lundi 4 novembre 2019

Propos centristes. France – Réussite scolaire; chômage en baisse; violence terroriste; violences urbaines; laïcité…


Voici une sélection, ce 4 novembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
Le brigadier Ronan Pointeau est mort au Mali, en opération. À sa famille, à ses proches et ses frères d'armes, je veux dire ma tristesse et la pleine solidarité de la Nation. Je salue sa bravoure et à travers lui celle de nos militaires.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
Profonde émotion à l’annonce du décès en opérations du brigadier Ronan Pointeau. Pensées émues à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du premier Spahis. Toute l’Armée de terre salue l’engagement de notre frère d’armes.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Indéfectible soutien aux policiers et pompiers pris pour cible hier soir alors qu'ils rétablissaient l'ordre et protégeaient nos concitoyens.

Florence Parly (ministre des Armées)
Le brigadier Ronan Pointeau engagé au Mali dans l’opération Barkhane, est mort au service de la France, qui perd aujourd’hui l’un de ses enfants. Je tiens à adresser mes plus profondes condoléances à sa famille, à ses proches, à ses frères d’armes. Au nom de toute l’institution militaire, je leur assure notre soutien dans cette épreuve. Je salue l’engagement de nos militaires, qui, jour et nuit, vont jusqu’au bout de leur engagement pour défendre la France et les Français. Le sacrifice du brigadier Ronan Pointeau nous oblige, toute la communauté de défense est aujourd’hui en deuil. J’ai également en ce jour une vive pensée pour les militaires maliens décédés à la suite de l’attaque d’un poste de l’armée malienne près de la ville d’Indelimane. Je me rendrai très prochainement au Mali, afin de m’entretenir avec les autorités maliennes.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
L’urgence climatique doit rester une priorité de l’agenda international. La France se félicite qu’une solution ait été rapidement trouvée, grâce à cette initiative espagnole, pour que la COP25 puisse se tenir. Nous serons mobilisés pour en faire un succès.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
- Pour la première fois depuis longtemps, nous avons un outil qui offre une vision complète des compétences de l'élève et de ses évolutions. C'est à la fois un portrait de l'enfant, de la classe et d'une génération. Les évaluations réalisées en cette rentrée – les deuxièmes complètes après celles de 2018 – montrent des progrès significatifs sur les points clés: la fluidité de lecture et la capacité de calcul. Nous vivons un moment historique pour l'école: d'une part, la maîtrise des savoirs fondamentaux est en hausse – autrement dit: le niveau des élèves remonte – et d'autre part, l'amélioration est plus forte pour ceux qui viennent des territoires les plus défavorisés. Ça répond à mes deux objectifs principaux: hausser le niveau général, assurer plus de justice sociale.
- La division des classes par deux est la locomotive d'un mouvement qui bénéficie à tous. Cette politique commence à montrer ses effets. Ce ne sont pas les résultats d'un ministre mais ceux des professeurs, que je veux féliciter. On voit aussi les conséquences de l'amélioration des conditions d'apprentissage et de la mise à disposition de méthodes pédagogiques éclairées par les meilleures recherches scientifiques. Ces premiers résultats sont des bourgeons, ils transmettent un message de confiance la France peut assurer la réussite de tous ses enfants.
- L'effort doit désormais être porté sur l'école maternelle, notamment la grande section. La maternelle joue un rôle essentiel pour l'épanouissement, la sociabilité, la logique et le langage. À l'entrée en CP, il peut y avoir une différence de vocabulaire importante entre deux enfants, vectrice d'inégalités futures très fortes. La maternelle doit compenser cela. C'est pourquoi nous avons rendu l'instruction obligatoire dès 3 ans. Cela passe aussi par un meilleur taux d'encadrement : d'ici la fin du quinquennat, il n'y aura pas plus de 24 élèves dans toutes les classes de grande section, et pas plus de 12 dans les REP [réseaux d'éducation prioritaire] et les REP+.
- Dédoubler les classes n'est pas un objectif en soi, c'est un outil de justice sociale. Nous l'avons accompagné d'autres mesures – les évaluations, la formation continue des professeurs, le plan Villani-Torossian pour les mathématiques –, qui sont, elles, au service de tous les écoliers.
- C'est bien d'inverser la tendance, mais nous devons faire mieux: enclencher un cercle vertueux de l'optimisme, pour que la France croie en l'avenir de ses enfants. Ensuite, on se rend compte que les élèves en éducation prioritaire progressent bien de septembre à février, mais leur progression en début de CE1 est moins forte que celle des autres. Ça peut s'expliquer par la chute de connaissances durant les vacances. Je vais donc renforcer le soutien scolaire gratuit pendant l'été, notamment dans l'éducation prioritaire et les zones rurales. Au moins une semaine de soutien sera offerte à tout élève qui en a besoin. Une opération «Je rentre en sixième» sera proposée aux élèves de CM2 pour s'assurer que chacun entre au collège avec des savoirs fondamentaux consolidés.
- Une application du projet de réforme des retraites sans mesure d'accompagnement pourrait avoir un impact négatif sur les professeurs. Le reconnaître est déjà un pas important. Or le président de la République et le Premier ministre ont toujours dit que nous n'entrerons pas dans cette réforme sans traiter cette question.
Quels enseignements tirez-vous des évaluations effectuées en début d'année en CP et en CE1?
- Le professeur doit redevenir central dans la société, en apportant plus d'humanité dans une civilisation de plus en plus technologique. C'est un grand chantier ouvert pour que la fonction d'enseignant soit reconnue avec le prestige et l'attractivité qu'elle mérite. Ça passe par la rémunération et les conditions de travail. Pour les vacances, le vrai sujet est le soutien scolaire: il faut des vacances pertinentes, éducatives, pour les enfants défavorisés. Des professeurs s'impliquent, leur engagement peut ouvrir des perspectives d'amélioration de leur pouvoir d'achat.
- [Contrôle continu au bac] Ces épreuves actent que l'important, c'est le travail en continu et non le bachotage. Nous concilions deux impératifs: objectivité et simplicité. Objectivité: on aura une base de sujets commune à toute la France, à disposition des professeurs dès le 1er décembre, l'anonymisation des copies des élèves [qui ne seront pas corrigées par leur professeur] et l'harmonisation de l'épreuve à l'échelle d'un bassin de lycées. Simplicité: ces épreuves ne dureront pas plus de deux heures et pourront, selon le choix des proviseurs, s'intégrer ou non dans des horaires de cours, pour ne pas paralyser les établissements. Un comité de suivi permet d'ajuster certains points. Toutes les familles vont recevoir dans les prochains jours les informations sur le déroulement des épreuves de contrôle continu. Tout changement suscite des questions. Rappelez-vous le prélèvement à la source : on s'inquiète avant, et une fois que c'est fait on se demande pourquoi on ne l'a pas fait plus tôt!
- La réforme du lycée est pilotée par l'ensemble de l'institution, elle est irréversible. Avant la rentrée, il y avait aussi des inquiétudes sur les emplois du temps, et grâce au travail remarquable des chefs d'établissement, tout s'est passé normalement – avec des problèmes ici ou là, comme chaque année. Il y a des prophéties négatives qui ne se vérifient pas. Et si on essayait plutôt la confiance et le réformisme serein?
- La réforme du lycée est profonde, elle change notre conception y compris de la classe. Beaucoup réclamaient cette évolution, car le conseil de classe avait parfois un aspect rigide et manquant de sens. Comme la moitié des heures concernent les enseignements communs, il peut très bien y avoir un conseil de classe autour de ce bloc horaire. Quant aux spécialités, on peut imaginer de vraies politiques d'établissement : les professeurs assurant chaque enseignement peuvent se réunir pour travailler sur les résultats des élèves qui l'ont choisi : c'est beaucoup plus fructueux. Chaque établissement trouvera la formule la plus adaptée et c'est tant mieux. Je crois à la contagion des pratiques positives.
- Cette rentrée se caractérise par des progrès importants pour l'inclusion: en deux ans, nous avons accueilli 40.000 élèves handicapés de plus à l'école et 4.500 accompagnants [AESH] supplémentaires ont été embauchés, avec des contrats plus robustes et une meilleure organisation du dialogue avec les familles. Nous ferons un bilan complet avec Sophie Cluzel, la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées.
- La question des mères accompagnatrices [dans les sorties scolaires] est loin d'être la plus importante. Nous avons pris des mesures concrètes depuis 2017, comme la mise en place d'un conseil national des sages, qui édicte des règles claires, ou des équipes «valeurs de la République» dans les rectorats, qui sont déjà intervenues des centaines de fois pour régler des litiges. Cette approche offensive de l'Éducation nationale est saluée par tous et elle est soutenue par le Président. Elle vise aussi à ce que tous les enfants soient scolarisés et s'épanouissent par la connaissance dans un contexte neutre. Je lutte sans relâche contre le communautarisme car je crois à notre modèle républicain. Chaque école est une petite République: nous devons y vivre dans un climat apaisé, comme des citoyens égaux, capables d'une émancipation par le savoir.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
Je salue la mémoire de Louis Lareng qui a eu l'audace, en 1968, de créer le Samu, dont on connaît le rôle majeur dans notre système de santé. Notre médecine d'urgence lui doit beaucoup.

Franck Riester (ministre de Culture)
[Incendie de l'Arche centre des arts de la scène et du cirque de Chanteloup-les-Vignes] Rien ne peut justifier que l’on s’en prenne ainsi à un lieu de culture. Merci aux forces de sécurité et de secours pour leur professionnalisme et leur efficacité. Une seule réponse : la fermeté.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
- [Réforme de l’Assurance-chômage] Aujourd’hui, l’emploi repart, le chômage recule. On est même au plein-emploi pour les cadres (2,8 % de chômage) et pour les emplois qualifiés, ce taux est de 6,5 %. La situation reste en revanche très difficile pour les personnes sans qualification avec un taux de chômage de 18 %. La dette de l’Unedic est de 35 milliards d’euros et faire des économies, c’est se donner les moyens de faire face à des difficultés économiques le jour où elles se présenteraient. Enfin, la France conservera après la réforme l’un des régimes les plus protecteurs en Europe. Nous ne baissons pas le montant de l’indemnisation, à part pour les salaires les plus élevés au bout de six mois d’indemnisation. Par ailleurs, il faudra avoir travaillé six mois au lieu de quatre au cours des deux années précédentes.
- La punition, c’est la situation dont nous avons hérité: un chômage de masse depuis 30 ans notamment chez les jeunes. Les choses s’améliorent. Le chômage est à son plus bas depuis 2009. Le souhait des jeunes, c’est de s’épanouir dans un métier. Mais depuis dix ans, s’est créée une situation où certains employeurs et travailleurs pouvaient être incités à la précarité. C’est le cas avec les règles actuelles qui permettent à certains de gagner plus au chômage qu’en activité. De la même façon certains employeurs font un usage excessif des contrats précaires. Aujourd’hui, sept CDD sur dix sont des contrats d’un mois ou moins. C’est cela aussi que nous allons changer à partir du 1er janvier 2020 en instaurant un bonus-malus dans les secteurs qui ont le plus recours aux contrats précaires.
- La première trappe à pauvreté, c’est le chômage. Nous allons faire un investissement massif avec plus d’un milliard d’euros pour les personnes les plus fragiles et éloignées de l’emploi à travers l’insertion par l’activité économique. Ce qui n’a jamais été fait dans notre pays. L’objectif est de passer de 140 000 à 240 000 personnes en insertion par an d’ici 2022. Tout cela participe à la lutte contre le chômage et la pauvreté.
- L’an dernier, de 300 000 à 400 000 emplois n’ont pas été pourvus. Cela représente un point de chômage. Il faut être capable de faire du sur-mesure. Si au bout d’un mois, l’emploi n’a pas été pourvu, Pôle emploi aura l’obligation de contacter l’entreprise pour trouver ensemble une solution. Par exemple payer la bonne formation au demandeur d’emploi. C’est ce que nous ferons dans toutes les agences. Par ailleurs, il faut analyser les situations bassin d’emploi par bassin d’emploi. Faute de disposer d’une réponse pour une crèche, un logement, un moyen de transport, une personne sur cinq est obligée de renoncer à un emploi ou une formation. C’est à tous ces freins qu’il faut s’attaquer.
- Pour accéder à ce droit nouveau [indemnités après une démission], toutes les informations nécessaires sont disponibles sur le site demission-reconversion.gouv.fr. Il faudra avoir travaillé cinq ans en continu, chez un ou plusieurs employeurs. Le projet devra être préparé avec un conseiller en évolution professionnelle, un service gratuit. Une commission paritaire se prononcera ensuite sur sa validité dans les deux mois. Cet encadrement est une demande des partenaires sociaux. L’assurance chômage paye pour votre projet. Il est logique qu’il y ait des conditions.
- Les indépendants, artisans et agriculteurs qui n’étaient pas couverts par l’assurance chômage en cas de coup dur, ils bénéficieront d’une allocation de 800 euros par mois lorsqu’ils sont contraints d’arrêter leur activité, sans payer de cotisation. C’est modeste mais cela leur permettra de se retourner. C’est une nouvelle solidarité.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- [Violences urbaines] La République ne cédera jamais contre eux. (…) L'Etat doit être intraitable.
- Je condamne avec la plus gde fermeté les violences graves de cette nuit à Chanteloup. Vive émotion face à l’incendie de l’Arche, lieu de culture. Merci aux forces de l’ordre et tout mon soutien aux habitants. La République ne cédera jamais face aux violences.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Sur les régimes spéciaux, c’est trop souvent le corporatisme qui prévaut sur l’intérêt général. L’universalisation du système de retraites n’est pas négociable, c’est une question de justice sociale et de confiance entre générations.
- Thierry Breton a fait des choix clairs et radicaux pour obtenir la confiance du Parlement européen. Il a annoncé vendredi qu’il renonçait à tous ses mandats, avant même d’être désigné, pour se présenter indépendant de tout intérêt aux auditions.
- Le Président n’est en rien isolé ni décalé de ce que pensent les Français de l’Europe. Si on veut une Europe plus large, il faut une Europe plus forte. On ne se contente pas de consensus mous pour ne pas faire de vague, mais assumons une ambition forte pour avoir des résultats.
- Sur la laïcité, il faut partir de la loi de 1905, du terrain & des réalités. Porter le voile est un droit individuel. Cela ne doit être ni une arme politique ni une oppression. La frontière: la République doit protéger toutes les femmes qui veulent ne pas le porter.
- Notre politique avec les pays d’origine des migrations c’est donnant-donnant: en 2019 on a eu une hausse de 44% de laisser-passer pour permettre le retour vers ces pays car on les accompagne en termes de coopération & développement. Aucun pays ne veut que sa jeunesse le quitte.
- Pourquoi le Président parle immigration? Parce qu’on en a fait une obsession ou un tabou, alors que les Français veulent des faits et une stratégie claire pour protéger le droit d’asile, punir ceux qui le dévoient, mieux intégrer ceux que nous voulons accueillir.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
Nous avons fait le pari d’investir dans l’éducation et nous en voyons les résultats ! Le dédoublement des classes de CP et CE1 et l’exigence renforcée sur les savoirs fondamentaux payent. C’est un combat essentiel.

Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
Entretien avec Prakash Javdekar, ministre indien de l'Environnement, des Forêts et du Changement climatique. L’Inde, avec son 1,3 milliard d’habitants, ses enjeux énergétiques et de biodiversité, est un partenaire essentiel de la France pour maintenir l’Accord de Paris vivant.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
Sur la laïcité François Hollande (comme beaucoup de responsables politiques) se trompe: La laïcité est un principe philosophique, politique, et juridique. Le pays pose une question philosophique et politique, de vision, de sens. On ne peut pas répondre à cela juste par du juridique.

Laurent Nunez (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
[Chanson «Fuck le 17» du groupe 13 Block] Insulter et outrager les policiers est inadmissible. C’est une atteinte grave aux valeurs républicaines. Évidemment la Justice en sera saisie. Soutien total à ceux qui nous protègent et qui continueront à lutter contre les trafics.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
À la famille, aux proches et aux frères d’armes du brigadier Pointeau, j’adresse au nom de l’Assemblée nos sincères condoléances, nos pensées reconnaissantes et solidaires dans la peine.

Stanislas Guerini (délégué général)
[Un militaire français a été tué au Mali par un engin explosif] Grande tristesse en apprenant cette nouvelle. Pensées pour ses proches et ses frères et sœurs d’armes. Toute ma reconnaissance à celles et ceux qui chaque jour, en France comme à l’étranger, risquent leur vie pour notre sécurité.

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Pensées attristées des députés LaREM en apprenant le décès du brigadier Ronan Pointeau, à la suite de l'explosion d'un engin au Mali. Nos condoléances à sa famille et ses proches. Solidarité inconditionnelle avec nos soldats qui risquent leur vie dans l'opération Barkhane.
- Notre action contre le chômage est un tout : soutien massif à la croissance, droit du travail, formation, apprentissage et maintenant réforme de l'assurance-chômage. Le chômage ne cesse de baisser. On ne change pas une stratégie qui marche.

Aurore Bergé (porte-parole)
Hier, nous nous sommes souvenus de ceux qui ont risqué leur vie pour la liberté de la presse. Nous sommes aujourd’hui et demain aux côtés des prisonniers d’opinion comme Raif Badawi emprisonné en Arabie Saoudite. Et nous pensons à sa famille.

●MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Le groupe Modem apprend avec une grande émotion le décès du brigadier Ronan Pointeau au Mali. Un héros disparait pour de la défense de la liberté. Toutes nos condoléances à ses proches comme à ses frères d’armes, à qui nous renouvelons, plus que jamais, notre indéfectible soutien

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
Émotion et peine après l’annonce du décès en opération au Mali du brigadier Ronan Pointeau. Nos pensées vont à sa famille, ses proches et ses frères d'armes. Notre soutien est total à ces hommes et ces femmes qui combattent pour notre sécurité.

●Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
Hommage au brigadier Ronan Pointeau tué au Mali, à son engagement et à son dévouement pour la France. Mes pensées vont vers sa famille, ses proches et ses compagnons d’armes.