jeudi 23 février 2023

Propos centristes. France – Assassinat d’une enseignante / Sécheresse / Travail au cœur du projet macroniste / Réforme des retraites / Santé / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Succès de la French tech / Industrie pharmaceutique…

Voici une sélection, ce 22 février 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] L'assassinat d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz nous remplit d’une intense émotion. Je partage la douleur de sa famille, de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures. La Nation est à vos côtés.

> Le travail est au cœur du projet de la Nation. Le valoriser, faire qu'il paie mieux, améliorer ses conditions : voilà le sens de toutes nos réformes.

> Vous étiez là pour que la France continue de tourner en pleine pandémie. Vous êtes là chaque jour, chaque nuit, au travail dès l'aube pour nourrir tout le pays. Merci à vous.

> [Discours à l’occasion de la réception des acteurs de la French Tech à l’Elysée]
Beaucoup de choses ont été dites. Je voulais vous rassembler aujourd’hui dans cette salle, pour vous dire merci, bravo et on a encore beaucoup de boulot, si je devais résumer les choses. Alors, merci, bravo, ça a été très bien dit, je ne vais reprendre ce qui a été à l’instant parfaitement décrit. Mais on est à un moment de rendez-vous de l’écosystème, il y a les nouvelles promotions, mes félicitations à tous les heureux et heureuses lauréates de ce club d’excellence qu’ils rejoignent, Next 40, French Tech120. Je pense que c’est une reconnaissance de l’écosystème. 
Alors, ce sont des chiffres. Tout ne se résume pas à des chiffres, j'y reviendrai, mais enfin, ça vient consacrer des résultats, une croissance, une force et ça arrive avec les dix ans de notre French Tech qui est donc une vitalité de l'écosystème français qui s'est profondément transformé et que vous avez contribué à transformer parce que beaucoup d'entre vous avaient commencé bien avant et étaient parfois des pionniers, des pionnières, qu'il s'agisse de l'entreprise ou de l'investissement dans tous les territoires de notre République. 
Il y a eu, au fond, une phase d'accélération. Dix ans de succès avec des objectifs qu'on s'est donnés et des services du quotidien à nos compatriotes, des services aux entreprises, vous en avez parlé à l’instant, des solutions qui sont de plus en plus technologiques, de plus en plus industrielles. Une des transformations de ces dernières années de notre French Tech, c'est qu'on est allés vers, si je puis dire, de plus en plus de DeepTech et de plus en plus de vert. Ça a été très bien dit tout à l'heure, réconciliant d'ailleurs ce qui était jusqu'alors une forme d'impossible. 
C'est votre en même temps à vous. On s'est industrialisés et verdis. Et ces années, ça a été aussi des années de créations d'emplois. Et les chiffres sont là aussi, plus de 50 000 emplois directs créés, beaucoup plus en fait, quand on regarde les services aux grandes entreprises et la transformation, l'innovation injectée dans les ETI et les grands groupes et la capacité à relever les défis de demain grâce à notre French Tech. Et au-delà de ça, à tout l'écosystème, aux acteurs publics qui sont là et qui, de la BPI à la mission France 2030 jusqu'à notre équipe France Export et Attractivité, qui nous permettent d'aider à accompagner à l'extérieur jusqu'ici, ont permis de réussir ce travail. C'est ce qui fait que notre pays est redevenu une grande terre d'entrepreneuriat. Ça a été dit tout à l'heure par le ministre et je crois que c'est dans nos gènes. J'avais coutume de dire il y a quelques années que certains ministres ou Premiers ministres britanniques cherchaient ça, répondant à des présidents américains qui disaient “qu'est-ce que c'est le mot en français pour dire entrepreneur” ? C'est que c'était français. Et ça vient, c'est dans nos gènes, dans notre ADN. Nous sommes un pays d'inventeurs, d’inventifs, d'entrepreneuses et d'entrepreneurs. C'est ce que vous représentez. Et donc ces 25 000 start up et créations d'entreprises au plus haut de nos cycles, c'est la force de cet écosystème et c'est celui que vous avez accompagné. 
On est passés d'un milliard d'euros de levées en 2012, à, cela a été rappelé aussi, 13,5 milliards en 2022, ce qui a fait de notre pays le premier d’Europe continentale ces deux dernières années. Et ça s’incarne dans des lieux, des territoires, des événements au cœur des Capitales et des Communautés French Tech — je les salue, vous en avez parlé — avec des implantations de plus en plus nombreuses un peu partout et des usines d’Occitanie à la Moselle, de Douai à Douvrin, de Nesle à Amiens et de Nantes à Montpellier, avec là aussi 18 premières usines cette année. On a comme objectif 100 l'année prochaine. Et puis, là aussi, la création de lieux qui incarnent cette dynamique ; Station F, comme navire amiral qui a un peu plus de 5 ans, Le Cyber Campus, le Paris Santé Campus. Demain, le Paris-Saclay Cancer Campus et plusieurs autres. Ce qui montre d'ailleurs le rapprochement, là aussi avec la recherche et des grands événements comme Viva Tech. 
A chaque fois, on n'y croyait pas vraiment au début. Enfin, nous, on y croyait, mais il y avait beaucoup de gens au balcon pour nous dire : c'est sympathique, mais provincial. Les gens de Paris, parfois, disaient ça des French Tech qu'on allait monter un peu partout en province. Je me souviens encore, on les avait lancées à Laval. Et puis beaucoup de gens nous expliquaient, nous regardant – le monde anglo-saxon, VivaTech – que c'est très bien, mais que ça allait un peu surnager aux côtés de Tel-Aviv par exemple. Et Station F, je n'en parle même pas. 
Donc il n'y a pas de mystère. Il y a eu quoi ? De la volonté, de l'audace et avec ça, de l'entraide. Il se peut que certains aient cité parfois, aient utilisé des métaphores, celle du premier de cordée. Elles ont été beaucoup détournées, mal comprises. Je les assume à fond. Cordée, c'est exactement ce que vous représentez. Monter tout seul, on ne va pas très haut, il n'y a personne pour s'assurer. Vous avez été des formidables cordés à travers le pays, dans tous les secteurs et l'écosystème a tiré les plus fragiles, a fait grimper tout le monde, a assuré les autres dans les temps difficiles et on en est là. Et donc, c'est le fruit d'un travail collectif, massif, de coopération entre le public et le privé, de la province à Paris jusqu'à l'international, de l'investissement jusqu'à l'entrepreneuriat, de la recherche jusqu'à l'industrie lourde. Et tout ça s'appuyant sur des réformes aussi plus larges et structurelles, celles qu'on a menées sur le marché du travail, sur la fiscalité du capital et sur la création de nos emplois industriels, là aussi avec lesquelles on a renoué. 
Cet ensemble nous permet d'avoir ces résultats. C'est une formidable conquête et une formidable réussite. Et c'est dix ans en même temps que cette promotion d'aujourd'hui, c'est un acquis, vous pouvez en être fiers, c'est le vôtre, c'est le nôtre collectivement. Maintenant, au moment où je vous parle, je ne peux pas avoir les mêmes termes qu'il y a un an ou alors je vivrais dans un autre monde. Parce que c'est beaucoup plus dur qu'il y a un an pour beaucoup d'entre vous. Et que tout l'écosystème est en train — et c'est normal, on vit tous dans le réel — d'absorber un choc qui est sans doute l'un des plus grands que ce monde-là ait connu, j'allais dire, depuis 20 ans. C'est une réalité quand on regarde les chiffres dans certains segments de licenciement, les difficultés aussi d’accéder parfois au capital quand certains revoient leurs stratégies, quand on voit les faillites, encore plus outre-Atlantique où il y avait eu quelques excès de valorisation sans doute, etc. Il y a un vrai réajustement et le contexte est plus dur qu’il ne l’était. Alors ce contexte, il est dur mais il est porteur d'opportunités comme à chaque fois. 
Et moi, je pense que c'est là qu'on regarde et qu'on voit les vrais entrepreneurs et qu'on voit aussi les pouvoirs publics qui savent s'adapter parce que je ne suis pas là que pour vous réunir que quand tout va bien et pour célébrer. Et on ne prend pas simplement les risques, ce n'est pas à vous que je vais le dire, quand tout va bien. Et donc ce moment qu'on est en train de vivre, il faut au fond l'utiliser comme un moment qui va faire souffrir beaucoup de monde, beaucoup de vos concurrents et au fond, vous en sortirez beaucoup plus forts si vous savez mieux survivre, en tout cas, prendre les défis que d'autres. On a une situation géopolitique plus complexe, on a des innovations de rupture de plus en plus nombreuses qui viennent complètement bousculer des chaînes de valeurs ou des positions acquises. On a une transition écologique, c'est une très bonne chose qui s'accélère encore, mais là aussi par des innovations profondes. Et on a deux grands sujets, vous les avez un peu évoqués, qui se sont durcis ces derniers mois, qui sont l'accès aux talents et l'accès aux financements et, si je puis dire, les deux en même temps. 
Et donc, évidemment, on a un contexte qui est très dur. Avec cette géopolitique, on a au fond, nous Européens, un double défi, c'est que les Américains deviennent de plus en plus nationalistes, on ne peut pas leur en vouloir ils défendent l'emploi américain et ils sont, eux-mêmes, en train de réajuster dans beaucoup des secteurs qui sont les vôtres. Et on a une Chine qui a traversé une période de tensions. On a, au fond, une confrontation géopolitique entre les deux qui nous rend la vie plus dure. Celles et ceux qui sont dans les semi-conducteurs ont pu encore le vivre ces derniers mois avec beaucoup de force. Et donc cette fragmentation géopolitique, cette conflictualité, elle nous pose des vrais sujets. Et puis, à côté de ça, je le disais, on a des évolutions et même des disruptions de plus en plus fortes sur l'intelligence artificielle en mode ouvert, sur l'émergence de nouvelles technologies qui sont à chaque fois des formidables levier de création de richesse, de valeur, d'amélioration des pratiques, mais qui posent d'énormes défis soit organisationnels, soit éthiques qu’on va devoir embrasser, mais qui viennent bousculer, là aussi, l'ensemble de nos écosystèmes, qu'ils soient d'innovation ou qu'ils soient de régulation. Et notre Europe aura un rôle à jouer, je pense extrêmement important à cet égard. 
Alors pour répondre à ces défis, je pense que d'abord, il y a un réflexe européen à avoir. On l'a eu ces dernières années, il faut le consolider dans ce moment, c'est ce qu'on a porté en Présidence française du Conseil de l’Union européenne. On doit continuer de développer sur les grandes stratégies, qu'il s'agisse du spatial, du Cloud, de l'hydrogène et donc au fond des grandes transformations. Des nouveaux lieux de confrontation géopolitiques tels que le spatial, le maritime profond ou le cyber, les deux grands segments d'innovations intelligence artificielle, le quantique, si je puis dire, la transversalité et puis évidemment tout ce qui relève de la réponse au dérèglement climatique. 
On doit consolider des stratégies européennes, des stratégies de régulation, des marchés uniques beaucoup plus intégrés pour vous permettre d'avoir un marché domestique natif qui n'est pas que le marché français et des stratégies de financement européennes et encore plus fortes. C’est par exemple ce qu’on a voulu lancer sous la Présidence française avec Scale Up Europe qui a eu une bonne nouvelle la semaine dernière, c’est pour moi une première étape comme pour la European Tech Champion Initiative, qui est de se dire on doit bâtir une réponse profonde européenne. Et donc ça, on a commencé à le faire, on va continuer à le faire avec beaucoup de force. 
Mais il y a deux réponses qu’on doit apporter très vite au niveau national et européen, c’est la réponse aux financements et la réponse aux talents. Alors sur la question des financements, au fond pour moi on a une priorité, c’est de continuer à accélérer. Accélérer — et là c’est ce que fait la mission France 2030 — sur les innovations de rupture, sur les besoins qui sont les nôtres. On a 11 milliards d’euros engagés, 2 000 projets, des usines qui sortent de terre, un plan bien lancé. Et donc il nous faut encore accélérer parce que c’est une course de vitesse et d’échelle, comme à chaque fois. On doit donc continuer à prendre davantage de risques, mobiliser davantage l’ensemble des acteurs émergents. Et donc on a maintenant 5 milliards de plus qui sont prévus pour cette phase d'accélération et on a ce besoin de travailler Etat, startups et investisseurs privés, toutes catégories confondues, si je puis dire, main dans la main dans ces grands sujets de décarbonation, d'intelligence artificielle, de biotechs, etc. 
Et donc je souhaite que, d'ici l'été, nous ayons identifié et qu'on puisse accompagner une centaine d'entreprises technologiques qui s'inscrivent dans les objectifs de France 2030, comme on a réussi à le faire avec les entreprises du French Tech120. Et donc sur ce volet-là, mobilisation générale pour concentrer les instruments et accélérer d'ici la fin du printemps. Et puis sur les sujets de rupture technologique à 10-20 ans, qu'on puisse là aussi avoir nos fonds côté France 2030, mais avec aussi nos grands organismes de recherche et nos universités qui concentrent là aussi les financements en expérimentant des nouvelles formes de soutien à l'innovation et à la recherche, en mobilisant un créneau européen et national pour avancer. 
Cette phase d'accélération, on va le faire autour de France 2030 que j'évoquais à l'instant, avec aussi nos crédits européens et nationaux en matière de recherche. On doit la consolider avec deux ou trois autres instruments. D'abord, on doit renforcer les financements early stage. On a rendu une mission à cet égard et donc il faut débloquer tout cela, faire en sorte que les Français investissent davantage dans les entreprises innovantes. Il y a plusieurs propositions, on va aller au bout des recommandations qui ont été portées. 
Et puis on doit développer en parallèle les financements privés late stage au travers de Scale Up Europe que j'évoquais, mais de la deuxième génération des fonds dits TIBI. Les fonds TIBI, on les lançait ici même en 2019. On était dans ce moment où on se disait il nous manque, dans notre palette de financement du fonds late stage en France, on a besoin de le faire. Le rapport TIBI a été écrit. Le professeur TIBI s'est mobilisé avec nous, on a levé avec les investisseurs institutionnels de l'argent qui a eu un effet de levier. Les résultats sont là. On a mobilisé 6 milliards d'euros pour un total de 30 milliards d'euros d'investissements. Et donc, on a réussi véritablement des vrais résultats. On est trop lent sur le fonds TIBI1. Je vous le dis en toute sincérité et je sens trop de frilosité chez tous nos copains du fonds TIBI2. Donc avis, à bon entendeur, tous les financeurs institutionnels, on a besoin de vous, on doit faire plus que la première génération. Et vous savez quoi ? Il ne faut pas attendre que ça aille mieux pour le faire. C'est maintenant. Parce que moi, si j'avais attendu de mettre les financements publics, la fin de l'épidémie Covid, il n'y aurait pas la moitié des gens qui seraient dans cette salle. Donc quand c'est dur, on doit se relancer, prendre un peu plus de risques. On a en plus les bons mécanismes. Donc c'est ici et maintenant. 
Fonds TIBI2, je compte sur vous ! En mai, il y a une réunion, j'inviterai ceux qui n'ont pas mis d'argent. Donc vous l'avez compris, je compte sur vous. Je sais que certains sont déjà engagés. Généralement, c'est ceux qui sont venus aujourd'hui. Je sais qu'il y en a beaucoup qui n'ont pas pu venir en disant : « on est en vacances, etc. » C'est en fait ceux qui étaient en train de se carapater. Donc on a les noms, ça tombe bien. Comptez sur moi avec l'ensemble des membres du Gouvernement, on va aller chercher tout le monde. Mais on a besoin là maintenant de renforcer notre effort en termes de financement et surtout, on va continuer avec tous les investisseurs de la place, mais ça a été très bien dit tout à l'heure, à continuer d'ajuster nos instruments, les piloter parce qu'on a la chance d'avoir des acteurs publics très présents. 
C'est une chance française, mais ils ne peuvent pas prendre cette part de marché. La vocation de nos instruments publics s'est progressivement réduite parce qu'on aura de plus en plus d'investisseurs privés. Et je le dis devant des business angels, des fonds d'investissement de toutes catégories qui sont là depuis bien longtemps et depuis beaucoup plus de 10 ans et qui ont fait un boulot formidable. Donc on sera là pour vous aider dans cette phase difficile. On compte sur vous mais il faut redoubler d'efforts. 
Ensuite, je finirai là-dessus. On a la question des talents, ça a été très bien dit. Je partage ce qui a été dit. Les financements, il faut quand même les consolider maintenant. Mais la vraie bataille, le cœur de la bataille, ce sont les talents. Alors on a une force. C'est quand même cet écosystème. Je crois qu'on a une deuxième force, c'est qu'on est plutôt inventifs et plus que la moyenne. Attractifs parce que justement, on a ces écosystèmes et vous l'avez tous très bien dit, on a mis les bons dispositifs de simplification. Il faut continuer de les consolider. Mais les talents attirent les talents et on est plutôt moins chers que la concurrence internationale. En tout cas, quand on se compare aux États-Unis d'Amérique ou à d'autres, on est moins cher. On ne le dit pas assez. Donc on peut même relocaliser des forces qui ont ce problème-là dans d'autres géographies. Moi, j'y crois beaucoup. Alors on doit malgré tout, dans cette phase-là avec France 2030, accélérer le financement de nouvelles places ouvertes en 2023 dans des segments clés où on voit qu'on a besoin de beaucoup plus de talents : cyber, biothérapie, etc. Ce qui passe par de l'information et de la promotion : un sourcing de nos écoles d'ingénieurs, universités et programmes de recherche conjoints, et évidemment la multiplication des programmes pour donner des opportunités dans l’écosystème. 
Il faut aussi diversifier les profils, vous avez très bien dit tout à l’heure, on un French Tech Tremplin qui a déjà permis d’accompagner plus de 1 000 entrepreneurs et je veux saluer tous celles et ceux qui en viennent, qui sont là ce soir et qui l’ont porté et il faut continuer d’aller plus loin en allant en effet sourcer à la recherche et structurer ces partenariats. On s'est beaucoup amélioré ces dernières années, mais il faut qu'on accélère et qu'on intensifie. Vous l'avez parfaitement décrit cela. Alors, je pense que nos grands campus vont permettre de le faire, mais il faut qu'on redouble d'efforts pour, là aussi, bâtir les bons programmes. Et puis, quand je parle de talent, il y a deux sujets clés pour moi qu'il ne faut pas oublier et qui, dans cette période, sont décisifs. 
Le sujet de la parité parce que quand on parle d'innovation, je ne vois pas comment on peut faire de la bonne innovation si on n'est pas paritaire et qu'on se prive de la capacité à innover de la moitié de l'humanité. Et on n'est pas super bons aujourd'hui dans l'écosystème, même si c'est toujours très bien fait quand il y a un panel avec le Président de la République parce que c'est paritaire comme vous le voyez, mais j'ai peur que vous soyez un peu la face émergée, mais vous ne représentez pas totalement la réalité de l'iceberg. Donc, il faut être lucide. 
On doit beaucoup plus féminiser. Alors, il y a les associations comme SISTA qui font un boulot formidable, le Pacte Parité pour l'écosystème French Tech lancé en mai 2022. Et donc, il faut faire vivre toutes ces initiatives. Je sais combien présidentes, ministres, y tiennent. Moi aussi. Donc là, il faut continuer à avancer parce que ce sont des viviers de talents extraordinaires et qu'on a aussi pris des dispositions qui ont été beaucoup poussées par certaines et certains d'entre vous. Le Parental Act est beaucoup de choses qui permettent justement cette vision paritaire de l'organisation qu'on a du travail, de l'innovation. Il faut continuer de le faire vivre. Donc moi, j'y crois comme vous. Simplement, il faut que ça devienne beaucoup plus une réalité. Et puis, je pense qu'il faut qu'on aille au bout de cette logique de notre écosystème French Tech qui est aussi de lui permettre d'être beaucoup plus présent dans la promotion et l'ascenseur social. 
Je pense que l'écosystème a un rôle clé à jouer. Il a commencé à le faire, mais ce n'est pas vrai partout et on est dans une phase un peu d’entre deux aujourd'hui. Mais il n'y a aucune fatalité et les secteurs que vous représentez, les métiers que vous représentez, permettent ou de prendre l'escalier ou de prendre l'escalator, l'ascenseur ou que sais-je. Mais là aussi, il faut le dire, il y a beaucoup de déterminés dans cet écosystème. Il faut y aller. Et je pense que ce qui est clé, c'est que les jeunes qui sont dans nos quartiers les plus en difficulté dans le monde périurbain, il ne faut pas leur dire : « on a fait un super métier pour toi, ça va être les métiers de l'hygiène qui sont des métiers très importants qu'on est en train de revaloriser, dont on a besoin. Mais la French Tech oublie ». Dire non à une responsabilité collective, c'est de l'assignation à résidence, ça ne vous ressemble pas et ça ne vous va pas au teint. Ça ne vous va pas. Et donc, il faut qu'on redouble d'efforts pour qu'on aille chercher les jeunes, où qu'ils soient, d'où qu'ils viennent et qui permettent de ressembler pleinement à la société qui est la nôtre. Et donc, je pense que cette capacité à bâtir des parcours républicains à travers notre innovation technologique d'usage social est absolument fondamentale et qu'elle va nous permettre de réussir cette bataille des talents qui est un de nos défis. 
Et donc ça, je compte sur vous énormément pour aussi réussir cette transition. Pour moi, c'est là aussi la vraie innovation. Et on a besoin, en termes d'organisation et au niveau humain de redéployer d’efforts pour, face à ce défi des compétences, trouver l’innovation organisationnelle avec notre système éducatif pour aller former et chercher les talents dont on a besoin, et trouver aussi de l’innovation organisationnelle et sociale pour aller les chercher partout dans la société et qu'on ait vraiment un écosystème qui ressemble à la Nation française, c'est-à-dire qui est ouvert, audacieux et qui croit dans l'avenir. 
Et je finirai, en vous disant que, parce que depuis dix ans, je vous fréquente étroitement et assidûment. D'abord, je suis très fier de vous parce que je suis impressionné de la trajectoire qui a été la vôtre depuis dix ans, individuellement et collectivement. Et vous avez contribué à transformer le pays pour vos entreprises, parfois dans des géographies difficiles, malgré les guerres ou autres ; vous avez changé la vie de nos compatriotes, soit pour se déplacer, soit pour se soigner, soit pour se chauffer, soit pour habiter. Vous êtes en train de complètement changer notre organisation collective en faisant croiser des secteurs qui ne se parlaient pas, en effet, l'agriculture et le spatial, l'observation et le climat, etc. Et vous ne lâchez rien. Et moi, c'est mon seul mot d'ordre : il ne faut rien lâcher. 
Et donc la période qu'on traverse, elle est plus dure, elle est plus dure qu'il y a un an, deux ans, trois ans, c'est clair. Mais quand vous vous retournez sur dix années, il y a eu des moments durs pour chacune et chacun d'entre vous. Là, c'est un moment plus dur collectivement. Et donc c'est à nous de le relever. Mais il y a une chose qui fait que vous êtes, toutes et tous, là, et je le crois profondément, une composante très importante de la Nation française et de la République. C'est une foi dans le progrès. Le progrès scientifique, mais aussi le fait que ça ira mieux demain, pas parce qu'on y croit bêtement, béatement, mais parce qu'on a décidé de s'engager sur la base de choix d'une volonté et d'engager les autres. C'est ça l'Histoire de notre pays et de la République. Et vous la portez aussi et vous avez votre part de responsabilité dans cela. 
Et donc, à un moment où il y a peut-être une tendance à beaucoup regarder tout ce qui va mal et je ne dis pas que tout va bien, je ne l'ai jamais dit, même trop regarder que ce qui va mal et au fond, à vouloir que la nation se recroqueville sur elle-même, on ne regardant pas les évolutions qu'elle doit prendre, votre responsabilité, partout où vous êtes, c'est de prendre ces défis, de les relever et de réussir. 
Les réussir, ça veut dire parfois survivre, ça veut dire sortir plus fort des crises, mais ça veut dire que le collectif humain que vous représentez, que vous soyez investisseurs, entrepreneuses, entrepreneurs, collaboratrices, collaborateurs, que vous soyez du secteur privé ou du secteur public ou dans l'association, est un collectif humain qui en sort plus fort. 
Et vous savez quoi ? C'est exactement ce qu'on va faire en tant que Nation et République dans les mois et dans les années qui viennent. Parce que je vous le dis avec beaucoup de fierté, on ne lâchera rien et il n'y a aucune chance que les esprits chagrins, ceux qui veulent regarder le passé, se dire que la France devrait être un pays à l'arrêt ne gagnent un centimètre. 
On va y arriver, on en sortira plus forts et la France sera un pays plus beau et plus grand tout simplement parce qu'il est fait de femmes et d'hommes qui croient dans l'égalité de destin et qui croient dans notre avenir commun. 

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Après le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz, je partage le choc et la peine de la communauté éducative du lycée Saint-Thomas d’Aquin et de toute la Nation. Toutes mes pensées vont à la victime, à sa famille et ses proches, à ses collègues, aux élèves.

> À quelques jours du Salon de l’agriculture, très heureuse d’échanger avec la présidente de la FNSEA. Nous avons les mêmes objectifs : permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail, les accompagner face au dérèglement climatique et assurer notre souveraineté alimentaire. Nous sommes à leurs côtés.

> Nos petites villes maillent l'ensemble du territoire et le façonnent : poursuivons nos efforts pour leur dynamisme. J’ai rappelé  tout le soutien de l’État pour les accompagner et contribuer à renforcer leur attractivité.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Une grande puissance comme la France doit être indépendante en matière d’industrie pharmaceutique.
Décarboner notre industrie nous donne des opportunités considérables pour accélérer la réindustrialisation de notre pays, créer plus d’emplois industriels et ouvrir plus d’usines.
GSK est un exemple parfait en matière d’industrie verte. Spécialiste de l’industrie pharmaceutique, elle fabrique à Évreux de la Ventoline. elle produisait des aérosols qui émettaient 24 kg/CO2 par aérosol. Désormais, ils n’émettent plus que 2,8 kg/CO2, soit 10 fois moins.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Les sanctions n'ont pas pour objectif de mettre la Russie à genoux, contrairement à ce que dit Poutine, mais de peser sur son effort de guerre, de l'entraver et c'est ce qu'il se passe !

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Ça fait quelques temps que Poutine pratique la falsification de l'Histoire et l'inversion des responsabilités : il est le seul responsable du déclenchement de cette guerre !

> |Afrique] Ce n'est pas quand la France s'en va que l'influence russe s'exerce, elle s'exerce dans un certain nombre de pays d'Afrique, en utilisant des modes d'action souterrains tels que la désinformation.

> Je demande à nos homologues iraniens la libération immédiate des otages. Ce qu'il se passe en Iran, c'est une politique d'otages d'État qui est ignoble ! Fermer les yeux, non ce n'est pas possible !

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie ne peut ni ne doit gagner. C'est la position officielle de la France. Ça ne veut pas dire que la Russie doit s'effondrer.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] L'agression russe en Ukraine doit non seulement cesser mais elle doit se solder par un échec.

Les Ukrainiens se battent et qu'ils "ont besoin d'être aidés. L'aide va se poursuivre.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Cette aide ne participe pas à l'escalade comme certains de l'extrême gauche ou de l'extrême droit parfois le laissent entendre dans le débat public français. Permettre la légitime défense, jusqu'à preuve du contraire, ce n'est pas participer à l'escalade.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] L’aide porte sur des segments sur lesquels nous sommes bons comme l’artillerie, les canons Caesar sont désormais bien connus, parfois des pièces d'artillerie plus anciennes, l'équipement qui va autour puisqu'on voit bien qu'aujourd'hui c'est la priorité numéro 1 parce que c'est un peu une baignoire sans siphon dans laquelle vous auriez en permanence des équipements nouveaux qui sont donnés mais qui ne sont pas entretenus.
Il y a aussi la question des carburants opérationnels, des munitions (…) et la défense sol-air pour deux objectifs : il n'y a pas de manœuvre terrestre pour les forces armées ukrainiennes qui ne soit protégée par une défense du ciel et ensuite pour protéger les populations civiles.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a pas de tabou sur les chars. Si nous avions donné des chars Leclerc, l'effet de levier pour d'autres chars Leclerc en Europe était proche de zéro. Or, l'intérêt de livrer des chars, comme les Allemands l'ont fait, c'est d'avoir une coalition, de permettre à plusieurs pays non seulement de donner des chars mais aussi des pièces détachées. C'est ce qu'on fait pour l'artillerie.
Le Leclerc est une très belle machine, bourrée d'électronique dont la maintenance est particulièrement délicate. (…) Nos opinions publiques redécouvrent aussi toutes les contraintes de ce que la technologie apporte aussi aux champs de bataille.

Notre parc de chars Leclerc n'est pas celui des Américains. Ce char n'est plus produit donc donner quelque chose qu'on ne va pas recompléter pour les armées françaises ce n'est pas complètement la même chose. Le char Leclerc que vous donnez, vous ne le retrouverez jamais.
Notre modèle d'armée est défensif, les chars peuvent avoir des utilisations différentes, on a besoin de cavaleries blindées parce que notre modèle d'armée peut nous amener aussi à connaître des missions pour protéger les intérêts de la France ailleurs et qui pourrait nous amener à les utiliser.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Plus de 120 000 abandons de poste au premier trimestre 2022. Il fallait réguler ce phénomène tout en préservant les droits des salariés. C'est ce que la loi du 21 décembre 2022 permettra dès que le décret d'application sera publié. Ce sera chose faite à la fin mars.

 

Pap Ndiaye (ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] C’est un jour triste pour l’Éducation nationale. Peine et respect à l’égard de la victime, engagée et dévouée pour ses élèves. En sa mémoire, une minute de silence sera respectée demain à 15h dans les collèges, les lycées et les centres SNU.

> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Immense émotion suite au décès aujourd’hui d’une professeure au lycée Saint-Thomas-d’Aquin à Saint-Jean-de-Luz. Mes pensées pour sa famille, ses collègues et ses élèves. Je me rends sans délai sur place.

> Un enjeu primordial pour l'École aujourd'hui est de lutter contre les inégalités de naissance. Nous devons transformer le système scolaire et le repenser : après sa massification, c'est sa démocratisation que nous avons à réussir.

> J’ai décidé de réintroduire les mathématiques dans le tronc commun en 1ère et de créer une heure de consolidation et d’approfondissement en maths et en français en 6ème : il faut relever le niveau des élèves et agir rapidement, dans le premier et le second degré.

> Faire que nos élèves deviennent des citoyens éclairés au 21e siècle, c’est aussi développer la citoyenneté numérique. J’étais à l’UNESCO pour parler du rôle essentiel de l’éducation face aux discours de haine en ligne et pour développer les compétences numériques.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Il n’y a pas de plus mission plus noble que celle de transmettre la connaissance. Je pense très fortement à la victime de ce drame et partage l’émotion de ses proches, de ses collègues et de tous ceux qui ont eu la chance de partager son chemin.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Sécheresse] La France est en état d'alerte, c'est pourquoi je réunis les services concernés et les préfets pour étudier la situation territoire par territoire et évaluer les conditions du manque de pluie afin d’anticiper les risques de sécheresse.

> [Sécheresse] La France est en état d’alerte. Dès lundi, avec les préfets, on va regarder où nous en sommes. C’est l’hiver le plus sec depuis 1959. Les nappes phréatiques ont deux mois de retard en termes de remplissage.

> [Sécheresse] Je confirme des mesures de restrictions soft dès lundi pour éviter des situations catastrophiques cet été. J’appelle dès maintenant à faire des efforts, notamment sur le remplissage des piscines. On a besoin d’un mois de mars particulièrement pluvieux.

> [Sécheresse] Il n'y a pas d’agriculture sans eau. Ce serait hypocrite d’empêcher les agriculteurs de produire si c’est pour importer. Il faut qu’on puisse davantage utiliser les eaux usées. Un grand plan eau sera présenté dans quelques jours.

> [Sécheresse] Nous suivons quotidiennement la situation des territoires impactés par la sécheresse.

> Le réchauffement climatique a commencé. On est déjà à +1,7°C en France. Demain matin, je réunis l’ensemble des opérateurs du ministère pour construire une trajectoire à +4°C". Se préparer, c’est sortir du déni.

> Dans notre combat contre des effets du changement climatique qui s'accentuent, nous devons avoir une trajectoire pour nous adapter : c'est l'enjeu de la trajectoire à 4°C pour anticiper et nous préparer aux bouleversements à venir.

> [Dauphins] Nous sommes mobilisés avec les acteurs de la pêche et les ONG pour trouver des solutions! C’est une situation qui ne peut qu’indigner. On est à plus de 400 corps de dauphins retrouvés sur les plages. Il y environ 95% de ces corps de dauphins sur lesquels vous avez des striures de filets

> [Voitures électriques] On ne peut pas pleurer le matin sur les conséquences du changement climatique et le soir considérer que cela va trop vite. J’assume : je veux trouver un chemin entre ceux qui veulent aller trop vite et ceux qui veulent rester immobiles.
Le sujet, c’est la mise en place du leasing à 100€ qui sera paramétrer en 2023. Les réservations seront possibles d’ici la fin de l’année. On sera à 100.000 bornes électriques dans quelques jours.

> [ZFE] En France, on a un débat comme si c’était une mesure contre les plus fragiles. La vérité, c’est qu’on a été condamné pour dépassement de seuils de pollution atmosphérique. Le texte demande aux autorités locales une obligation de résultats.

> [Grève] Il faut s’attendre à une journée du 7 mars très compliquée. On se prépare à tout. J'espère qu’on ne prendra pas les Français en otage. J’en appelle à la responsabilité

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Il faut distinguer deux choses, tout le travail que nous faisons pour sortir des énergies fossiles, mais ça, ça va prendre du temps, et aujourd’hui, la situation de pouvoir d’achat des Français, vous savez que nous avons mis en place une indemnité carburant, je le dis aux Français qui nous écoutent, car tout le monde aujourd’hui n’a pas demandé son indemnité carburant, tous ceux qui peuvent y avoir accès, on parle de plus de dix millions de Français qui peuvent avoir une indemnité carburant, ceux qui utilisent leur voiture pour aller travailler. Ça, c’est une mesure de pouvoir d’achat, et évidemment, nous accompagnons les Français pour changer de voiture, pour avoir accès à d’autres mobilités, qui n’utilisent pas du diesel.

> Il faut concilier le court terme et le long terme, c’est faire en sorte de tenir compte du fait que nous changeons d’un modèle qui repose sur les énergies fossiles, et que nous ne laissons personne sur le bord de la route. C’est très facile d’avoir des propos élevés lorsqu’on habite Paris et qu’on a les transports en commun, et qu’on peut se déplacer sans utiliser sa voiture, mais lorsqu’on est comme moi, qu’on habite Lens et qu’on ne peut pas aller au travail, et parfois, ne peut pas aller voir ses parents à l’EHPAD sans sa voiture, et qu’on n’a pas les moyens de changer de voiture, et que le carburant augmente, eh bien, il faut aussi qu’on tienne compte de ça…

> S’agissant de l’aide du diesel, je rappelle déjà ce qui a été mis en place par le gouvernement, et par ailleurs, vous savez comme moi que TOTAL a indiqué qu’il travaillait à une éventuelle ristourne, et là, vous l’avez entendu, le président a dit : faire faire, donc il s’agit des acteurs privés, qui, aujourd’hui, ont les moyens d’accompagner les Français.

> Le gaz que nous importons, de manière générale, utilise des techniques de fracturation, c’est vrai pour la plupart des gisements qui sont utilisés dans le monde, par ailleurs, il s’agit de remplacer du gaz russe. Aujourd’hui, nous avons baissé notre consommation de gaz, et en termes d’émission de gaz à effet de serre, c’est l’équivalent de 15 % de gaz que nous n’avons pas utilisés l’année dernière, qu’il vienne de Russie ou des Etats-Unis, cela ne change rien, l’important, c’est de baisser notre consommation, et le plan sobriété, que j’ai lancé avec la Première ministre, a permis de passer l’hiver sans encombre, ce qui était important.

> Je peux confirmer que si nous continuons à être vigilants sur notre consommation d’énergie, non, il n’y aura pas de coupure d‘électricité.

> Ce sur quoi nous travaillons, c’est de sortir de l’utilisation des énergies fossiles, c’est-à-dire, baisser notre consommation, nous sommes en train de le faire, je le redis, c’est près de moins de 10 % de consommation d’énergie que nous avons fait en trois mois, nous avons fait, en trois mois, plus qu’entre trente ans de maîtrise de l’énergie.

> Je donne des faits, les faits, c’est qu’on baisse nos émissions de gaz à effet de serre en 2022, c’est qu’on utilise moins de charbon qu’en 2021, c’est qu’on utilise moins de gaz qu’en 2021, et c’est qu’on utilise moins d’électricité carbonée (sic), donc c’est ça les faits. Et nous allons continuer à y travailler, moins d’électricité, tout court.

> Nous avons besoin aujourd’hui qu’EDF se mobilise pour augmenter sa production d‘électricité ; comment, on augmente la production d’électricité, on est meilleur opérationnellement, aujourd’hui, nos centrales nucléaires ne tournent pas assez, aujourd’hui, les arrêts de maintenance sont très longs, et nous savons que nous pouvons gagner trois semaines à quatre semaines sur les arrêts de maintenance, c’est ce que nous avons montré dans un audit et que nous sommes en train de mettre en œuvre  pour réduire les délais de maintenance. Ce sont des mesures d’excellence, industrielles, et c’est la mission que nous avons confiée à EDF pour les années à venir.

> [Nucléaire] Un réacteur il doit s’arrêter au moins une fois tous les 12 à 18 mois pour du rechargement combustible, que vous avez des arrêts de centrale au bout de 40 ans, et si vous regardez quand est-ce que nos réacteurs nucléaires ont été fabriqués, eh bien vous rajoutez 40 ans et vous êtes pile poil dans la période actuelle, donc ça était parfaitement prévisible, tout ça c’est du travail qui repose sur les épaules de salariés d’EDF aujourd’hui, ce que nous savons en revanche c’est que nous pouvons faire plus vite, c’est ce que montre l’audit industriel qui a été commandé par le gouvernement et qui est actuellement mis en oeuvre par EDF, et puis nous avons détecté, et ça c’est aussi le résultat d’un très haut niveau de sûreté nucléaire, des traces de corrosion sur certaines tuyauteries, et nous sommes en train de la réparer, et ça effectivement ce n’était pas anticipable, mais en France on ne plaisante pas avec la sûreté nucléaire et nous avons arrêté les centrales pour pouvoir réparer.

> Un comité de politique nucléaire s’est tenu le 3 février et nous avons pris, sur l’ensemble de la filière, des décisions, des décisions d’investissements, il faut accompagner EDF pour lui permettre de faire tous les investissements qui permettent d’abord d’opérer, d’avoir le meilleur productible d’électricité aujourd’hui sur la base des réacteurs que nous avons, c’est-à-dire faire en sorte que les arrêts, je l’ai encore dit, puissent durer moins de temps, deuxième chose, prolonger la vie des centrales, et pour prolonger la vie des centrales…

> Nous prévoyons d’anticiper la prolongation des centrales, passer de 40 à 50 ans, puis de 50 à 60 ans, c’est des investissements de maintenance prédictive et d’anticipation de ces passages, et c’est la construction de nouveaux réacteurs.

> Nous avons besoin d’énergies renouvelables, et c’est pour ça que nous avons aussi un projet d’accélération sur les énergies renouvelables, parce que si on veut être souverain énergétiquement, eh bien il faut avoir aussi des énergies renouvelables, de la géothermie, de l’éolien marin, de l’éolien terrestre, du photovoltaïque, du biométhane, toutes ces énergies qui nous permettent d’être véridiquement, véritablement, indépendants énergétiquement.

> Les Allemands ne voulaient pas de plafonnement du prix du gaz, et nous avons un plafonnement du prix du gaz européen, que les Français ont négocié au niveau de la Commission européenne, ça aussi c’est de la réalité, la réalité c’est une France forte en Europe, qui est capable de négocier des textes auxquels les Allemands n’adhèrent pas nécessairement et finalement ils les acceptent parce que nous sommes 27 et que ce n’est pas que l’Allemagne qui décide en Europe et c’est très heureux, donc le plafonnement du prix du gaz, vous me disiez sur ce plateau « vous n’y arriverez pas », nous y sommes arrivés en décembre dernier.

> Comment on sort de notre dépendance au prix du gaz ? c’est en développant de l’hydrogène, c’est en développant de l’électricité produite en France, et c’est le plan du gouvernement. La stratégie énergétique elle est très claire, du gouvernement, c’est baisser la consommation là où on gaspille de l’énergie, et on l’a fait, on fait -10% sur le chauffage, sur l’eau chaude sanitaire, et on a baissé de -10 %, on n’a pas une croissance qui a baissé de 10%, notre croissance
Quant aux entreprises qui ferment, je rappelle qu’avant la crise covid19, vous aviez 50.000 entreprises en faillite, nous en avons 42.000 aujourd’hui, nous n’avons pas encore rattrapé le trend pré-Covid du nombre d’entreprises qui faisaient faillite, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des entreprises qui sont en difficulté aujourd’hui, et c’est pour ça que nous les aidons, et c’est pour ça que, encore une fois, je les invite à s’assurer qu’elles bénéficient des aides que nous leur apportons, parce que nous voyons que certaines entreprises n’en bénéficient pas, il faut qu’elles aillent sur leur espace client fournisseur de… de leur fournisseur d’énergie, et qu’elles se signalent, qu’elles disent qu’elle sont des PME, qu’elles disent qu’elles sont des TPE, pour avoir le plafonnement du prix de l’électricité. Et qu’elles puissent éventuellement aller sur le site du ministère de l’Economie pour voir si elles peuvent bénéficier aussi d’aides.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] La santé mentale des jeunes est une préoccupation.

> L’augmentation du tarif de la consultation chez les médecins généralistes devra se faire dans une logique de donnant-donnant. Je leur demande des engagements renouvelés pour mieux répondre aux besoins de santé des Français dans tous les territoires. C’est mon premier enjeu.

> Nous avons à agir et responsabiliser les Français sur les rendez-vous non honorés.

> La question éthique de la réintégration des soignants non-vaccinés se reposera.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Mes pensées et mon soutien vont aux proches de la victime, aux élèves et à tous les enseignants du pays dont nous partageons l’effroi face à cet acte monstrueux. S’en prendre à un enseignant c’est s’en prendre à la République.

> Le congé parental est long, mal indemnisé, 400 euros par mois. L’idée est de le raccourcir et de mieux l’indemniser.

> [Réforme des retraites]  Pour les publics vulnérables, les personnes en situation de handicap et les aidants, la réforme des retraites ouvrira de nouveaux droits pour réduire ces inégalités face à la vie. 

> [Réforme des retraites] Il faut être clair, il n’y a pas de solidarité sans travail. Dans notre pays, la solidarité est financée par le travail, c’est le sens de la réforme des retraites qui est nécessaire. Nous continuerons de faire de la pédagogie autour de cette réforme.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Quand une enseignante est tuée, c’est l’ensemble des agents publics qui est meurtri. Mes pensées vont à sa famille, ses proches, ses élèves, et toute la communauté éducative.

> Le retour des services publics au plus près des citoyens n’est plus une promesse mais bien une réalité.

 

Amélie Oudéa-Castéra (ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Oui, se baigner dans la Seine et dans la Marne, ce sera possible dans la foulée des Jeux ! Grâce à la mobilisation croisée des élus locaux, des équipes territoriales et des services de l’État, ainsi qu’à une très belle ingénierie de projet qui implique les habitants.

> Face à ces enjeux d’obésité et de surpoids, le sport joue un rôle essentiel. L'objectif de toutes nos politiques : en transmettre le goût, en installer l’habitude, en démocratiser l’accès, l’encourager à tous les âges de la vie et partout en France, démontrer ses bienfaits physiques et psychologiques.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Aucun mot ne peut décrire le drame qui s’est produit à Saint-Jean-de-Luz. J'ai une pensée pour la famille de l'enseignante, ses élèves et pour toute la communauté éducative.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Toutes mes pensées à la famille, aux collègues, et aux élèves de la professeure victime du drame terrible de Saint-Jean-de-Luz. Et toute ma solidarité avec la communauté des enseignants et des personnels de l’Education nationale.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Dans le prolongement des progrès rendus possibles par le Grenelle des violences conjugales en matière de prévention, de détection et d’accompagnement des victimes, il paraît aujourd’hui nécessaire d’envoyer un message fort à destination des victimes de violences sexuelles en leur assurant un accompagnement intégral, dès le signalement des faits.

> Une victime de viol a besoin d’un accompagnement adapté, immédiat et global, dès le signalement. Je demande au HCE |Haut-conseil à l'égalité] de proposer une meilleure prise en compte de la parole des victimes et une amélioration de leur prise en charge. Cela aura un impact sur la réponse judiciaire.

> Les attaques antisémites que reçoit Alain Jakubowicz sont absolument scandaleuses et nauséabondes. Nous ne nous habituerons jamais à cette rengaine de l’antisémitisme.

 

Roland Lescure (ministre délégué chargé de l’Industrie)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Immensément triste. Toutes mes pensées à la famille, et à la communauté éducative.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Stop aux faux SMS sur les comptes personnels de formation, la sécu ou la vignette Crit'Air. Nous travaillons à un filtre anti-arnaque qui alertera l'internaute avant qu'il ne s'oriente vers un site frauduleux.

> Zéro porno pour nos enfants : les sites pour adultes doivent appliquer la loi et contrôler sérieusement l'âge de leurs utilisateurs.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> En 6 mois, près de 300 000 TPE ont déjà redistribué une prime, d’un montant moyen de plus de 1000€, à environ 1 million de leurs salariés Nous sommes prêts à aller encore plus loin pour aider nos TPE à mieux valoriser le travail de leurs salariés.

> Lorsqu’un dernier commerce ferme, c’est la vie d’un village qui meurt. Face à ça, notre responsabilité collective c’est d’agir. 12 millions d’euros en 2023 seront consacrés pour réimplanter du commerce, en dur ou en itinérance, dans nos communes rurales.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Nous sommes tous choqués par ce drame. Mes condoléances et mes pensées vont à ses proches. Aux élèves et à ses collègues, je souhaite vous dire tout mon soutien.

> Deux tiers des décrocheurs scolaires sont issus de la voie professionnelle. Tous les acteurs de l'enseignement et de la formation doivent agir ensemble sur ce sujet.

> Renforcer la mobilité pour les étudiants en apprentissage est un levier essentiel pour le développement des compétences professionnelles.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> [Réforme des retraites] Je fais partie des candidats qui avaient inscrits sur leurs tracts de campagne la réforme des retraites, donc on l’assume avec lui. Et puis je pense, c’est plus large que ça, on voit bien que cette question des retraites, y compris les débats, y compris les oppositions, se font beaucoup autour de la question du rapport au travail, des conditions de travail, de ce que l’on appelle parfois la pénibilité, l’usure, mais aussi de la réorganisation du travail après le Covid, de ceux qui se lèvent tôt ou moins tôt, mais qui bossent dur.

> [Réforme des retraites] Je ne crois pas qu’il y ait une revendication au droit à la paresse, mais il y a beaucoup de Français, quels que soient leurs horaires, qui travaillent dur, qui je l’espère, pour beaucoup d’ailleurs, quand on les interroge à titre personnel le disent, s’épanouissent malgré tout dans leur travail, même quand il y a à certains moments des difficultés, des difficultés de pouvoir d’achat, mais aussi beaucoup qui galèrent, et je pense que c'est aussi le rôle du gouvernement, du président, non seulement de les soutenir, il y a toujours un aspect symbolique, mais aussi de réfléchir. Il y aura après la loi sur les retraites, une loi sur l’emploi, aux meilleures conditions, à ce que l’on appelle le partage de la valeur. Le parti Renaissance, j’y étais hier, a fait un grand travail de fond sur savoir comment on pourrait mieux partager les fruits de la richesse, produite de la croissance.

> Il faut assumer qu’il faut d’abord produire, pour répartir, mais on doit se poser ces deux questions en même temps, et je pense que, moi je le vois, je vais à la rencontre toutes les semaines, à l’improviste, d’agents de la RATP et de la SNCF, et très honnêtement, le sujet des retraites vient souvent dans le débat, mais assez tard, d’abord c’est la question du service public, les conditions de travail, du déroulement des carrières, des reconversions professionnelles, du travail des femmes. C’est tout ça qui vient, et la visite du président ne résume pas tout ça, mais elle est aussi liée à ce rapport des Français au travail, qu’il faut soutenir parce que parfois c’est dur, et il faut réfléchir et peut-être après légiférer, encourager le dialogue social, moi je le fais dans les grandes entreprises publiques, RATP, SNCF, pour améliorer les carrières, la vie au travail.

> Je ne pense pas du tout qu’il faille changer le droit de grève lui-même, ce que je pense, c'est que dans les grandes entreprises publiques, dans les grands services publics, notamment les transports, on peut faire mieux pour l’usager, parce que c'est quand même ça un service public, c'est le service au public. On peut faire mieux pour l’usager, on peut être, d’abord, quand il y a grève, malheureusement ça arrive, et pour répondre à votre question, ça arrivera certainement le 7 mars, il faut l’anticiper, il faut avoir le moins de pénalisation possible pour les gens, avec d’abord le plus de bus et de métros qui circulent, possible, c’est ce que l’on essaie de faire. Et puis quand il y a des galères, les dire à l’avance, pour que les gens qui le peuvent, puissent s’organiser, télétravailler, reporter éventuellement un déplacement chaque fois qu’ils le peuvent. Ça c’est ce que je demande aux entreprises publiques, au-delà du 7 mars, c'est en interne de mieux s’organiser, pour informer, prévoir, et limiter les difficultés.

> Pour l’instant, il y a un climat social qui a permis que par exemple dans le transport routier on n’ait pas de grosses difficultés aujourd’hui ; qui a permis que dans nos ports, même s’il y a des mouvements que je respecte et qui sont durs, on n’est pas allé dans des situations de blocages qui auront pénalisé, qui auraient pénalisé, pardon, tout l’approvisionnement du pays. Et dans le secteur de l’aérien, il y a eu des problèmes, avec le contrôle aérien parfois, mais globalement il y a eu aussi beaucoup de responsabilité. Donc je ne dis pas que les choses vont partout bien, mois moi je m’efforce, secteur par secteur, dans le domaine des transports, de faire en sorte que les difficultés soient les moins grandes possibles, tout en respectant la mobilisation sociale et le droit de grève.

> Pour les transports, je vais être très net et très transparent : les syndicats ont dit qu’ils voulaient faire du 7 mars une journée de forte mobilisation. Il y a eu déjà des journées, les gens l’on vécut, parfois difficilement, de mobilisations ces dernières semaines, on a vu que ça avait un impact sur les transports. Donc je vous le dis très franchement, il y aura forcément un impact important le 7 mars.(…)
Alors, je sais que ça n’est pas facile pour tout le monde, parce qu’il y a des contraintes parfois, mais si on peut décaler, si on peur reporter, c'est évidemment mieux ou télétravailler, de le faire ainsi le 7 mars. Et pour la suite, on va faire en sorte, par le dialogue social, par j’espère le plus grand apaisement, que ça soit le moins long possible et le moins difficile possible. Il y a des discussions qui sont encore en cours, et puis il y a des entreprises publiques, notamment, il n’y a pas que les questions des retraites qui est posée. Je prends à la RATP par exemple, il y a eu des accords sociaux, même au moment du débat sur les retraites, qui ont permis aussi de mieux valoriser le travail des agents de la RATP, et d’apaiser un peu le climat social, et c’était important pour le service public.

> Les chiffres qui ont été donnés par la RATP sont des chiffres impressionnants, et je veux donner un ordre de grandeur, c'est deux fois l’année de recrutements que l’on faisait avant le Covid. Ce que l’on fait, un peu plus de 6 000 recrutements, c’est deux fois, même un peu plus de deux fois ce que l’on faisait avant le Covid. Ça a été lancé dès l’été 2022. Moi, quand je suis arrivé, j’ai insisté là-dessus, et j’ai pris l’engagement avant Noël que l’on rétablirait la situation du trafic sur le métro et le bus en Ile-de-France, au printemps, pour le métro je pense que certains déjà le voient, même si ça reste parfois difficile, c'est en train de s’améliorer progressivement, et en avril on pourra avoir rétabli dans le métro parisien, une situation normale, notamment grâce à ces recrutements, et je le dis, c’est inédit, on forme littéralement les gens, parce qu’il faut former les gens avant qu’ils conduisent un bus, un métro, évidemment, jour et nuit, en ce moment, à la RATP, au service des Franciliens.

> C’est important d’être prêt avant les JO et puis pour les Jeux Olympiques et c’est là encore au bénéfice non seulement de ceux qui viennent pour les jeux en France, mais les Franciliens et les Français d’abord, c’est qu’il y aura des lignes de métro, des lignes de RER supplémentaires en Ile-de-France. La ligne 14 par exemple qui est prolongée, la ligne du RER Eole qui est prolongée, tout ça je m’y suis engagé, on va les ouvrir au printemps 2024, il faut qu’il y ait des gens pour conduire ces métros et ces trains ou pour faire fonctionner ces stations, on recrute pour ça aussi et ça va améliorer après une période objectivement et je le sais réellement très difficile, ça va améliorer la vie quotidienne de ceux qui vivent en Ile-de-France ou des Français qui viennent parfois pour la famille, pour le boulot ici à Paris en Ile-de-France. Et donc oui on est en train de se mettre en ordre de marche pour que ces infrastructures de transports soient prêtes, marchent mieux et qu’il y ait des personnes pour conduire les bus, les métros à Paris, en Ile-de-France et partout en France parce qu’on n’en parle pas assez mais il y a beaucoup d’agglomération où il y a des difficultés de recrutement ces derniers mois dans les bus en particulier.

> Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur qui est aussi en charge de la sécurité routière avec moi, a indiqué " qu’il voulait durcir un certain nombre d’abord de contrôles pour appliquer mieux la loi actuelle et puis peut-être de durcir encore les règles actuelles pour ceux qui prennent de la drogue ou de l’alcool au volant. Je crois qu’il a raison, on a besoin d’être très ferme, très clair en matière de sécurité routière. Et puis Gérald Darmanin a aussi indiqué, je crois, qu’il voulait réfléchir à ce qu’on ne retire pas des un point comme c’est le cas aujourd’hui quand on fait un tout petit excès de vitesse pour différencier les choses, durcir très fortement pour ceux qui commettent des actes très graves, très dangereux, qui mettent en danger, on l’a vu malheureusement par ce fait divers dramatique, la vie des autres, la vie parfois d’enfant et en même temps d’essayer d’être plus progressif, plus adapté à la situation du quotidien. Je veux quand même donner un message en tant que ministre des Transports et le ministre de l’Intérieur aussi, c’est qu’il ne s’agit pas de dire qu’il y a un droit au dépassement de vitesse, il ne s’agit pas de dire qu’il y a un droit à ne pas respecter la limitation de vitesse qui reste la même, il s’agit de dire qu’on adapte simplement la sanction au mieux et quand vous faites un petit excès de vitesse, vous avez quand même une sanction.

> Il faut, régulièrement d’abord  renouveler les campagnes de prévention routière, les renforcer, ça c’est le rôle de la sécurité routière, qu’elle fait très bien. Il y a un axe qui est très important, je l’ai indiqué la semaine dernière avec des innovateurs, ça peut paraître plus anecdotique, c’est essentiel, c’est qu’on est capable aujourd’hui et le ministère de l’Intérieur, le ministère des Transports le financent de soutenir des entreprises qui améliorent des petites choses sur le marquage au sol, sur les barrières sur la route pour qu’on ait aussi au service de sécurité routière des équipements qui soient en meilleur état. Et j’ai demandé par exemple aussi aux sociétés d’autoroutes de prendre des mesures parce qu’elles ont des marges de manœuvre pour investir le renforcement de la sécurité de nos autoroutes en France par de meilleures infrastructures, de meilleurs équipements.

> On a fixé un objectif de 100000 bornes de recharge électrique sur l’espace public en France, on l’atteindra au premier semestre 2023. Avant ça, sans doute au début du printemps, probablement au mois d’avril toutes les aires d’autoroutes de France, les aires d’autoroutes seront équipées de bornes de recharge, en général d’ailleurs des bornes de recharge très haute puissance, c’est un investissement très important que j’ai demandé aux sociétés d’autoroutes de faire aussi. (…)
C’est à peu près 3000 bornes par mois qui sont installées aujourd’hui en France, on est sur le podium européen en nombre de bornes sur l’espace public et je pense qu’on va être les champions européens au cours de la décennie, le président de la République a fixé un objectif de 400 000 bornes sur l’espace public d’ici 2030, on est en route.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Profondément touché par le décès tragique de cette enseignante de Saint-Jean de Luz. Mes pensées vont à sa famille, ses élèves, je pense également à ses collègues et à toute la communauté éducative dont je fais partie.

> Les promoteurs immobiliers sont une chance pour notre pays et un partenaire indispensable du gouvernement. Face aux difficultés actuelles, je les ai réunis ce matin. État, territoires, professionnels : nous avons besoin d’union sacrée pour loger tous les Français.

> L’habitat inclusif est un symbole de la capacité du logement à s’adapter aux problématiques des personnes. Pour poursuivre cette dynamique, nous ouvrons le financement aux logements très sociaux et nous renforçons la simplification et l’accélération de ces projets.

> Quand la vase est réutilisée pour fabriquer du béton, ce sont des milliers de tonnes de sédiments qui sont valorisés et ne vont pas en décharge. L’économie circulaire dans le bâtiment, c’est moins de ressources consommées, des constructions plus durables, moins de carbone émis et des secteurs industriels qui se transforment.

 

Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)

> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Notre République vit au travers de chacun de ses professeurs, attaquer l'un des leurs c'est s'attaquer à toute une nation. Mes pensées vont aux proches de la victime, et à tous les élèves et tous les enseignants de notre pays. Ils peuvent compter sur notre soutien, sans faille.

 

Sonia Backès (secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] À sa famille, aux proches, aux collègues de cette professeure lâchement assassinée, je souhaite vous dire tout mon soutien dans cette terrible épreuve. Les professeurs sont les piliers de notre modèle républicain. Leur mission est sacrée. Nous sommes à vos côtés.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Immense tristesse après le drame survenu ce matin à Saint-Jean-de-Luz. Nos pensées vont vers la famille de la professeur, ses collègues, ses élèves.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> La vase issue des voies fluviales sera recyclée par la filière BTP pour faire du béton. L’économie circulaire, c’est faire des déchets une ressource. Les 50 millions de tonnes de vase, issue des voies fluviales, deviennent un atout pour la filière BTP et c’est bon pour la planète.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Après l’effroyable drame qui s’est produit à Saint-Jean-de-Luz ce matin, la France toute entière est endeuillée. J’adresse mes pensées sincères à la famille de l’enseignante décédée, à ses proches, à ses collègues et aux élèves du lycée.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Le drame survenu à Saint-Jean-de-Luz nous touche tous. Je m'incline devant la douleur des proches de cette enseignante dont la disparition endeuille toute la communauté éducative de notre pays. En pensée avec mes amis Luziens dont je partage la peine et la tristesse.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Non il n'y a pas eu de naïveté collective. Mais une complicité active. Celle de votre parti [le RN] avec le régime de Poutine. Cette indulgence coupable ne sera jamais pardonnable. Vous avez fait honte à la France et à ses patriotes dont vous avez sali l'honneur.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Attaquer un enseignant, c’est attaquer la République. L'effroi nous saisit tous ce matin. Nos pensées se tournent vers sa famille, ses élèves, ses collègues et plus largement toute la communauté éducative.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Tartuffe! Qui a été le relais de Poutine en France? Le RN! Qui s’est affiché avec lui et s’est fait financer par ses banques ? Le RN! Qui a défendu l’annexion illégale de la Crimée? Le R ! Qui s’est opposé aux sanctions et aux livraisons d’armes ? Le RN!
Résolution du Parlement européen approuvant un soutien à l’
Ukraine en raison de la menace militaire russe ? Le RN votre contre !
Résolution du Parlement européen demandant un renforcement des sanctions contre la Russie après l’invasion de l’
Ukraine? Le RNest absent!
Résolution du Parlement européen reconnaissant la Russie comme un État promoteur du terrorisme ? Le RN vote contre !
Résolution de l’Assemblée nationale affirmant le soutien à l’Ukraine et condamnant la guerre menée par la Russie ? Le RN s’abstient !

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Bouleversée par le drame de Saint-Jean-de-Luz. Mes pensées vont aux proches de l’enseignante, les élèves de l’établissement et l’ensemble du corps enseignant.

 

Bruno Millienne (député)

> [Assassinat d’une enseignante par un élève] L'homme, l'élu, et peut-être encore un peu plus le fils de prof s'endormira ce soir le cœur lourd après le drame survenu ce matin à Saint-Jean-de-Luz. Toutes mes pensées accompagnent les proches de la victime et l'ensemble de la communauté éducative.

 

● Parti radical

> [Assassinat d’une enseignante par un élève] Saint-Jean-de-Luz: La sidération et l'horreur. Une professeure a été assassinée par un élève de 16 ans. Le Parti radical partage la douleur de sa famille et de ses collègues ainsi que les inquiétudes légitimes de la communauté éducative.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> La Cour Internationale de Justice enjoint l’Azerbaïdjan à assurer la libre circulation dans le corridor de Latchine. C’est le droit, tout simplement. Cette décision n’est pas une surprise. Elle doit être appliquée immédiatement. La force du droit plutôt que le droit du plus fort.