lundi 13 janvier 2020

Actualités du Centre. Le rappel par Emmanuel Macron de ses fondamentaux, identiques à ceux des centristes

Emmanuel Macron
Lors de son intervention devant les 150 personnes choisies pour être les membres de la première «Convention citoyenne» dédiée aux problèmes climatiques et de réchauffement de la planète, Emmanuel Macron a tenu à rappeler ses engagements en faveur de la démocratie représentative et de la justice sociale.
Des propos forts et totalement en cohérence avec le Centrisme et avec cet axe central qui est en train de se former entre les libéraux de droite, de gauche et du Centre.
Propos qui étaient également sensés répondre aux attaques incessantes des extrémistes et des populistes avec le déversement d’infox, attaques qui, malheureusement, sont de plus en plus reprises par les conservateurs de LR et les socialistes du PS.

► Concernant la démocratie, il a indiqué, «parce qu’elle a été beaucoup attaquée» que l’«on aura toujours besoin de la démocratie représentative ».
Mais, selon lui, cette «démocratie représentative dans ses règles actuelles laisse un espace vide. Elle n'épuise pas le démocratique. Vous avez raison de dire que c'est un problème. La question, c'est comment remettre les colères dans un cadre démocratique».
D’autant que «les citoyens ont demandé plus de démocratie, ils ne veulent plus être simplement celles et ceux qui respectent les lois. Ils veulent participer».
Une des réponses, pour Emmanuel Macron c’est «la Convention citoyenne pour le climat», un exercice de «démocratie délibérative [qui] est une solution à la défiance».
Reste à trouver le bon équilibre car, «la vraie question, c'est comment on articule la démocratie, la prise de décision forcément complexe et le changement de comportement de nos concitoyens. Le pari qu'on a ensemble à résoudre, c'est ça».

► Concernant la justice sociale, le Président de la république a d’abord fait un sort à une accusation récurrente et d’autant plus nauséabonde est qu’elle ne s’appuie sur aucune de ses déclarations!
«Vous ne m’avez jamais entendu parler de ruissellement [affirmation selon laquelle le pouvoir d’achat donné aux riches permet, par les achats de ceux-ci, de bénéficier à toute la société]. C’est un concept qui d’ailleurs n’existe pas et qui n’a jamais été prouvé en théorie économique, que je n’ai jamais utilisé et qui est plutôt utilisé par les gens qui veulent discréditer l’économie de marché et son fonctionnement. Donc, moi, je n’ai jamais pensé que ça ruisselait».
Plus concrètement, évoquant une nouvelle fois son projet de méritocratie solidaire, il a estimé que «notre devoir c’est d’éduquer, de former, de former tout au long de la vie, de permettre à toutes celles et ceux qui le peuvent de construire leur vie, leur émancipation, leur autonomie. Et donc d’avoir les mécanismes de solidarité qui permettent d’aider celles et ceux qui tombent de manière momentanée ou définitive. Et ça, nous l’avons en France. Et je pense que si on regardait à l’étranger et si on se comparait, on verrait la chance inouïe qu’on a d’être dans notre pays et d’avoir ces mécanismes et de les consolider».
Et d’ajouter:
«Pour moi, la justice sociale c’est [aussi] de prévenir les inégalités. Selon la famille et l’endroit d’où l’on vient, il est plus dur d’accéder aux études supérieures, il est plus dur d’accéder aux responsabilités dans la société ou autres. C’est la vraie injustice. Moi je n’ai jamais vu des manifestations pour se battre contre ça.»
Pour illustrer son propos, il a pris deux exemples.
Le premier, dans l’actualité du moment, est celui de la réforme des retraites:
«C’est le système par répartition qui est consolidé. Il y a des désaccords, il faut que les bons consensus soient trouvés. (…) Si on passait à un système par capitalisation, si on disait ‘chacun épargne pour lui-même’, ça, ce serait un système où on privatise. C’est l’inverse. On continue et on consolide un système où ce sont les travailleurs qui vont continuer de financer ceux qui sont à la retraite et d’ailleurs c’est bien pour cette raison qu’on doit avoir en toute transparence ces débats dans une société où l’on vit de plus en plus vieux, on étudie de plus en plus tard. C’est simple, comment on fait que de moins en moins d’actifs financent des gens qui vivent de plus en plus vieux? Soit en disant qu’on cotise davantage, soit on doit travailler un peu plus longtemps. Mais moi je n’assume pas de baisser les retraites.»
Le deuxième, sans doute le plus important, la construction de l’individu avec le plan du gouvernement concernant les mille premiers jours de sa vie:
«J’assume d’être le président qui se bat pour les 1000 premiers jours de vie qui ont été jusqu’alors un impensé de notre politique publique. De mettre la scolarité obligatoire dès trois ans. Parce que c’est là que se forment les inégalités. La vraie lutte contre les inégalités, c’est de dédoubler les classes dans les zones REP et REP+. Ça c’est de la vraie lutte contre les inégalités. On en mesure les résultats. Parce que dans les zones où il y avait de la pauvreté, il y avait 70% des élèves de CM2 qui ne savaient pas bien lire, écrire, compter. Je n’ai pas vu des gens manifester contre ça. Personne n’a jamais manifesté contre ça. Mais c’est injuste parce que le gamin qui ne sait pas lire, écrire, compter en CM2, vous croyez qu’il passe quelle scolarité au collège et qu’ensuite on le retrouve où dans la vie active?»


Actualités du Centre. Belgique – Le parti centriste cdH entame sa refondation

N’ayant obtenu que 3,7% et cinq sièges lors des élections législative belges de 2019, devenant ainsi seulement le quatrième parti wallon (derrière le PS, le Mouvement réformateur et Ecolo), le cdH, parti centriste à fort héritage démocrate chrétien, se retrouve dans une position difficile où son existence même est en jeu (même si ses résultats en Wallonie avec 10% ses suffrages et à Bruxelles avec 7,6% sont moins mauvais).
Du coup, ses leaders, dont son président, Maxime Prévot, ont décidé d’organiser un «processus de refondation» baptisé d’un nom assez inhabituel en politique «Il fera beau demain» qui devrait aboutir dans le cours de l’année 2020 à une «nouvelle offre politique» suite à une réflexion «participative».
C’est en tout cas ce qui a été décidé ce dernier week-end lors d’un Congrès à Bruxelles et ce qui a été annoncé par Maxime Prévot qui a estimé que «Ce processus de refondation il nait de la conviction que l’avenir ne peut plus se concevoir à la seule ombre du passé. La dignité et la noblesse de l’action politique, c’est de pouvoir, avec force, hurler contre les loups, et non pas hurler avec les loups.»
Dans la foulé, il a expliqué qu’«Il est venu le temps d’un nouveau mouvement. Un mouvement de l’optimisme. Un combat autour de ce qui bâtit l’être humain, l’élève, donne sens à son engagement».
Selon lui, «ce qui est proposé aujourd’hui, ce n’est pas simplement de régénérer le cdH, mais bien de créer un nouveau mouvement politique au bénéfice duquel il cédera le relais. Nous vous proposons de co-construire un nouveau mouvement politique positif.».
Or, pour Prévot, «Il y a une grande soif de démocratie renouvelée, beaucoup plus participative. En interne de notre parti, comme au sein de la population. Nous allons nous atteler à la favoriser et à l’amplifier. A la rendre structurelle même».
Une initiative qui ressemble fort à ce que tentent de faire un certain nombre de «mouvement citoyens» en Europe et qui est un des crédos de LaREM française dont le cdH veut manifestement s’inspirer.
Il a également précisé, prenant note de la crise où se trouvent la plupart des partis politiques européens traditionnels, que «tous les progrès sont toujours nés du changement. Le changement, on peut soit le nier. Soit le combattre. Soit le subir. Ou au contraire l’incarner. Le favoriser. Le co-construire. Et c'est le pari que nous faisons. (…) Et cette co-construction, est une mise en danger. C’est probablement plus facile de camper sur ses certitudes et de dire que le projet du cdH est le meilleur du monde, et que si le cdH, a d’élection en élection de moins en moins d’électeurs, c’est que ceux-ci n’ont rien compris.»
C’est sans doute le sens de cette autre déclaration:
«Si le cdH est invité à se réinventer, peut-être par la force des choses, à la lumière de la perte structurelle de confiance des électeurs, plus globalement la refondation à laquelle j’invite tous les citoyens, on ne la limite pas aux seuls militants. Nous ne sommes pas dans un processus de l’entre-soi».
Ce pragmatisme n’a pas empêché le président du cdH de s’essayer à un peu de lyrisme:
«Il est essentiel que la grisaille des esprits soit dissipée, que les éclaircies se refassent un chemin dans le moral des gens et dans l’action de l’Etat, pour qu’à tout moment, demain, il fasse beau pour chacun et que le soleil brille pour tous!»
Le tout résumé dans une formule: «Ensemble, bousculons hier, mobilisons aujourd’hui et créons demain».


Propos centristes. France – Lutte contre les inégalités; Réforme et financement des retraites; Convention citoyenne pour le climat; Tensions avec l’Iran; acitvité industrielle…

Voici une sélection, ce 13 janvier 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- [Communiqué de presse sur l’Iran]
Nous, dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, partageons des intérêts de sécurité fondamentaux communs, aux côtés de nos partenaires européens.
L’un d’entre eux est de préserver le régime de non-prolifération nucléaire, et de veiller à ce que l'Iran ne développe jamais une arme nucléaire. Le Plan d'action global commun (JCPoA) joue un rôle clef à cet égard.
Ensemble, nous avons exprimé sans équivoque nos regrets et notre préoccupation après la décision des États-Unis de se retirer du JCPoA et de réimposer des sanctions contre l'Iran.
En dépit de circonstances de plus en plus difficiles, nous avons œuvré avec ténacité pour préserver l'accord. Toutes les parties restant engagées dans le JCPoA, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Russie, la Chine et l'Iran, avec l'Union européenne comme coordinateur, ont fait part de leur détermination continue à préserver le JCPoA.
Il est essentiel que l'Iran revienne au plein respect de ses obligations au titre de l’accord. Nous avons exprimé notre profonde préoccupation face aux actions entreprises par l'Iran en violation de ses engagements depuis juillet 2019. Ces actions doivent être infirmées. Nous nous réservons la possibilité de recourir à toutes les stipulations du JCPoA pour le préserver, et pour résoudre les questions relatives à la mise en œuvre par l’Iran de ses engagements au titre du JCPOA, dans le cadre de celui-ci.
Nous devrons également définir un cadre de long terme pour le programme nucléaire de l’Iran.
Les événements récents ont mis en évidence le rôle déstabilisateur de l’Iran dans la région, notamment par l’intermédiaire du corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et de la force Al-Qods. Notre engagement en faveur de la sécurité de nos alliés et partenaires dans la région est inébranlable. Nous devons répondre – par la diplomatie et de manière significative – aux préoccupations communes concernant les activités régionales déstabilisatrices de l’Iran, y compris celles liées à ses programmes de missiles. Nous réitérons notre disposition à poursuivre notre engagement en faveur de la désescalade et de la stabilité dans la région.
Nous prenons note de l'annonce de l'Iran concernant la destruction du vol UIA PS752, et nous engageons à travailler avec l'Iran sur les prochaines étapes.
Notre message est clair : nous restons attachés à l’accord sur le nucléaire iranien et appelons l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle action violente ou de prolifération. Nous restons prêts à engager le dialogue avec l’Iran sur cette base pour préserver la stabilité de la région.
- Vous ne m’avez jamais entendu parler de ruissellement. C’est un concept qui d’ailleurs n’existe pas et qui n’a jamais été prouvé en théorie économique, que je n’ai jamais utilisé et qui est plutôt utilisé par les gens qui veulent discréditer l’économie de marché et son fonctionnement. Donc, moi, je n’ai jamais pensé que ça ruisselait.
Notre devoir c’est d’éduquer, de former, de former tout au long de la vie, de permettre à toutes celles et ceux qui le peuvent de construire leur vie, leur émancipation, leur autonomie. Et donc d’avoir les mécanismes de solidarité qui permettent d’aider celles et ceux qui tombent de manière momentanée ou définitive. Et ça, nous l’avons en France. Et je pense que si on regardait à l’étranger et si on se comparait, on verrait la chance inouïe qu’on a d’être dans notre pays et d’avoir ces mécanismes et de les consolider.
- Peut-être que j’arrive trop tard dans un monde trop vieux. Peut-être que la casse est déjà importante, mais je ne vais pas payer pour mes prédécesseurs. Mais beaucoup de choses contre lesquelles parfois on manifeste, les injustices contre lesquelles on se bat, leurs causes profondes et les décisions, elles viennent d’avant, avant, avant.
[Réforme des retraites] C’est le système par répartition qui est consolidé. Il y a des désaccords, il faut que les bons consensus soient trouvés. (…) Si on passait à un système par capitalisation, si on disait «chacun épargne pour lui-même», ça, ce serait un système où on privatise. C’est l’inverse. On continue et on consolide un système où ce sont les travailleurs qui vont continuer de financer ceux qui sont à la retraite et d’ailleurs c’est bien pour cette raison qu’on doit avoir en toute transparence ces débats dans une société où l’on vit de plus en plus vieux, on étudie de plus en plus tard. C’est simple, comment on fait que de moins en moins d’actifs financent des gens qui vivent de plus en plus vieux? Soit en disant qu’on cotise davantage, soit on doit travailler un peu plus longtemps. Mais moi je n’assume pas de baisser les retraites.
- Pour moi, la justice sociale c’est [aussi] de prévenir les inégalités. Selon la famille et l’endroit d’où l’on vient, il est plus dur d’accéder aux études supérieures, il est plus dur d’accéder aux responsabilités dans la société ou autres. C’est la vraie injustice. Moi je n’ai jamais vu des manifestations pour se battre contre ça.
- J’assume d’être le président qui se bat pour les 1000 premiers jours de vie qui ont été jusqu’alors un impensé de notre politique publique. De mettre la scolarité obligatoire dès trois ans. Parce que c’est là que se forment les inégalités. La vraie lutte contre les inégalités, c’est de dédoubler les classes dans les zones REP et REP+. Ça c’est de la vraie lutte contre les inégalités. On en mesure les résultats. Parce que dans les zones où il y avait de la pauvreté, il y avait 70% des élèves de CM2 qui ne savaient pas bien lire, écrire, compter. Je n’ai pas vu des gens manifester contre ça. Personne n’a jamais manifesté contre ça. Mais c’est injuste parce que le gamin qui ne sait pas lire, écrire, compter en CM2, vous croyez qu’il passe quelle scolarité au collège et qu’ensuite on le retrouve où dans la vie active?

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- [Réforme des retraites] Comme je m’y étais engagé, j’ai proposé un compromis transparent et solide. Tout le monde a donc évolué mais nous restons dans le cadre fixé par le Président : universalité, équité, responsabilité.
Par le travail, par la discussion, nous avons pu aboutir à ce compromis qui n’est pas souvent la norme dans l’histoire sociale française.
- Nous allons créer des nouveaux droits. La réforme des #retraites, c’est une réforme ambitieuse, c’est une réforme de justice et c’est une réforme qui doit être équilibrée.
Nous allons supprimer les régimes spéciaux. Ça fait longtemps qu’on en parle.
-Que ce soit sur la suppression des régimes spéciaux, sur l'universalité du système de retraite, sur les nouveaux droits sociaux et sur l’équilibre financier du système, je suis déterminé et nous irons au bout de cette réforme.
- Il faut parfois utiliser la force pour amener l’ordre. Mais quand il en est fait un usage disproportionné, alors il doit y avoir enquête, et sanction le cas échéant. Donc exigence totale, mais solidarité et confiance envers nos forces de l'ordre.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- C'est un exercice inédit au ministère de l'Intérieur. J'ai ouvert ce matin la Conférence des citoyens qui enrichira de ses travaux et réflexions le Livr blanc de la sécurité intérieure. Ils seront non seulement des observateurs, mais des bâtisseurs de la sécurité de demain. Ce panel de cent Français âgés de 18 à 77 ans travaillera durant deux week-ends sur une question essentielle : la relation entre les policiers, les gendarmes, les sapeurs-pompiers et les Français. Nous attendons beaucoup de leurs échanges.
- Au moment de débuter la Conférence des citoyens du Livre blanc de la sécurité intérieure, j’ai tenu à rappeler l’extrême difficulté du métier de policier, ses exigences, ses responsabilités. L'usage de la force doit être toujours, en toutes circonstances, proportionné et maîtrisé.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
La France, premier pays d'Europe en termes d’attractivité industrielle ! 339 projets issus d’investissements étrangers ont permis l’implantation ou l’extension de sites industriels en 2018. Notre industrie se porte mieux et crée plus d'emplois.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
-La Convention citoyenne pour le climat est un moment charnière pour notre démocratie et pour l'écologie.
- Les propositions de la Convention citoyenne seront reprises sans filtre.
-Je suis favorable à une évaluation climatique des lois, de toutes les lois.
- On ne signera aucun accord commercial avec les pays qui ne respectent pas l'Accord de Paris.
- [Réforme des retraites] Il faut prendre le temps d'avoir un vrai débat à l'Assemblée et au Sénat.
- Il n'y a plus aucune raison que ce mouvement de grève se poursuive.
- [Conférence de financement des retraites] Nous devons pouvoir donner une robustesse financière au système.
- [Retrait de l'âge pivot pour la retraite] c'est une très bonne chose d'avoir trouvé un compromis.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- On doit rendre visible l'invisible. Les professeurs travaillent beaucoup plus que ce qu'on dit très souvent.
- [Retrait de l'âge pivot de la réforme des retraites] C'est un pas très important qui a été fait et qui, justement, montre qu'on avance par le dialogue.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Je suis en action pour améliorer la situation de l'hôpital public. Nous reprenons 10 milliards de dette sur trois ans, pour réinvestir dans l'hôpital public : dès ce mois-ci les personnels soignants verront des concrétisations dans leur quotidien de travail.
- [Réforme des retraites] C’est un compromis gagnant-gagnant.
- [Réforme des retraites] On ne peut pas vivre à crédit sur nos enfants : c'est pour cela que nous souhaitons et devons collectivement trouver cet équilibre financier nécessaire au système universel à venir.

Franck Riester (ministre de Culture)
- [Réforme des retraites] Cette réforme, les gouvernements de droite n'ont pas eu le courage de la faire.
- [Réforme des retraites] On veut travailler main dans la main avec les organisations syndicales qui veulent sortir par le haut de ce conflit, nous sommes déterminés à réformer en profondeur le système des retraites
- [Réforme des retraites] On n'a pas cédé face aux grévistes, on s'est inscrit dans un compromis pour faire en sorte de sortir de la grève et mener à terme cette réforme.
- Je fais confiance à la direction de Radio France pour trouver les voies et moyens de mener cette transformation nécessaire et de sortir de la grève.
- [Propos de Gérard Larcher] Il est la démonstration de ce que sont devenus Les républicains, c'est-à-dire un parti qui n'est plus capable de se positionner en responsabilité face à des enjeux comme celui des retraites.
- On veut ouvrir la possibilité aux chaînes gratuites de la TNT de pouvoir diffuser du cinéma à la télévision tout le temps.
- [Régime des retraites de l'Opéra de Paris] Ce changement de régime se fera à partir de 2022 (...) En ce qui concerne les danseurs, ce sera à partir de 2022 pour les nouveaux entrants.
- [Affaire Matzneff] Quand on voit ses propos et ses interviews dans la presse où il se fait le chantre de la pédocriminalité, je ne pense pas que cela contribue au rayonnement artistique de notre pays.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
- Avec les organisations syndicales réformistes nous sommes passés de l’affrontement au dialogue, désormais nous voulons avancer ensemble du dialogue aux solutions. Le compromis proposé hier par Edouard Philippe permet d’ouvrir la voie vers 1 sortie de crise.
- Par le dialogue, le Gouvernement et les organisations syndicales CFDT, UNSA, CFTC, avancent vers un compromis sur la réforme des retraites. Je retrouverai mardi les partenaires sociaux pour travailler ensemble sur la pénibilité, l’emploi des séniors et les fins de carrières.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
- La France est le pays européen qui attire le plus d'investissements étrangers en matière d'implantations ou d'extensions de sites industriels avec 339 projets recensés en 2018 (contre 323 en 2017) soit deux fois plus que l'Allemagne (152 projets, -11).
- A la Convention citoyenne pour le Climat: les groupes de travail font leurs premières propositions de conclusions. Beaucoup de sujets font écho aux questions travaillées dans le Pacte productif 2025. Un exercice de démocratie inédit et une source d’inspiration précieuse !
- Quand la maire de Paris dit qu’il reste beaucoup à faire, j’entends surtout que peu de choses ont été faites. Pour y remédier, il faut fondamentalement changer d’approche et donc de méthode.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
Le compromis pour avancer a été trouvé par Edouard Philippe et les partenaires sociaux qui veulent la transformation et la pérennité de notre système de retraites. Cette avancée permettra plus de justice et de solidarité entre les générations.

Stanislas Guerini (délégué général)
À Grenoble, Evreux, Poitiers et Clermont-Ferrand, nos candidat(e)s ont été la cible d’insultes, de menaces ou ont vu leur permanence dégradée. Je leur adresse mon total soutien. Une minorité violente ne peut empêcher le débat démocratique. Nous ne l'accepterons jamais.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Je salue l’accord proposé par Edouard Philippe sur l’équilibre financier du régime des retraites. Depuis l’origine, les députés LaREM ont souhaité que cette réforme progressiste et solidaire bénéficie du soutien des syndicats qui en portent la philosophie et les objectifs.
- Nous irons au bout de la réforme des retraites car elle contient des progrès sociaux majeurs pour les petites pensions, les femmes, les carrières hachées. Nous disons à l’ensemble des forces syndicales : venez discuter des modalités avec nous, sur la pénibilité, le minimum contributif etc.
- La question du financement des retraites est sanctuarisée avec la conférence mais nous aurons de nombreux sujets à examiner lors des débats parlementaires. C'est l'exemple d’une parfaite articulation entre démocratie représentative et démocratie sociale.
- [Réforme des retraites] Avec ce compromis, nous avons eu un acte politique fort. Je suis convaincu que cette conférence de financement sera un succès et que le régime des retraites sera durablement équilibré. Tous ceux qui veulent cette conférence veulent son succès.

Marie Lebec (députée)
Une nouvelle étape va s'ouvrir avec la Conférence de financement des retraites. Il est désormais fondamental de mettre fin à cette grève et de sortir de la logique de blocages.

Laurence Maillart (députée)
La loi antigaspillage pour une économie circulaire va bientôt définir la vente en vrac et mieux cadrer les pratiques des professionnels.

Yaël Braun-Pivet (députée)
- Un pas l’un vers l’autre pour avancer ensemble dans la bonne direction, celle d’un régime de retraites universel et équitable. L’accord trouvé entre Edouard Philippe et les partenaires sociaux sur la conférence de financement est une excellente nouvelle!
- Edouard Philippe a réaffirmé sa volonté de mener à bien ce régime de retraites universel et équitable. Nous allons pouvoir continuer à avancer avec les syndicats sur l’équilibre financier et de nombreux autres sujets. Je me réjouis que CFDT et UNSA acceptent cette main tendue.
- Benjamin Griveaux a tout mon soutien à Paris. Il est chaque jour sur le terrain auprès des Parisiens pour construire son projet avec eux. C’est cela le changement de méthode dont Paris a besoin et que ses habitants attendent.
- Marine Le Pen affiche certes ses ambitions pour les municipales mais au RN les actes sont rarement à la hauteur des paroles. Je rappelle par exemple qu’elles et les députés du RN sont très peu impliqués à l’Assemblée Nationale.

Roland Lescure (député)
Le Medef s’engage comme la CFDT, l’UNSA, la CFTC ou la CPME dans le dialogue afin de trouver les voies du financement de la retraite bravo à tous les partenaires sociaux prêt à repenser le paritarisme au XXI° siècle.

Brigitte Bourguignon (députée)
En retirant temporairement l’âge pivot du projet de loi, le Premier ministre propose un juste compromis, respectueux à la fois du dialogue social et de la philosophie du projet de système universel de retraite. Tout doit être fait pour parvenir à un accord et avancer ensemble.

●MoDem
François Bayrou (président)
L’accord négocié entre le gouvernement, les centrales syndicales réformistes et les organisations patronales, dont le texte vient d’être rendu public, mérite d’être salué. Les points en débat sont arbitrés dans un esprit de responsabilité. La France en a besoin !

Sarah El Hairy (porte-parole)
Je me réjouis de ce signe d'apaisement et de confiance dans le dialogue social. Les discussions doivent se poursuivre et le débat parlementaire permettra d'ajuster cette réforme nécessaire pour l'avenir de notre système des retraites.

Jean-Noël Barroy (député)
Un excellent compromis qui nous engage, partenaires sociaux et parlementaires, avec le gouvernement, à réussir collectivement l'indispensable réforme des retraites pour bâtir un système plus fort, plus simple et plus juste.

●Mouvement radical

Le Mouvement radical salue la main tendue du gouvernement qui retire l'âge pivot de la réforme des retraites et souhaite qu'un compromis soit trouvé avec les syndicats pour assurer l équilibre financier, indispensable à court terme.