dimanche 20 mars 2022

Actualité du Centre. Belgique – Le parti centriste CDH devient Les Engagés

Après une réflexion lancées voici des mois, le parti centriste CDH, lui-même issu du parti démocrate-chrétien a décidé de changer de nom et de moderniser son image ainsi son projet ce qui semblait une nécessité pour ne pas disparaitre, tant il a perdu de son importance puisqu’il fut longtemps la première formation du pays en Wallonie.

Il va donc désormais s’appeler Les Engagés et indique que le mot-clé de son projet est la «régénération».

Le nom Les Engagés a été choisi car, selon le président du parti, Maxime Prévot, «s’indigner ne suffit pas, il faut s’engager».

«Nous voulons passer d’une société de consommation à une société de participation, c’est à la fois un droit et une responsabilité», poursuit-il.

Et d’indiquer que son positionnement sera «résolument centriste et progressiste» en ajoutant qu’«en créant ce mouvement politique, nous voulons poser les jalons d'une société réinventée, enthousiasmée, équilibrée et apaisée» et que Les Engagés seront une «alternative citoyenne aux simplismes, aux extrémismes, aux populismes qui gangrènent notre démocratie».

Le nouveau projet soumis aux militants qui pourront l’amender.

Il tourne autour des concepts de «souveraineté», «bien-être», «réhabilitation de la classe moyenne», «réindustrialisation».

Il prône le versement d’un revenu de 600 euros pour tous avec comme contrepartie une participation au bien commun, la refonte de l’enseignement avec la réorganisation de la journée scolaire pour le bien des enfants, une réforme de la santé pour la ré-humaniser, une retraite minimum de 1500 euros même sans carrière complète, une taxation des revenus du capital, une baisse de l’impôt sur le revenu, la suppression des droits de succession, une lutte accrue contre le crime financier.

 

 

La quotidienne centriste du 20 mars 2022. Apaiser les dictateurs ou le lâche aveuglement des démocraties

Quand est-ce que la politique de l’apaisement envers les dictateurs a fonctionné?

Jamais.

Parce que le dictateur prend l’apaisement pour de la faiblesse et donc, au lieu de calmer ses ardeurs, cette stratégie va, au contraire, le renforcer dans sa conviction qu’il peut encore aller plus loin.

Ainsi, en ayant cédé à tous les caprices d’Adolf Hitler, les démocraties ont abandonné les peuples agressés et n’ont pas empêché une guerre mondiale.

En revanche, lorsque Staline a décidé le blocus de Berlin, la réponse ferme et déterminée des Occidentaux a fait reculer le dictateur.

En ayant refusé de dire stop à Poutine au cours des années passées, les démocraties l’ont amené à croire qu’il pourrait toujours demander et obtenir plus.

D’où sa guerre contre l’Ukraine aujourd’hui.

Ce que n’ont pas compris les démocraties, c’est qu’avec les régimes totalitaire, il faut parler le même langage qu’eux parce qu’en la matière la raison passe au second plan mais pas le rapport de force.

On peut bien évidemment le regretter mais ne pas faire ce constat comme le fit Kennedy lors de la crise des missiles de Cuba, est une faute qui peut coûter très cher.

La fuite en avant affublé d’œillères n’est pas le comportement le plus glorieux des démocraties et ne donne aucun résultat comme le démontra le pitoyable premier ministre Chamberlain en 1938 à Munich.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Présidentielle 2022. Sondage Ifop – Macron loin devant Le Pen / Mélenchon juste devant Zemmour

A côté de son sondage quotidien pour LCI, Sud radio et Paris Match, l’Ifop, comme Opinionway et Ipsos, continue à réaliser des sondages ponctuels pour d’autres clients comme nous l’avons déjà mentionné.

L’Ifop en réalise pour Le Figaro et le JDD.

Nous publions ici les résultats de celui effectué pour le JDD les 17 et 18 mars et nous indiquons les différences avec la dernière vague du sondage quotidien du même institut en date du 18 mars qui permettent de voir des différences qui posent des questions même si les positions des candidats sont exactement identiques avec Macron devant Le Pen, Mélenchon, Zemmour, Pécresse, Jadot et Roussel dans l'ordre.

Le premier pourcentage est celui du sondage pour le JDD et le second pour le sondage quotidien avec, entre parenthèses, la différence entre les deux résultats pour deux sondages réalisés exactement même moment.

► Scores des principales personnalités testées:
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4% - 4,5% (0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 13% - 13,5% (0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5,5% - 5% (0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 29,5% -29% (0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% -11% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12% -13% (1)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18,5% -17,5% (1)

(Sondage pour le JDD réalisé par internet les 17 et 18 mars 2022 auprès d’un échantillon de 1359 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron loin devant Le Pen / Mélenchon lâche Zemmour et Pécresse

Selon la vague du 19 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 30,5% (-0,5) des intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 16,5% (+0,5), de 14 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (13% / +1) qui précède Eric Zemmour (11% / -0,5), lui-même devant Valérie Pécresse (10% / -1).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen de 24 points (62%-38%) et face à Jean-Luc Mélenchon de 28 points (64%-36% / -2).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% (-0,5)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (-0,5)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3,5% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 13% (+1)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (+0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 30,5% (-0,5)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite): 3% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 11 %(-0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 16,5% (+0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

La quotidienne centriste du 19 mars 2022. La Chine de Xi, alliée objective du criminel de guerre Poutine

Il y en a qui croient que le dictateur Xi Jinping, prêt à faire la guerre pour envahir Taïwan, allait se désolidariser de son ami le dictateur Vladimir Poutine qui est en train d’envahir l’Ukraine.

Il y en a qui croient que le même Xi allait condamner les assassinats de civils ukrainiens dans des bombardements aveugles de la soldatesque poutinienne alors même qu’il a créé des camps de concentration pour mettre au pas le peuple Ouïghour.

Il y en a qui croient que Xi serait plus raisonnable que Poutine alors qu’il a le même objectif impérialiste, faire de son pays la première puissance mondiale même au prix d’une guerre et que le maître de la Place rouge réclame comme celui du Kremlin un certain nombre de territoires qu’il estime être la propriété de la grande Chine comme son alter ego estime que ceux qu’ils réclament font partie de la grande Russie.

Il y en a qui croient que Xi et Poutine ne sont pas de la même engeance alors que tous deux sont à la tête de systèmes corrompus, tous deux sont parmi les individus les plus riches du monde alors qu’ils étaient pauvres avant de parvenir au pouvoir et qui rêvent de laisser une trace indélébile dans l’histoire de leur pays voire de l’Humanité sans se préoccuper des moyens employés pour ce faire.

Il y en a qui croient que Xi ne serait pas aussi inhumain que Poutine qui a commandité le meurtre de plusieurs de ses opposants et mis dans des camps beaucoup d’autres alors qu’en Chine nombre de dissidents se trouvent également enfermés dans ces endroits sinistres et qu’il a délibérément laissé mourir en prison le prix Nobel de la paix Liu Xiaobo après avoir refusé qu’il aille recevoir sa distinction quelques années plus tôt.

Oui, il y en a qui croient au Père Noël!

Peut-être que Xi est inquiet parce qu’il est en train de s’aliéner ses principaux clients, les Etats-Unis et l’Union européenne, mais il estime sans doute que les peuples de ceux-ci, trop aliénés par leur confort matériel, feront en sorte de paralyser la réaction des démocraties contre le totalitarisme, exactement comme le pensait et le pense toujours Poutine.

Quand Joe Biden met en garde Xi de représailles s’il aide Poutine ou quand Macron et Scholz lui demande de condamner les actes du despote russe, le leader chinois qui se prend pour Mao a plutôt envie de soutenir le leader russe qui se prend pour Staline.

Alors que des enfants, des femmes et des hommes qui n’avaient rien demandé, qui n’ont rien fait de répréhensible meurent tous les jours sous les missiles lancés par Poutine, la réalité est que Xi est bien l’allié objectif du criminel de guerre russe en attendant que ce dernier lui rende la pareille quand il en aura besoin.

Entre dictateurs sanguinaires on ne se refuse rien.

Enfin, petit rappel: avant l’invasion de l’Ukraine, la plus grande menace pour la paix mondiale et celui qui prononçait les pires diatribes contre les démocraties s’appelait Xi Jinping.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]