lundi 10 janvier 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron à 27% au 1er tour – 10 points devant Le Pen, 12 devant Pécresse – et largement gagnant au 2e

Selon la 1ière vague du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 27% des intentions de vote, soit dix points d’avance sur la seconde, Marine Le Pen (17,5%) et douze points sur la troisième, Valérie Pécresse (15,5%), alors qu’Eric Zemmour ne recueille que 12,5% et Jean-Luc Méllenchon, 9,5%.

Au second tour, Emmanuel Macron remporter son duel face à Marine Le Pen (58%-42%) et face à Valérie Pécresse (54%-46%).

Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche):0,5%
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1%
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2,5%
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9,5%
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 0,5%
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4%
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 6%
- Hélène Thouy (Parti animalier, défense des animaux): 0,5%
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 27%
- Valérie Pécresse (LR, droite): 15 ,5%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2%
- Jean-Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 1%
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12,5%
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17,5%

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge d’erreur non-précisée)

 

 

La quotidienne centriste du 10 janvier 2022. Partout dans le monde, on «emmerde» les non-vaccinés

Pendant que des politiciens «s’indignent», flairant le bon coup pour séduire l’électorat populiste à l’approche d’élections, et alors que les médias, oubliant certainement la charte des journalistes et la déontologie du métier diffusent en boucle les propos des énergumènes qui mettent la vie des autres en danger et qui manifestent violemment contre le pass sanitaire, allant jusqu’à dénicher le maire d’un trou-perdu de 200 habitants qui a décroché le portrait du président de la république pour «protester» contre ses propos ainsi qu’un «retraité» qui a déposé une plainte au pénal pour insulte à son encontre, mais juste «pour le symbole» (sic!), partout dans le monde, les gouvernements de gauche, du centre et de droite «emmerdent» les non-vaccinés en prenant des mesures parfois bien plus strictes que celles décidées par le gouvernement français.

Des Etats-Unis à l’Italie, de l’Allemagne aux Pays-Bas, du Royaume-Uni au Maroc, les irresponsables qui menacent la santé de l’énorme majorité des citoyens qui ont décidé, eux, de respecter les autres ainsi que celle des enfants dont certains se retrouvent dans les services de réanimation dans un état grave, sont traités comme il se doit, c’est-à-dire comme des dangereux personnages pour la vie collective et la démocratie.

Des irresponsables, dont le seul horizon est le bout de leur nez, et qui, comme le disaient si justement leurs pancartes lors de leurs manifestations d’hier dans les rues des villes de France, nous «emmerdent» ce qui est exactement la raison pour laquelle des mesures ont été prises à leur encontre et qu’Emmanuel Macron les a fustigés!

Oui, les dirigeants de l’ensemble des pays de la planète – sauf quelques populistes bien isolés – ont décidé qu’il valait mieux éviter une nouvelle crise sanitaire, économique, sociale et sociétale dont on ne sait pas dans quel état l’Humanité en sortirait, que de faire plaisir à ces «anti-tout» qui pourrissent le quotidien de nos sociétés.

Ces gens-là ne sont pas des héros, n’en déplaisent aux politiciens et aux journalistes qui ont oublié les fondamentaux de leur travail et qui les érigent en résistants – alors qu’ils ne sont que des séditieux – à un président de la république et un gouvernement qu’eux-mêmes n’aiment pas et combattent, au risque de multiples décès supplémentaires, parce qu’il s’agit aussi de cela et dont on peut dire qu’ils sont au moins aussi irresponsables que les anti-vaccins, voire plus.

Nous sommes dans une guerre contre la covid19 et, au lieu de se parer du déguisement de la victime, les «anti-tout», dans un sursaut de dignité, devraient se rappeler le sort que l’on fait généralement aux traitres dans cette situation alors qu’ils sont justes interdits de venir contaminer les autres dans les restaurants et les salles de spectacles…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway –Stabilité pour Macron / Le Pen repasse devant Pécresse en baisse / Zemmour et Mélenchon stables

Selon la 5e vague du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 25% des intentions de vote et devance Marine Le Pen (17%) qui repasse devant Valérie Pécresse (16%).

Eric Zemmour est à 12%, Jean-Luc Mélenchon  à 9%.

Au second tour, le président centriste l’emporte face à la candidate du RN 57%-43% (=) et face à la candidate de LR avec 54% contre 46% (+2).

Scores des personnalités testées:

- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 2%:(-1)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 9% (=)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 4% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 8% (+1)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):25% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 16% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste):2% (+1)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 12% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 17% (=)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. Monde – Anniversaire de la tentative de coup d’Etat aux Etats-Unis / Lutte contre la covid19 / Les menaces de Poutine / L’économie américaine en forme / Répression au Kazakhstan…

Voici une sélection, ce 10 janvier 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> L'attaque du Capitole des États-Unis il y a un an a été un jour sombre pour les États-Unis et un avertissement pour les démocraties du monde entier. Il montrait les dangers du populisme, de la désinformation et de la polarisation. Les institutions démocratiques et l'État de droit ne peuvent être tenus pour acquis, ici en Europe ou à l'étranger.
> La covid19 signifie que les jeunes ont perdu des opportunités d'éducation, de formation et d'emploi. Les confinements et les relations sociales entravées ont affecté leur santé mentale. Nous devons nous concentrer sur les besoins des jeunes et les mettre au premier plan de toutes les politiques de l'Union européenne.
RenewEurope appelle à:
- Investir dans les jeunes et leur donner de nouvelles opportunités
- Mieux intégrer les jeunes sur le marché du travail
- Traiter les problèmes de santé mentale
- Écouter les jeunes et donner la parole aux jeunes

> Nous accueillons le début de la présidence française du Conseil avec de grands espoirs & de grandes attentes! Il est temps de réinventer notre Union. Dans les mois à venir, nous serons des partenaires forts afin de construire une Union compétitive, forte et verte.

 

Michal Simecka (vice-président)
> La protection de l'ordre juridique de l'UE n'est pas seulement un test important pour la présidente de la Commission européenne, mais c'est également un test décisif pour les États membres afin de démontrer leur volonté de défendre les principes de l'État de droit, les valeurs de l'Union européenne et la démocratie dans l'Union européenne.

 

Guy Verhofstadt
> Je plaide à nouveau pour une enquête complète du Parlement européen sur l'utilisation de Pegasus dans l'UE. Ceci est une grosse affaire: Les gouvernements qui espionnent l'opposition, les médias, les ONG, les avocats, etc. sont une menace majeure pour la démocratie et contre tout ce que l'UE défend !

> La brutalité de Poutine est difficile à contrer, mais l'Occident détient une clé très importante… l'argent Nous devons l'utiliser ! «On ne peut qu'espérer qu'il y a encore suffisamment de dirigeants dans le monde libre aujourd'hui qui sont prêts à faire passer les principes avant le bacon.»

> [Kazakhstan] Tout ce qu'ils veulent, c'est un pays qui travaille pour eux et non pour une élite autocratique corrompue... Tout ce qu'ils obtiennent, ce sont des balles, des chars et une force d'invasion russe Les dictatures n'offrent jamais un avenir et n'apprennent jamais du passé !

> Un an de Brexit… La bureaucratie est en hausse, le commerce est en baisse, les opportunités pour les jeunes du Royaume-Uni et de l'Union européenne sont réduites. Aucun projet d'exploiter « les bénéfices »… car il n'y en a pas. Une nation dupée par quelques politiciens qui ne subiront jamais les conséquences de leurs mensonges !

> L'UE doit forcer la transition énergétique, ne pas faire en sorte que les États membres se sentent «verts», quoi qu'ils fassent. Le gaz vert et le nucléaire n'ont pas leur place ici, sauf avec un œil sur les petits réacteurs nucléaires de prochaine génération ne produisant presque aucun déchet. Impopulaire mais incontournable…

 

Klemen Grošelj
Nous appelons les autorités kazakhes à respecter le droit de manifester pacifiquement et nous encourageons toutes les parties concernées à agir avec responsabilité et à assurer un retour rapide à l'ordre. Le Kazakhstan est un partenaire important de l'UE et doit respecter ses engagements internationaux pour garantir les droits fondamentaux de ses citoyens, notamment la liberté de réunion et la liberté d'expression. Nous suivons de près l'évolution de la situation au Kazakhstan et nous espérons que les manifestations resteront non violentes et éviteront toute incitation à la violence.

 

Róża Thun und Hohenstein
 Je demande depuis longtemps des sanctions personnelles contre certains dirigeants du régime du Kazakhstan. L'UE a signé l'accord de partenariat et de coopération renforcé, mais le SEAE n'a pas exigé de manière cohérente le respect des droits de l'homme fondamentaux, la libération des prisonniers politiques, l'arrêt des tortures dans les prisons, ni l'introduction de pratiques démocratiques, le dialogue social, etc. Nous devons maintenant faire tout notre possible pour mettre fin à l'effusion de sang dans ce pays et protéger ceux qui y luttent pour la liberté et la démocratie.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> En tant que FDP nous avons l'ambition de façonner, d'oser plus de progrès, de renouveler la promesse de promotion dans notre pays. Nous avons un grand respect pour ceux qui ont déjà accompli quelque chose. Mais nos cœurs appartiennent à ceux qui veulent encore accomplir quelque chose. Nous voulons faire en sorte que l'origine du foyer parental ne soit plus déterminante pour la place que vous occupez dans la vie, mais plutôt le talent, l'assiduité et la volonté de prendre des risques.

> Il ne faut pas l'oublier : Alexis Navalny est en détention depuis 358 jours.

> La mort de Trude Simonsohn hier m'affecte. Survivante et témoin contemporain de l'Holocauste, elle a mené un travail inlassable de mémoire. Son engagement en faveur de la réconciliation et de la tolérance est l'œuvre de sa vie - on ne l'appréciera jamais assez.

 

♦ FDP
> L'assaut du Capitole à Washington il y a un an aujourd'hui a fait une démonstration choquante de la vulnérabilité de la démocratie et de la liberté partout dans le monde. Nous devons les défendre tous les jours.

 

● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> (Covid19] Non, le covid19 n'épargne pas les enfants. Oui, le besoin de leur vaccination est un vrai sujet. Pas seulement pour les adultes, mais pour eux-mêmes.

> Je préférerai toujours une démocrate qui évolue et change parfois d'avis à un xénophobe constant et intangible.

> Le naufrage de la droite républicaine française en un tweet de Valérie Pécresse. Le drapeau européen est le symbole du dépassement des petits nationalismes étriqués. Il est à sa juste place ici, à l’Arc de triomphe.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
> Notre volonté est de tracer un projet de société clair et qui défend les classes moyennes et les classes populaires. Ces personnes qui chaque jour œuvrent à faire ce qu’est notre Pays aujourd’hui, qui malheureusement, ne sont pas assez récompensées.

> Le Mouvement Réformateur demandera l’instauration d’une pension minimale différenciée entre les personnes qui ont travaillé et les personnes qui n’ont pas travaillé.

> La dette que nous connaissons aujourd’hui n’est pas acceptable. Des réformes devront se faire pour augmenter le taux d’emploi, l’efficacité des politiques publiques mais aussi avoir des politiques sociales qui soient plus justes et plus efficaces.

> Il faudra reprendre l’enseignement dès le départ et se fixer un objectif très clair et très simple : tous les enfants doivent savoir lire, écrire et compter à partir de la 3ème année primaire.
Il faudra faire en sorte qu’il n’y ait plus d’écoles à deux vitesses, que tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale et leurs conditions économiques puissent trouver une école de la réussite. Une école où l’on pousse vers la réussite.

> Dans les prochains mois, nous devrons aller plus loin dans les réformes du marché de l’emploi.

> Nous devons atteindre l’objectif du gouvernement fédéral d’atteindre les 80% de taux d’emploi. Je dois vous avouer mon impatience, parfois mes doutes (...). J’attends des propositions des autres formations politiques (...) je n'ai entendu que des critiques.

> Il faudra miser sur une nouvelle fiscalité, de la baisse d’impôts. Nous souhaitons la baisse d’impôts pour relancer l’activité mais aussi une transformation de la fiscalité en travaillant sur des idées novatrices comme par exemple la TVA sociale.

> Il est fondamental de réindustrialiser l’Europe et la Belgique. Cette idée selon laquelle nous pourrions vivre avec une économie de services est une idée révolue. Nous devons retrouver de l’autonomie sur la production et des gisements d’emploi.

> Il serait inacceptable que notre Pays s’engage durablement dans la dépendance aux énergies fossiles comme le gaz,auprès de certains pays dont la fiabilité n’est certainement pas absolue. On peut s’interroger sur la capacité à maintenir des prix raisonnables.
On peut s’interroger aussi sur l’atteinte que porte cette énergie aux enjeux climatiques et environnementaux. C’est la raison pour laquelle cet enjeu est un enjeu important pour la Belgique mais aussi un enjeu fondamental pour l’Union Européenne.

> La crise du Covid19 a remis en évidence une thématique fondamentale qui est celle de la liberté. Cette liberté qui nous est chère, qui est l’ADN même du parti libéral. Une liberté trop souvent remise en cause, pas uniquement lors de cette crise pandémique.
C’est la raison pour laquelle le MR, dans le cadre du débat institutionnel qui s’engagera dans les prochaines semaines, réclamera un renforcement du titre 2 de notre Constitution, ce titre qui consacre les libertés et les droits fondamentaux .

 

● Espagne
♦ Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)
> Le gouvernement rejette la proposition de la Commission européenne d'inclure le nucléaire dans l'énergie verte. Et il le fait sans même permettre un débat sérieux sur la question ni promouvoir un plan de l'énergie qui propose des solutions à la flambée des prix. Inacceptable.

> Alors qu'en Espagne le gouvernement PSOE-Podemos commence l'année en augmentant les impôts des familles et des entreprises, en Allemagne les libéraux promeuvent une baisse d'impôts de 30 000 millions pour tous les citoyens. C'est la différence entre le populisme et le libéralisme.

 

● Italie
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> [Covid19 et école] Nous devons éviter les hystéries et le catastrophisme sur la communication du Covid19. Nous devons vivre avec le virus encore des mois. La seule donnée que nous devons suivre attentivement est celle des soins intensifs.
Les écoles doivent être laissées ouvertes : ceux qui ferment l'école à la première difficulté et laissent tout le reste ouvert prouvent qu'ils ne se soucient pas de l'avenir de nos enfants. Mais au contraire, ils considèrent l'éducation comme un bien non primaire, une valeur sacrifiable.

Ça fait mal au cœur de penser à laisser tout ouvert pour fermer les écoles. Gardons-les ouvertes et envoyons des équipes médicales vacciner et contrôler la santé de nos enfants. Fermer l'école est la chose la plus facile à faire, mais c'est un choix qui fait mal au cœur. Et qu'elle est mal à court et à long terme.

> Je suis fier d'avoir changé le destin du pays en 2021 en envoyant Conte du gouvernement et en provoquant l'arrivée de Draghi. De la même manière je suis fier d'avoir contribué en 2015 au choix de Mattarella [Président de la république]. J'ai payé très cher ces décisions mais tout le monde reconnaît que c'étaient les bons choix pour le bien du pays. Je les referais aujourd'hui.

> Je ne partage pas l'idée que Draghi soit arrivé à la présidence du Conseil à cause d'un échec politique. Draghi a été le chef-d'œuvre d'une bataille politique qu'Italia Viva a été la première à mener ouvertement. Une bataille qui se poursuivra en 2022. (…) Draghi n'est pas arrivé poussé par l'opinion publique  mais par un choix politique courageux. (…) La primauté du politique va se réaffirmer, tout comme en 2021.

> A droite se trouvent les souverainistes de Salvini et Meloni. A gauche, le Parti démocrate et il y a le populisme du mouvement étoiles. Il est donc évident qu'il y a un espace central, distinct et distant de cette droite et de cette gauche.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Covid19] Plus de 8,6 millions de Canadiens ont déjà reçu leur dose de rappel. C’est un excellent début et je vous en remercie. Si vous êtes admissible, mais n’avez pas encore pris rendez-vous, s’il vous plaît, ajoutez cela à votre liste des choses à faire ce dimanche. On a assez de doses.
De plus, on va avoir suffisamment de vaccins pour que vos enfants de 5 à 11 ans puissent recevoir leur première et deuxième dose. Alors, lorsque vous prenez rendez-vous pour votre dose de rappel, assurez-vous aussi d’en prendre un pour faire vacciner vos enfants.

> [Covid19] Même si de nombreux Canadiens sont retournés au travail et que plus d’un million d’emplois ont été récupérés, on sait qu’il reste beaucoup à faire, surtout face à la vague actuelle de covid19. On continue donc de soutenir les travailleurs, familles et entreprises du pays.
Si vous êtes propriétaire d’entreprise, des subventions salariales et pour le loyer pourraient vous aider. Et si vous êtes un travailleur ou un parent qui a besoin d’un soutien au revenu, vous pourriez avoir accès à des programmes et prestations.

> La loi de notre gouvernement interdisant la thérapie de conversion au Canada est entrée en vigueur. Il est maintenant illégal de promouvoir ou publiciser cette pratique haineuse et néfaste, d’en profiter ou d’y soumettre quelqu’un. Les droits des LGBTQ2 sont des droits humains.

> On a conclu des ententes de principe historiques pour indemniser les familles des Premières Nations lésées par le sous-financement discriminatoire et réformer les Services à l’enfance et à la famille et le principe de Jordan afin qu’aucun enfant ne soit victime de discrimination.
Ensemble, on va conclure des accords de règlement définitifs qui permettront de réduire le nombre d'enfants des Premières Nations pris en charge, de les garder en contact avec leur famille, leur communauté et leur culture et de leur offrir les services nécessaires en temps voulu.
Ce travail se fera dans le but de parvenir à un règlement le plus rapidement possible pour les familles.

> Notre pays doit sa force à sa population et à sa diversité. Aujourd’hui, en ce 75e anniversaire de la Loi sur la citoyenneté canadienne, laquelle a permis d’établir qui était un citoyen canadien et qui pouvait le devenir, on ne doit ni oublier ce fait ni le tenir pour acquis.
Cette année 2021, le Canada a accueilli plus de 400 000 nouveaux arrivants, le plus grand nombre jamais accueilli en une seule année. Et, comme le font leurs prédécesseurs depuis des générations, ils aideront à façonner notre identité et à renforcer notre société, culture et économie.
Aidons-les à se sentir chez eux et continuons à bâtir un pays plus diversifié et inclusif. En cet anniversaire important, réfléchissons aux libertés dont nous jouissons et aux valeurs que nous partageons et célébrons ce que cela signifie d’être Canadien.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Discours à l’occasion de l’anniversaire de la tentative de coup d’Etat le 6 janvier 2021]
Disons l'évidence: il y a un an aujourd'hui, dans ce lieu sacré [du Capitole], la démocratie a été attaquée. Simplement attaquée. La volonté du peuple était attaquée. La Constitution, notre constitution, faisait face à la plus grave des menaces.
En infériorité numérique face à une attaque brutale, la police du Capitole, le département de la police métropolitaine de Washington, la Garde nationale et d'autres courageux responsables de l'application des lois ont sauvé l'état de droit. Notre démocratie a tenu. Nous, le peuple, avons enduré. Nous, le peuple, avons prévalu.
Pour la première fois de notre histoire, un président ne venait pas de perdre seulement une élection; il a essayé d'empêcher le transfert pacifique du pouvoir alors qu'une foule violente pénétrait dans le Capitole. Mais ils ont échoué. Ils ont échoué.
Et en ce jour de commémoration, nous devons nous assurer qu'une telle attaque ne se reproduise plus jamais. Je vous parle aujourd'hui depuis le Statuary Hall du Capitole des États-Unis. C'est là que la Chambre des représentants s'est réunie pendant 50 ans au cours des décennies qui ont précédé la Guerre de sécession.
C'est à cet étage qu'un jeune membre du Congrès de l'Illinois, Abraham Lincoln, était assis au bureau 191. Au-dessus de lui - au-dessus de nous - au-dessus de cette porte menant à la rotonde se trouve une sculpture représentant Clio, la muse de l'histoire. Dans ses mains, un livre ouvert dans lequel elle enregistre les événements qui se déroulent dans cette salle ci-dessous. Clio veillait sur cette salle il y a un an aujourd'hui, comme elle le fait depuis plus de 200 ans. Elle a enregistré ce qui s'est passé. La vraie Histoire. Les vrais faits. La vraie vérité. Les faits et la vérité que vous et moi et le monde entier avons vus de nos propres yeux.
La Bible nous dit que «Nous connaîtrons la vérité et la vérité nous rendra libres.» Nous connaîtrons la vérité. Eh bien, voici la vérité de Dieu sur le 6 janvier 2021. Fermez tes yeux. Revenez à ce jour-là. Que voyez-vous? Les émeutiers se déchaînent. Agitant, pour la première fois à l'intérieur de ce Capitole, le drapeau confédéré qui symbolise la cause de la destruction de l'Amérique. Pour nous déchirer. Même pendant la guerre civile, cela ne s'est jamais produit. Mais c'est arrivé ici en 2021. Que voyez-vous d'autre ? La foule brise les fenêtres, défonce les portes, viole le Capitole. Des drapeaux américains sur des poteaux servant d'armes, de lances. Des extincteurs sont lancés sur la tête des policiers. Une foule qui professe son amour pour les forces de l'ordre a agressé ces policiers. Les a traînés, aspergés, piétinés. Plus de 140 policiers ont été blessés. Nous avons tous entendu les policiers qui étaient là ce jour-là témoigner de ce qui s'est passé. Un officier l'a qualifié de «bataille médiévale» et a dit qu'il avait plus peur ce jour-là que quand il faisait la guerre en Irak. Ils ont demandé à plusieurs reprises depuis ce jour, comment quelqu'un, qui que ce soit, ose-t-il diminuer, rabaisser ou nier l'enfer qu'ils ont subi?
Nous avons vu de nos propres yeux. Des émeutiers ont menacé ces halls, menaçant la vie de la présidente de la Chambre des représentants [Nancy Pelosi], érigeant littéralement des potences pour pendre le vice-président des États-Unis d'Amérique [Mike Pence].
Mais qu'est-ce qu'on n'a pas vu ? Nous n'avons pas vu un ancien président qui vient de rallier la foule pour attaquer le Capitole, assis dans la salle à manger privée du bureau ovale de la Maison Blanche en train de tout regarder à la télévision et de ne rien faire pendant des heures.
La police a été agressée. Des vies ont été en danger. Le Capitole de la nation était en état de siège. Ce n'était pas un groupe de touristes. C'était une insurrection armée. Ils ne cherchaient pas à défendre la volonté du peuple ; ils cherchaient à nier la volonté du peuple. Ils ne cherchaient pas à maintenir des élections libres et équitables. Ils cherchaient à en renverser une. Ils ne cherchaient pas à sauver la cause de l'Amérique. Ils cherchaient à renverser la Constitution.
Il ne s'agit pas de ressasser le passé. Il s'agit de s'assurer que le passé n'est pas enterré. C'est la seule façon d'avancer. C'est ce que font les grandes nations. Ils n'enterrent pas la vérité ; ils y font face. Cela ressemble à une hyperbole, mais c'est votre vérité. Ils y font face.
Nous sommes une grande nation. Mes compatriotes américains, dans la vie il y a la vérité et tragiquement il y a les mensonges. Des mensonges conçus et propagés pour le profit et le pouvoir. Nous devons être absolument clairs sur ce qui est vrai et ce qui est un mensonge. Et voici la vérité : l'ancien président des États-Unis d'Amérique a créé et répandu une toile de mensonges sur les élections de 2020.
Il l'a fait parce qu'il valorise le pouvoir sur les principes, parce qu'il considère son propre intérêt comme plus important que l'intérêt de son pays, que l'intérêt de l'Amérique. Et parce que son ego meurtri compte plus pour lui que notre démocratie ou notre Constitution. Il ne peut pas accepter qu'il ait perdu même si c'est ce que 93 sénateurs américains, son propre procureur général, son propre vice-président, les gouverneurs et les représentants officiels dans chaque État où une bataille politique a eu lieu ont tous dit : il a perdu.
C'est ce que 81 millions d'entre vous ont fait en votant pour une nouvelle voie à suivre. Il a fait ce qu'aucun président dans l'histoire américaine, dans l'histoire de ce pays, n'a jamais fait. Il a refusé d'accepter les résultats d'une élection et la volonté du peuple américain.
Alors que certains hommes et femmes courageux du Parti républicain s'opposent à lui, essayant de défendre le principe de ce parti, trop d'autres transforment ce parti en quelque chose d'autre. Ils semblent ne plus vouloir être le parti de Lincoln, Eisenhower, Reagan, les Bush.
Eh bien, quels que soient mes autres désaccords avec les républicains qui soutiennent la primauté du droit, et non la primauté d'un seul homme, je chercherai toujours à travailler avec eux. Pour trouver des solutions partagées lorsque cela est possible. Parce que lorsque nous avons une croyance partagée en la démocratie, alors tout est possible. N'importe quoi.
Donc à ce moment-là, nous devons décider : quel genre de nation allons-nous être ? Allons-nous être une nation qui accepte la violence politique comme norme? Allons-nous être une nation où nous permettrons aux responsables électoraux partisans de renverser la volonté légalement exprimée du peuple? Serons-nous une nation qui ne vit pas à la lumière de la vérité mais à l'ombre des mensonges? Nous ne pouvons pas nous permettre d'être ce genre de nation.
La voie à suivre est de reconnaître la vérité. Pour en vivre. Le «grand mensonge» raconté par l'ancien président, et de nombreux républicains qui craignent sa colère, est que l'insurrection dans ce pays a en fait eu lieu le jour des élections, le 3 novembre 2020. Pensez-y. C'est ce que vous pensiez? C'est ce que vous pensiez en votant ce jour-là? Participer à une insurrection? C'est ce que vous pensiez faire? Ou pensiez-vous que vous accomplissiez votre devoir le plus élevé en tant que citoyen et que vous votiez?
Les partisans de l’ancien président tentent de réécrire l'Histoire. Ils veulent que le jour des élections soit le jour de l'insurrection et des émeutes qui ont eu lieu ici le 6 janvier comme une véritable expression de la volonté du peuple. Pouvez-vous penser à une façon plus tordue de regarder ce pays, de regarder l'Amérique? Je ne peux pas.
Voici la vérité. L'élection de 2020 a été la plus grande démonstration de démocratie dans l'histoire de ce pays. Vous êtes plus nombreux à avoir voté à cette élection que vous n'avez jamais été dans toute l'histoire américaine. Plus de 150 millions d'Américains se sont rendus aux urnes et ont voté ce jour-là, lors d'une pandémie, certains au péril de leur vie. Et ils devraient être applaudis, pas attaqués.
À l'heure actuelle, État après État, de nouvelles lois sont rédigées non pas pour protéger le vote, mais pour le nier. Pas seulement pour supprimer le vote, mais pour le renverser. Non pas pour renforcer et protéger notre démocratie, mais parce que l'ancien président a perdu au lieu de regarder les résultats des élections en 2020 et de dire qu'ils ont besoin de nouvelles idées ou de meilleures idées pour gagner plus de voix, l'ancien président et ses partisans ont décidé que la seule façon pour eux de gagner est de supprimer votre vote et de renverser nos élections. C'est faux. C'est antidémocratique. Et franchement, c'est anti-américain.
Le deuxième «grand mensonge» raconté par les partisans de l'ancien président et qui aboutit aux élections de 2020 ne peut être accepté. La vérité est qu'aucune élection, aucune élection dans l'histoire américaine n'a été examinée de plus près ou comptée avec plus de soin. Chaque contestation judiciaire mettant en cause les résultats dans chaque tribunal de ce pays qui aurait pu être intentée, a été présentée et a été rejetée. Souvent rejeté par les juges nommés par les républicains, y compris les juges nommés par l'ancien président lui-même. Des tribunaux d'État à la Cour suprême des États-Unis. Les recomptages ont été effectués état après état.
La Géorgie a compté les résultats trois fois avec un recomptage à la main. De faux audits partisans ont été entrepris bien après les élections dans plusieurs États. Aucun ne change les résultats. Dans certains d'entre eux, l'ironie est que la marge de victoire a en fait légèrement augmenté.
Parlons donc clairement de ce qui s'est passé en 2020. Avant même le premier scrutin, l'ancien président semait préventivement le doute sur les résultats des élections. Il a construit son mensonge au fil des mois. Ce n'était pas basé sur les faits. Il cherchait juste une excuse, un prétexte pour cacher la vérité. Ce n'est pas qu'un ancien président. C'est un ancien président défait. Battu par une marge de plus de 7 millions de vos votes. Dans une élection complète, libre et équitable. Il n'y a tout simplement aucune preuve que les résultats des élections sont inexacts. En fait, dans chaque lieu où des preuves devaient être produites, un serment de dire la vérité devait être prêté, l'ancien président n'a pas réussi à plaider sa cause. Pensez juste à ceci : l'ancien président et ses partisans n'ont jamais été en mesure d'expliquer comment ils l'acceptent comme étant exacts d'autres résultats des élections qui ont eu lieu le 3 novembre. Élections du gouverneur, du Sénat des États-Unis, de la Chambre des représentants, élections au cours desquelles ils comblent l'écart à la Chambre.
Ils n'ont rien contesté de tout cela. Le nom du président était le premier sur le bulletin de vote. Ensuite, venait la ligne. Gouverneur puis celle des sénateurs puis celle des représentants et, d'une manière ou d'une autre, tous les résultats sont exacts sur le même bulletin de vote. Et pour eux, seule le vote pour la présidentielle était faux. Sur le même bulletin, le même jour, déposé par les mêmes électeurs. La seule différence: l'ancien président n'a pas perdu ces scrutins. Il a juste perdu celui où il était candidat.
Enfin, le troisième grand mensonge raconté par un ancien président et ses partisans est que la foule qui a cherché à imposer sa volonté par la violence sont les vrais patriotes de la nation. Est-ce ce que vous pensiez lorsque vous regardiez la foule saccageant le Capitole, détruisant des biens, déféquant littéralement dans les couloirs, fouillant dans les bureaux des sénateurs et des représentants, traquant les membres du Congrès. Patriotes? Pas à mon avis. Pour moi, les vrais patriotes sont les plus de 150 millions d’Américains qui ont exprimé pacifiquement leur vote dans les urnes, le personnel électoral qui a protégé l'intégrité du vote et les héros qui ont défendu ce Capitole.
Vous ne pouvez pas aimer votre pays uniquement lorsque vous gagnez, vous ne pouvez pas obéir à la loi uniquement lorsque cela vous convient. Vous ne pouvez pas être patriote lorsque vous embrassez et autorisez les mensonges.
Ceux qui ont pris d'assaut ce Capitole et ceux qui les ont incité et les ont appelés à le faire, ont tenu un poignard sur la gorge de l'Amérique et de la démocratie américaine. Ils ne sont pas venus ici par patriotisme ou par principe. Ils sont venus ici en colère. Pas au service de l'Amérique, plutôt au service d'un seul homme. Ceux qui ont incité la foule, les vrais comploteurs qui voulaient désespérément nier la certification de cette élection, à défier la volonté des électeurs. Leur complot a été déjoué.
La réunion du Congrès, les démocrates, les républicains sont restés. Les sénateurs, les représentants du peuple, ont terminé leur travail exigé par la Constitution. Ils ont honoré leur serment contre tous les ennemis, étrangers et nationaux.
Désormais, c'est à nous tous, nous, le peuple, de défendre la primauté du droit, de préserver la flamme de la démocratie, de garder vivante la promesse de l'Amérique.
La promesse est en danger, ciblée par les forces qui valorisent la force brute plutôt que le caractère sacré de la démocratie, la peur plutôt que l'espoir, le gain personnel plutôt que le bien public.
Ne vous y trompez pas, nous vivons à un tournant de l'Histoire, tant dans notre pays qu'à l'étranger. Nous sommes à nouveau engagés dans une lutte entre la démocratie et l'autocratie, entre les aspirations du plus grand nombre et la cupidité de quelques-uns, entre le droit du peuple à l'autodétermination et l'autocratie égoïste.
Chine, Russie et d’autres parient que les jours de la démocratie sont comptés. En fait, ils m'ont dit que la démocratie est trop lente, trop embourbée par la division pour réussir dans le monde compliqué d'aujourd'hui qui évolue rapidement. Et ils parient que l'Amérique deviendra plus comme eux et moins comme ce que nous sommes aujourd’hui. Ils parient que l'Amérique est un endroit pour un autocrate, un dictateur, un homme fort. Je n'y crois pas. Ce n'est pas ce que nous sommes. Ce n'est pas ce que nous avons été, jamais. Et ce n'est pas ce que nous devrions être, jamais.
Nos pères fondateurs, aussi imparfaits qu'ils aient été, ont mis en route une expérience qui a changé le monde. Ils ont littéralement changé le monde. Ici en Amérique, le peuple serait au pouvoir. Le pouvoir serait transféré pacifiquement, jamais à la pointe de la lance ou du canon d'un fusil. Ils se sont engagés à mettre sur papier, non pas une idée qu'ils ne pourraient pas respecter, mais une idée qui ne pourrait pas être contrainte.
Oui, en Amérique, tous les gens sont créés égaux et rejettent l'idée que si vous réussissez, j'échoue. Si vous avancez, je prends du retard. Si je vous fais tomber, je me relève d'une manière ou d'une autre. L'ancien président ment sur cette élection et la foule qui a attaqué ce Capitole ne pourrait pas être plus éloignée des valeurs américaines fondamentales. Ils veulent le pouvoir ou ils ruineront, ruineront ce pour quoi notre pays s'est battu à Lexington et Concord, à Gettysburg et Omaha Beach, à Seneca Falls, à Selma, Alabama. Pour quoi nous battions-nous? Le droit de vote, le droit de se gouverner. Le droit de déterminer notre propre destin. Avec les droits viennent les responsabilités, la responsabilité de se considérer comme des voisins. Peut-être que nous ne sommes pas d'accord avec ce voisin, mais ce n'est pas un adversaire. La responsabilité d'accepter la défaite, puis de revenir dans l'arène et de réessayer la prochaine fois pour défendre votre cause. La responsabilité de voir que l'Amérique est une idée, et une idée qui nécessite une gestion vigilante.
Alors que nous sommes ici aujourd'hui, un an après le 6 janvier 2021, les mensonges qui ont conduit à la colère et à la folie que nous avons vus dans cet endroit, ils n'ont pas diminué. Nous devons donc être fermes, déterminés et inflexibles dans notre défense du droit de voter, de faire compter ce vote.
Certains d'entre nous ont fait le sacrifice ultime dans cet effort sacré. Jill et moi avons pleuré des policiers dans cette rotonde du Capitole non pas une mais deux fois à la suite du 6 janvier. Une fois pour honorer l'officier Brian Sicknick, qui a perdu la vie le lendemain de l'attaque et une deuxième fois pour honorer l'officier Billy Evans, qui a également perdu la vie en défendant ce Capitole. Pensez aux autres qui ont perdu la vie et à tous ceux qui vivent avec le traumatisme de cette journée comme ceux qui défendent ce Capitole, les membres du Congrès des deux partis et leur personnel, les journalistes, les employés de la cafétéria, les gardiens et leurs familles. Ne vous y trompez pas, la douleur et les cicatrices de ce jour étaient profondes. Je l'ai dit plusieurs fois, et ce ne peut pas être plus vrai ou réel, quand on pense aux événements du 6 janvier.
Nous sommes dans une bataille pour l'âme de l'Amérique. Une bataille mais par la grâce de Dieu, la bonté et la grandeur de cette nation, nous la gagnerons.
Je sais à quel point la démocratie est difficile, mais je suis parfaitement clair sur les menaces auxquelles l'Amérique est confrontée. Je sais aussi que nos jours les plus sombres peuvent conduire à la lumière et à l'espoir.
La mort et la destruction, la vice-présidente [Kamala Harris] a fait référence au fait que Pearl Harbor nous a permis de triompher des forces du fascisme. De la brutalité du Bloody Sunday, sur le pont Edmund Pettus, est née une législation historique sur le droit de vote. Alors maintenant intensifions le combat et écrivons le prochain chapitre de l'histoire américaine. Car le 6 janvier ne marque pas la fin de la démocratie mais le début d'une renaissance de la liberté et de l’équité.
Je n'ai pas cherché cette confrontation menée dans cette capitale il y a un an. Mais je ne le refuserai pas non plus. Je défendrai cette nation, je ne permettrai à personne de mettre un poignard sur la gorge de la démocratie. Nous veillerons à ce que la volonté du peuple soit entendue, que la bataille l'emporte, pas la violence, que l'autorité de cette nation soit toujours transférée pacifiquement. Je crois que le pouvoir et le but de la présidence est d'unir cette nation. Ne pas la diviser, pour nous élever, ne pas nous déchirer. Il s'agit de nous, pas de moi.
Au cœur de l'Amérique brûle une flamme allumée il y a près de 250 ans de liberté, de liberté et d'égalité. Ce n'est pas une terre de rois, de dictateurs ou d'autocrates. Nous sommes une nation de lois, d'ordre, pas de chaos, de paix, pas de violence. Ici en Amérique, c'est le peuple qui par le vote et sa volonté l'emporte. Alors souvenons-nous ensemble. Nous sommes une nation, sous Dieu, indivisible, aujourd'hui, demain et pour toujours, soyons à notre meilleur. Nous sommes les États-Unis d'Amérique. Que Dieu vous bénisse tous. Dieu protège nos troupes, et que Dieu bénisse ceux qui veillent sur la démocratie.

> Le taux de chômage du pays est tombé à 3,9%. Il s'agit de la plus forte baisse d'un an du chômage dans l'histoire des États-Unis.
- Record en création d'emplois.
- Record de la baisse du chômage baisse
- Record de l’augmentation de la population active.
Le plan économique fonctionne – et il remet l'Amérique au travail.
Nous avons créé 6,4 millions d'emplois l'an dernier. C'est le plus grand nombre d'emplois au cours d'une année civile par n'importe quel président de l'histoire. Comment? Le plan de sauvetage américain a dynamisé une économie qui fonctionne à nouveau – et 200 millions de vaccinations ont permis aux Américains de sortir de chez eux et de retourner au travail.

> [Covid19] Les pilules antivirales de Pfizer ont le potentiel de modifier considérablement l'impact du covid19 sur ce pays et sa population. C'est pourquoi hier, j'ai doublé notre commande à 20 millions de cures.

> [Covid19] Omicron est une variant très transmissible - très différent de tout ce que nous avons vu auparavant. Mais vous pouvez vous protéger. Vaccinez-vous. Soyez boosté. Portez un masque en public.

> Nous sommes confrontés à un point d'inflexion avec le changement climatique et devons agir. C'est pourquoi j'ai mis les États-Unis sur la bonne voie pour atteindre zéro émission nette d'ici 2050. La loi sur les infrastructures nous aidera à y parvenir en modernisant notre infrastructure électrique et en déployant une technologie énergétique de pointe.

> Dans trop d'industries, une poignée d'entreprises géantes dominent le marché. L'industrie de la viande est un exemple classique. Aujourd'hui, j'ai rencontré des agriculteurs et des éleveurs indépendants pour discuter de la façon dont nous travaillons pour uniformiser les règles du jeu pour eux, tout en réduisant les prix pour les familles américaines.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
> Discours à l’occasion de l’anniversaire de la tentative de coup d’Etat le 6 janvier 2021]
Certaines dates résonnent à travers l'histoire, y compris des dates qui rappellent instantanément à tous ceux qui les ont vécues - où ils étaient et ce qu'ils faisaient lorsque notre démocratie a été attaquée. Des dates qui occupent non seulement une place sur nos calendriers, mais une place dans notre mémoire collective.
7 décembre 1941. 11 septembre 2001. Et 6 janvier 2021. Ce jour-là, j'étais non seulement vice-président élu, j'étais aussi sénateur des États-Unis. Et j'étais ici au Capitole ce matin-là, lors d'une audience confidentielle avec d'autres membres de la commission sénatoriale du renseignement.
Quelques heures plus tard, les portes du Capitole ont été brisées. J'étais parti. Mais mes pensées se sont immédiatement tournées non seulement vers mes collègues, mais vers mes collaborateurs, qui avaient été contraints de se réfugier dans notre bureau, transformant les classeurs en barricades.
Ce que visaient les extrémistes qui parcouraient ces salles, ce n'était pas seulement la vie des dirigeants élus. Ce qu'ils cherchaient à dégrader et à détruire n'était pas seulement un bâtiment, aussi sacré soit-il. Ce qu'ils attaquaient, c'étaient les institutions, les valeurs, les idéaux pour lesquels des générations d'Américains ont défilé, organisé des piquets de grève et versé du sang pour les établir et les défendre.
Le 6 janvier, nous avons tous vu à quoi ressemblerait notre nation si les forces qui cherchent à démanteler notre démocratie réussissent. L'anarchie, la violence, le chaos. Ce qui était en jeu alors, et maintenant, c'est le droit à ce que notre avenir soit décidé comme le prescrit la Constitution : par nous, le peuple — tout le peuple. Nous ne pouvons pas laisser notre avenir être décidé par ceux qui sont déterminés à faire taire nos voix, à renverser nos votes et à colporter des mensonges et de la désinformation; par une faction radicale qui a peut-être récemment réapparue mais dont les racines sont anciennes et profondes.
Quand je rencontre des jeunes, ils m'interrogent souvent sur l'état de notre démocratie depuis ce 6 janvier. Et ce que je leur dis, c'est que le 6 janvier reflète la double nature de la démocratie, sa fragilité et sa force. Vous voyez, la force de la démocratie est la primauté du droit. La force de la démocratie réside dans le principe selon lequel tout le monde doit être traité sur un pied d'égalité, que les élections doivent être libres et équitables, que la corruption ne doit pas être abandonnée. La force de la démocratie, c'est qu'elle donne du pouvoir au peuple. Et la fragilité de la démocratie est la suivante : si nous ne sommes pas vigilants, si nous ne la défendons pas, la démocratie ne tiendra tout simplement pas; elle vacillera et échouera. L'agression violente qui a eu lieu ici, le fait même de nous être rapprochés d'une élection annulée — cela reflète la fragilité de la démocratie.
Pourtant, la détermination que j'ai vue chez nos dirigeants élus lorsque je suis retourné dans la salle du Sénat ce soir-là – leur détermination de ne pas céder mais de certifier l'élection ; leur loyauté non pas envers un parti ou une personne mais envers la Constitution des États-Unis – cela reflète sa force. Et il en va de même, bien sûr, de l'héroïsme de la police du Capitole, du département de la police métropolitaine de Washington, de la garde nationale et des autres agents des forces de l'ordre qui ont répondu à l'appel ce jour-là, y compris ceux qui ont succombé plus tard à des blessures, à la fois visibles et invisibles.
Nos pensées vont à toutes les familles qui ont perdu un être cher. Vous savez, je me demande, comment se souviendra-t-on du 6 janvier dans les années à venir? Sera-t-il rappelé comme un moment qui a accéléré le démantèlement de la plus ancienne et la plus grande démocratie du monde ou comme un moment où nous avons décidé de sécuriser et de renforcer notre démocratie pour les générations à venir?
L'esprit américain est mis à l'épreuve. La réponse à la question de savoir si nous répondrons à ce test réside là où il a toujours résidé dans notre pays – avec vous, le peuple. Et le travail à venir ne sera pas facile. Ici, dans ce même bâtiment, une décision sera prise quant à savoir si nous respectons le droit de vote et assurons des élections libres et équitables. Soyons clairs : nous devons adopter les projets de loi sur le droit de vote qui sont actuellement devant le Sénat, et le peuple américain doit également faire quelque chose de plus.

Nous ne pouvons pas rester sur la touche. Nous devons nous unir pour défendre notre démocratie afin de former une union plus parfaite, établir la justice, assurer la tranquillité domestique, pourvoir à la défense commune, promouvoir le bien-être général et assurer les bénédictions de la liberté pour nous-mêmes et pour notre prospérité et notre postérité. C'est le préambule de la Constitution que le président Biden et moi avons juré de respecter et de défendre. Et c'est la promesse durable des États-Unis d'Amérique.

 

Antony Blinken (secrétaire d’Etat)
> il y a deux voies sur l'Ukraine : une voie de dialogue et de diplomatie pour résoudre nos différends et éviter la confrontation, et une voie de confrontation et de conséquences massives pour la Russie si elle renouvelle son agression.

> Je réaffirme notre forte préférence pour une résolution diplomatique sur l'Ukraine et souligne notre volonté d'imposer des conséquences graves et massives, en coordination avec nos alliés et partenaires européens, si la Russie renouvelait son agression.

> [Ukraine] La diplomatie est le seul moyen responsable de résoudre cette crise. Nous nous engageons à un dialogue réciproque significatif avec la Russie et à la consultation et à la coordination avec nos alliés et partenaires. Nous préférons la diplomatie, mais nous sommes prêts à répondre à une nouvelle agression russe contre l'Ukraine.

 

♦ Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
> Le 6 janvier n'était pas seulement une attaque contre le Capitole des États-Unis, c'était une attaque contre la démocratie elle-même. Alors que nous célébrons un an depuis ce jour sombre, nous ne devons permettre à personne de réécrire l'histoire ou de blanchir la gravité de ce qui s'est passé. Nous nous souviendrons toujours et veillerons à ce que cela ne se reproduise plus.

> Le rapport sur l'emploi  montre que le plan pour l’économie Reconstruire en mieux de Joe Biden fonctionne. Sous la direction des démocrates, l'Amérique se remet au travail - avec la plus forte baisse du chômage de l'histoire à 3,9%, un record de 6,4 millions d'emplois créés et des années de croissance en avance sur ce qui était prévu avant l'adoption du plan de sauvetage américain.
Les démocrates continueront à travailler pour créer des emplois bien rémunérés et réduire les coûts des familles - notamment grâce à notre loi bipartite sur les infrastructures, notre action énergique pour éliminer les goulots d'étranglement et ramener la production sur les côtes américaines et la loi Reconstruire en mieux, qui réduira considérablement les coûts pour le classe moyenne.
Les démocrates du Congrès et le président Biden reconstruiront mieux pour le peuple : avec plus d'emplois, des réductions d'impôts et des coûts réduits pour tous.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)
> Nous marquons l'anniversaire du 6 janvier Nous nous souvenons grâce à la bravoure de notre police du Capitole, nous avons avancé dans le dépouillement des bulletins de vote Et nous savons que la cause première du 6 janvier est toujours avec nous : le grand mensonge de Trump Nous irons de l'avant pour protéger la démocratie et les droits de vote L'attaque n'est pas venue de nulle part. C'était une tentative de renverser notre élection. Insurrection violente — Appelez ça comme ça! Elle a été stimulée par le grand mensonge de Trump, toujours présent. Nous agirons pour protéger notre démocratie.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Il y a un an, une violente attaque contre notre Capitole a montré à quel point l'expérience américaine en matière de démocratie est vraiment fragile. Et tandis que les vitres brisées ont été réparées et que de nombreux émeutiers ont été traduits en justice, la vérité est que notre démocratie est aujourd'hui plus menacée qu'elle ne l'était à l'époque.
Bien qu'initialement rejetées par de nombreux républicains, les affirmations qui ont attisé les flammes de la violence le 6 janvier ont depuis été adoptées par une partie importante des électeurs et des élus – dont beaucoup savent qu’elles sont faussent. Les législatures des États à travers le pays ont non seulement rendu le vote plus difficile, mais certaines ont également tenté d'affirmer leur pouvoir sur les principaux processus électoraux, y compris la capacité de certifier les résultats des élections. Et les responsables républicains et les leaders d'opinion restants qui ont courageusement tenu bon et rejeté de tels efforts antidémocratiques ont été ostracisés, écartés et chassés du parti.
Historiquement, les Américains ont été les défenseurs de la démocratie et de la liberté dans le monde, surtout lorsqu'ils sont attaqués. Mais nous ne pouvons pas jouer ce rôle lorsque des personnalités de premier plan de l'un de nos deux principaux partis politiques sapent activement la démocratie chez nous. Nous ne pouvons pas donner l'exemple lorsque nos propres dirigeants sont prêts à fabriquer des mensonges et à jeter le doute sur les résultats d'élections libres et équitables.
Notre système de gouvernement n'a jamais été automatique. Si nous voulons que nos enfants grandissent dans une véritable démocratie - pas seulement avec des élections, mais une où chaque voix compte et chaque vote compte - nous devons la nourrir et la protéger.
Aujourd'hui, cette responsabilité nous incombe à tous. Et en cet anniversaire, rien n'est plus important.

 

Bill Clinton (ancien président des Etats-Unis)
> Il y a un an, l'Amérique a résisté à un assaut sans précédent contre notre Capitole. Alors que l'état de droit et le transfert de pouvoir mandaté par la Constitution ont finalement eu gain de cause, l'effort organisé pour saper notre démocratie - dont la violence du 6 janvier faisait partie - n'a fait que s'intensifier au cours de l'année écoulée.
Beaucoup trop d'élus et de personnalités publiques continuent de répandre le mensonge selon lequel les élections de 2020 ont été volées pour semer la méfiance à l'égard du système électoral et rendre plus difficile le vote et plus facile pour les législatures partisanes d'annuler des élections libres et équitables lorsqu'elles n’aiment pas les résultats.
Ce faisant, ils ont réussi à convaincre des millions d'Américains d'adopter des mensonges et même de considérer la violence comme une tactique légitime pour atteindre des objectifs politiques.
Si nous voulons sauver notre démocratie, nous avons tous la responsabilité d'agir maintenant - d'arrêter la violence et de commencer à nous considérer comme méritant également la pleine citoyenneté, la vie, la liberté, l'opportunité, une voix et un vote qui peuvent être exprimés et dénombré.
Si nous assumons nos responsabilités, nos meilleurs jours nous attendent encore.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> À l'occasion de l'anniversaire de l'insurrection meurtrière du mouvement Trump, lisez Marc Elias : «Le Sénat étant le Sénat et les Républicains étant Républicains, tout ceci se résume à: seuls les démocrates peuvent sauver la démocratie».

 

♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> Aujourd'hui [6 janvier]  est un jour pour tous les dirigeants politiques de condamner sans équivoque et avec force l'attaque honteuse de l'année dernière contre le Capitole et la tentative de renverser la démocratie. Levez-vous et soyez compté, afin que nous puissions connaître par leur silence ceux qui trahiraient le pays et la Constitution.
Vous ne pouvez pas aimer votre pays uniquement lorsque vous gagnez.
Vous ne pouvez pas obéir à la loi uniquement lorsque cela vous convient.
Vous ne pouvez pas être patriote lorsque vous embrassez ou autorisez les mensonges.

 > Les décès par arme à feu ont atteint un niveau record en 2020. Nous ne devrions pas vivre dans la peur de la violence armée dans nos écoles, nos bureaux, nos maisons et nos rues.

> Les enfants américains méritent d'avoir des enseignants devant leurs classes qui exigent d'eux l'excellence et les aident à réaliser leur potentiel.

> Une reprise verte peut transformer notre économie et bâtir une meilleure base pour l'avenir. Nous devons continuer à promouvoir une reprise verte et juste en investissant dans des infrastructures à faible émission de carbone, des millions de nouveaux emplois et un avenir meilleur pour tous les citadins.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Boris Johnson ne peut plus détourner le regard alors que les familles sont confrontées à un choix impossible entre se chauffer et manger. Une taxe Robin des Bois sur les barons du gaz et du pétrole fournirait des liquidités vitales pour soutenir les familles vulnérables confrontées à des hausses des prix de l'énergie paralysantes.
(…) Alors que les factures d'énergie des familles augmentent, les entreprises productrices d'énergie réalisent des bénéfices records. Nous faisons campagne pour une taxe Robin des Bois sur les patrons du pétrole et du gaz afin de financer un soutien supplémentaire pour les plus durement touchés par la hausse des prix de l'énergie.

> [Covid19] Aucun enfant ne devrait être laissé pour compte alors que nous entrons dans une période d'absences du personnel et de taux de cas sans précédent. Le financement de bons de rattrapage permettrait aux parents de rétablir l'éducation de leurs enfants.

 

Ed Davey (leader)
> Notre système de protection sociale n'a jamais été dans un état aussi désastreux, la fourniture de services n'étant pas suffisante pour répondre à la demande. Le gouvernement doit alléger la pression sur notre NHS et veiller à ce que chaque personne âgée reçoive les soins qui lui ont été promis.

> Il n'y a aucun moyen de chasser les conservateurs de Boris Johnson du pouvoir sans que nous gagnions beaucoup, beaucoup plus de sièges. Nous sommes les seuls challengers crédibles pour eux dans bon nombre de leurs fiefs.

 

Tim Farron (député)
> Boris Johnson a vendu nos agriculteurs en aval. Les conservateurs ne peuvent plus se permettre de tenir les agriculteurs pour acquis. Nous défendons les intérêts des agriculteurs britanniques.

 

Munira Wilson (députée)
> Boris Johnson n'a pas réussi à faire de l'éducation de nos enfants une priorité et n'a pas réussi à établir un plan pour garder nos écoles ouvertes. Si les conservateurs ne maîtrisent pas cela rapidement, ils l’ajouteront à leurs innombrables promesses non tenues.

 

Christine Jardine (députée)
> Les gens font face à des années d'augmentation d'impôts sous les conservateurs qui les tiennent pour acquis, et de nombreux électeurs conservateurs de longue date ont l'impression que ce gouvernement ne les représente plus.

 

● Suisse
Centre
> Si nous avons appris quelque chose au cours de ces presque deux dernières années, c'est qu'en tant que société, nous devons sans cesse trouver un bon équilibre face à la pandémie de Covid19.
L'objectif principal reste le même : Il faut éviter autant que possible de surcharger les hôpitaux et le personnel de santé. C'est en effet la seule façon de garantir qu’également les patients qui ne sont pas atteints de Covid19 aient accès aux soins médicaux nécessaires.
En raison des nouveaux nombres encore élevés et de l'aggravation de la situation avec des décisions de triage difficiles dans les hôpitaux, le Conseil fédéral fait bien de rester vigilant et de préparer des mesures supplémentaires.
Les cantons sont également appelés à assumer leur marge de manœuvre et leur responsabilité et à accompagner, entre autres, la prochaine rentrée scolaire par les mesures nécessaires.
La majorité de la population a toujours fait preuve de solidarité et de responsabilité dans cette situation difficile.
Beaucoup d'entre nous apportent déjà leur contribution en réduisant leurs contacts, en se faisant vacciner et booster, en respectant les règles d'hygiène et de distance. Ce n'est qu'ensemble que nous parviendrons à surmonter cette pandémie.