Voici une sélection, ce 13 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est
dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de
reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité
d’un Président de la République et d’un Premier ministre
centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un
côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un
gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le
Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]
●
Ministres centristes/centraux
Elisabeth Borne (ministre d’Etat, ministre de l’Education
nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Journée internationale de la jeunesse] C'est le jour [12 août]
pour célébrer votre potentiel infini. L'école est le tremplin de toutes
vos ambitions. Votre engagement pour un monde meilleur est une source
d'inspiration. Je suis à vos côtés pour construire votre avenir.
Manuel Valls (ministre d’Etat, ministre des Outre-mer)
> [Accord sur la Nouvelle-Calédonie refusé par les indépendantistes] J'ai
pris acte, sans surprise, de la motion adoptée par le FLNKS à l'issue de son
congrès extraordinaire. Elle « rejette formellement » l'accord de Bougival,
refuse de participer au comité de rédaction - pourtant conçu pour éclairer,
approfondir, préciser et compléter le texte - tout en souhaitant maintenir un
dialogue bilatéral avec le gouvernement. Ma porte reste évidemment ouverte pour
comprendre les raisons peu explicites de ce choix incompréhensible.
À ce stade, il tourne le dos à la recherche de consensus et à la discussion
collective, avec l'ensemble des partenaires, indépendantistes comme
non-indépendantistes.
Je ne me résigne pas car c’est bien cette méthode qui a permis, par le passé,
de surmonter les crises et de bâtir des accords fondateurs, garants de paix et
de stabilité.
Ma détermination reste intacte. Fort de la confiance du Président de la
République et du Premier ministre, ma mission est claire, elle n’a pas changé :
parvenir à une solution d’avenir pour la Nouvelle-Calédonie. Et ce travail se
poursuivra, comme depuis mon arrivée à la tête de ce ministère, dans l’écoute
de chacun et conscient de l’intérêt des Calédoniens. Sans céder à la menace de
la violence ou du blocage.
Je ne cherche aucun passage en force. Je ne tomberai pas dans le piège des mots
qui blessent et dans la confrontation. J’aime la Nouvelle-Calédonie, je
respecte profondément l’identité de chacun et évidemment celle du peuple kanak.
Contrairement à ce que je peux lire, la reconnaissance de l’identité kanak
n’est pas remise en cause : elle est préservée. Le texte le réaffirme
clairement en rappelant que les accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa
constituent « des acquis historiques » et en précisant que « les dispositions
de l’Accord de Nouméa qui ne sont pas contraires au présent accord demeurent en
vigueur. »
Mais nous mettrons en œuvre le projet de Bougival, ce pari de la confiance, qui
est inédit et qui représente une nouvelle avancée pour la Nouvelle-Calédonie :
l'instauration d'un État doté de la capacité d'auto-organisation à travers une
loi fondamentale et de la compétence en relations internationales dans son
champ de compétences, et pouvant être reconnu par la communauté internationale.
L'accord institue aussi une nationalité calédonienne. Le transfert de
compétences régaliennes est encadré par un mécanisme initié par le Congrès de
la Nouvelle-Calédonie et validé par les Calédoniens eux-mêmes.
Quelle autre alternative sinon ? Le statu quo? La fuite en avant ? L’impasse ?
La confrontation ?
Je sais pouvoir compter sur la même détermination des autres partenaires : les
Loyalistes et le Rassemblement, Calédonie Ensemble et l’Éveil Océanien et
évidemment les indépendantistes de l’UNI-Palika, qui ont tous choisi d’honorer
leur signature et de défendre l’accord de Bougival, fidèles à l'engagement pris
à l'aube du 12 juillet dernier.
Nous savons pouvoir compter sur une large part de la population, dans toute sa
diversité, qui aspire à vivre ensemble et à retrouver des perspectives
socio-économiques solides.
Ce n'est pas du « chantage économique et social » que de dire la vérité : sans
accord, sans stabilité politique, il n'y aura pas de repreneurs pour le nickel,
la pénurie de soignants perdurera et les inégalités continueront de se creuser.
Personne ne souhaite voir cette réalité s'installer qui frappe les populations
les plus fragiles et la jeunesse.
Je le redis : L’accord de Bougival est une opportunité extraordinaire et
historique.
La semaine prochaine, je serai en Nouvelle-Calédonie.
Je rencontrerai toutes les délégations politiques, j’installerai le comité de
rédaction. Nous examinerons le projet.
J’irai à la rencontre des Calédoniens, du Sénat coutumier, des maires, des
forces économiques et sociales, ainsi que des personnels de santé.
Chacun devra assumer ses responsabilités et privilégier l’avenir de la
Nouvelle-Calédonie.
Ce 13 août, une proposition de loi organique (PPLO) a été déposée par six
présidents de groupe du Sénat, témoignant d’une volonté transpartisane
d’accompagner la mise en œuvre de l’accord politique signé le 12 juillet 2025 à
Bougival. Elle prévoit de reporter les élections provinciales à juin 2026,
conformément au calendrier fixé par l’accord sur l'avenir de la
Nouvelle-Calédonie. Je salue le dépôt de cette PPLO et souhaite que le
Parlement puisse en débattre dès la reprise des travaux parlementaires.
> [Accord sur la Nouvelle-Calédonie refusé par les
indépendantistes] Ce samedi 9 août s’est tenu le Congrès du FLNKS. Tout porte à
croire qu’il aurait été décidé un rejet de l’accord de Bougival.
J’attends cependant les expressions et les textes officiels ainsi que la
composition de la nouvelle délégation en charge de la discussion avec le
gouvernement.
Je regretterais que, dans sa nouvelle configuration - après le retrait des
partis historiques Palika et UPM - le mouvement ait choisi de tourner le dos à
l’accord de Bougival, signé par ses représentants en toute connaissance de
cause.
L’accord de Bougival n'est pas tombé du ciel. Il est un compromis historique,
fruit de mois de travail depuis février, d'échanges difficiles, avec toutes les
délégations, y compris celle du FLNKS conduite par Emmanuel Tjibaou. Chacun y a
apposé sa signature.
Le texte prévoit l'instauration d'un État de la Nouvelle-Calédonie. Doté de la
capacité d'auto-organisation à travers une loi fondamentale et de la compétence
en relations internationales dans son champ de compétences, il pourra être
reconnu par la communauté internationale.
L'accord institue aussi une nationalité calédonienne. Le transfert de
compétences régaliennes est encadré par un mécanisme initié par le Congrès de
la Nouvelle-Calédonie et validé par les Calédoniens eux-mêmes.
Aujourd'hui, il doit être éclairé, approfondi, précisé, complété. C'est l'objet
du comité de rédaction que j’ai proposé.
C'est dans ce cadre que pourra être clarifié l'esprit de l'accord, en
particulier sur l'identité, la place et le rôle fondateur du peuple kanak dans
l'histoire et l'avenir du territoire.
Sur les accords passés, le texte est explicite : son préambule réaffirme avec
force que les accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa « sont des acquis
historiques à partir desquels une nouvelle page doit s'écrire ». Il affirme
également, sans ambiguïté, que « les dispositions de l'Accord de Nouméa qui ne
sont pas contraires au présent accord demeurent en vigueur».
Ce sera aussi l'occasion de lever certaines craintes, notamment celle que
suscite la réforme du corps électoral, qui est à la fois une exigence
démocratique et le résultat de concessions réciproques.
Je veux saluer l’esprit de responsabilité de tous, les partisans du maintien
dans la France avec les Loyalistes et le Rassemblement, le bloc central avec
Calédonie Ensemble et l’Éveil Océanien et les indépendantistes, comme
l’UNI-Palika, qui ont tous choisi d’honorer leur signature et de défendre
l’accord de Bougival. C’est un choix courageux. C’est un pari sur l’avenir.
Celui de la confiance.
Je me rendrai en Nouvelle-Calédonie la semaine du 18 août. Pour rassembler.
Pour écouter. Pour réunir tous ceux qui refusent l'affrontement stérile. Et qui
veulent avancer, ensemble, sur le seul chemin possible : celui du consensus.
Je rencontrerai toutes les délégations politiques, le Sénat coutumier, la
société civile, les forces économiques et sociales, et le plus de Calédoniens
possible.
Je ne me résigne pas. Ma porte restera ouverte. Le dialogue, c'est la seule
issue. Mais je le dis une nouvelle fois sans détour : refuser l'accord, c'est
faire le choix du pourrissement et de la confrontation. Et ce sera l’échec pour
tous. Sans compromis, pas de reconstruction durable, pas de véritable reprise
économique, et les fractures sociales et sanitaires ne feront que s'aggraver.
Aux Calédoniennes et aux Calédoniens, je veux dire que nous ne laisserons pas
l'incertitude peser. L’État doit être garant de la justice pour tous comme de
l’exercice de la démocratie qui ne peut pas vivre sous les menaces de
violences.
Plus que jamais, je suis déterminé à mettre en œuvre l’accord de Bougival et
son agenda, et à créer les conditions pour que la Nouvelle-Calédonie retrouve,
enfin, la stabilité, la paix, la confiance et la réussite qu'elle mérite.
Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires
étrangères)
> J’ai participé avec mes collègues européens à un conseil des affaires
étrangères extraordinaire. Nous soutenons l’Ukraine et aspirons à une paix
juste et durable. Le sommet qui se tiendra en Alaska devra aboutir au
cessez-le-feu souhaité par le président Trump et accepté par l’Ukraine il y a 5
mois déjà. C'est sur ce fondement que les négociations pourront enfin
s'engager.
> [Communiqué conjoint au nom de 29 partenaires sur
l’aide à Gaza et les restrictions auxquelles se heurtent les ONG]
Les souffrances humanitaires à Gaza ont atteint des niveaux inimaginables. La famine
se répand sous nos yeux. Une action urgente est nécessaire pour y mettre fin et
renverser la situation. L’espace humanitaire doit être protégé et l’aide ne
doit jamais être instrumentalisée à des fins politiques.
Pourtant, certaines ONG internationales essentielles risquent de devoir quitter
d’un jour à l’autre les territoires palestiniens occupés en raison de nouvelles
exigences restrictives d’enregistrement, ce qui ne ferait qu’aggraver encore la
situation humanitaire. Nous appelons le gouvernement israélien à accorder une
autorisation à toutes les livraisons d’aide des ONG internationales et à lever
tous les obstacles qui empêchent des acteurs humanitaires essentiels
d’intervenir. Des mesures immédiates, permanentes et concrètes doivent être
prises pour faciliter l’accès à grande échelle et en toute sécurité des Nations
Unies, des ONG internationales et des partenaires humanitaires. L’ensemble des
points de passage et des routes doivent être utilisés pour permettre l’afflux
d’aide à Gaza, notamment de nourriture, de produits nutritifs, d’abris, de
carburant, d’eau propre, de médicaments et d’équipements médicaux. La force
létale ne saurait être utilisée sur les sites de distribution et les civils,
les travailleurs humanitaires et les personnels de santé doivent être protégés.
µNous remercions les États-Unis, le Qatar et l’Égypte pour les efforts qu’ils
déploient afin de parvenir à un cessez-le-feu et de faire advenir la paix. Nous
avons besoin d’un cessez-le-feu qui puisse mettre fin à la guerre pour
permettre la libération des otages et l’entrée sans entrave de l’aide à Gaza
par voie terrestre.
[Déclaration signée par les ministres des Affaires étrangères de l’Australie,
de la Belgique, du Canada, de Chypre, du Danemark, de l’Espagne, de l’Estonie,
de la Finlande, de la France, de la Grèce, de l’Irlande, de l’Islande, de
l’Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, de Malte, de
la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Slovaquie, de la
Slovénie, de la Suède et de la Suisse ; la haute représentante de l’UE
pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de
la Commission européenne, la commissaire de l’UE à la Méditerranée et la
commissaire de l’UE à l’égalité et commissaire à l’état de préparation et à la
gestion des crises]
> L’Iran ne peut en aucun cas accéder à l’arme nucléaire. Si l’Iran persiste à violer ses obligations internationales, la France et ses partenaires allemand et britannique réenclencheront fin août les embargos mondiaux sur les armes, les équipements nucléaires et les restrictions bancaires levés il y a 10 ans. Nous avons proposé de suspendre temporairement et de façon conditionnelle la réactivation de ces sanctions pour donner sa chance à la négociation. Cette offre reste à ce jour sans réponse de l’Iran.
Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition
écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> Le climat se détraque et nous en subissons les conséquences. J’ai
présenté en mars dernier le Plan national d’adaptation au dérèglement
climatique du Gouvernement. L’une des mesures les plus emblématiques de ce
plan, c’est mieux construire et adapter nos bâtiments au climat futur dont les
vagues de chaleur que nous connaissons aujourd’hui ne sont malheureusement que
les prémices.
> La pollution plastique est un fléau mondial. Si rien n’est fait rien, la production de plastique triplera d’ici à 2060. S’occuper de la collecte, du tri et du recyclage, c’est très sympathique, mais ça n’est pas du tout à la hauteur de la vague de déchets plastiques qui nous submergera si nous n’agissons pas à l’échelle mondiale. C’est pour ça que la France porte une position très ambitieuse à Genève, et que nous avons travaillé à rassembler autour de nous une coalition d’une centaine de pays allant dans le même sens.
> En juin, à Nice, j’alertais sur la nécessité d’un traité contre la pollution plastique ambitieux. Ambitieux ça veut dire : qui parle de la production plastique, et qui soit juridiquement contraignant. À Genève, le monde nous attend !
> J’ai été très surprise que certains responsables politiques critiquent la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Duplomb… alors que cette instance ne fait qu’appliquer les textes qu’ils ont votés en tant que parlementaires. Laurent Wauquiez votait en 2005 la constitutionnalisation de la Charte de l’Environnement avec sa famille politique. Avec raison d’ailleurs, car elle vise à protéger la santé des Français. Comment peut-il s’étonner vingt ans plus tard que le Conseil constitutionnel l’applique ? Même chose d’ailleurs pour Thierry Mariani, pilier du Rassemblement national. Comment ces formations politiques peuvent-elles tenir deux discours aussi contradictoires à quelques années d’intervalles ?
> Alors que les vagues de chaleur sont cinq fois plus fréquentes depuis 2000 qu'avant 1989, la nécessité d'adapter nos modes de vie est de plus en plus pressante. Au cœur du Plan national d'adaptation au changement climatique que j'ai présenté en mars dernier, l'adaptation des bâtiments nous permettra d'apporter du confort et de la sérénité aux Françaises et aux Français, et surtout de protéger les plus fragiles d'entre eux. Le programme annoncé ce jour est une nouvelle déclinaison opérationnelle de cette politique que je porte et permettra de soutenir les innovations permettant de baisser la température dans les bâtiments en période de canicule.
Aurore Bergé (ministre déléguée auprès du Premier
ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte
contre les discriminations)
> [Annulation de la projection du film Barbie par la mairie de
Noisy-le-Sec après des menaces d’islamistes] Il ne faut pas traiter cela du
point de vue de l’anecdote. Ce n’est pas anecdotique qu’une mairie soit dans
l’obligation de renoncer à la projection d’un film qui a pourtant été choisi
par les habitants eux-mêmes. Il ne faut jamais céder aux tentatives d’entrisme.
Marc Ferracci (ministre délégué auprès du ministre
de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique,
chargé de l’Industrie et de l’Energie)
> Le programme CEE [Certificats d'économies d'énergie] Adapt Bâti
Confort permettra de développer puis de massifier des solutions industrielles
innovantes permettant de rafraîchir les bâtiments tout en limitant la
consommation d'énergie. L'industrie se met au service des citoyens pour mieux
nous adapter au changement climatique.
> Nouvelle réussite Ariane ! Dans la nuit du 12 au 13 août, le satellite d’observation MetOp-SG-A1 de l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT) a été mis en orbite avec succès depuis le Centre Spatial Guyanais, à bord du lanceur Ariane 6 opéré par Arianespace. Construit par Airbus Defence and Space pour le compte de l’Agence spatiale européenne (ESA), ce satellite renforcera nos capacités d’observation météorologique et climatique, au service de la prévision et de la protection des populations. Ce tir marque la troisième mission pour Ariane 6, et déjà son deuxième vol commercial : une belle démonstration de l’expertise industrielle européenne et du savoir-faire français dans le spatial. Félicitations à toutes les équipes mobilisées pour ce succès !
● Autres
ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Les prisons sont des lieux où l’on doit aussi respecter les victimes.
Le sens de la peine, dans la dignité des personnes, c’est donner une chance à
la réinsertion bien sûr, mais en rappelant que la privation de liberté décidée
par un juge indépendant doit être effectuée sans provocation vis-à-vis de la
société, vis-à-vis des victimes. Je vais faire appliquer ce bon sens partout.
Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Investir dans nos armées, c’est concret.
En Île-de-France, l’économie de défense c’est :
- 67 182 emplois dans les 1 216 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de
défense, pour un total de 15,8 milliards d'euros de paiements directs du
ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 33 960 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 33
281 emplois dans les services et commerces de proximité
- 391,5 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 4 794 PME et ETI
fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être
libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.
> Investir dans nos armées, c’est concret. <
En Normandie, l’économie de défense c’est :
- 8 413 emplois dans les 150 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de
défense, pour un total de 1,3 milliard d'euros de paiements directs du
ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 4 711 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 4
249 emplois dans les services et commerces de proximité
- 99,7 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 635 PME et ETI
fournisseurs directs du ministère sur le territoire
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être
libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.
Philippe Baptiste (ministre délégué auprès de la ministre
d’Etat, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Troisième mission, troisième succès pour Ariane 6 ! Mise en orbite
cette nuit du satellite Metop-SGA1 d’Eumetsat, premier satellite météo européen
sur orbite polaire de deuxième génération ! Alors que le réchauffement
climatique et ses conséquences impactent de plus en plus notre vie, alors que
les Etats-Unis semblent prêts à détruire leurs programmes spatiaux d’étude du
climat, il est essentiel que l’Europe prenne toute sa place dans la
compréhension de la météo de demain. La mise en orbite par un lanceur européen
d’un satellite européen conçu en collaboration étroite par les agences
européennes, dont le CNES, est un symbole fort de la souveraineté spatiale que
nous continuons de construire. Bravo aux équipes d’Ariane espace, d’Ariane group,
d’Europe space port, du CNES, de l’ESA ainsi qu’à tous ceux qui ont travaillé
pour rendre ce succès possible ! Un succès qui symbolise l’autonomie
stratégique spatiale et scientifique de l’Europe.
> [Etudiante gazaouie expulsée après des publications antisémites] Il faut comprendre ce dysfonctionnement, ce n’est pas normal de lui avoir donné un visa. Et dès que possible, rouvrir ce dispositif, ça peut prendre quelques semaines.
> Le courage du Premier ministre est de dire la vérité aux Français, nous sommes dans une situation de surendettement. On ne travaille pas assez.
> [Changement climatique ] Il faut écouter les scientifiques, ils font un constat basé sur les faits et sur un consensus scientifique. Et après, il y a des décisions politiques à prendre.
Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du
Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et
de l’Accès aux soins)
> Lancement d’une expérimentation Sport & Santé pour les personnes
diabétiques de type 2 avec complications (Grand Est, Hauts-de-France,
Guadeloupe–St-Martin–St-Barthélemy).
Prescrit par un médecin :
- bilan physique + activité adaptée
- suivi diététique
- accompagnement psy.
Charlotte Parmentier-Lecocq (ministre déléguée auprès de
la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargée
de l’Autonomie et du Handicap)
> En rencontrant les agents des MDPH [Maisons départementales pour les personnes
handicapées] partout en France, j’ai pu voir des équipes investies, mais qui
m’ont aussi confié manquer d’outils modernes, d’un cadre administratif clair et
harmonisé, et d’un accompagnement renforcé.
C’est pourquoi ces trois mesures vont leur permettre de faciliter leur mission
auprès des personnes en situation de handicap :
- Renforcement de la formation des agents, notamment sur les handicaps
invisibles et sur la communication alternative améliorée.
- Expérimentation de l’intelligence artificielle pour accélérer les durées de
traitement et mise en œuvre d’un chatbot dédié pour mieux aider les agents dans
le traitement des dossiers.
- Un système d’information national pour garantir la continuité des droits
partout en France.
Valérie Létard (ministre déléguée auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargée du Logement)
> La vague de chaleur actuelle expose particulièrement les personnes
sans domicile. L’État, les collectivités et les associations sont pleinement
mobilisés : maraudes renforcées, ouverture de lieux frais, distribution d’eau
et d’équipements. J’appelle chacun à la solidarité : offrir de l’eau, orienter
vers un lieu d’accueil, rester attentif aux signes de détresse.
En cas d’urgence, appelez le 15.
Canicule Info Service : 0800 06 66 66 (9h-19h, appel gratuit).
Philippe Tabarot (ministre délégué auprès du ministre de
l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, chargé des Transports)
> [Contrôleur aérien qui provoque un pilote d’El Al sur la Palestine] J’ai
immédiatement demandé l’ouverture d’une enquête administrative à la suite de
l’incident signalé par la compagnie israélienne El Al, qui se serait déroulé
hier matin avec le contrôle aérien de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.
Si les faits étaient avérés, ils seraient répréhensibles car ils violeraient
les règles des radiocommunications, qui doivent se limiter à la sécurité et à
la régularité du trafic aérien. De plus, ils résulteraient d’un non-respect du
devoir de réserve du fonctionnaire et porteraient atteinte à l'image du service
public. Les services de la DGAC analysent en ce moment même les enregistrements
des échanges radiophoniques survenus hier matin pour faire toute la lumière sur
cet incident. Je serai, le cas échéant, intraitable sur les sanctions
applicables. (…)
L'analyse des enregistrements prouve que les faits sont avérés. L’auteur a été
identifié, en la personne d’un contrôleur aérien. Il s’est vu retirer toute
possibilité d’exercer jusqu’à nouvel ordre. Une procédure disciplinaire a été
immédiatement engagée. La sanction devra être à la hauteur de la gravité des
faits.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député)
> C’est fait ! Avec la promulgation de notre texte PLM réformant le mode
de scrutin, publiée ce matin au Journal Officiel, désormais la loi sera : un
Parisien = 1 voix, un Lyonnais = 1 voix, un Marseillais = 1 voix.
● MoDem
Bruno Fuchs (député)
> [Dette publique] L'État dépense plus que ce qu'il ne gagne. (...)
À un moment, on se retrouve confronté au remboursement. (…)
La question à poser aux partenaires sociaux et aux Français : comment,
aujourd'hui, on peut travailler plus dans notre pays et générer plus de
recettes ? La discussion est ouverte. (…)
Il faut intégrer la question du «travailler plus» dans l'ensemble des mesures
qui doivent être prises. (…)
Aujourd'hui on a 1% de croissance, une
démographie vieillissante (…), on ne peut plus financer [notre] modèle. (…)
Un pays prospère est un pays indépendant et autonome. C'est aussi une question
de souveraineté, c'est ça qui est en jeu.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Christophe Grudler (député)
> Concéder des territoires à un état qui a ouvertement violé par le feu
et le sang une frontière internationalement reconnue, c’est donner une
autorisation de guerre à tous les états agresseurs du monde. Ne vous abaissez
pas à cela Donald Trump…
Grégory Allione (député)
> Face aux incendies qui frappent l’Espagne (plus de 1000 personnes
évacuées) et la Charente (230 ha brûlés), l’Europe doit renforcer sa
solidarité. Les services de secours européens montrent leur expertise mais nous
devons accélérer sur la prévention et l’adaptation climatique.
● Personnalités
centristes
Sarah El Hairy (haut-commissaire à
l’Enfance)
> Nous avons tous un devoir de transmission : partager notre
identité, les valeurs de notre pays et les blessures de notre histoire avec les
jeunes générations. Keiji Nakazawa l’a fait en retraçant, par le dessin, son
récit de survivant d’Hiroshima.