mercredi 23 mars 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron à 29,5%, 11 points devant Le Pen / Mélenchon en baisse / Pécresse à 9,5%

Selon la vague du 23 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 29,5% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 18,5% (+1), de 11 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (12,5% / -0,5) qui précède Eric Zemmour (11% / =) et Valérie Pécresse (9,5% / =).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen (59%-41% / =).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 12,5% (-0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 7% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 29,5% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 9,5% (-0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite): 2,5% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 11 %(=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18,5% (+1)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Zelinsky parle aux Français / Aide humanitaire / Polémique sur le RSA / Boussole stratégique européenne / Programme de Macron…

Voici une sélection, ce 23 mars 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Dérèglement climatique, fléaux sanitaires, guerres : plus que jamais, à travers le monde, les défis humanitaires nous obligent. Nous avons voulu faire du premier Forum humanitaire européen un temps fort de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne.

> L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque le retour de la guerre en Europe de la souffrance humaine qui l’accompagne à nouveau à une intensité qu’on ne mesure pas encore. C’est le rappel tragique de l’urgence pour l’Europe de construire une véritable politique humanitaire commune, reflet de ses valeurs et de son rôle dans le monde.
Tout dans l’agression de l’Ukraine par la Russie est inacceptable. Le droit international est bafoué, les infrastructures civiles sont bombardées, les armes explosives sont utilisées dans des zones densément peuplées et les travailleurs humanitaires sont pris pour cibles.
Le droit international humanitaire est cette ligne qui sépare la barbarie de notre humanité commune. (…) Le droit international humanitaire constitue un bien public et son application universelle doit constituer un objectif commun.

Au-delà du droit, c’est l’espace humanitaire même qui est menacé parce que la vie ou la mort d’une femme enceinte dans une maternité se joue sur le terrain, je suis heureux que ce Forum humanitaire est dégagé des solutions concrètes pour les acteurs humanitaires, agences comme ONG dans toutes les zones où leur actions envers les populations est empêchée, entravées.

C’est dans cet esprit que nous avons impulsé il y a un peu plus d’un an à la conférence nationale humanitaire une dynamique avec les ONG française de l’humanitaire. (…) L’enjeu dépasse la question des financements. Nous nous sommes donc mobilisés avec les organisations humanitaires en France, dans les instances multilatérales pour des résultats très concrets. (…)

En Ukraine il est urgent que soit garantie la mise en œuvre sans entrave de l’a            ide européenne à destination de la population.

(…) Nous sommes à un moment de clarification où l’effectivité du droit international est mise à l’épreuve. C’est pourquoi la France et l’Allemagne ont lancé en septembre 2019 un appel à l’action humanitaire endossé à ce jour par 53 signataires. J’encourage d’autres Etats et autres organisations internationales à la rejoindre car le droit de la guerre n’est pas optionnel. La protection des civils, la protection des infrastructures civiles n’est pas négociable. Ceux qui trahissent ces règles devront rendre des comptes devant la justice internationale. C’est le sens de la saisine de la Cour pénal internationale par 39 Etats le 2 mars dont l’ensemble des Etats membres de l’UE. C’est une démarche inédite dans l’histoire diplomatique à la mesure de la gravité de la situation. Œuvrer en faveur du respect du droit international humanitaire, dénoncer ses violations, punir ses auteurs, contribuent à la préservation de notre maison commune.

(…) Nous, Etats membres de l’Union européenne, devons en effet être fer de lance de ce combat en droite ligne de nos valeurs de paix et nos valeurs de solidarité. Et nous devons aller beaucoup plus loin et bien plus vite. Cela implique tout d’abord de nous doter des instruments qui nous permettront de répondre aux crises humanitaires de manière autonome. C’est pourquoi la France soutient le lancement d’une capacité européenne de réponse aux crises humanitaires en complément du mécanisme de protection civile qui a fait ses preuves dans le cadre des ponts humanitaires installées dans la lutte contre la covid19 et ces derniers jours pour l’Ukraine. Je souhaite que cette nouvelle capacité puisse être mise en place au plus vite.

Nous devons ensuite continuer à incarne nos valeurs de solidarités par l’accueil des populations qui fuient la guerre comme l’Europe a su le faire ces dernières années avec les réfugiés en provenance de Syrie, d’Afghanistan ou du Soudan.

Face à l’afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine, l’UE a déjà accueilli plus de 3 millions de personnes qui fuient le conflit. Et elle a décidé de mettre en place un dispositif de protection temporaire avec un accès à l’hébergement, à la santé, à un accompagnement social et à la possibilité de travailler.

(…) L’invasion russe vient aujourd’hui raviver le spectre de la famine et le retour de la crise alimentaire mondiale. Je proposerai cette semaine une initiative de solidarité internationale pour la sécurité alimentaire afin que les pays les plus dépendants de l’Ukraine et de la Russie d’ailleurs ne soient pas pris en otage par cette guerre.

(…) L’Europe sera au rendez-vous de la solidarité. Elle mobilisera ses partenaires du G7 et au-delà. Nous ne pouvons pas choisir entre gérer l’urgence d’aujourd’hui et celle de demain parce que les crises humanitaires sont l’échec de la paix et du développement, nous devons redoubler notre investissement dans les processus de pais et de développement. Je souhaite donc que l’Europe, pionnière dans la lutte contre le changement climatique, contribue à la mise en place d’un système humanitaire qui prévient, prépare, anticipe et répond aux risques et conséquences du changement climatique.

Car le défit climatique s’impose à tous mais condamne plus directement encore les populations vulnérables.

Plus que jamais à travers le monde les défis humanitaires nous obligent. L’explosion des besoins sont le symptôme d’un monde devenu plus brutal mais aussi de plus en plus marqué par le dérèglement climatique, par les fléaux sanitaires. Elle nous oblige à pousser notre ambition, à bousculer nos pratiques, à faire évoluer notre logiciel par exemple sur l’articulation entre humanitaire et développement ou la conduite à tenir pour contourner le risque d’instrumentalisation de l’aide par des régimes totalitaires. C’est pourquoi je tenais à redire la détermination de la France à contribuer à la construction d’un environnement propice à l’action humanitaire et au développement, à soutenir l’ensemble des acteurs humanitaires engagés sur le terrain dans des conditions parfois extrêmes et au péril de leurs vies, non pas seuls, mais dans le cadre de l’Europe, cette communauté de valeurs et d’actions.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> Notre ambition, c'est une France plus forte.

> Emmanuel Macron est un homme qui sert notre pays, qui a une vision et qui est extrêmement préoccupé par tous les sujets de vie quotidienne de nos concitoyens.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Ce premier Forum humanitaire européen, la Commission européenne et la présidence française du Conseil de l’Union européenne l’ont souhaité et pensé en commun, avec pour objectif d’affirmer le rôle de l’Union européenne comme une véritable puissance humanitaire, tant par les moyens qu’elle affecte à cette cause que par le projet d’un nouvel humanisme concret qu’elle porte. Le fait qu’il y ait eu tant de participants, et en particulier d’ONG, aux discussions, est une avancée importante, qui s’inscrit dans notre ambition d’humanisme partagé. Cette rencontre prend aussi tout son sens à la lumière de la tragédie humanitaire liée à la guerre en Ukraine et je souhaite souligner que l’Union européenne et ses Etats membres ainsi que l’ensemble des acteurs de l’action humanitaire sont et continueront à être au rendez-vous. La dynamique engagée se poursuivra, y compris en soutien aux réfugiés. Mais cette crise en emporte encore une autre : celle de l’insécurité alimentaire dont la Russie porte seule l’entière responsabilité. C’est un sujet majeur désormais aussi au cœur du projet humanitaire européen et nous engageons des actions concrètes pour y faire face, en agissant tant sur l’offre que sur la demande et en mobilisant l’ensemble de la communauté internationale pour faire de même. 

> Nous devons prendre à bras le corps l'enjeu de la sécurité alimentaire mondiale.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> Vers l'adoption de la Boussole stratégique. Les ministres des affaires étrangères et de la défense de l'UE ont aujourd'hui approuvé le texte de ce futur livre blanc de la défense européenne.
Vendredi, la boussole stratégique sera endossée par le Conseil européen qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne.
La crise sanitaire et la guerre en Ukraine révèlent les forces et faiblesses de l’Europe de la défense. Aujourd’hui, elle doit être à la hauteur de ses ambitions. C’est le rôle de la boussole stratégique qui fixera les priorités de la défense européenne.
La boussole contient 4 grands thèmes : agir, sécuriser, investir, coopérer. Dans tous ces domaines, l’Europe de la défense doit être souveraine.
Plus que jamais, alors que la guerre est de retour sur le continent européen, nous devons afficher une ambition claire et sans ambiguïté.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Il ne s’agit pas d’imposer aux allocataires du RSA de faire des travaux d’intérêt général sans être payé, comme le propose madame Pécresse. Le seul point commun, c’est le nombre d’heures d’activité dont il est question, 15 à 20 heures par semaine. Ce que nous voulons faire, nous le faisons déjà pour les 18-25 ans, depuis le 1er mars, avec le « contrat d’engagement jeune ». Bénéficier du RSA, ce n’est pas un point d’arrivée dans la vie. Des gens peuvent traverser de grandes difficultés, notre responsabilité, c’est de leur proposer un accompagnement afin qu’ils puissent revenir dans l’emploi. Et ce que l’on attend des bénéficiaires du RSA, c’est qu’ils s’engagent à suivre l’accompagnement qu’on leur propose.
Ce sont des choses très concrètes. Par exemple, participer à des ateliers dans lesquels on peut faire un bilan personnalisé – cela peut permettre d’identifier les freins à l’emploi, comme des problèmes de santé, et de proposer une prestation. Ou bien aider à faire un CV et apprendre à se présenter devant un employeur. Ou encore découvrir des métiers grâce à des immersions en entreprise, puis, financer une formation professionnelle – vous savez que depuis le début du quinquennat, on n’a jamais autant investi dans la formation des demandeurs d’emploi. Le projet, c’est de mettre le paquet pour permettre à chacun de retourner dans l’emploi, y compris les bénéficiaires du RSA. Personne ne peut vivre correctement avec un RSA. J’ai rencontré deux jeunes femmes de 30 ans qui sont inscrites à Pôle Emploi depuis l’âge de 20 ans et perçoivent le RSA depuis leurs 25 ans. On ne leur a jamais proposé de solution pour s’insérer professionnellement. Pourtant notre devoir c’est de leur permettre de reprendre confiance en elles, de trouver un métier qui les motive et les accompagner jusqu’à l’emploi.
Il y a bien des contreparties mais ce dont nous parlons, c’est d’un programme composé de différentes activités comme des formations ou des immersions en entreprise qui permettent de reprendre contact avec le monde professionnel, de préciser son projet et de le réaliser. Ce n’est pas du travail d’intérêt général.
Le programme de madame Pécresse, c’est de dire : on vous donne de l’argent, vous devez le rendre à la société. Nous, nous ne sommes pas dans cette logique. Nous considérons que personne ne doit être condamné à rester au RSA toute sa vie et qu’il faut permettre à ces personnes de rebondir.
Pour ce qui concerne l’obligation, Emmanuel Macron a cependant bien précisé que c’était pour ceux qui le peuvent. Cela ne concerne pas les personnes qui font face à de graves problèmes de santé ou d’addiction, à des problèmes psychiques, à des difficultés de garde d’enfants. On ne va pas demander de rentrer dans un parcours d’insertion professionnelle si l’on n’a pas, en amont, aidé ces personnes à surmonter leurs difficultés. Quant à la logique des droits et des devoirs, c’est celle que nous portons avec le « contrat d’engagement jeune » : chacun a droit à un accompagnement et a le devoir de s’y engager.

> La logique que nous avons mise en place dans le « contrat d’engagement jeune », c’est celle de sanctions progressives. Si vous signez un contrat, mais que vous ne le respectez pas, alors on peut suspendre votre allocation pendant une semaine pour commencer. C’est une logique de confiance et de responsabilité. Mais cela suppose de tenir compte de la situation de la personne. Ça ne peut pas être la même chose pour un jeune et pour une personne qui a charge de famille. Il faut regarder de façon précise chaque situation avec attention car Emmanuel Macron a eu l’occasion de le dire, le RSA est un revenu de subsistance.

> [RSA]Cela suppose certainement de mettre plus de moyens dans l’accompagnement. Oui, il faudra plus de conseillers, plus de travailleurs sociaux qui se consacrent à l’accompagnement de ces bénéficiaires du RSA. Depuis le début du quinquennat, nous avons lancé pour certains demandeurs d’emplois un « accompagnement global » : il faut que le conseiller de Pôle Emploi et le travailleur social du département travaillent ensemble pour gagner en efficacité. C’est un des objectifs de France Travail. Je déplore que certains départements ne recrutent pas de travailleurs sociaux, alors même que des financements européens existent. Certains départements mettent des moyens – je pense au Nord. D’autres ont baissé les bras.

> Emmanuel Macron a annoncé une autre mesure : la « solidarité à la source », par analogie avec le « prélèvement à la source ». Le but, c’est de permettre une automaticité du versement des aides. C’est rendu possible par le travail important qui a eu lieu ces dernières années afin de mettre en cohérence les différentes aides – les allocations familiales, la prime d’activité, le RSA, les aides au logement, et avoir un seul revenu de référence.
Le fait de passer à une « solidarité à la source » va permettre à chacun de percevoir automatiquement les aides auxquelles il a droit. Mais pas seulement. Ce sera plus lisible, ainsi chacun pourra mesurer le bénéfice qu’il aurait à reprendre une activité. Alors qu’aujourd’hui, comme les différentes aides ne sont pas bien articulées entre elles, il arrive qu’on perde de l’argent lorsqu’on reprend une activité. Depuis le début du quinquennat, nous sommes guidés par un principe : qu’il soit toujours plus intéressant de reprendre un travail. On peut espérer que ces mesures, dans un contexte où les entreprises ont des difficultés à recruter, permettront à des gens de sortir du RSA, que cela permettra donc aussi des économies. En tout cas, le point de départ, c’est de se dire qu’il n’est pas normal que des personnes ne bénéficient pas du RSA alors qu’elles y ont droit.

 

Joël Giraud (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
> Hommage au colonel Arnaud Beltrame, victime il y a 4 ans du terrorisme islamiste. N’oublions jamais le courage, le dévouement et la bravoure de cet homme. Si la France a vu s’éteindre l’une de ses sentinelles, les Français ont rencontré un héros.

> Jean Castex l’a annoncé : 26000 déplacés ukrainiens ont été accueillis en France. Comme chaque semaine, le gouvernement se réunit au sein de la cellule interministérielle de crise afin d’organiser le meilleur accueil possible, en lien avec les élus et collectivités.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> Comme la France s’y était engagée, nous avons accueilli des enfants ukrainiens atteints de cancer, accompagnés de leurs proches. Merci à tous les personnels mobilisés !

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Dans le contexte d'inflation que nous connaissons, nous avons décidé de geler à nouveau les droits d'inscription à l'université et les loyers des logements CROUS pour la rentrée 2022. Jusqu'au bout, le gouvernement reste engagé pour l'accompagnement social des étudiants.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> Conseil des ministres de l'agriculture européens marqué par les conséquences de la guerre en Ukraine Nous devons collectivement agir en soutien au peuple d’Ukraine, et, au-delà, renforcer l’indépendance alimentaire européenne.

> Les ministres européens de l’agriculture, comme la Commission, sont aux côtés de l’Ukraine et de son peuple pour apporter soutiens alimentaires et agricoles ;

> Je me suis rendu en Vendée, où le virus de l’influenza aviaire circule très activement. Face à cette situation inédite, les services de l’Etat et de la Chambre d’agriculture m sont mobilisés aux côtés des éleveurs. Merci à eux. Egalement aux côtés des professionnels et élus engagés dans la lutte contre cet épisode d’influenza aviaire en tous points inédit en Vendée. Nous travaillons tous main dans la main pour accompagner les éleveurs et faire face à la situation.

> Retour sur la Clôture des Assises de la Forêt et du Bois. 6 mois de travail et plus de 480 acteurs engagés pour déployer une vision commune et ambitieuse de notre forêt. En voici les principales avancées
- Nous plaçons la science et la connaissance au cœur de notre action en soutenant de nombreux projets de recherche, de développement et d’analyse des données forestières. Dès cette année, un Observatoire de la Forêt sera lancé.
- Nous pérennisons les financements au renouvellement forestier avec notamment
France relance et France 2030. En 10 ans, plus d'un milliard d'euros sera investi Aujourd'hui, 16 370 hectares ont déjà pu être renouvelés, soit 19,6 millions d’arbres plantés
- Nous relèverons le défi de l’innovation et de la compétitivité de la filière industrielle bois-forêt en investissant plus de 400 millions d'euros pour ces entreprises avec
France 2030.
- Pour mieux informer et inclure chacun dans les politiques forestières, de nouvelles formes de concertation seront déployées dès cette année. Nous renforçons également la sensibilisation des plus jeunes aux métiers de la forêt pour susciter de nouvelles vocations

> Comité de suivi des relations commerciales. Message très ferme quant à l’application totale d’Egalim 2 dans la période que nous connaissons. Nous le réunirons désormais toutes les semaines pour nous assurer des avancées concrètes.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Nous sommes dans une société qui se supporte de moins en moins, notamment avec des groupuscules ultra agissant qui combattent la chasse, une activité légale. Nous ne sommes pas dans le camp des antispécistes mais des humanistes.
(…) Au sujet des dégâts, nous allons soutenir l’accord que vous [les chasseurs] avez avec les agriculteurs. Pour répondre aux conséquences de la guerre en Ukraine,le plan de résilience annoncé par le Premier ministre, Jean Castex va répondre à l’urgence

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> En cette Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale [21 mars], en hommage aux 69 personnes tuées lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid à Sharpeville en Afrique du Sud, je pense à tous ceux qui se battent pour l’Égalité.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> Il y a 4 ans, jour pour jour, Mireille Knoll, rescapée de la Shoah, était assassinée parce que juive. L’antisémitisme est toujours une menace pour notre démocratie. Ne baissons pas la garde.

> Étroitement associée à la création du RSA aux côtés de Martin Hirsch, avec un père à l’origine du RMI, je soutiens Emmanuel Macron dans sa volonté de rendre le RSA plus efficace.
Le projet du candidat
Emmanuel Macron, c’est d’abord la solidarité à la source pour verser de façon automatique toutes les prestations auxquelles les gens ont droit. C’est une vraie mesure sociale qu’on ne trouve pas dans les programmes de gauche.
Le « i » pour « insertion » du RMI, le « a » pour « actif » du RSA, c’est leur droit et leur devoir. Notre devoir, c’est d’accompagner chacun des bénéficiaires vers l’insertion, l’emploi, la formation, l’accès au logement et à la santé.
Cette solidarité doit être fondée sur un engagement réciproque qui conduise réellement à l'emploi. Se remettre dans une dynamique professionnelle avec 15 à 20 h d'activité prend alors tout son sens. C’est la logique du Contrat Engagement Jeune.
Je crois aux solidarités et à l’émancipation par le travail et par l’accompagnement gradué.
Emmanuel Macron porte une vision ambitieuse qui ne laissera personne au bord du chemin.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Plus d'1 million d'emplois créés en 5 ans, un taux de chômage au plus bas depuis 15 ans, un taux de chômage des jeunes au plus bas depuis 1981, 700.000 apprentis formés... C'est le résultat d'une politique qui fonctionne : nous pouvons aller plus loin, jusqu'au plein emploi.

> Dans les Écoles de production, on «fait pour apprendre»: petits groupes, formateurs au plus près des jeunes, clients réels, résultats spectaculaires... Nous devons développer cette offre de formation partout sur le territoire !

> Lors du dernier comité agricole et agroalimentaire dédié à la crise ukrainienne, nous avons appelé avec les industriels et distributeurs à agir en responsabilité et transparence dans la période qui s'ouvre, afin d'assurer la pérennité de nos filières.

> 30% des personnes éligibles au RSA ne le demandent pas, alors qu'elles sont en situation de grande précarité : le versement des prestations sociales à la source est une mesure de justice sociale, en évitant des démarches administratives.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> Hommage au colonel gendarmerie, Arnaud Beltrame, tué par un terroriste islamiste le 23 mars 2018. Son courage et son dévouement forcent l'admiration de la Nation. Soutien à nos héros du quotidien, à leurs familles, à leurs enfants.

> C’est l’honneur de la France et de l’Europe d’être une terre d’asile et d’accueillir les personnes qui fuient la guerre en Ukraine.

> Plus de 26 000 personnes fuyant l'Ukraine déjà accueillies par la France : le Premier ministre Jean Castex a présidé la cellule interministérielle de crise avec 4 priorités : hébergement, scolarisation, santé et insertion professionnelle.

> J’ai toujours été claire : je condamne toute agression. La violence ne doit jamais remplacer le débat d’idées ! L’antisémitisme ou la misogynie n’ont pas leur place dans le débat. C’est pourquoi nous avons protégé des élus de tous bords.

> Emmanuel Macron a toujours agi concrètement. Avec Gérald Darmanin, le Président a fait dissoudre le CCIF, Baraka City, Cheikh Yacine mais aussi Génération identitaire !

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Le soutien de l’UE à l’Ukraine s’est renforcé, notamment sur le plan militaire, par la mobilisation d’un milliard d’euros par la voie de facilité européenne de paix et par une assistance financière consacrée aux pays qui accueillent des réfugiés, comme la Moldavie.

> L’Europe agit et se renforce : adoption de la «boussole stratégique» européenne avec une force d’intervention de 5 000 hommes; doublement du montant d’aide militaire à l’Ukraine (1 milliard € au total).

> Marioupol n’est pas un symbole. Il y a une démonstration de frappes très dures (...). «Crimes de guerre» c’est une qualification juridique. On voit des actes abjects. Je ne veux pas rentrer dans une guerre des mots.

> Je ne crois pas à la thèse du coup de folie de Poutine. Ce qui s’est passé ces dernières semaines c’est une planification qui ne se passe pas comme prévu pour Poutine.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> La France a envoyé des équipements informatiques aux autorités ukrainiennes, afin d’assurer la continuité de l’action publique et des communications du pays. Merci aux entreprises qui ont répondu à l’appel à mobilisation de la présidence française de l’UE.

> On commence à voir émerger ce que serait un modèle européen du numérique.

 

 

 

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> Jamais nous n’oublierons la dévotion et la magnanimité du colonel Arnaud Beltrame. Jamais.

> L'économie sociale et solidaire, c'est 10% de toutes les richesses crées en France qui inspirent largement les 90% restants. Ces notes permettront de transformer notre économie + vite et nous préparent à produire autrement.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Avec mon homologue polonaise et le défenseur des droits des enfants pour leur assurer tout notre soutien et préparer au mieux l’accueil des réfugiés, en particulier des enfants, qu’ils soient accompagnés, orphelins ou en situation de handicap

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> La France est encore et toujours au côté du peuple Ukrainien.

> Avec le plan de résilience, nous apportons un soutien concret, direct et efficace aux secteurs les plus touchés par les conséquences de la guerre.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Intervention depuis Kiev de M. Volodymyr Zelensky devant la représentation nationale. Depuis le début de la guerre, l’Assemblée est pleinement mobilisée et solidaire de l’Ukraine. (…)C'était un moment extrêmement émouvant et marquant dans l'histoire de l'Assemblée nationale. Nous avons reçu aujourd'hui un chef d'État en guerre.

> Nous sommes aux côtés des Ukrainiens. Le Président Emmanuel Macronse bat sur le plan diplomatique. En accueillant le Président Zelensky, le Parlement est également pleinement mobilisé pour que ces actes de guerre cessent.

> Un cessez-le feu immédiat et complet est indispensable. Le peuple ukrainien fait preuve d’une résistance admirable. Je tiens à saluer son courage et celui des autorités ukrainiennes. Nous continuerons de veiller à ce que tout soit mis en œuvre pour les aider.

> Pour enrichir et financer notre système social, l’âge légal de la retraite passera à 65 ans au bout de 9 ans. Nous prendrons en compte les métiers usants, les carrières longues obéiront à l’âge légal à 62 ans, les travailleurs handicapés à 55 ans.

> Je crois qu'il y a dans son bilan comme dans son programme autant de raisons de continuer à voter pour Emmanuel Macron.

> Personne ne met en cause ni les professeurs ni l'institution donc, arrêtons de prendre prétexte de je ne sais quoi pour caricaturer ce qui est mis sur la table.

> [Eventuel embargo total sur le gaz et pétrole russes] Nous ne sommes pas prêts parce que ce n'est pas possible (...) Le sujet c'est de peser sur la décision politique russe. (…) Le but ce n'est pas de punir les Français.

> [RSA] Il ne s'agit pas de dire : c'est l'allocation contre un travail. Ce que l'on souhaite, c'est tendre la main à ces personnes éloignées de l'emploi.

> Ce n'est pas au lendemain de l'élection que l'âge légal de la retraite passera à 65 ans, ce sera au bout de 9 ans.

> Le dialogue est engagé de longue date sur l'autonomie de la Corse, le président de la République n'a pas attendu il y a 15 jours pour parler d'autonomie.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> «Aujourd'hui les ukrainiens et notre armée s'opposent à la force de la Russie, nous avons besoin d'aide, pour que la liberté demeure.» La représentation nationale se tient aux côtés du Président Zelensky et de son peuple, qui résistent héroïquement.

> Comment accompagner le grand âge ? Comment investir dans l’autonomie de nos aînés ? Pour le faire, il faut un modèle de financement équilibré (…). La réforme des retraites d’Emmanuel Macron, c’est le choix de la solidarité.

> Le partage de la valeur dans les entreprises est un des grands enjeux de la sortie de crise sanitaire. La proposition de «dividende salarié» d'Emmanuel Macron est une réponse qui allie justice sociale et efficacité économique.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Dans cette guerre de la Russie contre l’Ukraine, ce sont aussi nos valeurs qui sont visées. Pour la liberté, pour l’égalité, pour la fraternité, la france se tient aux côtés du peuple ukrainien et de son président Zelensky.

> Les déserts médicaux sont une inégalité géographique terrible, et bien souvent aussi une inégalité sociale. Pour lutter contre, il faut agir dès la formation, et construire un pacte de confiance entre l'hôpital et la médecine de ville.

> L'école et la santé seront les deux grands chantiers d'Emmanuel Macron, si les Français lui font à nouveau confiance. Ce sont les meilleurs moyens de lutter contre les inégalités à la racine.

> Notre projet est résolument tourné vers une nouvelle époque française et européenne.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> La force du propos du président Zelensky, c'est aussi de nous rappeler que l'on tire à balles réelles sur la démocratie, sur nos valeurs communes à 3 heures seulement de Paris. La France est et reste aux côtés de l'Ukraine.

> Les mots du président Zelensky ont résonné aujourd'hui dans notre hémicycle. Ils frappent par leur dignité, leur courage. Nous partageons les mêmes valeurs.

> Les autres candidats ne parlent ni des Français, ni aux Français. Et maintenant, pour mieux anticiper leur défaite, ils mettent en cause la légitimité de l'élection. C'est indigne et irresponsable. Nous menons campagne avec et pour les Français.

> Notre responsabilité, c'est d'accompagner les Français et les entreprises face à la hausse des prix de l'énergie. Nous continuerons à les soutenir et à faire face ensemble.

> La droite anticipe sa défaite et veut faire peser le soupçon sur les résultats de cette élection présidentielle. C'est indigne et irresponsable ! La droite a eu 10 ans pour se reconstruire : qu'en a t'elle fait ?

> Cette rhétorique [de Valérie Pécresse] est indigne. Les Français savent parfaitement qu'ils sont appelés à voter les 10 et 24 avril. Et choisissent librement. Anticiper sa défaite en déclarant que l'élection serait volée, c'est uniquement se placer au niveau des populistes.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le président Zelensky a exprimé cet après-midi sa reconnaissance envers le président de la République Emmanuel Macron pour son action, et a salué son leadership. Cela montre, dans ce moment, l’importance de l’action menée par la France et par ses partenaires européens.

> Aujourd’hui Zelensky nous a dit le drame effroyable que vit l’Ukraine et le martyr de Marioupol semblable à la tragédie de Verdun. Nous sommes avec lui et son peuple dans son combat pour la liberté et la démocratie.

> Devant notre Assemblée le President Zelensky a dénoncé avec force les crimes de guerre commis par l'armée russe en Ukraine. « L’armée russe ne distingue pas ce qu’elle cible, elle détruit tout. » Face à cette guerre brutale nous sommes aux côtés du peuple ukrainien.

> Les Européens sont soudés et unis face à la guerre. Vladimir Poutine n’attend lui que la division. Face à sa guerre brutale, le front uni que nous lui opposons, les sanctions toujours plus dures et le soutien à l’Ukraine sont les meilleures réponses.

> La meilleure arme contre Vladimir Poutine c'est l'unité des Européens.

 

● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le Président Zelensky est intervenu à l’Assemblée Nationale avec une sobriété et une dignité qui ont suscité émotion, admiration et soutien. Soulignant l’espoir et la confiance qu’il place en Emmanuel Macron, il sait pouvoir compter sur nous, Français et Européens.

 

● Parti radical
> Le Parti radical rappelle 3 de ses priorités pour une gestion durable de l'eau : accès à l'énergie nécessaire pour tout développement humain, lutte contre la pollution marine, exploitation des ressources halieutiques respectant la biodiversité.

 

Laurent Hénart (président)
> Avoir accès à une eau saine et suffisante, c’est la vie et l’espoir. C’est faire reculer la mortalité infantile et permettre aux populations de développer une agriculture de proximité. En un mot : vivre. (…) Il est nécessaire qu’une véritable solidarité internationale, inscrivant rapidement dans des actes concrets les (résolutions) qui seront prises par les grands pays et les principaux donateurs privés et publics internationaux.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> L’invasion russe de l’Ukraine a changé le vocabulaire politique de l’Union européenne. Les termes « souveraineté européenne », « autonomie stratégique » ou « défense européenne » font désormais l’unanimité. Mais un mot est lui tout simplement apparu : indépendance.
Les conséquences des sanctions contre la Russie et la manière dont le conflit perturbe les échanges mondiaux posent de réelles menaces sur nos économies et sociétés, et a mis sur le devant de la scène ce concept, historiquement éloigné de l’idée européenne.
Il n’est cependant pas question de croire en un modèle autarcique européen. L’enjeu pour nous est de définir ensemble quels sont nos objectifs d’indépendance pour que nous continuions à être au cœur du monde sans devoir compter sur des pays tiers pour nos besoins essentiels, pour ne pas dire existentiels.

> Notre Union a répondu avec unité et force, mais nous pouvons maintenant faire plus pour aider à mettre fin à la guerre en Ukraine et protéger les citoyens et les entreprises de ses conséquences. Nous réitérons notre appel à restreindre sévèrement nos liens économiques avec la Russie de Poutine, y compris par le biais d’une interdiction des exportations de technologies clés ainsi que d'autres restrictions pertinentes sur les importations et les investissements. En particulier, nous soutenons une interdiction temporaire des importations de pétrole et de charbon ainsi qu'une élimination progressive des importations de gaz en provenance de Russie et ce, dès que possible. Au lieu de financer indirectement cette guerre, nous voulons faire chuter leur économie et contribuer à un cessez-le-feu ».
L'Union européenne devrait mobiliser les programmes existants, les réserves budgétaires, les fonds de cohésion, la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), réviser le Cadre financier pluriannuel (CFP) dès que possible et envisager de nouvelles sources de financement pour investir collectivement dans la transition vers l'abandon des combustibles fossiles importés, renforcer notre Union et protéger nos entreprises, nos agriculteurs et nos citoyens des conséquences des actions de la Russie

 

Nathalie Loiseau
> On entend des commentateurs qui glosent sur la qualité - où les fautes !- de communication de Volodymyr Zelensky, qui le trouvent répétitif. On les imagine faisant la même chose avec De Gaulle sur Radio Londres. Bien au chaud. Bien tranquilles.

> Il faut imposer un embargo sur le pétrole russe. Tous les jours, en achetant du pétrole en Russie, nous finançons la guerre de Vladimir Poutine. La guerre continue, les civils souffrent. Il faut que nous, Européens, continuions à renforcer nos sanctions pour que cela stoppe.

> La guerre en Ukraine nous rappelle l'urgence d'accroître nos efforts de défense. Nous devons maximiser notre soutien à l'Ukraine par le biais de la Facilité européenne pour la paix. Nous devons adopter une boussole stratégique robuste qui insiste sur la solidarité entre les États membres en cas d'attaque ou de menace, qui apporte des réponses efficaces et rapides en cas de crise et qui prépare l'avenir. La guerre est revenue en Europe et les démocraties sont visées. La défense de l'Europe exige plus de défense européenne et plus de coopération avec nos véritables alliés.

> La Russie pensait mener une guerre éclair en 3 jours mais les Ukrainiens résistent depuis maintenant 3 semaines. Vladimir Poutine voulait écraser le peuple d'Ukraine mais l'armée russe est moins puissante qu'attendu.

> L’Union européenne décide ce soir de doubler le montant de ses livraisons d’armes à l’Ukraine. Nous devons ce soutien au peuple ukrainien martyrisé par la guerre de Vladimir Poutine.

> Je me rendrai prochainement en Géorgie au moment où le pays s’inquiète de l’agression russe en Ukraine et souhaite renforcer encore ses liens avec l’Union européenne.

> Les européens vont décider de leur feuille de route sur la défense. Il était temps ! Ils ont aujourd’hui un sentiment d’urgence partagé et l’envie d’avoir des réponses fortes.

> Finalisation de la boussole stratégique. Une étape majeure pour bâtir l’avenir de la défense européenne. Il reste le présent, Marioupol…et l’UE doit faire encore plus pour sanctionner la Russie.

> L’UE et la France doivent rester présentes au Sahel. Nous allons travailler avec les pays qui le souhaitent. Je pense notamment au Niger. 

> On interroge Nadine Morano sur la guerre en Ukraine. Elle regrette que Vladimir Poutine n’ait pas été invité au Parlement européen. Nadine Morano conseille Valérie Pécresse sur les questions internationales.

 

Sylvie Brunet
> [Egalité femmes-hommes] Je me félicite que le rapport législatif relatif à la directive sur la transparence des rémunérations soit désormais adopté. C'est un pas supplémentaire vers la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux et l'élimination de la discrimination salariale en Europe. Il est temps que le droit à un salaire égal pour un travail égal devienne une réalité. Avec cette directive, nous disposerons d'un outil efficace pour détecter les écarts indus de rémunération entre les sexes, pour y remédier et prendre des mesures correctives si nécessaire afin de garantir que les Européennes ne soient plus à la traîne.

 

Pascal Canfin
> [Publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises] Nous voulons développer nos propres normes et règles européennes afin que celles des autres ne nous soient pas imposées, celles des États-Unis demain, voire de la Chine après-demain, ou attendre que l'OCDE parvienne à un accord. Ces règles établissent la performance dite de durabilité des entreprises, pour constituer, avec la performance financière, une approche plus globale de leur performance.
Néanmoins les performances financières et de développement durable peuvent être contradictoires. Cela pourrait placer dans une situation délicate les commissaires aux comptes et les cabinets d'audit effectuant simultanément les audits financiers et durabilité, ce qui nuirait à coup sûr à leur mission de certification des comptes et de développement durable. C’est pourquoi nous recommandons que ces audits soient menés séparément.