samedi 3 juillet 2021

Propos centristes. Monde –Stratégie de l’UE face à la Chine; protéger le droit de vote aux Etats-Unis; extrême-droite européenne en quête d’union; forte croissance étasunienne; présidence slovène de l’UE; corruption endémique en Hongrie; réforme des retraites…

Voici une sélection, ce 3 juillet 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne

Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
Dacian Ciolos (président)
- Je souhaite le meilleur à la présidence slovène de l'UE. Nous sommes confrontés à de nombreux défis urgents, qui nécessitent le triomphe des faits, de la science, de l'État de droit, de la liberté de la presse, sur le populisme et la corruption. Renew Europe sera un partenaire actif et dévoué pour faire avancer l'Union européenne pour les citoyens !

- Nous nous félicitons de la désescalade en Méditerranée orientale. La Turquie a envoyé des signaux positifs et nous espérons qu'elle continuera sur cette voie. Toutefois, nous ne pouvons pas oublier que la Turquie souhaite adhérer à l'UE et qu'elle s'est engagée à être un État démocratique fortement attaché à l'État de droit. Le retrait annoncé de la signature de la Turquie de la Convention d'Istanbul sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique n'est qu'un parmi une longue série de gestes inacceptables et honteux qui sapent la crédibilité de l'engagement démocratique de la Turquie. La Convention d'Istanbul est un acquis pour toutes les femmes du monde, il n'est pas concevable d'accepter le moindre recul. Les femmes turques peuvent compter sur notre soutien.

- La fraude dans la Hongrie de Viktor Orbán est endémique - ou pour citer la Commission : elle est «systémique». En 2020, les services de la Commission ont constaté que le cadre anticorruption de la Hongrie est inadéquat et que «les enquêtes et les poursuites semblent moins efficaces en Hongrie que dans d'autres États membres» et que «des actions systématiques déterminées pour poursuivre la corruption de haut niveau font défaut».

 

Ilhan Kyuchyuk
[Tribune «Il est temps de comprendre que la dictature chinoise représente une menace pour la paix dans le monde»]
La Chine fête en grande pompe le 100anniversaire de la fondation du Parti communiste chinois, créé à Shanghaï le 1er juillet 1921. Pour le peuple chinois, il y a de quoi se sentir fier : une montée en puissance habilement conçue et couronnée de succès le 1er octobre 1949, puis une continuité sans faille. A aucun moment la Chine n’aura connu d’alternance à la tête de la Cité interdite, ni même vu émerger un parti d’opposition.
Nous voyons à un bout de ce siècle le futur président Mao Zedong, simple bibliothécaire à l’origine, s’imposer d’abord comme un chef politique, puis comme un stratège militaire sans états d’âme, et enfin comme un dictateur illuminé. Il a mené son pays en alternant campagnes idéologiques forcenées et périodes de répit indispensables au redémarrage économique.
A l’autre bout de cette longue histoire, l’héritier direct de Mao, Xi Jinping, qui reprend les méthodes bien rodées du culte de la personnalité, et remet à l’honneur les méthodes honnies de la Révolution culturelle (1966-1976)telles que l’arrestation des opposants, penseurs, patrons d’entreprises trop ambitieux, au nom de la sacro-sainte stabilité sociale. Entre ces deux extrémités, combien de Chinois sacrifiés sur l’autel du parti unique ? Combien d’options divergentes qui auraient pu garantir à la Chine un développement pacifique et bienveillant à l’égard de son peuple ?
Qui se souvient de Chen Duxiu, le premier secrétaire du tout nouveau Parti communiste chinois ? Un homme qui, dès les années 1910, prônait l’adaptation à la Chine de certaines idées nouvelles venues de l’Occident, telles que le communisme, il est vrai, mais aussi le rejet du conservatisme confucéen qui avait fossilisé la Chine, et l’égalité des sexes. Il mourut dans la solitude en 1942, marginalisé et persécuté par son grand rival Mao. Suivirent tous les autres : Peng Dehuai, qui aurait voulu tempérer les ardeurs de Mao durant la réforme du Grand Bond en avant, initiative brutale qui provoqua la famine de 30 ou 40 millions de Chinois, puis le fidèle bras droit, Lin Biao, dont l’avion s’écrasa au sol alors qu’il tentait de rejoindre la Russie.
Xi Jinping a renoué avec cette glorieuse tradition en éliminant d’abord les proches de ses prédécesseurs, Jiang Zemin et Hu Jintao, sous prétexte de « corruption », puis les avocats défenseurs des droits civiques, qu’il fit enfermer par centaines en 2015.
N’oublions pas Liu Xiaobo, Prix Nobel de la paix 2010, mort en détention en 2017, pour avoir refusé d’oublier les victimes du massacre de la place Tiananmen en 1989. Liu nous avait rappelé dans une série d’articles les grands aveuglements de l’Occident face à la montée des dictatures du XXsiècle. Il disait dans un article posté sur Internet en 2005, et intitulé « Les quatre grandes erreurs des pays libres au XXsiècle » qu’il ne comprenait pas comment les intellectuels occidentaux avaient pu s’enticher d’un dictateur comme Staline. Pourquoi la France et la Grande-Bretagne avaient-elles si aisément accepté de faire des compromis avec l’Allemagne et l’Italie ? Après la seconde guerre mondiale, pourquoi les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient-ils fait de telles concessions à l’URSS ? Dans les années 1960 et 1970, pourquoi les intellectuels européens les plus brillants se sont-ils entichés de la « pensée Mao Zedong » ?
Ces questions restent d’actualité. Mais, enfin, dans ces « pays libres », un nouveau courant émerge qui s’insurge maintenant contre la dictature chinoise, notamment à cause du traitement qui est réservé aux minorités ethniques du Xinjiang, les Ouïgours, les Kazakhs, les Ouzbeks, entre autres.
Je suis né en Bulgarie, derrière le rideau de fer. Et j’appartiens à une minorité turcophone, qui a été victime de discriminations de la part du régime communiste de Todor Jivkov (1911-1998). Nous avons dû modifier les noms de nos villages et nos noms de famille pour leur donner une tonalité chrétienne. Notre famille a donc été rebaptisée Kyuchukov, et mon prénom Ilhan fut transformé en Ilian. Dès le retour de la liberté, les traces de cette oppression ont progressivement disparu. Ce n’est pas le cas en Chine, dans la province du Xinjiang, où les minorités musulmanes sont abominablement persécutées, et contraintes à devenir de « bons Chinois » sous peine de condamnations très lourdes.
Le Parlement européen a eu l’honneur de décerner le prix Sakharov à Ilham Tohti en 2019. Cet éminent économiste, professeur à Pékin avait acquis un tel charisme qu’il devenait menaçant aux yeux d’un pouvoir qui veut mettre en place un contrôle absolu sur tout le territoire chinois. Ilham Tohti prônait le dialogue et la collaboration entre Han et Ouïgours. Il fut accusé de séparatisme et condamné à la prison à vie. Après lui, des dizaines d’intellectuels, de scientifiques, d’acteurs de la société civile en Chine ont été ainsi arrêtés et condamnés à de longues peines de prison.
Lorsque, le 22 mars 2021, l’Union européenne a sanctionné une organisation chinoise ainsi que quatre responsables chinois impliqués dans la répression des Ouïgours, Pékin a immédiatement répliqué en visant quatre organisations européennes ainsi qu’une dizaine de personnalités dont des parlementaires européens. Je fais partie de ceux qui peuvent s’honorer d’avoir été reconnus comme luttant contre ce régime totalitaire.
Le développement économique prôné par Deng Xiaoping au début des années 1980 a permis à la Chine de se hisser au rang des plus grandes puissances économiques. Mais, depuis que le président Xi Jinping a pris le pouvoir en 2012, les ambitions chinoises sont devenues délétères. En lançant le vaste projet des « nouvelles routes de la soie », la Chine n’a plus caché son désir de dominer le monde. En proposant des projets d’infrastructures pharaoniques à des pays plus ou moins développés, elle a créé des situations inextricables : le Monténégro, par exemple, s’est endetté en 2014 à hauteur d’un milliard de dollars pour une autoroute qui ne fonctionne toujours pas, et ce pays appelle maintenant l’Union européenne à l’aide pour éviter la faillite économique. Partout dans le monde, de l’Asie à l’Amérique latine, la Chine lance ses filets et parvient à s’imposer comme un interlocuteur incontournable.
Il est temps de comprendre qu’une dictature qui s’appuie sur le contrôle de sa société à l’aide de dizaines de millions de caméras de surveillance, qui, depuis sa création dans la violence des années 1920, jusqu’à la répression du mouvement démocratique de la place Tiananmen en 1989, et maintenant encore en étouffant toute velléité de contestation à Hongkong et en menaçant Taïwan à coups de survols de son territoire, représente une menace pour la paix dans le monde. Nous devons nous armer de courage et de lucidité pour éviter que les erreurs du passé se répètent.

 

Hilde Vautmans

Mercredi 30 juin, il y a exactement un an, la Chine mettait fin à la démocratie à Hong Kong en introduisant sa loi sur la sécurité nationale. Depuis lors, la Chine a rapidement mis fin à la majeure partie de l'opposition contre son régime autoritaire en mettant derrière les barreaux les politiciens pro-démocratie, en mettant fin à la liberté des médias et en installant un État de surveillance général. En Occident, nous avons naïvement pensé que plus de commerce et de prospérité conduiraient automatiquement à plus de démocratie. Nous n'aurions pas pu avoir plus tort.
Depuis que le président Xi Jinping a pris la direction du Parti communiste chinois, la Chine n'a pas seulement intensifié sa répression contre les groupes minoritaires tels que les Ouïghours, elle a également commencé à exporter son modèle autoritaire dans d'autres parties du monde. L'agenda du Parti communiste chinois est devenu un défi à l'ordre mondial libéral, qui ne peut être ignoré par une Union européenne qui prétend défendre l'ordre mondial fondé sur des règles. Pour mieux se positionner et défendre notre mode de vie, l'UE a besoin d'une nouvelle stratégie. Nous proposons de fonder cette stratégie sur quatre piliers.
- Un partenariat stratégique renouvelé pour lutter contre le changement climatique et préserver la sécurité mondiale La Chine est le plus gros émetteur de carbone au monde. Si nous voulons sauver le monde d'une catastrophe climatique, nous devons nous assurer que la Chine s'engage dans l'accord de Paris. Renew Europe propose une taxe d'ajustement aux frontières pour les produits chinois si ces engagements ne sont pas respectés.
- Une relation commerciale réglementée basée sur la réciprocité et une politique industrielle tournée vers l'innovation et une autonomie stratégique ouverte La Chine est devenue le premier partenaire commercial de l'Europe. Cependant, nous sommes confrontés à une Chine qui ne joue pas selon les mêmes règles. Il reste difficile pour les entreprises européennes d'entrer sur le marché chinois et l'Europe est confrontée à l'espionnage industriel chinois, aux subventions injustes de l'Etat chinois et au travail forcé pour la fabrication de certains produits. Nous avons besoin d'une relation commerciale plus juste et plus égalitaire. Le récent accord d'investissement UE-Chine est une tentative en ce sens, mais Renew Europe n'est pas convaincu qu'il aille assez loin. Nous pensons que la Chine doit faire preuve de plus d'engagement pour mettre fin au travail forcé et à son bilan en matière de droits humains en général. De plus, tant que la Chine ne lèvera pas ses sanctions contre les ONG et les politiciens européens, le Parlement européen ne discutera pas de l'accord, et encore moins le ratifiera. Mais nous ne devons pas nous concentrer uniquement sur des mesures défensives. En étroite coopération avec d'autres démocraties libérales, l'Europe devrait redevenir un leader technologique. En investissant davantage dans la R&D, travailler en étroite collaboration avec d'autres démocraties pour convenir d'un cadre réglementaire basé sur des valeurs démocratiques et éthiques et donner la priorité aux entreprises européennes dans le déploiement de nos réseaux 5G.
- Une Europe unie pour lutter contre les violations des droits humains et les violations du droit international par la Chine Le plus grand défi dans nos relations est probablement le mépris de la Chine pour les droits de l'homme. C'est un État autoritaire à parti unique dans lequel la primauté du droit ne compte pas. Surtout, les Hongkongais, les Tibétains et les Ouïghours sont des victimes. Les organisations de défense des droits humains et divers pays ont qualifié les atrocités commises contre les Ouïghours de génocide. Taïwan est soumis à un siège accru. La tentative chinoise d'exporter leur État de surveillance vers des pays d'Afrique et d'Amérique latine et leur soutien aux régimes autoritaires constituent une menace directe pour les droits humains fondamentaux. Nous devons continuer à utiliser des sanctions contre les principaux violateurs des droits de l'homme, accroître notre coopération avec d'autres démocraties telles que les États-Unis, le Canada, le Japon et l'Inde pour protéger un ordre mondial fondé sur l'état de droit et investir en Afrique, dans les Balkans et en Amérique latine offrir à nos pays partenaires une meilleure alternative à l'argent chinois bon marché.
- Une UE réformée pour pouvoir jouer un rôle géopolitique sur la scène mondiale Seule une Europe plus unie pourra contrer les conséquences négatives de la croissance chinoise. Nous devons nous réformer pour jouer un rôle sur la scène mondiale. Il faut mettre fin à la règle de l'unanimité qui bloque si souvent les décisions communes, une Union européenne de la défense, et faire payer à la Chine ses campagnes de désinformation et ses cyberattaques.

 

Guy Verhofstadt
- [Déclaration commune de Marine Le Pen, Matteo Salvini, Viktor Orban, Jaroslaw Kaczynski, Santiago Abascal, Giorgia Meloni, Tom Van Grieken] «Patriotes» soutenus par Poutine, «pro-peuples libres» mais construisant des autocraties chez eux, «contre Bruxelles imposant des normes» mais contre aussi les droits des femmes, les droits des LGBTI, les minorités, etc., en train de détruire l'UE pour leur propre gain politique…. les bouchons de champagne sautent aujourd'hui... au Kremlin !

- Une grande muraille d'acier menace de diviser le monde… à nouveau. Langage profondément inquiétant du président chinois. Le monde n'appartient pas au PCC. Les démocraties libérales doivent s'unir pour défendre leurs intérêts, leurs valeurs et leurs libertés comme un seul.

- Les mythes migratoires sont au cœur du populisme dans toute l'UE. Ils minent la confiance du public. Des gens souffrent et meurent en Méditerranée à cause d'eux. Le vrai risque dans la gestion des migrations ? Une UE faible et inepte !

- La bataille pour l'amour et la décence est toujours à gagner. Mais la vraie bataille pour une Hongrie libre est ailleurs: la politique européenne doit s'unir contre la corruption et les atteintes systématiques aux institutions démocratiques. Assez de mots. Il faut agir maintenant !

 

Sara Rodriguez
La décision de la Turquie de se retirer de la Convention d'Istanbul est un signe clair de la détérioration des droits de l'homme dans le pays et envoie un message dangereux au niveau international. Cela est particulièrement inquiétant à un moment où nous devons rester unis pour éradiquer la violence à l'égard des femmes qui a considérablement augmenté en raison de la pandémie de covid19.

 

Anna Donath

[La nouvelle Agence européenne pour l'asile (EUAA) va remplacer l'actuel Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO)] L'EASO a fonctionné avec le même mandat au cours des 10 dernières années, cet accord était donc une étape indispensable pour obtenir une agence européenne d'asile à part entière. Il s'agit d'un pas à la fois symbolique et réel vers une approche plus européenne en matière de gestion de l'asile et nous espérons que cela aidera également le Conseil à ouvrir là voie à une bonne coopération dans les dossiers à venir.

 

Nicu Stefanuta

[Extension du mandat du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies pour les épidémies et les menaces potentielles pour la santé] Cela fournira un soutien supplémentaire, surveillera les progrès et permettra à l'agence de mieux comprendre les contraintes de conformité auxquelles les États membres sont confrontés.

 

Dira Charanzova

De nouvelles règles spécifiques pour les achats en ligne garantiront un environnement sûr pour nos achats et un choix plus large pour les consommateurs.

 

● Allemagne
FDP
Christian Lindner (président)
- Comme il y a quatre ans certains investisseurs mettent en garde contre le «risque» de retour du FDP aux affaires [lors des élections législatives de l’automne] car nous sommes garants de la responsabilité financière dans la zone euro. Cet avertissement est un compliment. Les libéraux sont des défenseurs de l'économie de marché, pas des grandes entreprises.

- La «Security Law» est en vigueur à Hong Kong depuis un an. Amnesty met désormais en garde contre le «climat de peur» - la fin [du quotidien démocrate] Apple Daily est le dernier exemple de censure dans le pays. Le gouvernement fédéral [allemande] doit maintenant de toute urgence donner l'exemple en matière de liberté et de droits de l'homme.

- Je considère que la liberté de circulation est un atout très précieux en Europe. Il faut le préserver, il faut en créer les conditions.

 

● Belgique
DéFI
François de Smet (président)
- Mme Haouach estime ici que l'interdiction des signes convictionnels est «discriminatoire et inefficac». C'est son droit. Mais elle est commissaire du gouvernement fédéral, et sa parole sur de tels sujets engage celui-ci. Y compris MR et PS. Dont acte.

- [Situation des sans-papiers] Personne quasiment ne demande de grande régularisation collective ; ce qui est demandé c’est tt simplement un peu plus de justice. Moins de sentiment d’arbitraire. Donner des critères clairs, c’est offrir de la justice et de l’espoir. (…) Le gouvernement a qualifié sa politique de ferme et humaine, je ne sais pas s’il se rend compte que c'est exactement les qualificatifs par lesquels le précédent gouvernement qualifiait également sa politique migratoire. (…) Il faut travailler cas par cas mais sans critères? Je ne comprends pas cette logique. Imaginons que l'administration fiscale fonctionne comme ça. Bien sûr qu'on travaille toujours dossier par dossier, ce n'est pas pour ça qu'il n'y a pas de critères.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
- [Burkini autorisé et heure réservée aux femmes à la nouvelle piscine d’Anderlecht] La folie communautariste continue.

- Qu’on arrête de réformer la fiscalité par petits bouts. Ayons une vision d’ensemble. C’est un chantier colossal qui pourrait concerner aussi les Régions.

- Pour monter dans ce gouvernement, on avait un accord: pas de remise en cause de l’héritage du gouvernement Michel. Pension à 67 ans, loi de 1996 sur la norme salariale non revue, zéro cotisation, politique migratoire…

- Pas question de revoir l’exemption à vie des cotisations sociales pour le premier emploi ou de mettre des plafonds. Prévenir les abus, d’accord, mais l’administration a déjà des consignes très claires à ce sujet. On peut lui donner un ou deux leviers supplémentaires si nécessaire. Mais qu’on m’explique d’abord convenablement de quels abus on parle. (…) Le principal frein à l’embauche dans une toute petite entreprise, c’est le coût du travail. Dire aux acteurs de l’horeca ou aux commerçants, qui ont été fermés pendant des mois, qu’on va leur supprimer ce mécanisme, c’est de la provocation! Soit cela leur a permis de créer des emplois qui ne l’auraient pas été sans cela. Soit l’entreprise tourne vraiment bien, et cela lui laisse les moyens de créer le deuxième, le troisième ou le quatrième emploi.

- Je n’ai aucun problème à ce qu’un étudiant choisisse la matière qu’il souhaite. Mais il faut l’informer avant. Beaucoup trop de jeunes pensent qu’un diplôme universitaire, c’est un visa pour l’emploi, et un emploi bien payé. C’est totalement faux. Regardez les pénuries en électromécanique ou dans l’horeca.

- Le jour où on dira à un étudiant qui a voulu faire coiffure: «Tu es vraiment trop mauvais, va faire du latin!', on aura vraiment mis toutes les filières sur le même pied».

- Nous demandons une seule chose: le respect intégral de l’accord du gouvernement. Il prévoit un cap: la sortie du nucléaire. Mais il prévoit aussi un monitoring, au plus tard en novembre, qui doit déterminer si on sort totalement du nucléaire, ou si on maintient deux réacteurs. Je le dis à mes amis écologistes: dans tous les cas, vous serez membres du premier gouvernement dans ce pays qui fermera des réacteurs nucléaires. C’est historique! (…) On veut garantir à nos concitoyens qu’ils seront approvisionnés en énergie, que cette sortie du nucléaire ne provoquera pas une augmentation des prix spécifique à la Belgique, et qu’elle ne nous empêchera pas de respecter l’accord de Paris et de réduire de 55% nos émissions de CO2 à l’horizon 2030, comme le prévoit l’accord de gouvernement. Je suis désolé, on a beau m’expliquer tout ce qu’on veut avec le marché des droits de polluer et que les centrales TGV [turbine-gaz-vapeur] vont mettre la pression sur les centrales au charbon allemandes, une centrale TGV, c’est autant d’émissions que des centaines de milliers de voitures!

 

● Espagne
Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)
- [Grâce accordée aux membres du parti nationaliste catalan qui avaient annoncé la séparation de la province de l’Espagne après l’organisation d’un référendum] En Espagne, il n'y a pas de prisonniers politiques, mais il y a des grâces politiques grâce à Sánchez. Et les idées séparatistes ne sont pas poursuivies, mais elles sont récompensées par ce gouvernement. Malgré tout, la société espagnole a beaucoup plus de mémoire et de dignité que ne le croit Sánchez. Ça ne marchera pas.

- Sánchez a lié sa survie politique aux exigences du séparatisme, quel que soit le coût pour notre démocratie. Après la grâce, il continuera à affaiblir l'État pour qu'il soit plus facile de désobéir aux tribunaux. Un vrai non-sens.

- Pour garantir les retraites à moyen et long terme, il faut un plan pour le pays : favoriser la natalité, créer des emplois de qualité, lutter contre la fraude... Mais ce gouvernement ne promeut pas les réformes de l'État car il s'allie à des partis qui veulent détruire l'État.

 

● Italie
Italia Viva
Matteo Renzi (président)
- L'Agenda Draghi est ce dont le pays a besoin. Les inconsolables qui regrettent Conté ont blessé le Parti démocrate. Si même Grillo donne Conte incapable, nous avons atteint le générique de fin du M5S [Mouvement cinq étoiles]. Qu'ils le fassent : ils se détruisent, inutile d'intervenir.

- [Justice] Je ne suis pas un fanatique des référendums... mais si les choses restent immobiles, alors l’organisation d'un référendum - selon la grande expérience de Pannella - peut être décisive. J'espère que le Parlement fera sa part, sinon les référendums sur la justice sont les bienvenus.

- Sur les droits, une certaine gauche se plaît à tenir des conférences puis à faire rejeter les lois. C'est comme ça que ça s'est passé sur le Dico [Droits et devoirs des personnes vivant de manière stable en concubinage] et le Pacs, puis sont arrivées les unions civiles. Parce que pour avancer sur les droits il faut du dialogue, pas faire partie d’un club privé.

 

► Monde

● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)
- [Vague de chaleur et feux de forêt dans l’Ouest canadien] J’ai réuni le Groupe d’intervention en cas d’incident cet après-midi pour parler des feux de forêt et des conditions météo extrêmes en Colombie-Britannique. On va continuer à collaborer et faire tout ce qu’on peut pour aider les Britanno-Colombiens à reconstruire.

- On n’en a pas fini avec la covid19... complètement. Mais on pourra la vaincre si on reçoit tous notre deuxième dose.

- D’ici la fin du mois, le Canada aura reçu plus de 68 M de doses de vaccins contre la covid19. C’est une bonne nouvelle : avec les vaccins, on mettra cette pandémie derrière nous.

- [Forum Génération égalité] C’est une génération féministe qui a besoin de gouvernements féministes pour l’appuyer. Emmanuel [Macron], continuons de travailler ensemble - et avec les femmes, les filles et les mouvements féministes - pour faire avancer l’égalité des sexes partout.

- [Tombes d’enfants autochtones] La découverte d’aujourd’hui s’ajoute au nombre croissant de tombes anonymes découvertes près des pensionnats au Canada. C’est difficile de trouver les mots dans des moments aussi douloureux, mais à la Nation Ktunaxa et à tous les peuples autochtones du pays : on est là pour vous. On vous appuie lors de ces moments difficiles, et on vous appuiera dans le cheminement que vous ferez pour guérir.

 

Chrystia Freeland (Vice-première ministre et ministre des Finances)

Nous avons annoncé l'élargissement de l'Allocation canadienne pour les travailleurs afin d'aider les Canadiens à faible revenu qui n'y étaient pas admissibles auparavant. Cette mesure permettra de mettre des sous dans les poches de près d'un million de Canadiens.

 

● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
- Notre croissance économique signifie qu'au lieu que les travailleurs se fassent concurrence pour les emplois, les employeurs se font concurrence pour attirer des travailleurs. Cela signifie des salaires plus élevés et le pouvoir d'exiger d'être traité avec dignité et respect sur le lieu de travail.

- Aucune de nos croissances économiques ne s'est produite par hasard ou par accident. C'est notre plan économique. Notre stratégie vaccinale. Notre plan de sauvetage américain.

- 3 millions d'emplois depuis notre arrivée au pouvoir. Notre plan économique fonctionne.

- La décision d'aujourd'hui de la Cour suprême sape les droits de vote dans ce pays – et rend d'autant plus crucial l'adoption de la loi For the people [Pour le peuple] et de la loi «John Lewis» Voting rights advancement [Progrès du droit de vote] pour restaurer et étendre la protection du vote. Notre démocratie en dépend.

- Soyons clairs sur l'importance de l’accord bipartite sur les infrastructures. Il s'agit du plus important investissement fédéral concernant les transports en commun, la transition vers une énergie propre et l’eau potable de l'histoire américaine. Outre ces investissements sans précédent, l’accord bipartite sur les infrastructures représente le plus gros investissement fédéral dans les ponts depuis la construction du réseau routier inter-États et le plus gros investissement fédéral dans le rail public depuis la création d'Amtrak [compagnie publique des chemins de fer].

- Un mile d'autoroute sur cinq dans notre pays est en mauvais état. Avec l’accord bipartite sur les infrastructures, nous allons mettre les gens au travail avec des emplois bien rémunérés. C’est ce qu’il faut.

- L’accord bipartite sur les infrastructures est un investissement générationnel pour moderniser notre infrastructure, créer des millions d'emplois bien rémunérés et positionner l'Amérique pour gagner le 21e siècle.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
- Le droit de vote donne aux Américains une voix dans ce qui se passe dans leurs communautés et dans notre nation. Nous devons tout faire pour le protéger.

- Aujourd'hui, la Cour suprême des États-Unis a rendu une décision qui restreindra sans aucun doute le droit de vote, et en particulier, pour les électeurs de couleur. Comme l'a déclaré la juge Elena Kagan dans sa déclaration sur son vote contre cette décision, la loi sur le droit de vote «représente le meilleur de l'Amérique» et «nous rappelle le pire de l'Amérique» car «il était - et reste - si nécessaire» aujourd’hui. Il y a près de 40 ans, le Congrès a travaillé au-delà des différends partisans pour renforcer l'article 2 de la loi sur les droits de vote en réponse à une décision défavorable de la Cour suprême. Maintenant, le Congrès doit agir à nouveau. Notre démocratie en dépend.

- Il y a 50 ans, le 26e amendement était ratifié, abaissant l'âge du vote à 18 ans, un exemple clair d'un effort bipartite pour renforcer notre démocratie en étendant le droit de vote à plus d'Américains. Aujourd'hui, le président et moi nous battons pour protéger ce droit fondamental.

- Chaque Américain mérite l'accès à l'eau potable. L’accord bipartite sur les infrastructures aidera à en faire une réalité en remplaçant les conduites de service et les conduites en plomb à travers notre pays.

- Le changement climatique alimente des vagues de chaleur historiques, de graves sécheresses et des incendies de forêt dans l'ouest. Aujourd'hui, j'ai rejoint le président, les membres du Cabinet et les gouverneurs des Etats de l’Ouest pour discuter de la préparation, de la protection des communautés et du renforcement de la résilience pour l'avenir.

- Les hospitalisations liées au Covid19 sont en baisse de plus de 90 % aux États-Unis. Se faire vacciner, ça marche.

 

Janet Yellen (secrétaire au Trésor)
Aujourd'hui est un jour historique pour la diplomatie économique. Pendant des décennies, les États-Unis ont participé à une concurrence fiscale internationale autodestructrice, abaissant nos taux d'imposition des sociétés uniquement pour voir d'autres pays baisser les leurs en réponse. Le résultat a été une course mondiale vers le bas. Aucune nation n'a gagné cette course. Les taux d'imposition plus bas n'ont pas seulement échoué à attirer de nouvelles entreprises, ils ont également privé les pays de financement pour des investissements importants tels que les infrastructures, l'éducation et les efforts de lutte contre la pandémie. Aux États-Unis, cet accord fera en sorte que les entreprises assument une juste part de ce fardeau. L'accord conclu aujourd'hui par 130 pays représentant plus de 90 % du PIB mondial est un signe clair : la fin annoncée du nivellement par le bas. A sa place, l'Amérique entrera dans une compétition que nous pouvons gagner ; nous serons jugés sur la compétence de nos ouvriers & la solidité de nos infrastructures. Nous avons maintenant une chance de construire un système fiscal mondial et national qui permet aux travailleurs et aux entreprises américaines de rivaliser et de gagner dans l'économie mondiale. Le président Biden a parlé d'une «politique étrangère pour la classe moyenne», et l'accord d'aujourd'hui est à quoi cela ressemble dans la pratique.

 

● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
- [Mise en place de la commission sur l’insurrection contre la démocratie du 6 janvier] Les mensonges ont alimenté l'insurrection violente pour bloquer la certification électorale et le transfert pacifique du pouvoir qui est la pierre angulaire de notre démocratie. Pourtant, les républicains du Congrès veulent enterrer la vérité sur l'attaque. Le comité restreint enquêtera le 6 janvier et défendra notre démocratie.

- Depuis 57 ans, le Civil Rights Act de 1964 est un pilier de notre démocratie. Avec cette législation historique, notre nation a fait un pas monumental vers la réalisation de nos idéaux fondamentaux de liberté pour chaque Américain. Bien que la loi sur les droits civils représente un progrès, notre marche vers une union plus parfaite reste inachevée. Le droit de vote est indissociable de la défense de nos droits civiques. C'est pourquoi le Congrès poursuit la lutte pour faire adopter des lois dans ce sens. Les démocrates restent déterminés non seulement à protéger mais à renforcer les droits civils. Dans ce combat, jurons de ne jamais relâcher tant que chaque Américain ne pourra pas profiter de la promesse et de la protection de notre credo fondateur : que tous sont créés égaux.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
Notre progression sur le chemin de l'égalité ressemble parfois à deux pas en avant, un pas en arrière. Mais lorsque l'égalité du mariage est devenue la loi du pays il y a six ans, la justice est arrivée comme la foudre.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
- Le monde n'a jamais eu autant besoin d'égalité des sexes. A nous de l'exiger.

- [Forum Génération égalité] Nous devons maintenant faire tout ce qui est en notre pouvoir pour responsabiliser ceux qui sont aujourd'hui en première ligne du changement. Une génération de l'égalité est possible si nous décidons de le faire.

- Vingt-six ans après Pékin, il ne suffit plus de parler des droits des femmes. Nous devons parler du pouvoir : qui l'a, qui n'en a pas, et comment nous affrontons ce déséquilibre.

 

● Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
Augmenter l'énergie propre est bon pour notre santé, notre économie et notre planète. Heureux de voir l'Inde franchir ce pas vers le solaire. Cela sauvera des vies et contribuera à fournir une énergie plus fiable à un plus grand nombre de personnes, à moindre coût.

 

● Royaume Uni
Liberal democrats
- Des suffragettes, à la lutte pour les droits des LGBT, à la guerre en Irak, à la veillée pacifique après le meurtre de Sarah Everard, la protestation est une tradition britannique. C'est un élément essentiel de notre démocratie. Lundi, les conservateurs ramèneront leur loi sur la répression des protestations au Parlement. Cette loi dangereuse porte atteinte au droit de réunion et de manifestation pacifiques. Cela va à l'encontre de nos valeurs démocratiques. Les libéraux-démocrates résisteront farouchement à la loi de répression des protestations des conservateurs.

- Trois premiers ministres conservateurs sur 5 ans ont chacun promis d'interdire la «thérapie» de conversion LGBT. Mais encore, il n'y a pas d'interdiction. La « thérapie » de conversion est abusive et nocive. Le gouvernement doit cesser de traîner les pieds et introduire une interdiction pure et simple sans plus attendre.

 

Layla Moran (députée)
À la même époque l'année dernière, le Royaume-Uni a étendu la voie à la citoyenneté pour les Hongkongais titulaires d'un passeport de ressortissants britanniques d'outre-mer. Allant dans une certaine mesure pour réparer un tort historique (les libéraux-démocrates font campagne pour les droits des BNO [Ressortissants britanniques d’outre-mer] depuis que Paddy Ashdown a commencé à soulever la question dans les années 1990), le gouvernement a pris l'engagement nécessaire pour soutenir les Hongkongais qui avaient besoin d'une bouée de sauvetage. Mais, comme je l'ai souligné à plusieurs reprises, la politique omet certaines des personnes qui ont le plus besoin d'aide : à savoir les Hongkongais de moins de 24 ans nés après 1997. Étant donné que de nombreux manifestants étaient des étudiants, il s'agit d'une omission flagrante. Un an plus tard, le gouvernement doit désormais s'assurer que l'engagement qu'il a pris soit suivi d'actions concrètes afin que les BNO soient accueillis chaleureusement à leur arrivée. Les BNO déménagent au Royaume-Uni en raison de facteurs politiques, d'une manière similaire aux réfugiés. Pourtant, ils sont traités comme des migrants économiques qui devraient payer leur vie sans soutien suffisant. Le gouvernement devrait chercher des moyens d'accroître la générosité du régime. Un sujet de préoccupation particulier est celui des frais de scolarité. Pour les BNO qui amènent leurs enfants avec eux, le gouvernement dit actuellement qu'ils devront payer des frais internationaux.

 

Suisse
Parti libéral-radical
Petra Gössi (présidente)
Le débat sur l’AVS [allocation retraite] est un thème qui touche la société dans son ensemble, pas uniquement les femmes, comme veut le faire croire la gauche. En 2030, nous serons confrontés à un sérieux problème de financement. La part des rentiers va sensiblement augmenter par rapport aux actifs. Nous devons trouver de nouvelles solutions pour garantir les rentes.

 

Damien Cottier (député)
Il n’y a pas de raison de traiter les couples de même sexe de manière spécifique. Un oui au mariage pour tous ne revient pas à leur donner des droits spéciaux, mais à leur donner les mêmes droits que tous les autres couples.

 

Vert’libéraux
Les réformes du système de retraite jusqu'à maintenant proposées n'ont pas abouti. Il est temps pour une révision en profondeur : améliorons notre système à trois piliers, adaptons le aux réalités actuelles et gardons l'avenir dans le viseur.

 

L’Humeur du Centriste. 30 juin 2021, 19h27, 4 chaine d’info, 4 intervenants d’extrême-droite…

La promotion des idées d’extrême-droite et du RN ne connait plus de limites sur les chaines d’information en continu.

Ce 30 juin à 19h27, en zappant sur les quatre chaines françaises, on avait à l’écran quatre de ses représentants parlant en même temps.

Voilà qui s’appelle du bourrage de crâne et de la surexposition plus que de l’information.

Il fut un temps où les journalistes ne voulaient  pas interviewer ceux qu’ils considéraient des ennemis de la démocratie donc de la liberté de la presse, comme des fascistes.

Depuis, certains d’entre eux le sont devenus et d’autres ont mis leurs scrupules dans les poubelles de leur conscience.

Il fut un temps où aucune chaîne de télévision ou station de radio ne confiait des émissions à des extrémistes de droite.

Depuis des chaînes et des stations sont devenues des porte-voix de l’extrême-droite pour des motifs idéologiques ou financiers.

Ces temps sont donc révolus dans les médias.

La «dédiabolisation» du FN habillé en RN aujourd’hui, n’est pas à porter au crédit de la famille Le Pen mais bien de ce monde médiatique qui s’est souvent complu de s’encanailler avec l’extrême-droite jusqu’à la compromission.

Il fut un temps où l’on parlait de «compagnons de route» pour les intellectuels et, parmi eux, des journalistes, qui soutenaient l’action d’un Parti communiste stalinien.

Aujourd’hui, nous voyons plutôt des représentants de cette fraternité de l’autre côté de l’échiquier politique même si c’est toujours la même fascination du totalitarisme qui fonctionne.

Tout démocrate et défenseur de la liberté, tout centriste qui a fait des valeurs humanistes le socle de son combat politique, ne peut être qu’indigné par cette nouvelle «pratique unique» de ces médias dont un est de service public.

A force de courir après l’extrême-droite, un jour ils la rattraperont et feront la route ensemble.

Centristement votre.
Le Centriste