jeudi 12 novembre 2020

L’Humeur du Centriste. Hillary Clinton, la femme qui n’a jamais perdu le vote populaire

Hillary Clinton en 2016
Au moment où l’on célèbre la victoire du centriste Joe Biden et l’accession d’une femme, noire et d’origine également indienne, à la vice-présidence, Kamala Harris, il n’est pas inutile de rendre un hommage légitime à Hillary Clinton.

Car, celle qui a perdu face à Donald Trump lors de la présidentielle de 2016 et face à Barack Obama lors des primaires démocrates en 2008, a, en réalité, toujours gagné le vote populaire lorsqu’elle s’est présentée à une élection!

Une performance extraordinaire pour femme qui a du affronter tellement de haines d’une rare violence dont une partie misogynes.

Voilà qui vient contredire la légende selon laquelle la centriste serait détestée par le peuple américain.

Oui, elle est bien détestée mais par une grande partie des élites et des médias (de gauche et de droite) ainsi que par une partie de la population mais, non, elle ne l’est pas par l’Amérique entière, loin de là.

Sa première victoire électorale date de l’an 2000 lorsqu’elle est élue sénatrice au Congrès des Etats-Unis où elle représente l’Etat de New York.

Elle est réélue en 2006, deuxième victoire.

Sa troisième victoire est lors des primaires démocrates de 2008 où elle bat Barack Obama (certains sites internet disent le contraire sans apporter les preuves nécessaires car s’appuyant uniquement sur des comptages «estimatifs» et non sur des données tangibles et indiscutables) qui obtient néanmoins plus de délégués qu’elle.

Sa quatrième victoire est lors des primaires démocrates de 2016 où elle bat Bernie Sanders et obtient, cette fois ci, plus de délégués.

Sa cinquième victoire est lors de la présidentielle qui suit où elle bat Donald Trump avec près de trois millions de voix d’avance mais ne réussit pas à obtenir un nombre de grands électeurs suffisant pour devenir la première présidente du pays.

Hillary Clinton est d’autant plus à féliciter pour ses victoires populaires qu’elle a subi des attaques personnelles d’une indignité crade et qu’elle a essuyé les plâtres pour toutes les femmes qui voudront devenir présidente de la première puissance mondiale.

A ce titre, d’ailleurs, Kamala Harris lui doit beaucoup, elle qui sera peut-être celle qui parviendra dans le bureau ovale de la Maison blanche en brisant enfin le plafond de verre qu’Hillary Clinton ne réussit, malheureusement, qu’à fissurer.

Centristement votre.

Le Centriste