lundi 2 mars 2020

Propos centristes. France – Coronavirus en phase 2; coronavirus et baisse de la croissance; crise humanitaire et migratoire en Grèce; Réforme des retraites, obstruction de l’extrême-gauche et 49.3…

Voici une sélection, ce 2 mars 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
Pleine solidarité avec la Grèce et la Bulgarie, la France est prête à contribuer aux efforts européens pour leur prêter une assistance rapide et protéger les frontières. Nous devons agir ensemble pour éviter une crise humanitaire et migratoire.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- [Coronavirus] Pour que la lutte contre la circulation du coronavirus soit pleinement efficace, il faut que chaque Français devienne un acteur de ce combat. Les mesures d'hygiène et de bon sens en sont les garanties les plus solides.
- [Coronavirus] Notre pays est entré dans la phase 2 du risque épidémique lié au coronavirus. Notre objectif : retarder la libre circulation du virus sur le territoire.
- [Coronavirus] Les élections municipales auront évidemment lieu. Les maires vont continuer à les organiser dans d’excellentes conditions.
- [Coronavirus] Les virus, malheureusement, traversent les frontières. Fermer les frontières ne servirait à rien. La priorité, c'est de traiter les cas : les isoler, les hospitaliser, remonter la chaîne des cas contact...c'est le travail que nous faisons en ce moment.
- [Coronavirus] Nous avons intérêt à éviter la réunion de populations venant du monde entier pour limiter la propagation du coronavirus. Nous avons notamment décidé d’interdire les réunions de plus de 5000 personnes dans des milieux confinés.
- [Coronavirus] La meilleure façon de lutter contre la propagation du coronavirus, c’est de se laver les mains toutes les heures! Nous sommes tous acteurs de ce combat.
- [Réforme des retraites et 49.3] Pendant des heures, on a discuté à l’Assemblée nationale du titre de la loi retraites. Face à cette logique d’obstruction, j’utilise un instrument offert au Gouvernement par la Constitution pour que l’on puisse avancer.
- [Réforme des retraites et 49.3] Le texte sur lequel j’ai engagé ma responsabilité est un texte dans lequel j’ai intégré toutes les convergences entre les organisations syndicales et patronales des deux derniers mois, et un très grand nombre d’amendements proposés.
- [Réforme des retraites et 49.3] Conformément à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution de 1958 et après en avoir obtenu l’autorisation du Conseil des ministres du 29 février, j’ai décidé d’engager la responsabilité du Gouvernement sur le projet de loi instituant un système universel de retraites.
- [Réforme des retraites et 49.3] Force est de constater que la discussion sur le fond n’a jamais vraiment pu se lier. Je le regrette profondément. Ce débat aurait dû permettre de confronter nos points de vue devant les Français, en respectant les règles de l’Assemblée nationale.
- [Réforme des retraites et 49.3] Pour tout simplement faire leur travail, beaucoup de députés ont dû faire face, dès le début de leurs travaux, à une stratégie d’obstruction délibérée de la part d’une minorité. Une stratégie qui avait pour unique finalité d’empêcher la tenue du débat.
- [Réforme des retraites et 49.3] Après plus de 115 heures de débat en séance publique, de jour comme de nuit, week-ends inclus, l’Assemblée nationale en est arrivée à l’examen de l’article 8 d’un projet de loi qui en comporte 65. Plus de 29 273 amendements restent à examiner.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
La lutte contre le trafic de stupéfiants est la mère des batailles contre la délinquance. Agir du réseau international jusqu’à la cage d’escalier, c’est la méthode de l’OFAST, office anti-stupéfiants. Elle porte ses fruits. La mobilisation se poursuit.

Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
[Communiqué du ministère de l'Europe et des affaires étrangères sur la crise humanitaire et migratoire en Grèce] Jean-Yves Le Drian s’est entretenu hier soir avec son homologue grec. Jean-Yves Le Drian a rappelé à cette occasion l’appel de 14 ministres des affaires étrangères de pays membres de l’UE à la cessation immédiate des hostilités du régime syrien et de ses alliés à Idlib afin de mettre un terme à la dégradation catastrophique de la situation humanitaire et aux violations massives du droit international humanitaire. Il a réitéré avec la plus grande fermeté la condamnation de cette offensive du régime syrien et de ses soutiens, notamment russes, et des attaques contre les forces turques dans la zone. Dans ce contexte, le ministre a fait part de la pleine et entière solidarité de la France envers la Grèce qui est soumise à une pression migratoire accrue à ses frontières maritimes et terrestres. Il a indiqué soutenir la demande de la Grèce faite auprès du Haut représentant de l’UE pour l’organisation(...) d’un Conseil des affaires étrangères extraordinaire afin de déterminer une position commune et des actions conjointes des pays membres face à cette situation de crise.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- [Coronavirus] Nous ferons preuve d'une solidarité totale vis-à-vis de tous les chefs d'entreprise qui sont aujourd'hui en première ligne face à cette épidémie de coronavirus.
- [Coronavirus] Face au coronavirus, nous aidons les entreprises avec une série de mesures: possibilité de recourir au chômage partiel, étalement de charges fiscales et sociales. L’État considère désormais le coronavirus comme un cas de force majeure pour ses marchés publics. En cas de retard de livraison, nous n'appliquerons pas de pénalité. Enfin, la Bpi se portera garant de prêts de trésorerie dont les entreprises ont besoin.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- [Coronavirus] Nous travaillons, académie par académie, à la continuité pédagogique avec le Cned au service des élèves obligés de rester chez eux. Ces dispositifs d’enseignement à distance ont été préparés pour faire face à ce type de situation.
- [Coronavirus] Comme annoncé précédemment, nous définissons au cas par cas, dans le sillage du ministère de la santé, les territoires concernés par des mesures de fermeture. Depuis ce matin, trois communes du Morbihan sont concernées.

Olivier Véran (ministre de la Solidarité et de la Santé)
[Coronavirus] Nous mettons en œuvre tous les moyens nécessaires et renforçons nos efforts pour freiner, limiter et retarder la propagation du virus.

Franck Riester (ministre de Culture)
- [Coronavirus] Afin de prévenir les risques de propagation du coronavirus, des mesures sanitaires ont été prises par le gouvernement. Certaines d’entre elles ont un impact sur le secteur du spectacle. J’ai reçu ce soir les représentants des professionnels. Une cellule de veille a été activée. Elle doit transmettre les consignes de sécurité aux acteurs culturels. J’ai également chargé le CNM de répertorier les annulations et de quantifier la baisse du nombre de réservations.
- [Réforme des retraites et 49.3] Sur un texte majeur comme celui prévoyant un système universel de retraite, le Parlement aurait dû jouer pleinement son rôle. Mais une stratégie d’obstruction l’en a empêché. Notre responsabilité est de sortir de cette situation et de poursuivre la transformation de la France.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- [Coronavirus] Il n’y a qu’une boussole, c’est d’écouter les médecins, les experts de la santé. Toutes les décisions que nous prenons sont motivées par les données médicales et scientifiques. Dans ces moments-là, il ne faut pas faire de politique politicienne.
- [Coronavirus] Au moment où je vous parle, il n’est pas question de reporter les élections municipales et tout sera fait pour qu’elles puissent se tenir. Le Gouvernement est aussi aux côtés des commerçants et entreprises pour les accompagner face aux conséquences économiques.
- [Réforme des retraites et 49.3] Nous n’avons aucune leçon de démocratie à recevoir de ceux qui ont tout fait pour bloquer la démocratie parlementaire avec une stratégie d'obstruction. Les Français ne sont pas dupes.
- [Réforme des retraites et 49.3] Nous sommes déterminés à ce que le débat, quand il est constructif, avance. 300 amendements ont été ajoutés au texte initial. Et ça peut aller encore plus loin. Les débats continuent avec la conférence de financement et les concertations.

Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- [Réforme des retraites et 49.3] Regardez le texte soumis au 49-3 : plus de 350 amendements, de la majorité comme de l'opposition, seront repris. Nous reprenons l'amendement GDR instaurant une retraite anticipée pour les égoutiers. Il appartiendra à l'opposition de décider si elle continue son obstruction.
- [Réforme des retraites et 49.3] Avec la commission, nous sommes à 175h consacrées au texte. La loi organique arrive mercredi à l'Assemblée : 5 articles, 1 500 amendements. Cela donne la mesure de la volonté des uns et des autres de débattre. Nous verrons si les mêmes effets produisent les mêmes résultats.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Nous entrons dans une nouvelle phase du Brexit, celle qui a des conséquences sur nos citoyens. La raison doit remplacer la passion. Ce n'est pas une bataille entre Européens et Britanniques, car nous la perdrions tous.
- [Brexit] Ce qui est en jeu, ce n'est pas le partenariat France-Royaume-Uni à long terme. Il durera et il se renforcera sur la défense et la sécurité.

Christelle Dubos (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
[Réforme des retraites et 49.3] Ce soir les leçons de morale pleuvront, données par ceux qui ont pipé le débat démocratique. Pour l’heure Edouard Philippe et le gouvernement prennent leurs responsabilités, pleinement conscients du travail héroïque de la majorité contre l’immobilisme.

Jean-Baptiste Djebbari (secrétaire d’Etat aux Transports)
- [Coronavirus] On prépare la phase épidémique si elle arrive (...) Il y a la possibilité de faire des restrictions de transports.
- [Coronavirus] Le secteur de l'aérien et le secteur maritime (...) souffrent beaucoup. Il faudra aider les entreprises françaises, qu'elles puissent utiliser le cas de force majeure et avoir recours à des lissages des prélèvements sociaux et fiscaux.

Sibeth Ndiaye (porte-parole)
[Réforme des retraites et 49.3] Avec l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution enclenchée par Edouard Philippe, nous mettons fin à un épisode de non-débat de la réforme des retraites; nous redonnons au Parlement les moyens d’assumer sa fonction éminente de voter la loi.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
[Réforme des retraites et 49.3] Il ne s’agit pas d’un passage en force mais la volonté du gouvernement de permettre à la majorité...d’être majoritaire.

Stanislas Guerini (délégué général)
- Un week-end de campagne une fois de trop entaché par des violences et des menaces contre nos candidat(e)s. À Rennes comme à Tourcoing, je veux leur redire mon total soutien et ma conviction que ces actes ne nous détourneront jamais de notre projet.
- Pour ceux qui ont eu des carrières incomplètes. Pour ceux qui ont travaillé toute leur vie mais qui ne gagnent que 600€ par mois et pour qui on crée un minimum de retraite à 1000€... Ce nouveau système de retraites sera une avancée sociale majeure!
- [Réforme des retraites et 49.3] Face à une stratégie d’empêchement, aller au bout du débat sur les retraites était devenu impossible. Je salue la décision prise par le Premier ministre d’engager la responsabilité du Gouvernement sur ce texte.
- [Réforme des retraites et 49.3] Les discussions continuent avec les partenaires sociaux. Le fruit de leur travail sera intégré dans la lecture finale du texte, comme les avancées déjà obtenues grâce à eux et aux parlementaires qui font partie du texte sur lequel le Gouvernement engage sa responsabilité.
- [Réforme des retraites et 49.3] Le 49.3 est un outil démocratique. Je suis surpris d'entendre JeanLuc Mélenchon dire l'inverse alors qu'il fait partie de ceux qui ont piétiné la démocratie et le parlement en faussant le débat.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
[Réforme des retraites et 49.3] Je soutiens la décision du Premier ministre d’engager la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi sur les retraites. Les députés LaREM regrettent qu'un débat crucial pour l'avenir des Français ait été empêché par l’obstruction des groupes France Insoumise et GDR.

Aurore Bergé (porte-parole)
- Les obligations de financement des plateformes [internet] ne doivent pas être contournées par celles-ci au travers des droits acquis pour le monde, hors territoires francophones. Il en va de notre souveraineté culturelle.
- La question de la place des femmes devant et derrière la caméra est essentielle. France Télévisions avec Delphine Ernotte a pris des engagements très clairs. Le CNC a mis en place un bonus pour le cinéma. Il faut aller plus loin dans l'audiovisuel.

Yaël Braun-Pivet (députée)
[Réforme des retraites et 49.3] J’invite donc M. Mélenchon [qui a déclaré sans rire que «nous n'avons pas fait d'obstruction, c'est une invention» alors qu’il avait dit avant l’examen de la réforme à l’Assemblée que LFI assumait sa future obstruction!] à «foncer à l’Assemblée» pour lire les 22000 amendements déposés par son groupe. Comme ce même groupe a un excellent dictionnaire des synonymes, je vous laisse choisir entre mensonge, manipulation ou malhonnêteté pour qualifier vos propos.

●MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
[Réforme des retraites et 49.3] Jamais un parlementaire ne se réjouira du 49.3, mais cela était nécessaire car le débat ne pouvait pas exister devant l'obstruction et le monologue de l'extrême gauche qui affaiblissait le Parlement et la démocratie. C'est un texte enrichi des amendements qui sera adopté.

Vincent Ledoux (député)
[Réforme des retraites et 49.3] Ce soir Edouard Philippe siffle la fin d’un match faussé qui mettait hors jeu la démocratie parlementaire!

Bruno Millienne (député)
[Réforme des retraites et 49.3] Je suis en séance depuis le premier jour. Nous sommes bloqués depuis des jours par des dizaines de milliers d’amendements de forme et non de fond. Au détriment de propositions cohérentes qui sont noyées. Le 49-3? Il ne pouvait plus en être autrement. Le texte sera enrichi.

Isabelle Florennes (députée)
[Réforme des retraites et 49.3] Après 117h de débat dans l’hémicycle, plus de 6000 amendements examinés, le gouvernement a fait le choix d’engager sa responsabilité sur le projet de loi sur les retraites face à l’obstruction assumée d’une partie de l’opposition. Le texte soumis comporte des avancées que nous souhaitions.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Laurent Lafon (sénateur)
Le débat sur les retraites n’ayant pu se tenir à l’Assemblée nationale, c’est donc au Sénat qu’il aura lieu. Une nouvelle fois, le bicamérisme montre toute son utilité. Je suis certain que le Sénat aura à cœur de se saisir de ce texte et d’en débattre réellement.


Présidentielle USA 2020. Primaires démocrates – le retrait de Pete Buttigieg était prévisible

Pete Buttigieg
Pete Buttigieg a décidé de se retirer des primaires démocrates après son mauvais score lors du scrutin de Caroline du Sud et juste avant le «Super Tuesday» du 3 mars qui va voir voter plusieurs Etats importants dont la Californie et le Texas.
Rien n’obligeait celui que les médias considèrent comme la «révélation» de ces primaires à se retirer à ce stade de la compétition pour décrocher l’investiture à la prochaine présidentielle face à Donald Trump.
Cependant, le maire de la ville de South Bend dans l’Indiana savait qu’il avait peu de chances de gagner et qu’il avait beaucoup d’atouts pour peser sur la future nomination du candidat démocrate et il a également pris date pour l’avenir.
Il faut dire que Pete Buttigieg accumulait plusieurs handicaps malgré sa victoire surprise lors du caucus de l’Iowa et sa bonne prestation lors du caucus du New Hampshire.
La première qui faisait également une partie de ses atouts était qu’il était une personnalité nouvelle mais donc largement inconnue du grand public.
La deuxième est qu’il n’avait pas une grande expérience de la gestion politique, South Bend étant une ville de 100.000 habitants et il n’a jamais détenu de mandat national qui démontre sa capacité à diriger la première puissance mondiale.
La troisième était son orientation sexuelle.
Homosexuel assumé et marié, il n’a pas pu présenter une image positive auprès de certaines communautés qui ne sont pas prêtes à voter pour un tel candidat.
C’est le cas en premier lieu de la communauté afro-américaine, extrêmement conservatrice sur le sujet.
En ce sens, la primaire de Caroline du Sud était un test important puisque une grande partie des électeurs étaient noirs.
Et son très mauvais résultat a démontré qu’il ne pouvait compter sur le vote noir, ce qui est rédhibitoire pour être choisi comme candidat démocrate.
C’est sans doute la raison principale de son abandon cette année et de sa probable candidature dans les années à venir.
Car il avait, à l’inverse, nombre d’atouts.
Le premier est son intelligence, le deuxième son positionnement politique (il est un progressiste modéré) et ses idées en phase avec la partie de la société américaine qui ne vote pas Trump, la troisième sa jeunesse et la quatrième, sans doute dans un futur assez proche, son appartenance à la communauté gay qui est encore aujourd’hui un frein à son ambition politique.
En se retirant, Buttigieg a dit vouloir unifier le Parti démocrate afin que celui-ci gagne en novembre prochain et mette dehors le populiste démagogue et incompétent qui occupe actuellement la Maison blanche.
Mais il a également dit une autre chose importante:
«Je n’attends pas avec impatience un scénario où tout se résumerait à Donald Trump et à sa nostalgie de l’ordre social des années 1950 et à Bernie Sanders et à sa nostalgie de la politique révolutionnaire des années 1960».
Il s’est donc clairement positionné au centre en rappelant aux nombreux démocrates qui s’apprêtent à voter pour Sanders que celui-ci n’incarne pas les idées du parti et qu’il représente un danger, certes nettement moindre que Trump, mais un danger tout de même.
Reste à savoir si son message passera bien à ses électeurs et à ceux qui s’apprêtaient à voter pour lui et donnera un coup de pouce à Joe Biden voire à Michael Bloomberg, les deux centristes le mieux à même de faire barrage à Sanders puis de battre Trump.

Actualités du Centre. Slovaquie – Législatives: Résultat mitigé des centristes

S’ils n’ont pas remporté le scrutin, les centristes devraient néanmoins participer au prochain gouvernement après le résultat des législatives en Slovaquie.
Mais l’important pour ce pays de l’Union européenne était avant tout de renvoyer dans l’opposition les socialistes populistes au pouvoir qui gouvernaient un pays gangréné tant par la corruption que par les activités mafieuses.
Et cet objectif a été largement atteint avec la victoire sans appel de la coalition anti corruption OĽaNO-NOVA (droite/centre-droit) menée par Igor Matovič. qui remporte 53 sièges sur les 150 que compte la chambre des députés.
Le Centre, qui n’a pas réussi à se rassembler et qui est parti morcelé à l’élection en paye le prix (uni il aurait terminé en deuxième position) mais devrait se retrouver dans la majorité et le futur gouvernement avec Liberté et solidarité (SaS, 13 députés) et Pour le peuple (ZL, 12 députés) alors que la coalition PS-SPOLU formée des partis Slovaquie progressiste (de la présidente actuelle, Zuzana Čaputová) et Ensemble-Démocratie civique, n’a pu avoir de députés même si elle a terminé en cinquième position devant les deux formations précitées…
A noter qu’outre la déconfiture des socialistes, la progression inquiétante comme dans toutes les démocraties actuelles de l’extrême-droite même si elle n’est pas très importante mais qui se traduit par 3 députés de plus élus.