraite plus tard. Notre responsabilité, en particulier celle de ma génération, est de préparer l’avenir pour redonner sens au présent.

- Cela ne suffit pas d’avoir un discours sur l’Europe puissance, il faut allouer les moyens nécessaires.

- Troiss mois après l’entretien entre Emmanuel Macron et Viktor Orban, je suis à Budapest. A trois jours d’un Conseil europeen décisif, dialogue franc sur nos points d’accord et de divergences. Nous devons faire avancer la lutte contre le changement climatique avec tous les pays européens!



Cédric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)

Fiscalité, concurrence, vie privée, discours de haine... nous avons besoin de créer un cadre de régulation européen à la hauteur des défis posés par l’empreinte des «bigtechs» sur nos économies et nos démocraties.



Gabriel Attal (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)

- Je rencontre souvent des retraités qui ont 400 ou 500€ de pension après avoir travaillé toute leur vie, parce qu’ils ont été agriculteur ou commerçant, des femmes qui doivent attendre 67 ans pour liquider leur retraite. Notre projet y répond avec des mesures de justice.

- Beaucoup de contrevérités circulent. Certains nous comparent à la Suède alors que notre réforme [des retraites] n’est pas la même. D’autres disent que la France n’est pas prête pour un système par points alors que la moitié des régimes actuels sont déjà en points.

- On a fait le choix d’une concertation de 4 mois pour bâtir le nouveau système de retraites. Si on en avait déjà ficelé tous les détails, on nous l’aurait reproché à juste titre. Certains y ont vu une opportunité pour agiter les peurs.



Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)

- La réforme des retraites que nous proposons est une réforme de justice sociale. Ce n’est pas une réforme contre les régimes spéciaux : c’est une réforme qui vise à ce que chacun ait les mêmes droits.

- Il y a beaucoup de fantasmes autour de cette réforme [des retraites], et aussi, beaucoup de fakenews.



Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)

- L'interdiction des plastiques à usage unique d'ici 2040 vient d'être votée par l'Assemblée Nationale: c'est un signal très fort et concret que la France envoie ce soir à ses partenaires européens et au reste du monde !

- [L'interdiction des plastiques à usage unique d'ici 2040] Cette décision ne va pas se passer du jour au lendemain. On travaille dans un esprit de programmation pluriannuelle. (...) Nous le faisons avec méthode, avec pragmatisme.

- [L'interdiction des plastiques à usage unique d'ici 2040] Un signal très puissant, très fort, très concret, presque historique, que la France envoie à ses partenaires européens et au reste du monde.

- [Loi antigaspillage] En France, en 2019, on détruit cinq fois plus que ce qu'on donne. Les invendus dans les rayons hygiène et beauté sont même détruits ou recyclés à 91%.

- [Loi antigaspillage]  [Il faut passer] du tout jetable au tout réutilisable.



Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)

- [Réforme des retraites] On ne fera pas cette réforme en un claquement de doigts. (…) Le projet de loi, présenté avant l'été, laissera encore du temps à la transition ;



Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)

- Je crois au dialogue et à la cohésion nationale. Le gouvernement concerte énormément. Nous sommes déterminés à agir, et déterminés à le faire sans brutalité.

- Ceux qui disent «le système actuel des retraites est le meilleur, n’y touchons pas!» disent en fait qu’ils veulent maintenir les pensions des femmes inférieures à celles des hommes. Qui peut décemment soutenir le maintien de cette inégalité?

- Edouard Philippe va présenter la réforme des retraites mercredi, j’ai toute confiance en lui pour être clair. Cette réforme est le fruit d’une longue concertation tenue parfois à ciel ouvert. L’incertitude a pu créer de l’inquiétude mais mercredi nous y verrons tous clair!

- J’ai soutenu la grève contre la réforme des retraites du gouvernement Fillon en 2010, je l’assume pleinement, car cette réforme était à mon sens brutale, ne réglait aucune question d’inégalités femmes hommes. Comme beaucoup je crois aujourd’hui qu’il faut transformer ce système.

- Le système actuel des retraites c’est 42% d’écart hommes/femmes notamment parce que les femmes s’arrêtent davantage de travailler pour s’occuper des enfants ou personnes âgées. Le congé aidant ouvrira des droits à la retraite et le congé maternité sera toujours compensé à 100%.

- Rassurons-nous et soyons clairs: dans un système de retraites par point la valeur du point ne baissera pas. Elle sera discutée par les partenaires sociaux. Cessons de faire peur avec de fausses informations: Edouard Philippe formulera les détails de la réforme mercredi.

- Le système actuel des retraites aggrave les inégalités: les femmes touchent 42% de moins que les hommes! Le gouvernement s’engage à améliorer la retraite des femmes: majoration dès le premier enfant; départ dès 64 ans; 1000€ minimum de retraite y compris temps partiels.

- La laïcité est un principe politique, juridique et philosophique.

- Les utilisatrices doivent pouvoir passer par Uber en toute sécurité et être vraiment protégées des violences sexuelles.



Jean-Baptiste Djebbari (secrétaire d’Etat aux transports)

Le droit de grève est garanti en France mais nul gréviste ne peut entraver le travail d'un non gréviste. J'appelle la RATP à porter plainte face aux agissements de ce week-end.



● LaREM

[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]



Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Nos liens avec le MoDem sont inaltérables. Avec de Sarnez et Bayrou nous sommes alliés de la première heure dans notre volonté de transformer le pays. Le respect de la présomption d'innocence ne souffre aucun ajustement, sans interférence politique d'aucune sorte.

-Nous voulons la réussite de la France. C’est la grande différence qui nous distingue de ceux qui veulent que nous échouions, après avoir eux-mêmes échoué.

- La droite nous pousse très clairement à la faute. La droite, nos oppositions, souhaitent que nous échouions.

- Nous sommes déterminés à réussir cette réforme [des retraites]. Depuis 2 ans et demi, jamais le groupe En marche! n'a été aussi uni pour mener à bien cette réforme.

- Le gouvernement a un mandat très clair d'En marchef pour réussir cette réforme [des retraites] avec un soutien pour trouver les solutions à la sortie de crise que nous souhaitons tous la plus rapide possible.



Aurore Bergé (porte-parole)

- [Réforme de l’audiovisuel public] Dans le projet de loi il n'y a rien sur la question budgétaire. (…) L'enjeu de la réforme, c'est de réaffirmer l'importance du service public et de ses missions

- [Réforme de l’audiovisuel public] Ce n'est pas parce que vous réunissez différentes entités que pour autant vous en réunissez les lignes éditoriales, que vous imposez une ligne éditoriale.

- [Réforme de l’audiovisuel public] Est-ce qu'il y a une légitimité d'un audiovisuel public dans notre pays ? Moi j'y crois profondément [avec des chaînes publiques] singulières, qui ne disent pas la même chose et ne présentent pas" l'information, le sport, les documentaires, etc. de la même manière que les chaînes privées. [Avec la réforme] cette singularité sera encore plus affirmée sur toutes les chaînes et les antennes.

- [Réforme des retraites] Les droits acquis avant 2025 seront garantis. Rien ne changera pour les retraités actuels et celles et ceux qui sont à moins de 5 ans de la retraite.

- Le système de retraite actuel est très inégalitaire et très injuste. C'est pour cela que nous voulons le changer.



Ilana Cicurel (députée)

Le système de retraite nous allons mettre en place n'a rien à voir avec le modèle suédois. Une règle d’or empêchera la baisse de la valeur du point.



Marie-Christine Verdier-Jouclas (députée)

- [Grève du 10 décembre] Je rencontre comme les autres députés LaREM des agriculteurs, des artisans, des commerçants ... Qui eux ne sont pas dans la rue ! Ils seront gagnants avec la réforme des retraites car nous compterons la pénibilité et il y aura un minimum retraite de 1 000€!

- La réforme des retraites agit pour les femmes en prenant en compte les congés de maternité dans le calcul de la retraite! Ce n'est plus du temps que nous aurons, mais c'est de l'argent! Nous aurons une augmentation de 5% par enfant.

- Comment pouvons-nous trouver un équilibre financier avec notre système desretraites? Il n'y a pas 36 000 solutions! Il faut travailler plus longtemps! Il est hors de question de baisser les pensions ou d'augmenter les cotisations!

- Nous payons 3 mds€/an avec nos impôts pour compenser le régime spécial de retraite de la SNCF! C'est 6 mds€/an pour compenser le déficit des régimes spéciaux! Est-ce-que l'on doit continuer ainsi? C'est la question que nous devons tous nous poser.

- La CGT et FO bloquent le pays et expliquent que la seule alternative pour eux, c'est le retrait de la réforme des retraites! C'est très regrettable, ils n'ont jamais voulu venir autour de la table lors des concertations! C'est dommage car ce sont des postures.



Roland Lescure (député)

N’en déplaise à ses contempteurs, notre réforme est une réforme de gauche. En réinventant la solidarité nationale et la paritarisme du XXIeme siècle, en revalorisant les petites retraites et les pensions des femmes, en améliorant une gouvernance aujourd’hui morcelée.



●MoDem

Sarah El Hairy (porte-parole)

[Anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité] Rappelons que c'est une loi de liberté: de croire ou de ne pas croire et ce en sécurité (art I) que la neutralité est le refus d’accorder des avantages spécifiques à des cultes (art II) Alors cessons de vouloir lui faire dire autre chose.



Elodie JacquierLaforge (députée)

- La logique d’affrontement n’est pas celle du gouvernement, le dialogue social doit être relancé pour aboutir ensemble à une réforme des retraites.

- Edouard Philippe a rappelé que les spécificités de certaines professions comme celle des enseignants seraient prises en compte.



Bruno Fuchs (député)

Quand un militant CGT vous dit furieux: «je suis à la retraite dans 5 ans et je vais perdre 30% avec votre retraite à points » alors qu’elle ne s’appliquera pas à lui, vous comprenez clairement que quelqu’un l’a désinformé à dessein.



●UDI

[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]



Jean-Christophe Lagarde (président)

À Lyon, avec l’UDI décide de soutenir rard Collomb pour impulser une nouvelle force à la capitale des Gaules. Ils montreront ensemble qu’on peut concilier développement durable, croissance économique et solidarité territoriale.



●Mouvement radical



En ce jour anniversaire, rappelons que le principe de laïcité garantit la liberté des convictions, l’égalité des croyances dans l’espace public, le vivre-ensemble. Plus que jamais, expliquons et convainquons : la laïcité est notre bien commun, protégeons-là !