samedi 20 janvier 2018

Actualités du Centre. Parti radical, de «l’astre mort» UDI vers la planète Macron

Jean-Louis Borloo & Laurent Hénart
Laurent Hénart, le président du Parti radical, estime, selon des propos relayés par le quotidien L’Est républicain, que l’UDI est devenu un «astre mort» (alors même que c’est lui et Jean-Louis Borloo qui l’avait créée) et attend qu’Emmanuel Macron, qui «occupe désormais une place centrale dans le paysage politique», construise une coalition ouverte, un «pacte», pour le rejoindre:
«A lui de voir s’il veut construire un programme sur un seul parti de gouvernement ou plusieurs partis qui peuvent avoir certes des divergences mais aussi des valeurs progressistes communes».
Rappelons que le président du parti radical et désormais coprésident du Mouvement radical social-libéral avec Sylvia Pinel (présidente du Parti radical de gauche) depuis que sa formation a quitté l’UDI et la mise en route de la réunification des radicaux le 9 décembre dernier à Paris, avait été le premier à cette même UDI d’estimer qu’Emmanuel Macron était un candidat que la confédération centriste pouvait soutenir (Jean Arthuis, lui, avait rejoint quelque temps auparavant En marche!).
Pour Laurent Hénart, in fine, il s’agit bien de construire l’axe central entre «entre Juppé et Valls» car «Alain Juppé est plus proche de Valls que de Wauquiez et Valls est plus proche de Juppé que d’Hamon».
Et comme Alain Juppé, il espère une union de cet axe central pour les prochaines élections européennes.
Concernant la réunion des radicaux en un seul parti, Laurent Hénart estime qu’elle est une «évidence» permise par la recomposition politique issue de l’élection d’Emmanuel Macron.
Mais, il ajoute que les radicaux valoisiens et les radicaux de gauche ont «la même philosophie et les mêmes propositions».
Et de préciser que, dès ce début d’année il entame avec Sylvia Pinel «un tour de France pour installer les 100 fédérations départementales» et lancer «les premiers groupes de travail qui porteront sur l’Europe, l’immigration, la retraite, l’entreprise et la réforme institutionnelle que l’on nous annonce pour l’été».