jeudi 11 avril 2024

Européennes 2024. Sondage quotidien IFOP – RN à 31% / Majorité présidentielle à 18% / PS à 12,5% / Extrêmes à 51%


Selon les résultats de la troisième vague du sondage quotidien («rolling») de l’institut IFOP pour LCI, Sud Radio et Le Figaro concernant les élections européennes, la liste du RN arrive en tête des intentions de vote avec 31% (-0,5) devant la liste de la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons) avec 18% (-0,5).

Viennent ensuite la liste du PS à 12,5% (+0,5), celle de LR à 8,5% (=), celle de LFI à 8% (=), celle de Reconquête à 6,5% (=) et celle d’EELV à 6% (+0,5).

Les listes des partis extrémistes sont à 51% (-0,5) des intentions de vote.

 

Résultats
- LO: 0,5% (=)
- NPA: 0,5% (=)
- LFI: 8% (=)
- PC: 3% (+0,5)

- Nouvelle donne: 0,5 (=)
- PS: 12,5% (+0,5)
- EELV: 6% (+0,5)
- PRG: 0,5% (=)
- Parti animaliste: 1,5% (+0,5)
- Ecologie au Centre: 1% (-0,5)
- Renaissance/MoDem/ Horizons: 18% (-0,5)
- LR: 8,5% (=)
- UPR: 0,5% (=)
- Alliance rurale: 0,5% (-0,5)
- RN:31% (-0,5)
- Reconquête: 6,5% (=)
- Les Patriotes: 0,5% (=)
- Autres: 0,5% (=)
(Nota: Les listes en-dessous de 0,5% d’intentions de votes ne sont pas prises en compte; celles qui n’ont pas de comparaison avec la précédente vague sont celles qui étaient en-dessous de 0,5% d’intentions de vote)

 

En projection de sièges:
- LFI: 7 (=)
- PS: 11 (=)
- EELV: 5 (=)
- Majorité présidentielle: 16 (-1)
- LR: 7 (=)
- RN: 29 (=)
- Reconquête: 6 (+1)
(Toutes les autres listes n’ont aucun élu)

 

Rappel résultats
- Présidentielle 2022: Droite: 40,19%; Gauche: 31,94%; Axe central: 27,85%
- Législatives 2022: Droite: 36,80 %; Gauche: 33,20%; Axe central: 27,87%; divers: 2,13%
- Européennes 2019 / 34 listes ayant obtenu des voix dont: RN: 23,24%; Majorité présidentielle: 22,42%; EELV: 13,48%; LR: 8,48%; LFI: 6,31%; PS: 6,19%

 

(Sondage IFOP réalisé par internet du 4 au 11 avril 2024 auprès d’un échantillon de 1343 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur selon l’institut entre 1,1 et 2,1 points)

 

 

Vues du Centre. Quand les charognards croient que le pouvoir est en train de s’effondrer

Par Jean-François Borrou


Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste. 
Jean-François Borrou est le pseudonyme d’un journaliste proche des idées centristes. 

Les attaques violentes, sans nuances, grossières voire insultantes pleuvent de plus en plus sur le Président de la république, le Gouvernement et sa majorité centrale et centriste.

A la manette, quelques politiciens, toujours les mêmes ainsi que certains médias avec quelques nouveautés.

Pas dans les attaques mais dans le degré de celles-ci.

Ainsi, par exemple, du Figaro dont toutes les dernières Unes sont, non seulement, à charge contre le pouvoir en place mais avec des accroches virulentes et excessives dont le but est une volonté manifeste de déconsidérer la majorité en place afin de susciter une anxiété donc une réaction démesurée.

Mais le quotidien de droite de plus en plus radicale n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Les magazines Le Point et Marianne, eux, sont carrément dans la fake news et l’insulte, rappelant des pratiques «journalistiques» passées peu ragoûtantes…

Plus dans la fourberie mais tout autant dans la critique sans nuance, il y a Le Monde du côté gauche de l’échiquier politique avec des constantes insinuations, des commentaires systématiquement à charge et étayés le plus souvent par des «sources» qui sont toujours anonymes voire par l’invention pure et simple de propos, évidemment rapportés...

Mais, comme ses alter ego de droite, ce comportement est celui de charognards qui, sentant avec raison ou non, que le pouvoir en place est dans une grande fragilité, se préparent à la curée avec délectation.

Car ce n’est pas ici une remise en question de la liberté d’opinion, donc d’expression, donc de la presse et du droit à la critique dont on parle.

Non, ce qui est en cause ici c’est une sorte de désinformation à grand spectacle et d’une accusation disproportionnée constamment à charge par la volonté d’établir un climat de confrontation qui, quels que soient les arrière-pensées de ces médias, serviront d’abord les extrémistes et les populistes.

Bien sûr les élections européennes sont un des motifs de cet emballement.

Mais pas seulement parce que ces oppositions virulentes se disent qu’il y a un coup à jouer si la liste de la majorité présidentielle obtient un score très bas.

Comme le rêve d’ailleurs le RN qui, fort de son score et de son avance dans les sondages, a déjà appelé à une dissolution de l’Assemblée nationale, un rêve que partage LFI!

Jean-François Borrou

 

 

La quotidienne centriste du 11 avril 2024. Le service public ne peut pas être d’abord au service de ceux qui devrait l’assurer au public


Être au service du public est sans nul doute la plus belle mission qui existe.

Que ce soit pour transmette le savoir aux enfants avec les enseignants, pour soigner les malades avec les soignants, protéger la population avec les policiers et les soldats, les fonctionnaires rendent des services essentiels.

Mais il faut que ceux-ci soient bien donnés.

Dès lors, rechercher l’efficience du service public par la qualité des fonctionnaires est un devoir de l’Etat et de ceux qui le gouvernent.

Or, voici que lorsqu’un ministre de la Fonction publique déclare qu’il serait bien de pouvoir, non seulement, évaluer ses agents mais de pouvoir se séparer de ceux qui ne remplissent pas correctement leur travail, les politiques de gauche et les syndicats s’offusquent et crient au scandale, comme si la première justification du service public étaient d’abord d’être une protection du fonctionnaire!

Nous voilà donc dans un retournement complet du rôle du service public qui, avant de rendre un quelconque service au public, serait donc une bulle de protection de ceux qui y travaillent et ce, quel que soit leurs compétences…

Sans doute que le fonctionnaire a droit à certaines protections – et à une revalorisation de ses émoluments voire à des promotions individuelles pour les plus compétents – mais l’on ne peut considérer qu’un incapable ait un emploi à vie ou qu’un profiteur du système ne soit jamais inquiété.

De même, on peut se poser la question pour certains postes si la présence de fonctionnaires engagés ouvertement contre la politique du gouvernement en place pour l’appliquer, n’est pas une incongruité et que ceux-ci devraient être à la discrétion des dirigeants élus pour nommer les personnes adéquates comme c’est le cas aux Etats-Unis.

Reste qu’on ne peut accepter l’idée que le service public serait d’abord au service de ceux qui devrait l’assurer au public.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]