Voici une sélection, ce 10 septembre 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
> L’incursion de drones
russes dans l’espace aérien polonais au cours d’une attaque conduite par la
Russie contre l’Ukraine est tout simplement inacceptable. Je la condamne avec
la plus grande fermeté. J’appelle la Russie à mettre fin à cette fuite en avant.
Je réitère au peuple polonais et à son gouvernement notre pleine solidarité. Je
m'entretiendrai prochainement avec le Secrétaire général de l'OTAN Mark Rutte.
Nous ne transigerons pas avec la sécurité des Alliés.
> Les frappes israéliennes de ce jour au Qatar sont inacceptables quel qu’en soit le motif. J’exprime ma solidarité au Qatar et à son émir, Cheikh Tamim Al Thani. La guerre ne doit en aucun cas s’étendre dans la région.
► Sébastien Lecornu (Premier ministre)
[Nota: Nous faisons figurer
Sébastien Lecornu dans cette liste alors qu’il n’est pas centriste mais
appartient à l’aile droite de Renaissance, parti centriste/central et qu’il s’est
toujours défini comme un homme de droite; c’est à ce titre que ses propos sont
retranscris ici et du fait qu’il est en train de composer un gouvernement d’axe
central; en revanche, une fois son équipe gouvernementale composée, il ne sera
plus présent ici]
> Le Président de la République m'a confié la tâche de construire un
Gouvernement avec une direction claire : la défense de notre indépendance et de
notre puissance, le service des Français et la stabilité politique et
institutionnelle pour l'unité du pays. Je tiens à le remercier pour la
confiance qu’il me témoigne en me nommant Premier ministre. Je salue François Bayrou
pour le courage dont il a fait preuve en défendant ses convictions jusqu’au
bout.
> Je veux dire sincèrement à nos compatriotes que je mesure leurs attentes et que je connais les difficultés. Nous sommes au travail, avec humilité, et nous allons tout faire pour y arriver.
> [Passation de
pouvoir Bayrou-Lecornu] Monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs
les ministres, je ne vais pas faire de grands discours puisque cette
instabilité et la crise politique et parlementaire que nous connaissons commande
à l'humilité et la sobriété. Je remercie évidemment le président de la
république pour sa confiance. Mais je veux surtout, non seulement, vous remercier
pour cette aide que vous me proposez et que je ne refuse pas, et pour cause.
Mais surtout je veux saluer l’extraordinaire courage avec lequel vous avez
défendu vos intimes convictions de militants jusqu'à cette dernière minute à Matignon.
Je crois moi aussi à une forme de justice qui fait qu'un jour tout cela sera
reconnu et je le dis aussi comme étant aussi votre cadet, monsieur le Premier
ministre.
La deuxième des choses, c'est de dire aux Françaises et aux Français qu'on va y
arriver. Parce qu'au fond, vous venez de le dire, il n'y a pas de chemin impossible.
Il faut qu'on arrive à mettre fin au fond à ce double décalage, le décalage
entre la situation politique et le décalage avec ce qu’attendent légitimement
nos concitoyens. pour leur vie quotidienne, pour la situation économique et
sociale, leur sécurité, bref ce pourquoi évidemment nous sommes missionnés.
Et ce décalage entre la vie politique du pays et le vie réelle devient
préoccupant, et pas que pour ceux qui qui gouvernent et l’ensemble de la
politique dans son intégralité.
Et puis, comme ministre des armées sortant, ce décalage entre la vie politique
intérieure et la géopolitique globale. On l'a encore vu ces dernières heures,
on ne pourra pas continuer ce décalage éternellement parce qu'évidemment, il nous
rattrapera.
Pour cela, il faudra aussi changer. Etre sûrement plus créatif, parfois plus
technique, plus sérieux de la manière de travailler avec nos oppositions.
J'aurai l'occasion d'y revenir. On vient d'en parler très longuement tous les deux.
Mais je le dis aussi, il va falloir des ruptures. Et pas que sur la forme. Et
pas que dans la méthode. Des ruptures aussi sur le fond. Je vais recevoir les
premières forces politiques dans les tous prochains jours ainsi que les forces
syndicales. Et j’aurais l'occasion de m'exprimer prochainement.
► Gouvernement démissionnaire
[Nota: Ce gouvernement
démissionnaire était dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons
donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent
sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposaient pas d’une majorité à l’Assemblée nationale; la
nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre a comme
conséquence la suppression de cette liste de François Bayrou]
●
Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’adresse toutes mes
félicitations à Sébastien Lecornu pour sa nomination en tant que Premier
ministre. Dans un contexte exigeant, je sais qu’il a les qualités pour bâtir
des compromis au service des Français et de notre pays.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. Il a toutes les qualités
pour créer les conditions d’un compromis et assurer la stabilité dont notre
pays a tant besoin dans un monde toujours plus brutal. Honoré d’avoir servi aux
côtés de François Bayrou dont nous continuerons à porter les combats
essentiels.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la
Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Les Françaises et les Français attendent des responsables politiques
des réponses à la hauteur des défis économiques, sociaux et climatiques
auxquels nous faisons face. Le moment est venu pour toutes les forces
républicaines de s’asseoir autour d’une même table. C’est par l’écoute et le
dialogue que nous sortirons par le haut de la situation de blocage à laquelle
nous faisons face. La lucidité, l’expérience politique et le sens de l’intérêt
général de Sébastien Lecornu seront de précieux atouts pour mener cette
discussion.
> Je l'avais mis en consultation en novembre dernier et c'est désormais acté : l'affichage du coût environnemental de nos vêtements entrera en vigueur le 1er octobre prochain. À partir de cette date, les marques volontaires pourront donner des informations concrètes et simples sur l'impact environnemental de leurs produits. Un pas décisif contre l’ultra fast fashion. Aux professionnels : un levier pour valoriser vos pratiques exemplaires et montrer que produire mieux, ça compte. Aux consommateurs : un allié pour acheter autrement, consommer en conscience et soutenir celles et ceux qui fabriquent durable.
> À partir du 1er octobre, nous augmentons de 1 000 € le bonus écologique pour l’achat d’un véhicule électrique assemblé en Europe et équipé d’une batterie européenne. Cette prime s’ajoute au bonus existant, qui peut atteindre 4 200 €, et porte ainsi le soutien total jusqu’à 5 200 €. Cette mesure rend ainsi plus accessible la voiture électrique, dont le coût à l’usage est déjà inférieur à celui de la voiture thermique. Cette mesure permet d’accompagner les ménages, tout en confortant les usines de batteries et d’assemblage implantées en France et en Europe. C’est la mise en œuvre concrète de la « préférence européenne » défendue par la France et recommandée par le rapport Draghi : un choix gagnant pour le climat, l’industrie et l’emploi.
> La transition écologique est un levier de réindustrialisation. Avec cette augmentation de 1 000€ du bonus écologique, nous valorisons les véhicules électriques dont les batteries sont produites en Europe et dont la fabrication émet moins de gaz à effet de serre. C'est une mesure gagnant-gagnant pour le pouvoir d'achat, le climat et l'industrie. Elle rend la voiture électrique plus accessible aux Françaises et aux Français, tout en soutenant l'industrie et l'emploi.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Toutes mes félicitations au
Premier ministre Sébastien Lecornu. Son sens du rassemblement et de l'Etat sera
précieux dans ce moment où notre pays doit trouver les voies de la stabilité.
Il nous appartient d'y travailler collectivement pour être à la hauteur des
Français.
Astrid
Panosyan-Bouvet (ministre
déléguée auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des
Familles, chargée du Travail et de l’Emploi)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Toutes mes félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. J’ai confiance en son esprit
de dialogue et de compromis. Notre pays ne pourra faire face aux défis qui
l’attendent que dans un climat d’apaisement et de stabilité.
> L'impact de l'IA dépendra des institutions, des
politiques publiques et de notre capacité collective à l’adopter
intelligemment.
Trois grands enjeux apparaissent :
- L’emploi et les compétences
Certains métiers, notamment administratifs, sont particulièrement exposés. Les
jeunes en début de carrière pourraient être les premiers touchés. La réponse à
cela, c'est de former et d’accompagner : savoir utiliser ces outils, interagir
avec eux, tirer parti des gains de temps.
- Mettre l’IA au service de tous
L’IA n’est pas réservée aux start-up ou aux grands groupes : TPE/PME, artisans,
écosystème de l'emploi doivent aussi en bénéficier. Elle peut devenir un atout
majeur pour l’accompagnement des demandeurs d’emploi et pour la formation
initiale et continue. Cela suppose un dialogue social permanent et une
transformation partagée, pas une approche verticale.
- La croissance et l'organisation du travail
L’IA peut être un levier de productivité et de croissance. Bien saisie, elle
peut accroître la compétitivité des entreprises, favoriser l’invention de
nouveaux produits et business models. Cela demandera des transformations
fonctionnelles. La question n’est pas seulement « human in the loop », mais
bien « human in command ».
Notre défi collectif : faire de l’IA une opportunité de montée en compétences
et d’innovation qui bénéficie à l’ensemble de la société. L’IA est déjà là : le
train ne passera pas deux fois. À nous de l’utiliser avec sens, et avec
l’intérêt général pour boussole.
> La Validation des Acquis de l’Expérience collective [VAE]
est une réponse essentielle aux tensions de recrutement!
L’ANDRH [Association nationale des DRH] le dit : financer le parcours VAE pour
ses salariés est aussi un puissant levier de fidélisation et de performance
collective.
Avec la VAE collective et les dotations CPF facilitées, le financement devient
plus simple pour les salariés.
Tout le monde y trouve son intérêt.
Une étape importante est franchie depuis le 2 septembre pour transformer en
diplôme l’expérience des salariés : la VAE collective est maintenant possible.
Les entreprises, régions, France travail et autres financeurs peuvent désormais
lancer des groupes de VAE pour plusieurs bénéficiaires.
Ils bénéficient des simplicités de la VAE individuelle pour identifier
facilement le diplôme parmi les 700 présents au catalogue, choisir
l’accompagnateur du parcours des salariés ou des demandeurs d’emploi, déposer
les dossiers auprès du certificateur et suivre l’avancée du parcours.
L’impulsion du comité stratégique de la Validation des Acquis de l’Expérience
(VAE) du 22 juillet que j’ai eu le plaisir de présider avec la ministre d’Etat Élisabeth
Borne a été décisive pour passer à l’échelle. (…)
Je crois à la VAE et à la VAE collective ; je sais pouvoir compter sur les
entreprises pour s’emparer de cette nouvelle possibilité et aider France VAE à
améliorer son service en continu !
> J’ai signé ce matin un nouvel accord-cadre avec l’Association
ouvrière des compagnons du devoir du tour de France (AOCTDF) et la Fédération nationale
des compagnons du tour de France (FCTF).
Depuis vingt ans, le ministère du Travail renouvelle ces conventions, la
dernière ayant été conclue en 2019. Celle que nous venons de signer fixe
désormais un cadre stable pour dix ans.
Ce partenariat vise à soutenir un modèle unique :
-
l’excellence du geste professionnel, indissociable des valeurs de solidarité et
de transmission du compagnonnage,
-
une solution efficace pour l’emploi des jeunes, mais aussi pour les
réorientations et les reconversions, avec un taux d’insertion de 90%,
-
un modèle historique qui s’adapte en continu, au service de l’apprentissage et
de l’innovation pédagogique.
Avec cette signature, nous confirmons l’importance du compagnonnage dans notre
paysage de formation et d’insertion professionnelle !
Amélie de Montchalin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée des Comptes publics)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Toutes mes félicitations à Sébastien
Lecornu. Je lui souhaite pleine réussite dans sa mission. Il en va de l’intérêt
de la France et des Français. Je sais sa capacité à trouver le compromis, et à
être à la hauteur de ce moment décisif pour notre pays.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. Alors que la situation
politique du pays appelle chacun à la responsabilité, son sens du dialogue et
du compromis seront des atouts précieux.
> Je me bats en faveur de la préférence européenne pour faire le choix de la souveraineté, et réconcilier l'emploi industriel avec la transition énergétique. Le véhicule électrique est indispensable à la décarbonation de notre économie et peut bénéficier de l'électricité compétitive et décarbonée française. Aujourd'hui, nous augmentons le soutien à l'achat de véhicules vertueux pour l'environnement lors qu'ils sont assemblés en Europe avec une batterie européenne. Défendre notre tissu industriel et nos emplois permet ainsi, grâce à cette mesure, de préserver l'avenir de notre planète.
Nathalie Delattre (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargée du Tourisme)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination à Matignon. Un homme d’Etat qui sera à la hauteur
des enjeux et apportera stabilité à la France en travaillant avec toutes les
forces républicaines, à l’heure où le pays en a tant besoin.
Patricia Mirallès (ministre déléguée auprès du ministre
des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je félicite Sébastien Lecornu
pour sa nomination comme Premier ministre. J’ai eu l’honneur de collaborer avec
lui au ministère des Armées et je sais pouvoir témoigner de son sens de l’État,
de son engagement pour la France et de son attachement à nos armées. Je lui
adresse mes vœux les plus sincères de réussite dans l’exercice de cette haute
responsabilité au service de la Nation et de l’unité des Français.
Juliette Méadel (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation chargée de la Ville)
> Je remercie le Président de la République, ainsi que François Bayrou pour
leur confiance et pour m’avoir confié la mission de conduire les grands
chantiers de la politique de la Ville, une cause profondément ancrée dans mon
cœur. Je remercie également mes collègues du Gouvernement dont François Rebsamen
pour leur soutien au quotidien et pour la mise en place du Comité
Interministériel des Villes du 6 juin dernier. Être ministre de la Ville fut
une immense responsabilité et un immense honneur : celui de porter, au sein
d’un Gouvernement d’union, une politique qui est avant tout une politique de
vie, de solidarité et d’émancipation. J’adresse également mes félicitations à Sébastien
Lecornu. Je suis convaincue qu’il saura réunir au sein d’un Gouvernement de
coalition.
Laurent Saint-Martin (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé du Commerce extérieur et des
Français de l’étranger)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. Homme d’expérience et de
dialogue, je sais qu’il saura trouver les voies et moyens du compromis
nécessaire pour rassembler les Français et relever les défis majeurs auxquels
notre pays est confronté.
> Face aux déstabilisations mondiales que l’on a connues cette année, la solution n’est pas moins d’accords mais au contraire plus d’accords commerciaux ! Diversifier nos débouchés, c’est l’une des conditions de notre indépendance et de notre prospérité. Alors accélérons, ensemble !
Thani Mohamed Soilihi (ministre délégué auprès du ministre
de l’Europe et des Affaires étrangères chargé de la Francophonie et des Partenariats
internationaux)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’adresse toutes mes
félicitations à Sébastien Lecornu pour sa nomination à la tête du gouvernement.
Il a tous les atouts pour relever les défis majeurs que rencontre notre pays :
je lui souhaite pleine réussite dans sa mission au service des Français. Je
remercie François Bayroupour son action et son courage, j’ai été honoré de
servir à ses côtés.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Ces actes odieux ont pour but de diviser et semer le chaos. La haine n’a pas sa place dans la République. Chacune et chacun a le droit de croire et de pratiquer sa foi, c’est la richesse de la France. Face à ces attaques contre la liberté de conscience, je tiens à exprimer ma profonde solidarité avec l’ensemble des fidèles, de toutes confessions. Leur droit à vivre leur spiritualité en paix et en dignité est un pilier de notre vivre-ensemble, et c’est ensemble que nous devons le défendre.
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Nous devons renforcer les mesures de protection des enfants, en créant
rapidement une ordonnance de sûreté dédiée. Concrètement, lorsqu’un parent
séparé apprendra que son enfant pourrait être en danger chez l’autre parent, il
pourra saisir la justice pour que l’enfant soit protégé immédiatement, sans
attendre la fin de l’enquête pénale.
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’ai toute confiance en Sébastien Lecornu, je vais tout faire pour l’aider. C’est un homme courageux, de dialogue.
> Il est évident sans doute qu'il faut abandonner très vite cette funeste idée des jours fériés travaillés sans rémunération supplémentaire.
> Le travail n’est pas assez encouragé et rémunéré.
> Mon souhait, rester au ministère de la justice, et pas faire du tourisme ministériel
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Conformément aux instructions de politique pénale que j’ai adressées aux parquets dès mon arrivée Place Vendôme, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête pour provocation publique à la haine et à la violence en raison de la religion, suite à des actes anti-musulmans survenus devant plusieurs mosquées d’Île-de-France.
> Nous voulons créer 4 nouvelles prisons de haute sécurité, semblable à celle que nous avons ouvert à Vendin-le-Vieil. Pour la sécurité des Français.
Catherine Vautrin (ministre du Travail, de la Santé, des
Solidarités et des Familles)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je félicite Sébastien Lecornu
pour sa nomination au poste de Premier ministre et salue la décision du
Président de la République. Je suis convaincue que son expérience et son talent
lui permettront de relever les défis de notre pays et de répondre aux
préoccupations quotidiennes des Français.
Eric Lombard (ministre de l’Economie, des Finances et de
la Souveraineté industrielle et numérique)
> Cher Sébastien Lecornu, toutes mes félicitations pour cette nomination
en tant que Premier ministre. Je connais tes qualités, elles seront précieuses
dans cette période cruciale pour notre pays.
Annie Genevard (ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté
alimentaire)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] En ce moment décisif pour
notre pays, je félicite Sébastien Lecornu pour sa nomination comme Premier
ministre, avec la conviction que la souveraineté de la France doit guider
l’action du Gouvernement. Je veux également remercier François Bayrou pour son
engagement et son sens de l’État dans la période qui s’achève.
Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre
d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je félicite très
chaleureusement Sébastien Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. Sa
tâche sera immense et il le sait. J’ai pu observer au cours des dernières
années, sa rigueur, sa compétence et son sens de l’Etat. Il saura dialoguer
avec des interlocuteurs de tous les bords politiques. Ces qualités sont
indispensables pour sortir notre pays de la crise qu’il traverse. J’adresse au
nouveau Premier ministre tous mes vœux de réussite.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je salue la nomination de Sébastien
Lecornu comme Premier Ministre de la France.
Il pourra compter sur mon plein engagement pour bâtir les compromis nécessaires
afin de doter la France d’un budget et d’apporter la stabilité dont notre pays
a besoin.
Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de
l’Economie sociale et solidaire)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je félicite Sébastien Lecornu
nommé Premier ministre. Je salue ses qualités de dialogue et d’écoute, qui
contribueront à trouver une voie de passage pour le budget 2026. Le pays a
besoin de stabilité et d’un cap. Nous le devons à nos concitoyens, nos
commerçants, nos artisans et nos entrepreneurs.
> Il est très important d'agir le plus rapidement possible, et fermement, contre ces sites internet frauduleux. Le consommateur y est en danger, et les commerçants et artisans qui respectent les règles, donc l'écrasante majorité d'entre eux, subissent une concurrence déloyale de plein fouet. Alors qu'en 2024, 87 réquisitions numériques ont été réalisées, nous en avons déjà effectué près de 80 à mi-2025, grâce à la forte mobilisation des services de la DGCCRF. C'est un combat essentiel, car les règles qui s'appliquent aux commerces physiques doivent également s'appliquer en ligne. L'Etat doit également faire évoluer ses procédures pour gagner encore en célérité, par exemple en confiant un plus grand pouvoir à l'administration pour lutter contre les fausses réductions de prix.
> Protéger consommateurs et commerçants : tolérance zéro
face à la fraude en ligne.
Près de 80 sites internet frauduleux ont déjà été bloqués depuis le début de
l’année par la DGCCRF, sous mon impulsion. Ne rien laisser passer.
Fausses réductions, produits indisponibles, vendeurs fantômes… ces pratiques
trompent les consommateurs et fragilisent les commerçants qui, eux, respectent
les règles.
Une même exigence : les règles du commerce physique doivent aussi s’appliquer
en ligne.
> En France, le travail ne paye plus assez. Mais plutôt
que céder au pessimisme, nous devons être courageux et offensifs pour redonner
toute sa valeur au travail. J’ai partagé trois priorités :
- Moins taxer le travail : notre modèle social doit se financer autrement que
sur le dos des salariés.
- Revaloriser le travail face à l’assistanat : il est inadmissible que celui
qui travaille dur vive moins bien que celui qui ne travaille pas.
- Libérer le travail : permettre à chacun de travailler plus, dans un cadre
simple, souple et défiscalisé.
Être de droite au Gouvernement, c’est être au côté de ceux qui se lèvent tôt,
qui entreprennent et qui créent de la valeur. C’est aussi agir concrètement. Un
exemple : depuis mon arrivée à Bercy, 218 Cerfa ont été supprimés, soit près
d’1 million de démarches évitées – autant de temps rendu à celles et ceux qui
entreprennent.
Le travail, c’est la liberté, l’égalité des chances et la dignité. Et le
travail finit toujours par payer.
Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique,
chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’adresse toutes mes
félicitations au Premier ministre Sébastien Lecornu. Homme d’expérience, de
conviction et de terrain, il a toujours su conjuguer sens de l’État et
proximité avec les Français. Il est l’homme de la situation : capable de
rassembler, de bâtir les compromis nécessaires et de conduire le pays avec
lucidité et responsabilité. Son ancrage local, son expérience et sa vision des
grands enjeux de notre temps -maîtrise des finances publiques, souveraineté
numérique et protection cyber- seront des atouts décisifs pour garantir l’unité
et la stabilité de la Nation.
> Bravo ASML et Mistral AI! Je salue cette opération qui associe notre champion européen des machines pour les puces électroniques et notre champion européen de l'IA. Elle illustre l'excellence française et la capacité de l'Europe à bâtir son autonomie stratégique dans le numérique en associant nos forces.
Benjamin Haddad (ministre délégué auprès du ministre de
l’Europe et des Affaires étrangères, chargé de l’Europe)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Toutes mes félicitations au
premier ministre Sébastien Lecornu. Ministre des Armées, il a démontré son sens
de l’Etat, son écoute, sa compétence et son souci du rassemblement. Il est
temps désormais pour tous de faire primer l’intérêt du pays et de travailler
ensemble.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je félicite Sébastien
Lecornu pour sa nomination. Je connais ses qualités et son engagement. Je
continuerai à agir sans relâche à la tête de notre Assemblée nationale au
service de la recherche de compromis et de stabilité dans l’intérêt des
Français.
> Un compromis doit coûter à chacun. Parce que faire un effort ensemble, c’est le prix de la stabilité de notre pays. Et les Français en valent le coup.
> Les Français nous en veulent, et c’est légitime : ils attendent plus de nous. C’est l’heure du sursaut. À l’Assemblée nationale, je m’y suis engagée, et je pense que nous sommes capables d'aller plus loin collectivement.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] En visant nos compatriotes musulmans à qui je veux dire mon soutien, ces actes de haine et d'intimidation odieux visent aussi notre République. Mais elle ne se laissera jamais fragiliser par quiconque : elle protège sans distinction la liberté de culte et veillera toujours à ce que chacun puisse vivre sa foi en sécurité.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Gabriel Attal (député, secrétaire
général de Renaissance, président du groupe Ensemble pour la république à
l’Assemblée nationale)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Tous mes vœux de succès à Sébastien
Lecornu dans ses nouvelles fonctions de Premier ministre. Avec Renaissance,
nous chercherons toujours à aller dans le sens de l’intérêt général et le
soutiendrons pour cela. Dans cette période si critique pour le pays, il est
essentiel que les forces politiques se mettent autour de la table pour donner
un budget à la France, assurer une stabilité pour les 18 prochains mois, et
garantir le respect de l’ordre dans notre pays.
> Les premiers à souffrir de cette instabilité permanente, ce sont les Français. Pour sortir de cette crise, Gabriel Attal propose de nommer un négociateur pour réunir, dialoguer et bâtir un compromis avec les forces politiques.
> Je souhaite que le chef de l'État désigne un négociateur. Un négociateur chargé de réunir, 7 jours sur 7, 24h sur 24h, les chefs de parti représentés à l'Assemblée nationale pour bâtir un compromis. C'est ce qui se fait dans tous les pays autour de nous.
> Depuis un an, depuis la dissolution, tout a été fait à l'envers. Des premiers ministres ont été nommés sans majorité. Pour permettre au pays d'avancer jusqu'à 2027, je propose de renverser la méthode : de définir d'abord le quoi avant de parler du qui.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Ce matin, des têtes de cochon ont été découvertes devant des mosquées d’Île-de-France. C’est un acte ignoble, indigne, écœurant. J’exprime tout mon soutien aux fidèles et aux responsables de ces mosquées, ainsi qu’à tous les musulmans de France, directement visés par ces agissements abjects. En République, chacun a le droit de croire et de vivre sa foi sereinement. La liberté de culte, pilier de la laïcité, doit être garantie partout et pour tous. En France, la haine anti-musulman, comme toutes les haines, n’a pas droit de cité. Des enquêtes ont été immédiatement ouvertes. Les responsables doivent être trouvés et punis.
Sylvain Maillard (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination comme Premier ministre. J’ai pu mesurer au fil des
années sa grande capacité de dialogue et sa ténacité, si nécessaires en ces
temps troublés. Nous serons à ses côtés pour chercher à faire avancer notre
pays et lui donner la stabilité que les Français nous demandent.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Des actes antimusulmans ignobles qui doivent être fermement condamnés et réprimés. Aucune stigmatisation religieuse n’est tolérable dans notre République.
Jean-René Cazeneuve (député)
> La situation politique impose de l’humilité et de la sobriété. Pour
les Français, l’appel du Premier ministre à un compromis budgétaire doit être
entendu par les oppositions. Il nous faut enfin combler le décalage entre la
vie politique et la vie réelle du pays.
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Très heureux que Sébastien Lecornu soit nommé à Matignon. Un homme d'expérience et excellent ministre qui connaît particulièrement bien les collectivités territoriales. Comme il l'a déjà fait, il saura dialoguer et rassembler pour donner à la France un budget et un cap.
> Comme prévu, la journée «Bloquons tout» vire à la casse et aux violences. Soutien à ceux qui travaillent, qui font avancer la France, et à nos forces de l’ordre qui tiennent face à ces débordements.
Olivia Grégoire (députée)
> Ceux qui viennent nous faire la morale sur la dépense publique sont
les premiers à en avoir toujours proposé plus. M. Ciotti au budget 2023 : plus140
milliards€ de dépenses. RN et LFI l’an passé : plus 60 milliards€. Jamais
l’ombre d’une piste d’économie.
> Un autre chemin est possible. Ne faisons pas croire le
contraire. De LR au PS, avec les LIOT, nous pouvons avoir une majorité absolue
de 299 députés. Ça nécessite :
- De s’accorder sur les principaux sujets qui préoccupent les Français.
- D’avoir une discipline de groupe.
Prisca Thevenot (députée)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu pour sa nomination en tant que Premier ministre. Nous continuerons à
œuvrer sans relâche pour l’intérêt du pays et le soutiendrons pleinement. Dans
cette période cruciale, la recherche de compromis et de stabilité doivent
guider nos actions.
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je souhaite à Sébastien Lecornu
le meilleur succès dans sa nouvelle fonction de Premier ministre. L’heure est
aux responsabilités et au dialogue. Les Français attendent de nous des
compromis : j’ai confiance en sa capacité à les construire et à relever les
missions difficiles.
David Amiel (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Tous mes vœux de succès à Sébastien
Lecornu, homme de dialogue et de compromis. La méthode inédite, demandée par le
Président, doit permettre de sortir le pays de l’ornière et de forger une
nouvelle culture politique. C’est notre devoir historique à tous.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Puissent les auteurs de ces actes ignobles, de haine, contre nos compatriotes musulmans être retrouvés et sévèrement punis.
> Attendre 2027, c’est attendre Godot ! Beaucoup ne veulent aucun compromis pour, croient-ils, préserver leurs chances à la prochaine présidentielle. Mais le monde est violent. IA, armées, industrie, emploi… Le décrochage peut être très brutal si nous ne nous entendons pas.
Marie Lebec (députée)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’adresse tous mes vœux de
réussite à Sébastien Lecornu à la suite de sa nomination en tant que Premier
ministre. Nous devons, avec responsabilité, avancer avec toutes les bonnes
volontés pour bâtir un budget pour la Nation. Merci à François Bayrou pour son
engagement pour la France.
Paul Midy (député)
> Nous sommes le groupe politique qui a fait le plus de concessions
depuis 1 an. C'est possible de se mettre autour de la table sur le
"quoi" plutôt que le "qui", et de trouver un accord
d'intérêt général. Il ne s'agit pas de mettre d'accord tout le monde sur tout,
mais sur un accord minimum pour faire passer un budget, assurer la stabilité et
faire avancer la France.
Charles Rodwell (député)
> 3 millions d’emplois créés en France. C’est le bilan de notre
politique économique depuis 8 ans. Ne laissons pas la gauche et le RN le
démanteler en plongeant notre pays dans l’instabilité.
● MoDem
François Bayrou (président)
> [Passation de pouvoir
Bayrou-Lecornu] J'ai accueilli Sébastien Lecornu dans ses fonctions de
Premier ministre. Je lui ai souhaité la bienvenue. Et à ce moment il y a 3 mots
qui me viennent à l’esprit entre les mots de remerciements que j'adresse à
l'équipe formidable que nous avons formés ensemble et avec qui nous avons très
bien travaillé. Comme vous savez, plusieurs projets déterminants sont prêts.
Que vous aurez à revoir.
Le premier mot, je vous l'ai dit, c'est aider, le verbe aider. Je ferai et je
suis sûr que toute l'équipe qui m'entoure refera avec moi, tout ce que nous
pouvons pour aider le gouvernement. D'abord parce qu'on a une petite
expérience, des choses qui sont moins faciles qu'on le croit. Et des enjeux,
des difficultés. Mais aussi parce que le moment pour la France est un moment
très important. Très exigeant. Très dangereux. Et donc mon aide et notre aide,
vous est acquise. À tout instant, pendant les semaines, les mois qui viennent.
Le deuxième verbe, rassembler. Je ne crois pas une seconde que notre pays va rester
éternellement dans les divisions, les injures, la violence, tout ce qui s'est
exprimé ces temps-ci et qui est en réalité un handicap profond pour son avenir.
Et le troisième verbe, c'est inventer. Je ne crois pas qu'on va rester dans
l'addiction et je ne crois pas non plus que nous allons demeurer un pays dans
lequel élus ou forces politiques vont continuer à prétendre que le réel
n'existe pas, vont continuer à prétendre à refuser de voir. Et que c'est à
partir de là qu'on bâtit l'avenir. Je crois exactement le contraire.
Je pense que nous devons inventer le monde nouveau qui s'impose, qui va
s'imposer, mais le faire à partir de la réalité et je suis persuadé qu'il y a
des millions de Français qui ont envie de participer à cette reconstruction.
Je crois profondément à l'idéal en politique. Je ne pense pas qu'on puisse
vivre un engagement politique sans idéal. Mais Jaurès a dit ça beaucoup mieux
que moi autrefois. Aller, vers l'idéal, il faut partir du réel. Et c'est ce
réel-là qui est qui a été, je crois, pendant longtemps dissimuler et que les
Français, je n'ai aucun doute, vont reprendre en main. Je suis persuadé que, au
fond, c'est ça le moment qui s'ouvre. Et donc aider, rassembler, inventer. Et
on fera ça.
Marc Fesneau (député,
président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] J’adresse mes félicitations
à Sébastien Lecornu. L’équation politique est évidente : il n’existe pas plus
aujourd’hui qu’hier de majorité à l’Assemblée nationale. Et cela nous oblige
tous et exige que nous soyons à la hauteur de la gravité de la situation.
J’appelle par conséquent chacune des forces politiques à se ressaisir pour
œuvrer à un compromis utile, autour du nouveau Premier ministre, pour la
stabilité du pays et son redressement, en particulier budgétaire. Ce sera la
boussole des députés Démocrates : un compromis acceptable par le plus grand nombre,
bâti de manière transparente et permettant des avancées utiles pour le pays
jusqu’en 2027. Et un compromis qui suive le chemin tracé par François Bayrou que
je remercie infiniment d’avoir porté : celui de la vérité et du courage.
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant l'entrée de plusieurs mosquées] Dresser les Français et les communautés les unes contre les autres. Nourrir le poison de la haine. Tous ces actes que leurs auteurs soient sur le sol français ou utilisés par des puissances étrangères, comme cela est déjà arrivé, n’ont qu’un objectif : souffler sur les braises pour nous diviser. Nous ne laisserons pas faire. Plein soutien à la communauté musulmane qui, une nouvelle fois, est visée comme l’est aussi la communauté juive depuis des mois.
> Maintenant, identifions (enfin) les voies et moyens de répondre aux problèmes des Français. Trouvons un compromis, sans s'insulter, sans s'invectiver, sans débats stériles. Le pays a besoin de stabilité.
Bruno Fuchs (député)
> L’urgence et la priorité, c’est la résolution de la dette : dans 4
ans, 100 Mds € partiront chez nos créanciers. Autant d’argent en moins pour la
santé, l’éducation, la justice ou la sécurité. Collectivement, nous devons
comprendre cela pour remettre la France sur les rails.
> Pour un budget soutenable, il faut plus de justice fiscale. L’effort doit être équitable : les hauts revenus doivent contribuer davantage, au moins jusqu’à ce que le déficit public repasse sous les 4%. Ce débat doit se faire avec toutes les forces politiques.
> Bayrou a rappelé le temps de l’Histoire, quand d’autres
restent dans le temps des partis.
Les vraies urgences pour le pays : stabilité, dette, avoir un budget pour 2026.
La France s’appauvrit, la richesse file chez nos bailleurs. On ne peut pas
léguer cette dette à nos enfants.
Maud Petit (députée)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu à qui je souhaite courage et succès dans ses nouvelles fonctions.
Convaincue qu'il est possible de trouver un compromis en écoutant les uns et
les autres, je suis sûre qu'il y parviendra. Mais la tâche sera ardue.
Geneviève Darrieussecq (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je salue la nomination de Sébastien
Lecornu comme Premier ministre. Dans un contexte d'une assemblée sans majorité,
il sera chargé de trouver les voies d'un accord pour construire le prochain
budget et assurer la stabilité de la France. C'est la responsabilité des forces
politiques d'y travailler ensemble, dans l'intérêt des Françaises et des Français.
Je lui souhaite plein succès dans cette mission.
Romain Daubié (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] La France a un nouveau PM :
Sébastien Lecornu - l'AN est tjrs sans majorité ce qui menace toute action - la
responsabilité est de chercher des compromis pr la stabilité - mon seul guide
sera celui d’un compromis acceptable par tous sans trahir le vote de 2024 pour
notre pays
Sabine Thillaye (députée)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations à Sébastien
Lecornu, ses mérites comme ministre des armées sont reconnus. Le nouveau défi
est de taille, bâtir des compromis avec une Assemblée nationale sans majorité.
Place à la responsabilité des forces politiques, pas de lignes rouges et
regards tournés vers 2027 .
Frédéric Petit (député)
> L'attaque russe sur la Pologne appelle une réponse ferme. Le Kremlin
nous teste, cherche à nous diviser, bombarde des civils en parlant de paix.
Cette guerre plus qu'hybride ne s'arrêtera pas.
> Ce qui s’est passé à Doha hier est très grave et menace
la vie des otages israéliens à Gaza autant que les efforts de paix dans la
région. Réveillons ce monde de somnambules agressifs !
Nous en sommes là : « Ne dites pas à ma mère que je suis médiateur, elle
s'inquiéterait, elle croit que je suis dans un commando de parachutistes en
infiltration ».
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Toutes mes félicitations à Sébastien Lecornu. Je lui adresse mes encouragements face à la tâche immense qui l'attend en tant que Premier ministre. Sa connaissance fine des enjeux de défense et de sécurité sera pour sûr un atout dans le contexte géopolitique actuel.
Frantz Gumbs (député)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je salue la nomination de Sébastien
Lecornu en tant que Premier ministre, à un moment où la France a besoin de
stabilité et de responsabilité. Son passage au ministère des Outre-mer, je
l’espère, lui donnera un regard attentif sur nos territoires ultramarins, afin
de relever les défis de notre pays et de nos territoires. J’ose croire qu’il
saura instaurer une gouvernance de bonne volonté, capable de rechercher les
compromis nécessaires à l’exécution du budget, condition essentielle à la
stabilité économique et à l’apaisement social, si nécessaires pour nos
territoires d’Outre-mer.
● Parti radical
> [Têtes de cochon ont été découvertes sur la voie publique devant
l'entrée de plusieurs mosquées] Le Parti radical condamne fermement le dépôt de
têtes de cochon devant des lieux de culte. Soutien total à la communauté
musulmane. La laïcité exige le respect de toutes les religions. Ces actes de
haine sont inacceptables.
► Autres
● Commission européenne
Stéphane Séjourné (Vice-président exécutif à la Prospérité et à la Stratégie
industrielle)
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
> Vladimir Poutine ne veut pas la paix. Cette nuit, la Pologne a subi une
violation de son espace aérien par des drones russes. Le Parlement européen
fait part de sa pleine solidarité au peuple polonais.
Valérie Hayer (députée, présidente)
> Ce que Renew Europe demande, c’est une grande Convention d’urgence.
- Fin de l’unanimité au Conseil sur les sanctions et sur les questions fiscales
- Listes transnationales
- Plus de pouvoirs pour le Parlement européen
- Plus de pouvoir pour le ou la Présidente de la Commission, élu au suffrage
universel direct par les Européens.
> 2026 doit être l’année du rapport Draghi. On doit retrouver à l’échelle européenne la fierté du Concorde, de l’Airbus, de la fusée Ariane. Mettons le paquet sur le spatial ! Mettons le paquet pour que le prochain géant de l’IA soit européen !
> Personne n’a oublié les atrocités du 7 octobre. Personne ne doit laisser le moindre espace au Hamas. Mais personne n’est aveugle sur la guerre inhumaine que mène Benjamin Netanyahu à Gaza. Et certainement pas notre jeunesse qui vit un moment d’identification générationnelle.
> Ce qui s’est passé ce matin en Pologne avec les drones russes confirme que la sécurité de l’Ukraine, c’est notre sécurité. Protégeons l’espace aérien ukrainien. Montrons les muscles, car c’est par notre force que nous dissuaderons nos ennemis de nous attaquer.
> Nous sommes en train de perdre les Européens parce que l’Europe leur semble faible. Avec Renew Europe, nous refusons la fatalité, nous refusons la faiblesse. La faiblesse est un choix et ce n’est pas le nôtre. Il est temps de passer à l’Europe d’après.
Bernard Guetta (député)
> Depuis l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau
ovale, nous avons, nous, l’Union européenne, resserré nos rangs, fait front
avec la Grande-Bretagne et arrimé à notre bataille pour la liberté le Canada,
l’Australie, le Japon et bien d’autres démocraties de taille.
> La vengeance ne mène qu’à la vengeance et notre rôle à nous, Européens, nous qui ne sommes ni pro-Israéliens ni-pro Palestiniens mais pro-Paix, est d’inlassablement marteler qu’il n’est pas d’autre solution que la coexistence de deux États. C’est une utopie, diront certains, mais non ! C’est un impératif.
> [Opinion: «Français, encore un effort!»]
Cela frise la dépression nerveuse. Rares sont aujourd’hui les Français à ne pas
croire que leur pays roule vers les fonds noirs d’un inévitable abîme et que
l’Europe serait en voie de disparition, affaiblie, exsangue, rayée de la carte.
Alors, non ! Chers Français, non, non seulement la France et le reste de
l’Europe ne sont pas déjà morts mais notre continent retrouve, bien au
contraire, une vitalité politique. Face aux nostalgies impériales de Vladimir
Poutine, la Grande-Bretagne fait front avec l’Union européenne. L’Europe n’a
jamais été aussi unie qu’aujourd’hui et, face aux dérives de Donald Trump et à
ses tentations de s’entendre avec la Russie, les Européens ont su constituer,
un nouveau pôle de puissance avec l’Australie, le Canada, le Japon et d’autres
encore.
L’échec est possible. Il deviendrait à peu près certain si l’extrême-droite
arrivait au pouvoir à Paris, Londres ou Berlin mais, pour l’heure, l’Europe et
la Coalition des volontaires semblent avoir commencé à déciller les yeux de
Donald Trump. Parce qu’il est humilié par Vladimir Poutine qui refuse tout
compromis en Ukraine et, surtout, inquiet du resserrement des liens entre la
Chine et la Russie, le président américain en vient à voir que les Etats-Unis
ont besoin de leurs alliés de toujours pour faire face à de nouveaux défis
d’ampleur.
Largement insufflé par la France, le volontarisme des Européens amorce un
changement de donne. Même si Donald Trump ne se rapprochait finalement pas de
l’Ukraine et des Européens, l’Europe a repris du muscle politique. L’Europe est
à l’œuvre mais que voient les Français, leur immense majorité en tout cas ?
Les Français voient que la Hongrie et la Slovaquie manquent à l’appel de
l’unité européenne, moins de quinze millions d’habitants à eux deux, mais ne
voient pas que Varsovie et Berlin, Londres et Paris, Rome et Madrid, Lisbonne
et Helsinki sont unis dans leur refus de laisser Poutine l’emporter. Les
Français voient leurs gouvernements tomber et gronder une colère sociale mais
ne voient pas que dans cette affirmation de l’Europe, la France joue un rôle
essentiel.
La raison en est qu’ils sont saisis d’effroi.
Les Français croyaient former une grande puissance, magnifique et solitaire.
Ils se découvrent obligés de puiser leurs forces dans l’unité européenne.
Depuis la Révolution française et le général de Gaulle, ils croyaient avoir un
génie singulier. Ils découvrent qu’ils ont, eux aussi, à réinventer une scène
politique dévastée. Ils se croyaient au cœur du monde mais ont maintenant
réalisé que le monde n’a plus ni règles ni équilibres, qu’il est à reconstruire
et que la guerre menace.
On déprimerait à moins mais il serait temps que les Français se souviennent des
trois mots prêtés à Bonaparte : « Impossible n’est pas français ».
Pascal Canfin (député)
> La vie politique européenne suit son cours malgré la crise politique
que traverse la France : le Parlement européen est réuni à Strasbourg depuis
hier pour sa session plénière et vient juste d'adopter sa position sur le texte
visant à promouvoir la circularité dans le secteur automobile.
Si cette position est, à certains égards, moins ambitieuse que la proposition
initiale de la Commission, les mesures adoptées représentent néanmoins une
avancée significative par rapport à la réglementation actuelle.
Je me battrai donc lors des négociations avec le Conseil pour que le texte
final soit à la hauteur des enjeux et envoie un signal clair pour déclencher
des investissements dans le recyclage en Europe.
GregoryAllione (député)
> De toute ma carrière de sapeur-pompier, je n’ai jamais connu un été
aussi dévastateur. Les images parlent d’elles-mêmes : des milliers d’hectares
partis en fumée. Et une évidence s’impose : ces feux hors normes sont une
conséquence directe du changement climatique. Les feux de forêts ont changé de
nature, à nous désormais de changer notre réponse.
Fabienne Keller (députée)
> Standing ovation du Parlement européen pour la Présidente moldave, La
Moldavie se bat avec courage et détermination contre des ingérences russes
grandissantes, à quelques jours d'élections législatives cruciales. L'Europe
est aux côtés de la Moldavie
Marie-Pierre Vedrenne (députée)
> Nous devons faire de la commande publique un levier stratégique.
Économiquement : en soutenant nos industries et la croissance européenne, en
donnant aux PME les moyens de se développer et en renforçant la résilience de
nos chaînes d'approvisionnement. Socialement : en intégrant des critères
exigeants qui valorisent l'innovation, l'emploi, le respect des droits sociaux.
Et politiquement : en affirmant une véritable préférence européenne pour
soutenir les entreprises, les travailleurs, les territoires.
● Personnalités
centristes
Clément Beaune (haut-commissaire au
Plan)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Félicitations Sébastien
Lecornu, nouveau Premier ministre. Pour notre pays, nous avons besoin de
stabilité, d’ouverture et de compromis.
> Une nouvelle logique de coalition et de véritables compromis doit enfin l’emporter. Il est clair que la clé de la stabilité se trouve dans une ouverture à la gauche responsable.
Sarah El Hairy (haut-commissaire à l’Enfance)
> [Sébastien Lecornu nommé premier ministre] Je salue la nomination du
Premier Ministre Sébastien Lecornu qui, je le sais, est un homme de compromis,
d'intérêt général, à l’écoute et de bon sens. Ensemble nous travaillerons, j’en
suis sûre, avec une boussole : l’intérêt supérieur des enfants et le
redressement du pays.
> Avancée décisive pour l’accueil des enfants ! Un décret
fixe cadre et ambition des villages d’enfants :
- Fratries réunies
- Accueil familial en maisons/appartements
- Accompagnement par des éducateurs/aides familiaux
- Soutien d'équipes pluridisciplinaires.