jeudi 4 mai 2017

Présidentielle 2017. Sondages: Macron en hausse

A trois jours du deuxième tour de la présidentielle, les vingt-neuf sondages publiés depuis la fin du premier tour de la présidentielle donnent tous Emmanuel Macron largement vainqueur le 7 mai prochain.
Les deux derniers sondages publiés donnent le candidat d’En marche! avec 22 points d’avance sur la candidate d’extrême-droite soit une hausse par rapport à leur dernière vague.
Voici leurs résultats:
- Sondage Opinionway «rolling» pour Les Echos et Radio classique
Emmanuel Macron 61% - Marine Le Pen 39%.
Macron possède une avance de 22 points.
- Sondage Ifop «rolling» (quotidien) pour Paris Match, CNews et Sud radio
Emmanuel Macron 61% - Marine Le Pen 39%.
Macron possède une avance de 22 points.
 (Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)

Alexandre Vatimbella


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Une Semaine en Centrisme. Le discours humaniste et équilibré d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron
Durant toute cette campagne, Emmanuel Macron a porté un discours humaniste et équilibré, celui que l’on n’a plus l’habitude d’entendre en ces temps où l’exagération et la confrontation sont les ingrédients favoris du débat politique.
D’ailleurs, d’aucuns prédisaient au candidat d’En marche! un crash monumental parce qu’il n’avait rien compris au désenchantement des Français, à la colère du peuple, au pessimisme ambiant, au chacun pour soi ainsi qu’à la défiance générale envers la démocratie républicaine.
Pourtant, ce sont des propos d’espoir et volontaristes où les valeurs du vivre ensemble ont été mises en avant tout autant que celles de la réalisation de soi, où chacun peut développer son projet de vie en résonnance avec ceux des autres qu’il lui ont permis d’arriver en tête au premier tour et, sans doute, de l’emporter dimanche prochain.
Ce discours humaniste et équilibré est porté depuis longtemps par le Centre mais aussi, aujourd’hui, par une frange de la Droite et une frange de la Gauche qui sont pour une société ouverte sur le monde, sur le futur et sur l’individu comme moteur essentiel d’une société harmonieuse.
C’est la raison pour laquelle les centristes n’ont eu aucun mal à trouver des accointances profondes avec le projet et le programme politiques d’Emmanuel Macron.
Cet humanisme et cet équilibre portés par le candidat d’En marche! est mis en œuvre pour réconcilier la France, ce qui est une nécessité absolue depuis des années et que seul le Centrisme proposait jusqu’à présent.
Ce discours a toujours rencontré un grand intérêt chez les Français, tous les sondages le montrent depuis des années.
Mais, jusqu’à présent, cela ne se traduisait pas ou peu dans les résultats électoraux sauf en 2007 avec le score de François Bayrou à la présidentielle.
Ce qui est intéressant en l’espèce est de constater que grâce à Emmanuel Macron, les Français ont trouvé celui qui pouvait le porter au pouvoir.
Car ce que Macron leur a démontré depuis deux ans et depuis le début de la campagne présidentielle en particulier, c’est que ce discours à un fond et même une profondeur de plus que les discours des autres courants politiques et des autres candidats qui sont clientélistes ainsi que clivants et non rassembleurs et parlant à tous.
Mais ce qu’a démontré également Emmanuel Macron et qui lui a sans doute permis de devenir désormais la personnalité centrale à tout point de vue de la politique française, c’est que ce discours n’est pas à l’eau de rose et d’un unanimisme gentil comme on a pu souvent l’entendre dans la bouche d’un Français Bayrou qui a toujours cherché un consensus mou, ni agressif et rentre-dedans comme on l’a trop souvent entendu de la part d’un Jean-Christophe Lagarde qui veux singer les partis clientélistes au risque de faire perdre au Centre sa particularité.
De ce point de vue, il est plus proche de celui d’un Jean-Louis Borloo mais pas de la démarche de ce dernier qui est demeuré trop accolé à la Droite.
C’est un discours dynamique, courageux, ferme, qui résiste sans peine à toutes les attaques, notamment de la part des populistes et des démagogues comme on a pu le voir lors du débat de l’entre-deux tour face à Marine Le Pen.
Emmanuel Macron offre ainsi à la France une chance de sortir par le haut de ses problèmes et de sa morosité.
C’est évidemment un challenge extrêmement fort qui, pour réussir, doit mobiliser l’ensemble de la société.
Ce défi est à la hauteur des dangers internes et externes qui menacent la France comme les autres pays démocratiques.

Alexandre Vatimbella
Directeur du CREC
Jean-Louis Pommery
Directeur des études du CREC


Présidentielle 2017. Sondage: pour les Français, Macron est le grand vainqueur du débat

Macron pendant le débat
Selon un sondage de l’institut Elabe pour BFMTV, 63% des téléspectateurs qui ont regard le débat de l’entre-deux tours de la présidentielle ont trouvé Emmanuel Macron comme le plus convaincant des deux candidats contre seulement 34% pour Marine Le Pen.
66% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 58% de ceux de François Fillon et même 12% de ceux de Marine Le Pen ont choisi Macron.

Le candidat d’En marche! arrive d’ailleurs en tête et au-dessus de 50% pour tous les items testés.

Ainsi, 64% des sondés estiment que Macron porte le meilleure projet (contre 33% pour Le Pen), 62% qu’il est le plus honnête (contre 33% à Le Pen) et, surtout, 60% déclarent qu’il est plus proche de leurs idées et de leurs valeurs (contre 36% à Le Pen).

Mais, ce qui est nouveau c’est qu’il bat également la candidate d’extrême-droite là où elle était jusque là la plus forte, sur le fait de «mieux comprendre les gens comme vous (55% contre 42%)» et en étant le candidat «qui veut changer les choses» (53% contre 44%)

(Sondage Elabe réalisé les 3 et 4 mai 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1314 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française qui ont regardé le débat / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)



Alexandre Vatimbella






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