jeudi 7 octobre 2021

La quotidienne centriste du 7 octobre 2022. Europe, un besoin d’union impératif

Ce n’est pas seulement en matière de politique étrangère et de défense que l’Europe a un besoin impératif d’une union renforcée comme l’a rappelé hier Jean-Yves Le Drian devant l’Assemblée nationale lors d’une audition suite à la crise du «contrat du siècle», ni seulement en matière économique avec le Plan de relance européen qui, grâce à son adoption par les 27, permet aux pays de l’UE de pouvoir éviter une récession majeure, mais dans tous les domaines.

Cela fait des années que les plus lucides nous expliquent que sans l’Union européenne, aucun de ses membres ne compte dans le concert mondial des nations dominé aujourd’hui par les Etats-Unis et la Chine mais où l’Europe morcelée est peu de chose alors qu’elle serait un acteur majeur si elle parlait d’une seule voix.

Ce n’est pas la puissance pour la puissance qui est intéressante ou importante comme feignent de le croire un certain nombre de pays de l’UE qui estiment que faire profil bas et profiter des bienfaits d’une qualité de vie meilleure que dans la plupart des régions du monde est le meilleur des comportements à adopter.

Parce que compter dans le monde, ce n’est pas subir les désideratas des autres et plier devant les menaces de certains.

L’union de l’Europe, au-delà d’apporter la paix sur le continent, c’est aussi se faire respecter par les autres et les tenir à distance s’ils ont de mauvaises pensées à notre encontre.

Mais cela suppose une volonté et, surtout, une responsabilité que nombre d’Européens semblent fuir, ne se rendant pas compte qu’ils sont en train de faire le bonheur de tous ceux qui veulent une Europe faible et inefficace.

Si nous voulons demeurer libres, développés avec une civilisation brillante et un mode de vie que tout le monde nous envie, nous devons approfondir l’Union européenne et en faire une vraie puissance mondiale.

Ceux qui disent le contraire sont soit des nationalistes qui vivent dans un passé qui ne reviendra jamais et qui n’a même jamais existé dans la flamboyance qu’il lui prête, soit ils vivent dans un univers déconnecté totalement de la réalité.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

Propos centristes. France – Pédophilie dans l’église; thérapies de conversion; emploi; croissance; attractivité de la France; énergies renouvelables et nucléaire; Zemmour…

Voici une sélection, ce 7 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
900 millions € : jamais une telle somme n'avait été débloquée par l'État pour investir dans les transports collectifs en site propre. Derrière ce chiffre, du concret : 25 nouvelles lignes de tramway et 852 kilomètres de lignes de bus à haut niveau de service, partout en France. Les transports en commun fédèrent et rassemblent : ils sont un vecteur d'égalité républicaine.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Notre avenir climatique passe par l’Europe.

- L’Europe s’est engagée à baisser ses émissions de gaz à effet de serre de -55% d’ici 2030. Un défi immense pour traduire l’Accord de Paris à l’échelle du continent.

- Le développement des énergies renouvelables est un enjeu essentiel pour la France et l’Europe dans les années à venir. Cela n’a rien d’idéologique, c’est factuel.

- Les deux tiers de nos consommations d’énergie finale en France reposent encore sur le pétrole et le gaz, poursuit la ministre de la Transition écologique. La seule façon d’atteindre nos objectifs climatiques, au-delà des efforts que nous engageons pour maîtriser la demande d’énergie, est de substituer ces sources d’énergies fossiles par des sources décarbonées.

- Ces cinq dernières années, les coûts de l’éolien ont baissé de 25 % et s’établissent autour de 60 euros le mégawatt/heure, ce qui en fait une énergie compétitive.

- Assurer un déploiement de l’éolien compatible avec la protection de la biodiversité, du patrimoine, des paysages et qui garantisse une meilleure prise en compte des préoccupations des riverains: c'est tout l'enjeu des mesures que j'ai présentées.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Un pays qui va bien est un pays qui investit dans son éducation, c'est mon grand plaidoyer actuellement. On aura des avancées lorsque l'on (la France) présidera l'Union européenne.

- [Décrochage scolaire] On était le mauvais élève de l'Europe il y a 10 ans, nous sommes maintenant plutôt bon élève.

- [Apprentissage] Il faut que ces voies soient aussi prestigieuses que les autres, comme c'est le cas en Allemagne.

- Il faut sortir des clichés où il y aurait une éducation nationale fermée au monde de l'économie et une économie qui ne comprendrait rien à l'éducation, il faut que les mondes se rapprochent, se comprennent. Ce sont certes deux logiques différentes, il faut assumer ça, c'est pas la même chose dans une école que dans une entreprise, on ne confond pas l'école avec l'entreprise c'est certain mais ça se parle, notamment une attention en lycée professionnel pour que chaque lycée professionnel ait plusieurs partenariats avec des entreprises de son environnement.

- Nous parlons de plus en plus de façon croisée avec Bruno Lemaire, parce que effectivement, il faut investir dans l'éducation, c'est bon et pour la société et pour l'économie, que chacun voie que l'éducation c'est le moteur de l'économie, comme peuvent l'être la santé, l'environnement.

- il faut un moment où les élèves font connaissance avec l'entreprise comme le fameux stage de 3e et c'est toute une série d'expériences dès la classe de 4e qui doivent exister dans le futur et c'est l'objet de ces rencontres, permettre aux deux mondes de se rencontrer.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- [Pédophilie dans l’église] Faire le mal, c'est déjà terrible. Faire le mal sur des enfants, c'est encore plus terrible. Faire le mal sur des enfants au nom du Bien, c'est impardonnable.

- [Evasion fiscale dévoilée par les «Pandora papers»] Je serai intraitable avec ceux qui ont triché. (…)Si des résidents fiscaux français devaient être impliqués, la DGFiP [Direction générale des Finances publiques], en lien avec la justice, engagerait, sans délai, les démarches fiscales et pénales qui s'imposent.

- Ce qui distingue la majorité des oppositions, c'est la cohérence et la clarté de notre ligne politique qui est la même depuis 2017 : l'emploi, l'emploi, l'emploi.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Les prévisions de l'INSEE sont une très bonne nouvelle. Cela montre que la stratégie du « quoiqu'il en coûte » et les réformes menées depuis 2017 portent leurs fruits.

- Grâce au quoiqu’il en coûte et à la politique menée depuis 2017, le taux de chômage devrait être à son + bas niveau depuis 2008. Rappelons qu’il avait de plus de 25% en 2008-2009 quand la droite était aux manettes. Le Président de l’emploi, c’est Emmanuel Macron!

- La meilleure réponse que nous pouvons apporter à un demandeur d'emploi, c'est de l'aider à retrouver un travail. Personne n'a autant protégé les Français que nous au cours de ces derniers mois.

- Mieux concilier vie professionnelle/vie personnelle est une attente forte des salariés. C'est aussi un enjeu d'égalité professionnelle.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
Nous faisons le choix d'ouvrir des centres de formation dans les villes moyennes, au plus près des entreprises et des citoyens. D’ici 2022,11 nouvelles villes vont voir une antenne ouvrir sur leur territoire.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Il faut simplifier les procédures, je suis pour la décroissance législative.

- [Retard de la justice civile] Mon objectif, c'est de faire passer en trois ans le temps de jugement de 18 à 6 mois.

- J'ai tout fait pour réconcilier les syndicats de policiers et la justice de notre pays.

- Dans la réalité, les procureurs, les policiers et les gendarmes travaillent bien ensemble.

- Quand il annoncera sa candidature, je ferai campagne pour le Président de la république.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
Alors que la lecture a été déclarée grande cause nationale par Emmanuel Macron, je me réjouis de l'adoption à l’unanimité par les députés de 2 propositions de loi relatives à l’économie du livre et aux bibliothèques. Elles faciliteront l’accès au livre et à la lecture pour tous !

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- L’INSEE le confirme : en 2019 les revenus ont augmenté et la pauvreté a reculé. Hausse des aides pour ceux qui ne peuvent pas travailler, hausse des revenus pour ceux qui travaillent, mesures ciblées pour les plus précaires. Notre stratégie contre la pauvreté en France est la bonne.

- Les thérapies de conversions sont abjectes, charlatanesques. Elles sont la cause de souffrances terribles.

- 100 millions d’euros de plus par an pour les 20 000 sages-femmes. Cela représente plus de 4 000 euros de revalorisation par an par sage-femme, c'est quand même un geste conséquent.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Ce n'est pas la recherche française qui est en déclin, ce sont les financements accordés à la recherche pendant les 20 dernières années. Pour la première fois, ce Gouvernement inverse la tendance.

- Je salue le travail considérable des équipes de l'Inserm qui ont participé à cette enquête édifiante, qui révèle l'ampleur du fléau des violences sexuelles au sein de l'Eglise catholique. Tout mon soutien aux victimes de ces crimes et à leurs familles.

- Une première mondiale et ça se passe en France ! L'IRM le plus puissant au monde livre ses premières images. Bravo au CEA et à ses partenaires pour cette prouesse technologique. Un instrument unique pour les sciences cognitives et la connaissance des pathologies cérébrales.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- La loi Egalim2 a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée Nationale! De la rémunération de nos agriculteurs dépend la souveraineté alimentaire de notre pays.

- L’accélération des solutions agroécologiques, inclusives et globales renforceront la résilience des systèmes agricoles en UE et Afrique.

- Notre élevage est un élevage de qualité et doit être rémunéré comme tel. (…)Soyons fiers de notre élevage. Un élevage de terroir, un élevage de qualité.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Réforme de la haute fonction publique] Le Sénat nous offre un très triste spectacle. C’est un naufrage parlementaire et politique. Il a choisi d’organiser une confrontation mais a oublié de faire des propositions. Rien de LR. Rien du PS. Quel grand vide! Les LR veulent supprimer le statut des fonctionnaires mais conserver les grands corps. C’est à la fois incohérent et injuste. Nous prenons des mesures de méritocratie républicaine pour ouvrir le recrutement de la haute fonction publique aux jeunes qui viennent des territoires les plus ruraux comme des quartiers populaires. Pour porter ce discours républicain, j’aurais imaginé bénéficier du soutien de ceux qui clament «République! République!» toute la journée.
La Constitution de 1958 encadre l’usage des ordonnances. Je suis allée devant le Parlement avant et après la rédaction de l’ordonnance alors que rien ne m’y obligeait. J’ai pu voir que les sénateurs n’avaient d’autre programme que de ne rien changer. Cette réforme est dans le débat public depuis trente ans. Tous les présidents ont tenté de changer les choses. À chaque fois les conservatismes surgissent et ont raison du texte. Emmanuel Macron, lui, aura tenu ses engagements. La loi s’appliquera. Au 1er janvier 2022 nous créerons le corps des administrateurs de l’État qui va remplacer une multitude de corps, l’INSP où l’on formera des fonctionnaires en formation initiale et continue, une DRH pour accompagner les cadres supérieurs. Aujourd’hui, chacun est prisonnier d’un ministère ou d’un corps alors que nous faisons face à des enjeux transversaux. Face à la maladie du corporatisme, il ne faut pas avoir la main qui tremble.

- Pour transformer la France il faut transformer l’Etat. Avec notre réforme, les grands serviteurs de l’Etat seront recrutés et formés différemment. Ils seront plus en lien avec le terrain pour mettre en œuvre les politiques publiques. J’entends les inquiétudes chez ceux qui sont concernés par les changements. Mais il y a deux fois moins de candidats en quinze ans à certains concours de la haute fonction publique. Ceux qui disent qu’il faut ne rien changer ne sont pas lucides. J’ai consulté tous les hauts fonctionnaires, j’ai reçu 7500 réponses. Je note que les critiques viennent souvent de personnes qui ont quitté le service public depuis des décennies ou sont retraités. Certains ont même servi l’Etat moins de cinq ans… Je préfère des femmes et des hommes qui veulent servir un État apte aux défis du XXIe siècle. Il pourra ainsi faire face à de nouvelles crises, au climat, au terrorisme. Nous actualisons la réforme voulue par le général de Gaulle en 1945, pour adapter l’Etat aux transformations de son siècle. L’esprit de notre texte est le même. C’est en ce sens qu’il est profondément gaullien.

- On augmente la rémunération des fonctionnaires territoriaux de catégorie C, je l’assume. Je veux le faire avec des euros, pas avec des congés supplémentaires. Ce qui nécessite de travailler 35 heures comme le reste des Français. Je suis contre les injustices et je me refuse à faire perdurer une situation d’iniquité très grande qui consisterait à travailler moins longtemps à la mairie de Paris qu’ailleurs en France. Mme Hidalgo a une vision irresponsable et politicienne, là où beaucoup de ses amis - Johanna Rolland à Nantes ou Michaël Delafosse à Montpellier - ont une approche responsable. Je ne considère pas que la présidentielle ouvre une période de non-droit!

- Je suis adhérente de LREM depuis 2016. J’y suis à ma place et je m’y sens très bien. Ce qui m’intéresse, c’est comment on défend le bilan du président et comment on prépare le pays à regarder l’avenir avec une vision réaliste et progressiste. Tout ce qui permet de rassembler autour du président de manière claire avec une vision ambitieuse de l’avenir, est très positif. Édouard Philippe est sans ambiguïté dans le soutien qu’il apporte à Emmanuel Macron.

- Emmanuel Macron a incarné en 2017 l’offre politique nouvelle. Il est sorti d’un match gauche-droite qui tuait les idées. Il continuera à incarner ce cap. Plus généralement, le temps est avant tout pour moi à la défense du bilan, à parler de ce que l’on a fait, plutôt que de qui on est.

- Le bilan que l’on va défendre, c’est aussi l’action d’Edouard Philippe pendant trois ans. Que des voix s’expriment, que des débats existent grâce à François Bayrou, Richard Ferrand ou Christophe Castaner, c’est nécessaire. C’est très sain. Après le premier ministre et le président prennent des décisions.

- L’opposition de droite se parle d’elle-même à elle-même. Je n’entends qu’un discours défaitiste et revanchard. Valérie Pécresse fait des propositions technocrates et comptables. Michel Barnier renie son engagement européen. Xavier Bertrand décrit un pays apocalyptique et se présente faussement comme un homme des terroirs. Aucune vision, aucune proposition. Forcément, on n’entend que la surenchère extrémiste d’Éric Zemmour qui vient combler un vide immense.

- Depuis plusieurs mois, mon rôle est de rendre compte des résultats de notre action département par département dans la vie quotidienne des Français. Je le ferai avec Gabriel Attal dans les prochains jours en défendant notre bilan à l’échelle d’un territoire. Evidemment, on ne gagne pas qu’avec un bilan, mais on perd sans. Il faut avoir tenu sa parole avant de prendre de nouveaux engagements. C’est la clé pour mener les autres transformations qui viendront. Le macronisme n’est pas un conservatisme.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- On va permettre aux entreprises de mener des enquêtes auprès de leurs collaborateurs pour prendre en compte qui ils sont. Je suis convaincue qu’elles vont découvrir des personnes extraordinaires. C’est la manière la plus constructive de mettre l’humain au centre.

- Il ne peut subsister d'égalité à plusieurs vitesses. Nous avons une lourde responsabilité commune. De plus en plus d'entreprises font de la diversité et de l'inclusion une priorité.

- L'emploi reste le premier domaine où les discriminations interviennent.

- Pour l'égalité économique et professionnelle, beaucoup de progrès ont été accomplis mais beaucoup reste à accomplir pour briser les plafonds de verre.

- Le talent et l'engagement sont des carburants de la performance de l'entreprise. Les entreprises les plus attractives, les plus compétitives demain seront celles qui sont les plus ouvertes à la diversité de notre pays.

- Je me réjouis d'avoir participé à la 16ème édition des Etats de la France. Enjeux de justice sociale, l'inclusion et la diversité sont aussi des atouts de compétitivité et d'attractivité. Les entreprises sont prêtes à s’engager pour construire une société plus égalitaire.

- [Thérapies de conversion] Le combat pour l'égalité des personnes LGBT+ est un combat pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Non, il n'y a rien à guérir. (…) Sauver des vies, c'est je le crois, et le dis avec toute la gravité qui s'impose, l'enjeu.

- Alors que la nuit est tombée sur les femmes afghanes, au sein de la communauté internationale, la France fera tout ce qu’elle peut pour que les Afghanes puissent étudier, travailler et être libres.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- À l’OCDE, j’ai réaffirmé la mobilisation de la France pour rendre le commerce mondial plus durable et plus juste. L’OCDE doit nous aider à : lutter contre les subventions industrielles qui faussent les échanges ; renforcer la dynamique pour la réforme de l’OMC.

- 6 mois avant l’élection présidentielle de 2017, seuls 27% des sièges mondiaux avaient une bonne opinion de la France. À 6 mois de la fin de ce quinquennat, après une pandémie et une crise économique, ils sont 73%. Tout est dit !

- Le sondage réalisé par Ipsos « Les États de la France » (1) montre bien le changement radical d’image de la France auprès des groupes internationaux : elle est positive pour 73 % des sondés, contre 44 % en 2017. Ils reconnaissent que la France a bougé avec les réformes mises en place sous l’impulsion d’Emmanuel Macron pour avoir une fiscalité plus compétitive, assouplir les contraintes administratives… Et jugent positives à 75 % les mesures d’urgence prises pendant la crise et à 87 % le Plan de relance.

- Il faut continuer à réformer le pays, mais aussi à investir : c’est pour cela que le président de la République va présenter, mi-octobre, un plan d’investissement France 2030 sur les filières technologiques de demain.

- D’un point de vue industriel, d’innovation et de recherche et développement, il y a une nécessité de travailler davantage entre Européens dans des secteurs stratégiques : les semi-conducteurs, les batteries, le cloud. Sur le plan commercial, il faut que les Français jouent plus collectif pour oser l’international. En 2021, nous avons atteint un niveau historique de 132 000 entreprises exportatrices, elles sont 220 000 en Italie et 300 000 en Allemagne. C’est pour aller encore plus loin que nous avons pérennisé le Plan de relance Export jusqu’à juin 2022.

- L’Afrique est au cœur de mon action. Les forces vives du continent ne demandent qu’à être accompagnées. Nous sommes déterminés à construire un partenariat Afrique-France encore plus fort.

- Un pas historique cette nuit en faveur des droits LGBTQIA! Avec la loi interdisant et sanctionnant les thérapies de conversion, la France met fin à l’intolérance et à la torture. Car non, il n’y a rien à guérir.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Je voudrais faire l'équivalent de l'amendement Coluche pour la mise en location. Il s'agira de dire à des propriétaires: «Si vous acceptez de louer en dessous du prix du marché à des locataires qui eux-mêmes ont des ressources limitées, alors fiscalement vous allez vous y retrouver. Et donc finalement, vous pourrez être généreux et faire un acte d'intérêt collectif avec une belle incitation fiscale».

- [Prêt à taux zéro] Nous avions envisagé une réforme dans laquelle on changeait le mode de prise en compte des ressources - puisque cela dépend des ressources des familles - pour aller vers des ressources en temps réels mais c'est très complexe à mener donc on ne le fera pas au 1er janvier 2022. Donc il est maintenu tel quel jusqu'à la fin 2023.

- Trop méconnues, les pensions de familles proposent à plus de 20 000 personnes un logement adapté et des activités partagées pour sortir de l'exclusion. Les pensions de famille ont un rôle majeur dans le cadre du plan Logement d’abord, qui fixe un objectif ambitieux de création de 10 000 places nouvelles entre 2017 et 2022.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- Chômage à 7,6%, avec 500 000 créations nettes en 2021. Croissance à 6,25%. Les chiffres de l'Insee pour le troisième trimestre sont encourageants et valident notre politique.

- Avec les mesures annoncées nous mettons les collectivités en capacité de faire face à leurs engagements et d'accompagner l'État et les Français sur le chemin de la reprise.

- [Pandora papers] La Direction générale des Finances publiques est pleinement mobilisée. Les chiffres énormissimes que vous avez rappelés ne concernent évidemment pas que la France. (…) Nous avons donné consigne à la direction générale des finances publiques d'analyser et d'instruire tout élément publié par la presse pour poursuivre les éventuels contrevenants. (…) Nous avons donné consigne de diligenter tous les contrôles, tous les redressements et de mettre en œuvre toutes les sanctions possibles pénalement et fiscalement.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'industrie est vitale pour un pays qui a l'ambition de rester maître de son destin : c'est maintenant que nous devons accélérer dans la transformation environnementale et numérique.

- Le gouvernementfait le choix de rouvrir des centres de formation dans les villes moyennes, au service de tous nos concitoyens. 4.100 personnes y sont déjà formées, 11 nouvelles villes vont accueillir une antenne de formation d'ici 2022. Du concret

- La réindustrialisation de la France est un combat de longue haleine, que nous menons avec détermination. Cette volonté politique produit des résultats. Plus de 550 projets de (re)localisations sont soutenus par France relance!

- [Santé] notre enjeu est de rompre avec 30 ans de capitulation industrielle. Nous avons besoin de vous pour faire vivre une concurrence loyale et faire avancer la protection sanitaire des citoyens européens.

- La position de la France est sans ambiguïté : le nucléaire doit figurer dans la taxonomie. C’est avec cet esprit que nous allons poursuivre les négociations.

- Nous nous donnons les moyens de mettre définitivement fin aux thérapies dse conversion.

- Le régime islamique des Talibans ne sera pas reconnu par la France tant que les jeunes afghanes ne seront pas de retour à l'école. Et nous attendons de nos alliés occidentaux qu'ils partagent aussi cet engagement.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- A propos du rapport Sauvé [sur la pédophilie dans l’église catholique], je tiens à adresser mon soutien à toutes les personnes qui ont été victimes de pédocriminels. Je rappelle que nous avons étendu les délais de prescription pour les crimes sexuels commis sur mineurs, porter plainte est possible.

- C’est par l’engagement dans l’éducation prioritaire que nous réussirons à former partout des futurs citoyens libres et éclairés!

- La lutte contre l’antisémitisme est le combat de toute la nation et ne doit souffrir d'aucune ambiguïté.

- Depuis 2017, le Gouvernement est pleinement mobilisé dans le combat contre l'antisémitisme: dissolution de groupuscules néonazis et islamistes, sécurisation des synagogues et des lieux sensibles, création d'une division de lutte contre les haines.

- L'antisémitisme a beaucoup évolué. Nous devons mieux le définir pour mieux le combattre : c'est pourquoi la France a décidé de mettre en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l'Holocauste.

- Ilan Halimi. Les enfants de l'école Ozar Hatorah de Toulouse et leur professeur. Les otages de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Sarah Halimi. Mireille Knoll. Des citoyens français ont été tués parce que juifs. L'antisémitisme n'a pas sa place dans notre pays.

 

Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
Une soirée partagée avec des aidants exceptionnels autour de témoignages à la hauteur de l’amour que portent des millions de Français qui accompagnent un proche. Vous avez toute notre reconnaissance. Nous continuerons d’agir pour vous simplifier la vie.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Les Britanniques pensent qu’ils peuvent vivre tout seuls et taper sur l’Europe. Comme ça ne marche pas, ils font de la surenchère. Ça suffit. Notre gouvernement soutient et défend nos pêcheurs, on continuera.

- Partout, le prix du gaz augmente massivement. La France a un avantage considérable: c'est le nucléaire, qui permet de limiter la hausse des prix. Pour y répondre, nous prenons des mesures importantes de pouvoir d’achat et de blocage des prix.

- Il y a un mouvement d’extrême droite, incarné par Eric Zemmour ou Marine Le Pen, qu’il faut combattre sur les idées. Je ne suis pas dans une dénonciation abstraite, j’explique que leur discours est plein de contradictions et de menaces.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- [Circulaire sur les élèves trans] Ce texte donne des éléments pour l’accompagnement des situations individuelles et des éléments pour bâtir une politique de prévention de la transphobie.

- Il est de notre devoir de donner aux personnels de l’Éducation nationale les outils nécessaires pour accompagner les élèves trans ou en transition de genre. Oui, c'est agir en responsabilité que de veiller sur tous nos élèves !

- Ils ont entre 8 et 25 ans et sont au moins 500 000 en France. Élèves, étudiants, jeunes adultes : ils aident l’un de leur proche au quotidien. Ils, ce sont les jeunes aidants.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Nous serons toujours aux côtés de ceux qui s’engagent pour une meilleure insertion professionnelle de notre jeunesse !

- Mr Zemmour tord notre histoire pour servir ses propos ignobles. Un chef d’Etat n’allume pas les peurs et ne fracture pas le pays. Nous ferons bloc pour rassembler, pour créer de l’unité. Quand on aime la France, on la protège et on la défend.

- Quand on veut diriger son pays, protéger les plus fragiles, il faut assumer sa volonté d’être candidat. Alors pourquoi Zemmour continue-t-il à jouer ? Pour l’instant, je ne vois qu’un potentiel candidat en tournée pour son livre.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Aujourd'hui, le droit à la connexion est aussi important que le droit à l'eau, l'électricité, etc. Le gouvernement travaille à un nouveau cadre juridique du service universel. Une consultation publique est lancée.

- Chaque jour, 23 000 locaux sont raccordés à la fibre et c'est la vie quotidienne des habitants qui s'améliore.

- Comment s'inscrire sur les listes électorales? Où aller voter? Quels sont les candidats? Les plateformes et l'Etat se mobilisent pour apporter aux citoyens une information fiable et inciter au vote pour les élections à venir.

- Les révélations de Frances Haugen sur le fonctionnement de Facebook sont d'utilité publique. Obliger les réseaux sociaux à être transparents sur leurs pratiques est une nécessité que nous portons dans le règlement européen.

- Absolument personne ne nie que l’autorité et la sécurité, c’est important. Mais cette course des candidats LR réduite à qui aura la posture la plus martiale, ce rétrécissement de tout débat à la question sécuritaire confine au ridicule.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
- Nous avons clarifié les règles qui s'appliquent à l'accueil du jeune enfant et rassemblons le secteur professionnel. Déjà deux grands pas vers le service public de la petite enfance. D'autres restent à réaliser.

- La conciliation des temps est un enjeu de santé publique pour les enfants et leur développement, pour les parents, mais aussi une arme pour lutter contre la pauvreté et les inégalités entre les femmes et les hommes.

- Les familles monoparentales représentent désormais une famille sur quatre. Si nous pouvons être fiers des services que nous leur apportons, nous devons poursuivre amplifier ces aides.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- Les députés font la loi et contrôlent comme jamais l’action du Gouvernement. Contrairement à une idée répandue, l’Assemblée nationale exerce pleinement ses pouvoirs de contrôle et a étendu son champ de compétence depuis la naissance de la Ve République.

- Toutes les pistes seront explorées pour endiguer l’abstention. Je souhaite que l’on rende le vote plus commode, que les freins qui rendent difficile la participation au scrutin soient levés. Celles et ceux qui se présentent doivent aussi donner l’envie d'aller voter !

- L’Etat gagnerait à être organisé dans l’ensemble de ses composantes autour du préfet de département, les collectivités gagneraient à pouvoir s'organiser plus librement. Je milite pour un Etat puissant et des collectivités libres.

- Les langues régionales font partie du patrimoine et de la richesse de la France.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- En allongeant le délai où il est possible, nous améliorerons l'accès à l'IVG. C'est une mesure d'égalité, pour mieux protéger toutes les femmes. Avec les députés de la majorité, une fois de plus, nous agissons pour bâtir une société de progrès.

- Fier du vote du texte visant à mieux condamner les thérapies de donversion! Ces pratiques sont inacceptables : la loi permettra de mieux les appréhender, pour y mettre définitivement fin.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Les lois de la République s'imposent à chacun d'entre nous. Cela ne souffre aucune exception. Ce d'autant plus quand cette exception concerne la pédocriminalité.

- Les bibliothèques sont le cœur battant de notre vie culturelle tout autant que sociale et démocratique. Elles sont le premier lieu culturel de proximité de notre pays. Merci à toutes celles et ceux qui permettent qu'elles vivent partout en France.

- Les institutions culturelles représentent encore souvent des murs difficiles à franchir pour les publics ou qu'ils ne s'autorisent pas à franchir. Les bibliothèques ont cette force d'être des lieux de culture, de vie et de démocratie où chacun est chez soi.

- «J'ai progressé dans la langue, passé mon permis de conduire, j'ose, j'ai trouvé un travail, je veille sur l'éducation de mon enfant, je fais moins de cauchemars». Voilà ce qu'ouvrent la maîtrise du langage et la lutte contre l'illettrisme.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
Prime d'activité, exonération des heures supplémentaires, prime Macron: les mesures prises par Emmanuel Macron et le gouvernement ont permis au niveau de vie des Français de connaître en 2019 sa plus forte hausse depuis 2001.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Pédophilie dans l’église catholique] On met des lumières crues sur des réalités longtemps ignorées. Je n’y vois pas une régression, j’y vois un progrès et une capacité de regarder la vérité en face. (…) Quelle est cette société qui a pu en arriver à détourner le regard? Il faut regarder ce rapport Sauvé en ayant un souci d’apaisement. (…) Ce n’est pas qu’une question d’argent. Je crois nécessaire d’indemniser les victimes. Mais aucune somme ne saurait effacer ces péchés. (…) Sur les sujets humains, le fait que le procès se tienne est aussi important que la condamnation et la peine.

-  On ne fera pas d’énergie décarbonée sans le nucléaire. (…) Je regrette que les écologistes aujourd’hui rejettent des mesures de bon sens.

- Après, avec la hausse du prix du gaz prévue, de 40% sur dix ans, se posera la question de la fiscalité écologique. Mais il faudra réduire les autres fiscalités a due concurrence.

- La question des salaires se pose (…). On a augmenté les recettes (…), mais les dépenses ont aussi augmenté. Celles du logement, qui ont avalé les hausses de pouvoir d’achat, celles de l’énergie, aussi (…) Derrière tout ça, il y a la question de la rémunération du travail. On doit engager le pays dans un cercle vertueux.

- il faut lever toutes les barrières à l’employabilité. Et il faut qu’en fin de carrière, on puisse travailler moins pour transmettre plus.

- Je pense que le sujet des retraites est plus technique que politique.(..). Je pense, comme la CFDT, qu’il faut parler de durée de cotisation plus que d’âge de départ.

- Qu’on ne se mette pas en situation de guérilla parlementaire, là où il y a juste besoin de responsabilité.

- Je déteste cette manière des oppositions d’exploiter les niches parlementaires qu’ils utilisent comme des jokaris politiques.

- Aucune majorité n’a voté autant de mesures sociales ou complémentaires pour les personnes en situation de handicap.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Hervé Marseille (sénateur)

- Éric Zemmour est inquiétant pour la France à partir du moment où des idées comme celles qu’il porte reçoivent autant d’audience et le place peut-être au deuxième tour de l’élection présidentielle. Et pendant ce temps-là, en face, je ne vois pas très bien ce qu’il se passe. Il a beaucoup de thèmes similaires qu’avec Marine Le Pen, mais visiblement il le fait avec plus de talent et en portant plus d’espoir.

- Ces 20 dernières années, les gouvernements successifs n’ont pas su prendre en compte un certain nombre de sujets : l’immigration, les problèmes sécuritaires… Aujourd’hui, en période de crise, on arrive à un point de paroxysme.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Pédophilie dans l’église catholique] 330 000. L’effroi. La colère. Mais plus jamais le silence. Et plus jamais ça.

- Le Parlement européen a voté largement en faveur de l’autonomie stratégique européenne, en matière de défense, de politique étrangère et économique, dans un texte consacré aux relations avec lesEtats-Unis. Cessons de croire que c’est une marotte françaises quand les Européens le demandent.

- Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est renforcer le pilier européen de l’OTAN et construire une défense européenne crédible. Les États-Unis s’y disent désormais favorables. À nous donc de cesser de fermer les yeux et de nous boucher les oreilles.