samedi 4 mars 2023

Propos centristes. Monde – Les systèmes européens de santé en crise / Etats-Unis: bonne santé de l’économie et chômage au plus bas / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Projet pour une Europe industrielle / Migrants dans l’UE…

Voici une sélection, ce 4 mars 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> Il est grand temps d'avancer sur la façon dont nous finançons l'UE ! Nouvelles ressources propres proposées : - une taxe frontalière équitable - fiscalité des entreprises - taxation des crypto-monnaies - prélèvement numérique - ressources propres statistiques

> Nous voulons un projet européen pour notre industrie ! Nous avons réclamé : - Un fonds européen de souveraineté - Adaptation des règles d'aides d'État pour les entreprises productrices de technologies et d'énergies propres - Réduire les formalités administratives et la charge administrative - Assurer la diversification des chaînes d'approvisionnement vers l'UE Rendez-le rapide, rendez-le grand, gardez-le vert, rendez-le simple ! Il faut s'attaquer à la compétitivité industrielle des secteurs européens essentiels ! Nous avons besoin d'une transition environnementale et numérique plus rapide ! Nous avons besoin d'une influence géopolitique accrue via des partenariats commerciaux avec des pays démocratiques !

> Le groupe Renew Europe se félicite de l'accord interinstitutionnel sur le règlement relatif aux obligations vertes européennes. Celui-ci vise à créer, pour la première fois dans l'UE, une législation uniforme de haut niveau sur les obligations vertes afin de fournir aux émetteurs et aux investisseurs des critères plus clairs et plus transparents pour le financement des investissements durables vers une économie à faible émission de carbone. Ce règlement clé apportera de la clarté aux investisseurs et aux émetteurs, grâce à un alignement fort de la taxonomie requise pour l'émission d'obligations vertes européennes. Il s'agira d'un outil précieux pour la réalisation du Pacte vert européen.

 

Malik Azmani (Premier vice-président)
> Il est temps de faire de réels progrès sur le Pacte sur la migration et l'asile. Responsabilité et solidarité doivent aller de pair. Nous ne pouvons pas risquer un nouvel été de querelles intestines au sujet des frontières de l'Europe. Au lieu de la rhétorique et des contes de fées, nous avons besoin d'un véritable objectif et de résultats concrets. Les dirigeants de l'UE doivent, la semaine prochaine, s'engager à nouveau sur la feuille de route conjointe conclue entre le Parlement européen et le Conseil européen l'année dernière, à la demande de Renew Europe.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] En ce triste anniversaire, nous devons montrer notre détermination. Étendons les sanctions de l'UE aux 6 000 individus russes listés par la Fondation Navalny. Tenons la Russie responsable devant le tribunal pour le crime d'agression à La Haye. Et utilisons les fonds russes confisqués pour commencer à reconstruire l'Ukraine dès que possible

 

Guy Verhofstadt
> Combien de temps allons-nous tolérer l’obstruction d’Orbán dans l’UE, l’OTAN et au-delà ? Dépouillons-le de ses droits de vote comme le prévoient les traités !

> Biden pris entre la politique intérieure et le leadership mondial qui risque de diviser l’alliance transatlantique ! Mais l’UE a aussi une énorme responsabilité et doit agir ensemble : le numérique, le capital, la R&D, les investissements technologiques… les États-Unis ne le feront pas pour nous !

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Poutine ne fera jamais de compromis… La Russie ne sera qu’un allié pacifique et fiable… après avoir laissé tomber Poutine… après avoir reconnu qu’elle ne peut pas gagner sa guerre. Pas de compromis avec un régime terroriste !

 

Sophie int’Veld
> Renew Europe ne veut pas d'une Europe forteresse construite sur le dos des contribuables européens ; nous souhaitons des efforts et des progrès réels sur une approche européenne de la migration par le biais de la feuille de route conjointe convenue l'année dernière entre les institutions européennes co-législatrices.
Parler de murs détourne l'attention du besoin réel de progresser sur des mesures migratoires raisonnables. Enfin, le Conseil et le Parlement européen travaillent ensemble sur le Pacte sur la migration et l'asile dans un esprit de coopération. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire dérailler le travail difficile qui a été accompli ces derniers mois.
Les conclusions constituent également un coup de force en plein jour. Le Conseil européen n'a absolument pas le pouvoir de dire à la Commission et au Conseil quelles actions entreprendre. Il est temps que le Parlement européen, en tant que législateur, autorité budgétaire et seul organe directement élu de l'UE, rappelle au Conseil européen les dispositions du traité et rétablisse l'équilibre des pouvoirs entre les institutions.
La Commission européenne a raison de poursuivre la Pologne en justice, mais cela aurait dû se faire il y a longtemps. La Cour constitutionnelle en Pologne est un spectacle de marionnettes, dont le gouvernement tire les ficelles. Elle ne peut en aucun cas être considérée comme indépendante, et encore moins comme le prévoit la législation européenne. Le timing est curieux, étant donné que la Commission européenne est restée passive pendant des mois. Aujourd'hui, elle fait soudainement un pas en avant. Le respect de la législation européenne doit être immédiat, dès qu'une infraction est détectée. En ce qui concerne la Pologne, cela a eu lieu il y a déjà des années.

 

Róża Thun und Hohenstein
> La Commission montre qu'elle est prête à défendre les droits des citoyens polonais. Dans ce cas, le droit à la liberté et à des tribunaux indépendants ! Cela a duré longtemps et tous les autres instruments ont été utilisés. Finalement, la Cour européenne doit rendre un verdict, et je suis très inquiète que les citoyens polonais aient à nouveau à payer de lourdes amendes pour les violations de la loi commises par leur gouvernement.

> Ni en Grèce ni ailleurs, il ne peut y avoir d'élections totalement libres si les médias ne peuvent pas fonctionner sans entrave et si les critiques du gouvernement sont traquées illégalement par des logiciels espions comme Pegasus ou Predator. Nous avons des exemples similaires en Pologne, et nous observons donc avec inquiétude les pratiques du gouvernement en Grèce. La démocratie ne doit être détruite et nulle part dans l'UE !

 

Anna Donáth
> Les techniques de ciblage et de diffusion de publicités en ligne sont utilisées par l'industrie des grandes technologies impliquant des données personnelles, parfois même très sensibles, non seulement fournies par nous-mêmes, mais aussi observées et déduites de nos activités quotidiennes en ligne. L'utilisation de ces données crée des publics spécifiques, favorise la polarisation, provoque de profondes divisions dans nos sociétés, mettant en péril l'intégrité du débat public, des processus électoraux et de nos démocraties. En tant que rapporteure LIBE, je suis fière de l’accord large et du texte solide que nous avons trouvé dans cette maison pour contrer ces pratiques malsaines et protéger nos démocraties et nos droits fondamentaux en restreignant l'utilisation de ces données. Nous proposons au contraire un système basé uniquement sur le consentement et sur les données personnelles fournies par les utilisateurs.

 

María Soraya Rodríguez Ramos
> Bien que l'égalité entre les femmes et les hommes soit un droit fondamental inscrit dans les traités européens, elle est loin d'être une réalité dans de nombreuses régions de l'UE. Par exemple, le droit de disposer de son propre corps ne s'applique pas à toutes les femmes européennes.
Le Pacte Simone Veil est un engagement politique. Nous ne ferons aucun pas en arrière. Renew Europe renforcera et préservera les droits de toutes les femmes européennes. Que ce soit en nous engageant en faveur des défenseurs des droits des femmes ou en faisant pression pour intégrer la protection juridique du droit à l'avortement dans les traités européens."

 

Petras Auštrevičius
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il est vital que la Commission européenne se rende au sommet UE-Ukraine [du 3 février dernier] avec un ensemble substantiel de mesures et de soutien. L'Ukraine défend notre liberté collective européenne et l'ambition de ce sommet doit être à la hauteur de cette vérité. En plus d'un soutien militaire accru, qui est nécessaire rapidement, le peuple ukrainien a besoin d'une perspective européenne forte. Nous voulons que l'Ukraine rejoigne notre famille européenne le plus rapidement possible.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La victoire de l'Ukraine nécessite le soutien continu de chacun d'entre nous. Je salue vivement la décision de l'Allemagne de fournir des chars Leopard 2 aux forces armées ukrainiennes et j'espère que des hésitations similaires seront évitées à l'avenir. Les retards dans l'aide à l'Ukraine impliquent la poursuite de la guerre selon les conditions imposées par l'agresseur.

> > [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Cette année d'invasion à grande échelle et de guerre d'agression russe contre l'Ukraine est marquée par l'extraordinaire bravoure des Ukrainiens, l'unité occidentale et notre volonté commune de liberté. Nous devons faire tout ce qui est possible pour la victoire de l'Ukraine contre la Russie terroriste et ses complices. En soutenant l'Ukraine dans son combat pour la souveraineté et la liberté, nous affirmons nos engagements démocratiques. Vive l'Europe et Slava Ukraini !

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La guerre d'agression russe contre l'Ukraine marque le changement géopolitique dans la région de l'Europe de l'Est et souligne une fois de plus l'importance d'un partenariat global entre l'UE et les membres du Partenariat oriental pour construire des sociétés plus sûres, résilientes et prospères. Nous devons entreprendre de nouvelles actions pour renforcer l'initiative de partenariat oriental et étendre la coopération bénéfique sur le plan bilatéral tout en renforçant la stabilité globale.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Stopper une Russie agressive signifie la vaincre sur le champ de bataille en Ukraine, en fournissant aux Ukrainiens tout ce qui leur permettra de remporter la victoire, d'abréger la guerre et les souffrances qu'elle a causées.

 

Dacian Cioloș
Le Partenariat oriental reste plus que jamais un outil de coopération crucial pour renforcer la sécurité mutuelle des États membres de l'UE et celle des partenaires orientaux. Au-delà des progrès réalisés dans les domaines d'intérêt commun, la coopération avec l'UE au niveau bilatéral doit tenir compte du niveau d'ambition et de la capacité de réforme de chacun de nos partenaires orientaux et progresser à un rythme compatible avec ceux-ci. En particulier, les pourparlers d'adhésion devraient offrir davantage de possibilités pour accélérer le développement économique tout en procurant des avantages immédiats et tangibles aux citoyens. Nous devons adapter les accords association à cet effet.

 

Bart Groothuis
> Le règlement sur les semi-conducteurs garantit un investissement indispensable dans notre écosystème de semi-conducteurs. Grâce à des investissements plus nombreux et plus intelligents, à des autorisations plus rapides et à des charges administratives réduites, l'Europe deviendra un endroit idéal pour l’industrie des semi-conducteurs. Une diplomatie renforcée des puces avec nos partenaires et une meilleure protection de notre propriété intellectuelle renforcent également notre avantage compétitif et sécurise notre chaîne d'approvisionnement.

> Inscrire le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes de l'UE n'est pas seulement condamner son idéologie dangereuse et ses activités terroristes, c'est surtout un signal fort de soutien au courageux peuple iranien. Bloquer la propagande du CGRI, ses avoirs financiers et ses possibilités de voyage contribuera également à protéger la diaspora iranienne en Europe. Les femmes, la vie et la liberté commencent par l'inscription du Corps des gardiens de la révolution islamique sur la liste des organisations terroristes.

 

Ivars Ijabs
> Nous encourageons le Conseil à financer l'initiative Chips for Europe à partir de nouvelles ressources budgétaires plutôt que de réaffecter le financement de programmes existants. Nous espérons une adoption rapide du règlement car cette législation est nécessaire pour faciliter les investissements privés de milliards d'euros dans des installations de semi-conducteurs uniques en leur genre en Europe.

 

Frédérique Ries
> Mohammad Mehdi Karami, Seyyed Mohammad Hosseini, Alireza Akbari ont été pendus il y a quelques jours parce que tout un peuple se soulève et fait trembler Téhéran. La révolution démocratique ne faiblit pas et l'UE doit faire preuve d'une solidarité sans faille et imposer des sanctions ciblées. Dans le même temps, nous exigeons la libération inconditionnelle des 25 Européens, dont le Belge Olivier Vandecasteele, emprisonnés sans raison et condamnés dans un simulacre de justice. Nous devons agir ensemble pour sauver nos otages.

 

Samira Rafaela
> L’attaque choquante contre les institutions démocratiques au Brésil fait partie d'un phénomène mondial de montée du fascisme et de l’extrémisme. Les réseaux sociaux et les entreprises technologiques, en particulier, jouent un rôle énorme dans la diffusion de ces idées radicales. C'est pourquoi une législation qui combat et prévient efficacement ce phénomène est essentielle, au Brésil, dans l'UE et dans le monde entier. En sauvant les autres démocraties, nous nous sauvons nous-mêmes.

 

Ramona Strugariu
> Si nous fermons les yeux sur la corruption et le blanchiment d'argent en ces temps, Poutine gagne. J'exhorte le Conseil de l'UE à mettre à jour la liste de l'UE des pays tiers à haut risque de blanchiment d'argent et à discuter immédiatement de la proposition de la Commission européenne. Notre inaction met en danger le système financier de l'UE.

 

Barry Andrews
> La visite de la présidente von der Leyen au Royaume-Uni aujourd'hui pourrait être un moment décisif dans les relations entre l'UE et le Royaume-Uni. Elle envoie un signal fort à toutes les communautés, en montrant que l'UE et le Royaume-Uni sont déterminés à entretenir de bonnes relations et à trouver des solutions. J'espère que le texte final prévoira un rôle important pour les députés à l'Assemblée parlementaire UE-Royaume-Uni, un engagement du Royaume-Uni à ne pas se retirer de la CEDH étant donné son importance pour l’Accord du Vendredi saint ainsi qu’un rôle accru pour les parties prenantes des institutions nationales.

 

Nicolae Ștefănuță
> Notre visite en Moldavie est assorti d'un message très clair : l'Union européenne est aux côtés des Moldaves et les soutient sur la voie de l’adhésion à l'Union européenne. Nous savons que les paroles doivent être accompagnées d'aide, surtout de nos jours. Les Moldaves vivent des moments difficiles, ils ont enduré toutes les conséquences de la pandémie, de la guerre, mais ils ont été généreux et ont accueilli à bras ouverts ceux qui fuyaient la guerre. En tant que rapporteur pour le budget de l'UE de 2023, je me suis battu et j'ai obtenu 65 millions d'euros pour la Moldavie et continuerai à me battre pour que le soutien de l'UE soit augmenté.

 

Karin Karlsbro
> L'UE doit se tenir aux côtés de nos voisins de l'Est qui sont attaqués pour avoir défendu leur droit à la souveraineté et contre la tyrannie de Poutine. Fournir à la Moldavie l'assistance macrofinancière dont elle a besoin en ce moment est un investissement en faveur de la paix et de la sécurité pour toute l'Europe. Alors que la Russie augmente la pression sur la Moldavie, l'UE ne peut tout simplement pas se permettre de lui tourner le dos.

 

Georgios Kyrtsos
> Le gouvernement Mitsotákis s'est engagé sur une voie inquiétante. Mes téléphones ont été mis sur écoute pendant une période de 18 mois après avoir été désigné comme une menace pour la sécurité nationale. La nouvelle législation votée par Mitsotákis me prive même du droit de savoir pour quelle raison je constitue une menace pour la sécurité nationale pendant au moins trois ans. Je suis choqué par l'absence du PPE dans cet effort pour défendre l'État de droit européen. J'ai été mis sur écoute par Mitsotákis même pendant la période où j'étais député européen du PPE ! Il ne s'agit pas d'une question personnelle. Nous devons défendre les valeurs européennes et l'État de droit avant qu'il ne soit trop tard. Sinon, bonne nuit l'Europe et bonne chance.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> > Notre objectif est d'autoriser les nouvelles voitures avec un moteur à combustion interne même après 2035. Celles-ci doivent ensuite être conduites avec un éco-carburant respectueux du climat. Cette technologie continuera de jouer un rôle majeur dans le monde entier. Le savoir-faire technologique doit être conservé dans un pays d'exportation comme l'Allemagne.

> Je salue l’appel clair de la Cour fédérale des comptes : pour que notre État reste capable d’agir et que nous léguions des chances équitables à nos enfants, nous devons nous débarrasser de la dette. Sinon, la hausse des intérêts nous étranglera.

> Notre société doit rester juste. C’est pourquoi nous avons adapté les prestations de base à l’inflation, mais nous avons également adopté des mesures afin que la classe moyenne travailleuse ne soit pas affectée par les augmentations d’impôts liées à l’inflation.

> En ce qui concerne les sources d’énergie renouvelables, les possibilités de stockage et les réseaux électriques, nous sommes en train de mettre en œuvre le règlement d’urgence de l’UE. Il y aura enfin plus de vitesse dans le développement et les progrès dans la réalisation de nos objectifs climatiques!

> La préservation des forces motrices économiques du pays fait également partie de la garantie de l’avenir. Nous préparons donc une série d’initiatives, telles que la loi sur le financement futur, qui vise à améliorer les possibilités de financement privé.

> Nous avons besoin d’une Bundeswehr forte, ce qui ne fait aucun doute pour nous. Pour le FDP, il est également clair qu’il faut une réserve renforcée au lieu du service obligatoire.

 

● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Nucléaire] Afin de résoudre la pénurie d'approvisionnement née de l'arrêt pour deux ans avant redémarrage des deux réacteurs, on réfléchit à présent à... ne pas mettre du tout à l'arrêt lesdits deux réacteurs. Pourquoi n'a-t-on pas commencé par là ?

 

Sophie Rohonyi (députée)

> Le gouvernement fédéral a une obligation de résultat parce que notre système fiscal est profondément injuste, notamment de par cette trop grande imposition sur les revenus du travail. 

> Auditions sur la proposition de loi visant à simplifier le règlement collectif de dettes. Une nécessité pour les mamans solos qui s’appauvrissent pour assurer les besoins de base de leurs enfants!

> [Refus de Défi de s’allier aux Engagés] Un grand parti de centre-mou plasticine se serait cassé la gueule. (…) Le centre, pour DéFI, n’est pas un projet politique en soi. On ne crée pas une dynamique sur des questions seulement socio-économiques. Un parti, ce sont des valeurs, un ADN.

> Il resterait 3 collaborateurs nazis en Belgique qui percevraient une pension de l’Allemagne. Va-t-on attendre leur mort pour mettre fin à ce système inacceptable? Ou allons-nous avoir le courage politique de dire stop? Les Pays-Bas ont obtenu les infos sur ces pensions. Pourquoi est-ce impossible en Belgique?

 

● Espagne
♦ Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)
> - 16 jours d’attente pour consultation avec le pédiatre à Madrid

- 130 à Tolède pour le gynécologue

- 14 en Catalogne pour médecin de famille
La Santé connait des problèmes dans toute l’Espagne. Même si Sanchez ne veut pas l’entendre, il est urgent de recentriser les compétences et de décider d’une solution nationale.

> L’Espagne mène les essais cliniques de médicaments en Europe. Malgré cela, les patients espagnols sont parmi les plus difficiles d’accès aux médicaments orphelins. Nous avons présenté une initiative pour que la bureaucratie ne freine pas la recherche et la santé.

> Podemos et le PSOE seront-ils si hypocrites de voter en faveur de l’abolition de la prostitution tout en évitant de demander toutes les explications à ceux qui non seulement auraient visité des maisons closes mais les auraient payés avec de l’argent public selon de nombreuses informations?

> Incroyable. En Espagne, les universités publiques n’ont aucun problème à ouvrir leurs portes aux anciens prisonniers d’ETA condamnés. Cependant, un acte en mémoire des victimes du groupe terroriste est un motif de censure.

> Insécurité juridique, augmentations d’impôts, ciblage des créateurs d’emplois : si le gouvernement ne renverse pas ses politiques populistes et continue de s’en prendre aux entreprises, Ferrovial [entreprise de transports qui vient de déménagé son siège social aux Pays-Bas] ne sera pas un cas isolé. Que veulent-ils, que la seule entreprise qui reste en Espagne soit la poste ?

 

● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Des listes d’attente interminables, des citoyens endettés pour se soigner. C’est l’état des lieux  d’une santé en pièces.

> En Italie, il faut 24 mois pour une mammographie, mais pour notre gouvernement, la santé n’est pas une priorité. Une autre intolérable hypocrisie.

> La «politique contre» dans laquelle vous vous alliez avec n’importe qui pour battre l’autre aux élections, mais ensuite vous ne pouvez pas gouverner, a conduit l’Italie à la paralysie. Nous ne sommes pas cela. Parce que la politique faite pour entraver l’adversaire finit seulement par être un problème pour le pays.

> Il y a entre nous et Schlein [nouvelle dirigeante du Parti démocrate, gauche] une différence substantielle de ligne politique. Sur l’environnement, l’économie et l’énergie, la nouvelle secrétaire du PD incarne un maximalisme incompatible avec nos positions. Une différence entre idéologie et réformisme qui marque la distance entre le PD et Troisième Pôle.

> Toutes les décisions que vous prenez au gouvernement peuvent se révéler justes ou mauvaises, parce que décider est l’essence même du gouvernement. J’étais dans l’opposition de Conte et de Fontana, mais je dis qu’il faut être prudent car il est risqué de considérer toute erreur comme un crime.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Encore un massacre de migrants en mer. Et encore un massacre d’enfants. Nous l’avons dit cette semaine encore au Sénat : il faut arrêter les trafiquants d’hommes, pas les ONG et les volontaires qui tentent de sauver des vies. Une douleur indicible. (…)
En 2015, après un naufrage, Giorgia Meloni a demandé que je fasse l’objet d’une enquête. Aujourd’hui, je ne demande pas que Meloni fasse l’objet d’une enquête [après le naufrage d’une embarcation de migrants qui a fait plusieurs dizaines de mort]: il me suffit qu’elle s’excuse et que la politique de sauvetage en mer redevienne humaine. Arrêtons les trafiquants,

> Le régime iranien a empoisonné des centaines de filles pour les empêcher d’aller à l’école. Je comprends que le monde est occupé sur mille fronts, mais peut-on crier à pleine voix que le régime iranien est nul ? Peut-on dire que ces filles sont nos filles, nos petites-filles, nos sœurs ?

> La victoire d’Elly Schlein aux primaires du PD [Parti démocrate, gauche] change la politique italienne. Je veux la féliciter car gagner les primaires avec un million de participants demande de la ténacité et du courage. Mais au-delà des aspects personnels, la question est politique. Ce qui s’est passé est très important. Le PD devient un parti de gauche-gauche qui rivalise directement avec le Mouvement des Cinq Étoiles et absorbe les partis de gauche radicale. Il ne s’agit pas d’exprimer un jugement de fond, de dire si l’on est d’accord ou non : c’est un fait que la victoire de Schlein change la peau du PD. Certains pensent que c’est une bonne chose, d’autres que c’est une mauvaise chose : quoi qu’on pense, tout le monde doit reconnaître que c’est un fait. C’est un fait très clair.
Le PD du JobsAct et des 80€, d’Industrie 4.0 et du déblocage italien, du garantissisme et des réformes sur les droits civils et sociaux n’existe plus. Y a-t-il un autre PD. Meilleur ? Pire ? Plus fort ? Plus faible ? Qui sait. On s’en fiche, maintenant. C’est un autre PD, point. À ce nouveau PD qui parle d’un langage différent sur le revenu des citoyens, sur le nucléaire, sur la politique étrangère, sur les impôts, nous ne pouvons que souhaiter bon travail avec le respect de ceux qui voient enfin clairement qu’il y a deux chemins différents.

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On veut offrir aux Canadiens les meilleurs soins de santé possibles et faire du Canada un leader en R et D.

> Nous travaillons avec les provinces et les territoires pour améliorer les soins de santé et vous permettre d’obtenir les services de première qualité que vous méritez.

> Les soins liés à la santé mentale et à la toxicomanie devraient faire partie intégrante de notre système de santé – et vous devriez pouvoir y accéder où et quand vous en avez besoin. C’est pourquoi nous travaillons avec les provinces et les territoires pour que ce soit le cas.

> Ceux qui ont été malades dernièrement savent probablement qu’il est difficile de voir un médecin de famille ou une infirmière praticienne. Cela doit changer. Ainsi, avec les provinces et les territoires, nous cherchons à faciliter l’accès aux soins dont vous avez besoin.

> [Déclaration à l’occasion de la Journée de la résistance de l’Ukraine à l’occupation de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol] Aujourd’hui, nous marquons la Journée de la résistance de l’Ukraine et réaffirmons notre engagement à rester solidaire de la population ukrainienne dans sa lutte pour une Ukraine libre et indépendante.
Il y a neuf ans, le 26 février 2014, quelque 10 000 Ukrainiens se sont courageusement rassemblés devant le Parlement de Crimée, à Simferopol, pour protester contre la tentative de la Russie d’annexer illégalement la Crimée aux dépens de l’Ukraine. Il s’agissait du plus vaste rassemblement de cette nature dans l’histoire du pays.
Maintenant, un an après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, nous pensons encore une fois au courage de la population ukrainienne qui continue à faire d’immenses sacrifices au service de son pays. Nous sommes solidaires des personnes disparues et déplacées, et des familles de ceux qui ont perdu la vie. Chaque jour, les Ukrainiens continuent d’afficher leur courage et leur résilience en se défendant et en défendant leur pays face aux attaques brutales de la Russie contre leur population, y compris ses violations répétées des droits de la personne et ses attaques contre les infrastructures essentielles du pays.
Le soutien de la communauté internationale est indispensable à la réussite de l’Ukraine. L’année dernière seulement, le Canada a versé une aide de plus de 5 milliards de dollars à l’Ukraine, dont un soutien militaire d’une valeur bien supérieure à 1 milliard de dollars. Nous avons imposé de lourdes sanctions contre des individus et entités russes clés et, de concert avec nos alliés, nous assurons la formation de troupes ukrainiennes dans le cadre de l’opération UNIFIER. De plus, nous fournissons à l’Ukraine huit chars de combat principaux Leopard 2 et lui donnons un système national de missiles surface-air perfectionné (NASAMS) – un système de défense aérienne qui permet de se protéger contre les attaques de drones, de missiles et d’aéronefs.
En cette Journée de la résistance de l’Ukraine, le Canada réaffirme son engagement envers les Ukrainiens et les principes pour lesquels ils se battent, à savoir la démocratie, la justice et la liberté. Nous continuerons à utiliser tous les outils dont nous disposons afin de soutenir l’Ukraine, aussi longtemps qu’il le faudra.
Pendant que les Ukrainiens continuent de lutter pour le territoire qui leur appartient de plein droit, nous réitérons aujourd’hui que la Crimée est l’Ukraine, et qu’elle le sera toujours.

> Il ne fait aucun doute : l’islamophobie n’a pas sa place dans notre pays. Lors de la réunion d’aujourd’hui avec le CNMC [Conseil national des musulmans canadiens], on a parlé de moyens de mettre fin à cette haine pour de bon et de faire de réels progrès dans d’autres domaines qui touchent les musulmans canadiens.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Nous avons voté le plus gros investissement dans l’infrastructure depuis le réseau routier du président Eisenhower. Cela signifie plus de pelles dans le sol et de grues dans l’air. Et nous agissons rapidement – nous avons déjà financé plus de 20 000 projets partout au pays.

> Partout en Amérique, les usines s’ouvrent pour construire des puces à semi-conducteurs, des véhicules électriques et des batteries de pointe pour alimenter ces véhicules. Cela signifie des emplois. Des emplois bien rémunérés.

> Quand on regarde le bilan des républicains MAGA [trumpistes] au Congrès, il est clair que ce n’est pas le parti qui se soucie de la responsabilité financière Pas quand ils menacent notre reprise économique – et notre responsabilité financière – en créant une crise pour payer les factures américaines. Alors que les républicains du Congrès parlent du déficit, nous avons fait quelque chose. (…)
Les engagements des républicains de la Chambre des représentants ajouteraient 3 billions de dollars au déficit au cours de la prochaine décennie. Pendant ce temps, mon budget le réduirait de plus de 2 billions de dollars.

> Quand je me tenais face au Congrès et devant le peuple américain, j'ai dit que nous préparions le prochain chapitre de la grande histoire américaine - une histoire de progrès et de résilience. Il y a deux ans, l'économie était sous le choc. Depuis lors, nous nous sommes battus pour nous assurer que notre économie fonctionne pour tout le monde. Nous avons aidé à créer 12 millions de nouveaux emplois. Grâce à vous tous, grâce au peuple américain. Regardons les résultats. Le taux de chômage est à un creux de 50 ans. Nous avons financé des milliers de projets qui vont mettre des milliers de personnes au travail pour la reconstruction de nos autoroutes et de nos ponts dans toute l'Amérique. Nous avons plafonné le coût de l'insuline à 35 $ par mois pour les personnes âgées sur Medicare. Je n'ai jamais été aussi optimiste quant à l'avenir de l'Amérique. Je suis sérieux.
Nous sommes une nation avec une âme forte, une épine dorsale forte et un peuple fort. Nous devons juste nous souvenir de cela et nous rappeler qui nous sommes. Il n'y a rien au-delà de notre capacité si nous le faisons ensemble. Si nous nous réunissons pour construire une économie pour les travailleurs, plafonnons le coût de l'insuline pour tout le monde, et stoppons les attaques des républicains pour réduire la sécurité sociale et l'assurance-maladie, nous pouvons terminer le travail et construire une meilleure nation.

> Je suis heureux d'annoncer que l'état de l'Union et l'état de notre économie sont solides. Nous avons appris ce matin que l'économie a créé 517 000 emplois le mois dernier, soit plus d'un demi-million d'emplois rien qu'au mois de janvier. Et en plus, nous avons également appris qu’un demi-million d'emplois de plus que ce que nous espérions ont été créés l'année dernière. Cela signifie que nous avons créé 12 millions d'emplois depuis que j'ai pris mes fonctions. Cela signifie que nous avons créé plus d'emplois en deux ans que n'importe quel mandat présidentiel, qu'à n'importe quel moment. Ce sont de loin les deux années de croissance de l'emploi les plus fortes de l'histoire. Comme le disait mon père : « Un travail, c'est bien plus qu'un chèque de paie. Il s'agit de votre dignité. Et 12 millions d'Américains supplémentaires se lèvent chaque matin en sachant qu'ils peuvent subvenir aux besoins de leur famille avec la dignité et le sentiment d'estime de soi qui leur manquaient.

Nous avons également appris que le taux de chômage est tombé à 3,4 %. C'est le plus bas en 54 ans. En fait, la dernière fois que le taux de chômage a été aussi bas, c'était en mai 1969. Pensez-y. Et qui plus est : le chômage des Noirs et des Hispaniques est proche de son niveau le plus bas. C'est important. Plus de personnes en âge de travailler sont arrivées sur le marché du travail à la recherche d'un emploi le mois dernier depuis longtemps. (…) De plus en plus de personnes arrivent sur le marché à la recherche d'un emploi et obtiennent un emploi, un signe positif pour la santé de l'économie à l'avenir.
Et même si le marché du travail atteint des sommets historiques, l'inflation continue de baisser.
L'inflation a maintenant chuté pendant six mois consécutifs. Les prix de l’essence ont baissé de plus de 1,50 $ le gallon depuis leur sommet. L'inflation alimentaire est également en baisse. Et à mesure que l'inflation diminue, le salaire net des travailleurs augmente. Les salaires réels sont en hausse. Les salaires des travailleurs à revenu faible et moyen ont encore augmenté.
Associez cela à une croissance économique de 2,9 % au dernier trimestre et voici où nous en sommes : la plus forte croissance de l'emploi de l'histoire ;
le taux de chômage le plus bas en 54 ans ; la production rebondit à un rythme plus rapide qu'au cours des 40 dernières années ; l'inflation en baisse ; es salaires réels qui augmentent — mais qui augmentent modérément, sans grimper en flèche ; l'économie croît à un rythme soutenu.
En termes simples, je dirais que le plan économique de Biden fonctionne. Au cours des deux dernières années, nous avons entendu un chœur de critiques contre mon plan économique.
Certains prétendaient qu'il n'est tout simplement pas possible de faire croître l'économie en même temps pour ceux d’en bas, d’en haut et du milieu. Et certains disaient que nous ne pouvions pas ramener la production sur le territoire américain. Ils ont affirmé que nous ne pouvions plus fabriquer en Amérique, que d'une manière ou d'une autre, ajouter des emplois était une mauvaise chose ou que le seul moyen de ralentir l'inflation était de détruire des emplois.
Eh bien, les données d'aujourd'hui montrent clairement ce que j'ai toujours su dans mes tripes : ces critiques et ces cyniques ont tort.
Bien que nous puissions faire face à des revers en cours de route, et il y en aura, il reste encore du travail à faire. Il est clair que notre plan fonctionne grâce au courage et à la détermination du travailleur américain.
Nous allons continuer à réduire les coûts pour les familles - en réduisant les coûts des soins de santé, des médicaments sur ordonnance, de l'énergie propre - parce que nous avons adopté une législation en ce sens.
Nous allons la déployer toute l'année. Nous allons continuer à voir ans tout le pays une reconstruction des infrastructures et des chaînes d'approvisionnement, en fabriquant davantage ici, chez nous.
Et dans les communautés de tout le pays qui ont été trop facilement considérées comme mortes, nous allons non seulement voir des emplois revenir, mais un sentiment d'estime de soi et de fierté revenir.
Rien de pire que lorsqu'une ville voit un grand fabricant partir, fermer ses portes et tout d'un coup, votre enfant qui sort du lycée ou de l'université dit : « Maman, je dois déménager, il n’y a plus rien ici pour moi ici».
 Eh bien, j'ai l'intention de changer cela également dans le cœur de l’Amérique. C'est ainsi que nous construisons une Amérique où nous pouvons tous être fiers de travailler - et les familles de travailleurs ont de bons emplois et un peu plus de marge de manœuvre.
L'économie se développe de bas en haut et au milieu – c'est mon objectif à long terme.
L'économie du ruissellement fonctionne pour un groupe d'Américains. Cela ne fonctionne pas pour tout le monde. Et c'est donc de cela qu'il s'agit.

> [Remarques sur les progrès économiques depuis son entrée en fonction]
Nous avons reçu de très bonnes nouvelles concernant l'économie américaine. Tous les trois mois, les perspectives économiques de l'Amérique sont présentées dans un rapport officiel - un rapport du gouvernement qui - sur l'état de l'économie. Il est sorti aujourd'hui, ce matin. Et je ne suis pas sûr – et je le dis sincèrement –que les nouvelles auraient pu être meilleures.
La croissance économique est en hausse, plus forte que prévu par les experts, à 2,9 %, nous sommes en croissance.
Les emplois sont les plus élevés de l'histoire américaine. Et les salaires sont en hausse, et ils augmentent plus vite que l'inflation. Au cours des six derniers mois, l'inflation a baissé chaque mois et, si Dieu le veut, elle continuera de le faire.  Les emplois manufacturiers continuent d'augmenter, plus que jamais au cours des 40 dernières années.
Et je ne pense pas qu'il soit injuste de dire que tout cela prouve que le plan économique de Biden, grâce à vous tous, fonctionne réellement. Ça marche. C'est vraiment le cas.
Nous allons dans la bonne direction. Maintenant, nous devons protéger ces gains. Nous devons protéger ces gains que nos politiques ont générés - les protéger des républicains MAGA (trumpistes] à la Chambre des représentants qui menacent de détruire ce progrès. Aussi difficile que cela puisse paraître, ils veulent adopter une loi pour augmenter les prix de l’essence. Ils veulent réduire les impôts des milliardaires qui ne paient pratiquement que 8 % de leurs revenus actuellement. Huit pour cent qu'ils paient. Vous savez, une baby-sitter paie plus que ça.
Et ils veulent imposer une taxe de vente nationale de 30% sur tout, de la nourriture, des vêtements, des fournitures scolaires, du logement, des voitures - tout un tas. Trente pourcent. Non - oh, vous pensez que je plaisante. Ce que je - si je l'ai fait - s'ils ne l'ont pas vu - si vous ne l'avez pas vu - si je ne l'ai pas vu, je ne le croirais pas. Je ne le croirais pas.
Et, mes amis, la raison pour laquelle ils veulent faire cela — ils veulent éliminer le système d'impôt sur le revenu. Parce que devinez quoi ? C'est le seul moyen pour les millionnaires et les milliardaires de payer des impôts. Mais devinez ce qui vous arrivera à tous si, en fait, une taxe de vente de 30 % sur tout ce que vous achetez, des œufs aux automobiles ? Pas une blague.
Ils veulent réduire vos prestations sociales. C'est presque incroyable.
Et en plus de cela, ils menacent en fait de nous obliger à faire défaut sur la dette américaine - la dette qui a été accumulée pendant 230 ans. Et lsur es intérêts sur cette dette. Nous n'avons jamais, jamais fait cela.
Donc, j'ai une question rhétorique : au nom de Dieu, à quoi les Américains renonceraient-ils aux progrès que nous avons réalisés pour le chaos qu'ils suggèrent ? Je ne comprends pas. C'est pourquoi les républicains MAGA choisissent délibérément d'infliger ce genre de souffrance au peuple américain. Pourquoi?
Cette nation a trop souffert. Nous sommes allés trop loin pour que cela se produise.
Je ne laisserai pas cela arriver. Pas sous ma présidence. J'opposerai mon veto à tout ce qu'ils m'enverront. Pas après tous les progrès que nous avons faits et tout le chemin parcouru.
Le jour où j'ai prêté serment en tant que président, la pandémie faisait rage et l'économie chancelait. Des millions d'entre vous étaient sans travail sans faute de votre part. Des millions d'autres ont conservé leur emploi, mais ils ont vu leurs heures et leurs salaires réduits. Des millions de millions d'Américains.
Des centaines de milliers d'entreprises fermées. Les petites entreprises représentent 50% de l'ensemble de l'économie.
Les écoles de tout le pays ont été fermées. Les enseignants et les premiers intervenants ont été licenciés.
Pour les familles qui comptaient sur un chèque de paie hebdomadaire et non sur leurs portefeuilles d'actions pour mettre de la vraie nourriture sur la table, il y avait une vraie douleur pour ces personnes. Certains d'entre vous ont dû passer par là. Une vraie peur que peut-être cette fois ils n'y arriveraient pas.
Mais la peur ne commence pas - n'a pas commencé avec la pandémie.
Pendant des décennies, l'épine dorsale de l'Amérique, la classe moyenne s'est réduite.
Trop d'emplois bien rémunérés dans le secteur manufacturier ont été déplacés à l'étranger par les entreprises américaines. Pourquoi? Parce que la main d'œuvre était moins chère.
Nous changeons la dynamique,. Nous envoyons des produits à l'étranger et des emplois en Amérique. C'est ainsi que nous procédons. (…)
Au cours des deux dernières années, plus de 10 millions de personnes ont postulé pour démarrer une petite entreprise. Chaque fois que quelqu'un démarre une petite entreprise, c'est un acte d'espoir. Et c'est ce que nous voyons dans ces chiffres record que nous battons maintenant : l'espoir. Espoir. 
Nous voyons également des familles américaines respirer à nouveau un peu mieux. Plus de familles américaines ont une assurance maladie aujourd'hui qu'à n'importe quel moment de l'histoire américaine. Moins de familles sont confrontées à des saisies ou à des expulsions qu'avant la pandémie. Et l'inflation a baissé chaque mois au cours des six derniers mois, tandis que le salaire net des travailleurs a augmenté.
Nous avons plus de travail à faire. Je ne dis pas que c'est fini. (…)
Nous avons encore du travail à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes sur la bonne voie. Des routes et des ponts sont construits. Les usines se mettent en ligne. Les gens sont de retour au travail. Les familles respirent un peu mieux, comme dirait mon père.
Je n'ai jamais été aussi optimiste quant à l'avenir de l'Amérique qu'aujourd'hui. Jamais. 
Nous devons juste nous rappeler qui nous sommes. Nous sommes les États-Unis d'Amérique. Et rien - rien, rien, rien - n'est au-delà de nos capacités si nous travaillons ensemble. Nous n'avons jamais échoué à atteindre un objectif que nous nous sommes fixé. Jamais, jamais, jamais.

 

♦ Parti démocrate
Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)
> > Le président Biden, le vice-président Harris et les démocrates ont permis:
- une croissance historique de l'emploi
- un chômage historiquement bas
- des investissements historiques en énergie propre
- des énormes économies sur les coûts des ménages pour les familles
Tout en s'attaquant à l'inflation et en se remet d'une pandémie.
Finissons le travail.

> L'expansion de la production intérieure des puces logiques et des puces mémoire qui alimentent nos appareils sont un impératif de sécurité nationale et économique. Il s'agit d'une politique industrielle intelligente pour le 21e siècle.

> Pendant deux ans, l'administration Biden et le Sénat ont confirmé 97 juges qui renforcent nos tribunaux avec leur expérience personnelle et professionnelle.
- 3/4 sont des femmes
- 2/3 sont des gens de couleur
- 1/4 étaient des défenseurs publics.

> Ne détournez pas le regard de l'horreur que les juges et les politiciens extrémistes et anti-choix ont contraint les familles de faire à travers le pays. N'arrêtez pas de vous battre pour restaurer la liberté de procréation.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats

> Le système de santé est en crise après des années où le gouvernement conservateur l’a mis à terre et il n’y a toujours aucun signe de progrès pour les 40 nouveaux hôpitaux promis depuis longtemps. Et les députés conservateurs se moquent de la population. C’est une insulte à des millions de personnes qui souffrent partout au pays.

> Les gens prennent conscience du scandale honteux des eaux usées que le gouvernement conservateur a aidé et encouragé, et ils sont furieux à juste titre. Aucun mensonge des conservateurs ne changera cela.

> Boris Johnson a fait la fête pendant que le reste du pays souffrait. Le public mérite des réponses à ces questions dommageables. Ce n’est pas surprenant qu’il fasse tout son possible pour se sortir de cette enquête. Rishi Sunak doit s’engager à appuyer les conclusions du Comité.

> Ce gouvernement conservateur est heureux de rester les bras croisés pendant que des millions de personnes voient leurs factures d’énergie grimper encore plus haut. Nous avons besoin de mesures concrètes, de la mise en œuvre de nos plans pour réduire les factures d’énergie avec une véritable taxe d’aubaine et une taxe sur les géants du pétrole et du gaz. (…)
Des millions de personnes sont aux prises avec leurs coûts d’énergie. 3 millions de personnes sont maintenant dans la pauvreté énergétique. Alors pourquoi le premier ministre refuse-t-il de faire ce qui s’impose en abaissant les factures d’énergie, au lieu de les augmenter encore en avril comme il compte le faire?

 

Ed Davey (leader)
> Le NHS [Service de santé] risque de s’effondrer après des années où le gouvernement conservateur l’a réduit à néant. Les Libéraux-démocrates continueront de leur demander des comptes pour leur négligence de notre service de santé et l’absence de progrès sur les 40 nouveaux hôpitaux promis depuis longtemps.

> Rishi Sunak doit agir maintenant pour sauver les familles d’un précipice du coût de la vie, en réduisant les factures d’énergie au lieu de les augmenter. C’est obscène qu’il soit heureux que les patrons de l’énergie amassent des millions de dollars en bonus, alors que les familles ont du mal à chauffer leur maison.

 

● Suisse
♦ Le Centre
> Le coût de la vie augmente, mais le Parlement rejette notre proposition de compenser intégralement les rentes AVS [retraites] au renchérissement. C'est incompréhensible! Nous continuerons à nous engager pour soulager le porte-monnaie de la classe moyenne !

> Le 18 juin 2023, la Suisse votera sur la loi sur la protection du climat et sur la réforme fiscale de l’OCDE. Les délégués approuvent clairement la loi sur la protection du climat, par 245 voix pour, 3 voix contre et 1 abstention.
Les délégués ont approuvé à une large majorité, par 241 voix pour, 1 voix contre, et 0 abstentions, la réforme fiscale de l’OCDE qui vise une imposition minimale de 15% des grands groupes d’entreprises actifs au niveau international.

 

Gerhard Pfister (président)
> Le succès de la Suisse dépend de sa cohésion. La mission de notre parti, c’est de maintenir l’unité de la Suisse, et nous sommes les seuls à pouvoir le faire. C’est pourquoi un Centre politique fort est plus important que jamais. C’est pourquoi nous nous engageons pour moins de moi et plus de nous, pour ce qui nous unit, pour la cohésion de la Suisse. Nous nous engageons pour une politique responsable qui aborde les questions de notre temps de manière constructive et orientée vers les solutions et qui apporte des réponses.

 

Viola Amherd (conseillère fédérale)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Cette guerre au cœur de l’Europe marque un changement d’époque en matière de politique de sécurité. Pour pouvoir continuer à protéger la population suisse, l’armée doit être équipée en conséquence. L’armée doit avoir les moyens financiers nécessaires pour lui permettre de renforcer les capacités de défense aérienne et de cyberdéfense et de combler les lacunes pour les troupes au sol.

 

Christine Bulliard-Marbach(conseillère nationale)
> La loi sur la protection du climat nous permet de lutter efficacement contre le changement climatique, de produire davantage d’énergie renouvelable et de renforcer notre sécurité d’approvisionnement.

 

Erich Ettlin (conseiller aux Etats)
 L’imposition minimale de l’OCDE est nécessaire pour apporter de la sécurité juridique à nos entreprises et pour que la Suisse bénéficie d’une place économique forte.

 

Parti libéral-radical

> Réduire les exigences envers l'État et promouvoir la responsabilité individuelle
Crise, crise et encore crise : le mot est de plus en plus facile à prononcer pour beaucoup. Qui dit crise, dit aide et argent de l'État. Or, le développement des aides restreint le modèle de liberté de la Suisse. Il faut donc prendre cette tendance à contre-pied. Il faut mettre un terme à la tendance à l'extension des prestations sociales et de l'augmentation de la quote-part de l'État, car les privilèges sont plus faciles à accorder qu'à retirer. En outre, lors de l'attribution de fonds publics, il convient de faire la distinction entre le besoin et l'exigence. Le sens de la responsabilité individuelle doit être nettement renforcé et encouragé, tant chez les personnes que chez les entreprises. Du côté des entreprises, la responsabilité individuelle doit être comprise comme la contrepartie de la liberté d'entreprendre. Les défis ou les crises à venir doivent être anticipés et absorbés en premier lieu par les entreprises ou les individus concernés. L'État ne doit intervenir qu'en cas de défaillance du marché ou de situation d'urgence, et ce conformément au principe de mesures ciblées et limitées dans le temps.
Garantir des finances publiques saines
Dans les situations de crise, il est indispensable de disposer d'une marge de manœuvre en matière de politique financière qui ne limite pas la capacité d'action de la Confédération. Pour cela, il faudra continuer à l'avenir à respecter strictement le frein à l'endettement. En outre, les dettes élevées à cause de la pandémie liée au Covid-19 doivent être rapidement réduites.
Indépendamment de la nature de la crise, une intervention de l'État n'est justifiable qu'en dernier recours. Le PLR mise sur la responsabilité individuelle et des réformes plus durables, plutôt que sur des plans de relance à court terme. Les incitations doivent être conçues de manière à ce que les entreprises puissent et veuillent se prendre en charge elles-mêmes. Dans l'esprit de recourir à ses propres moyens et de la résilience, la création de réserves de main-d'œuvre pour les périodes de crise doit être favorisée fiscalement. En outre, le financement par fonds propres et par emprunt doit être traité équitablement, afin qu'il y ait moins d'incitations à s'endetter.
Nos revendications :
- Maintenir la discipline financière et respecter le frein à l'endettement
- Favoriser fiscalement la constitution de réserves de main-d'œuvre
- Traiter équitablement le financement par fonds propres et par emprunt
Protéger la Banque nationale suisse (BNS) des revendications populistes
La BNS doit veiller à la stabilité des prix en Suisse. Le retour brutal de l'inflation montre à quel point cette tâche est complexe. Pour que la BNS puisse remplir son mandat, l'indépendance de la banque centrale doit absolument rester intacte. En revanche, il n'appartient pas à la banque centrale d'aider financièrement les cantons et la Confédération. D'autres souhaits, tels qu'un fonds souverain destiné à financer la transformation vers une économie durable, des exigences extrêmes supplémentaires en matière de prescriptions d'investissement vertes pour les fonds de placement de la BNS ou l'utilisation de l'argent de la Banque nationale pour le financement de la prévoyance vieillesse, sont également très dangereux. D'une part, une lutte pour les bénéfices nuit à la crédibilité de la politique monétaire et, d'autre part, des tâches politiques supplémentaires menacent l'accomplissement de la mission principale de stabilité des prix.
C'est pourquoi il faut s'opposer à toutes les interventions qui portent atteinte à l'indépendance de la BNS. Cela est d'autant plus vrai au vu des pertes records de la Banque nationale et de la situation fondamentalement différente de son bilan dans un avenir prévisible, ce qui rend très improbable une distribution à la Confédération et aux cantons dans un avenir proche.
Nos revendications :
La Banque nationale doit rester indépendante
La politique monétaire ne doit pas être liée à la politique sociale et environnementale
Une économie libérale signifie une économie durable
Il est incontestable que l'activité économique doit être durable. Le PLR considère la durabilité comme une interaction globale de différents facteurs. Le développement économique doit être en harmonie avec l'environnement et le climat et doit tenir compte des changements sociaux. Pour ce faire, des principes tels que l'orientation par le biais d'incitations (au lieu de prescriptions et d'interdictions étatiques), l'utilisation de nouvelles technologies pour augmenter l'efficacité et promouvoir une économie circulaire ainsi qu'un cadre de planification fiable et démocratiquement soutenu sont primordiaux. En outre, une approche globale en amont des décisions, l'interdépendance internationale comme l'anticipation des évolutions futures afin de préserver la marge de manœuvre sont d'une grande importance. C'est la seule façon de garantir des bases de vie intactes, une économie prospère et un budget national sain pour la prochaine génération.
> Le PLR se réjouit du soutien aujourd’hui du Conseil national à la loi sur l’utilisation des moyens électroniques pour l’exécution des tâches des autorités. Nous sommes convaincus que l'utilisation efficace et sécurisée des moyens électroniques est essentielle pour améliorer la qualité et la rapidité des services publics dans notre pays. L'objectif de la loi est de permettre aux autorités de travailler de manière plus efficace et rapide grâce à l'utilisation de moyens électroniques pour la communication, l'échange de données et la gestion des processus administratifs.
Le PLR est convaincu que l'utilisation efficace et sécurisée des moyens électroniques pour l'exécution des tâches des autorités est essentielle pour garantir une qualité de service public élevée et pour répondre aux besoins des citoyens en matière d'efficacité et de rapidité. L’Etat doit être au service des citoyens et cela passe par une numérisation de ses services (digitalfirst). Le PLR est également conscient des défis liés à la numérisation, tels que la protection de la vie privée et la sécurité des données. Il est dès lors important que les données sensibles soient protégées et que les citoyens aient confiance dans les systèmes numériques utilisés par les autorités.
Le National s’est rapproché ce matin des Etats en éliminant plusieurs divergences. Le projet devrait bientôt pouvoir être mis sous toit. La loi corrigée, y compris la proposition de compromis sur la participation des entités de l’administration fédérale décentralisée, retourne maintenant à la Chambre des cantons. 
Pour le PLR, il est important d'avoir au final une loi qui soit soutenue par les deux chambres au lieu de s’entêter avec des demandes maximales, par exemple sur l’obligation de participation des cantons. Le PLR continuera de s’engager en faveur de systèmes numériques fiables et sécurisés, au service des citoyens, pour l'exécution des tâches des autorités, tout en veillant à la protection de la vie privée et des données.

 

Vert’libéraux

> Enfin ! Le Conseil des Etats dit à son tour OUI à notre initiative parlementaire : le parent survivant aura droit à l'intégralité des 16 semaines de congé parental après la naissance d'un enfant.

> Notre conseiller national Michel Matter a réaffirmé le soutien du groupe Vert’libéral au financement de l’accueil extrafamilial. Ce dernier permettra de soulager une grande partie des familles suisses en améliorant la conciliation entre vie familiale et professionnelle.

> Nous regrettons que le Conseil national n'ait pas reconnu l'urgence de la situation et n'ait pas approuvé une adaptation de la loi sur la procréation médicalement assistée. Les progrès de la médecine et les évolutions de la société ne sont malheureusement pas pris en compte.

> La charge croissante des primes d'assurance maladie est une préoccupation de la population. C'est pourquoi nous soutenons le contre-projet à l'initiative des 10%. Il prend en main le sujet sans s'attaquer à la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons.

 

Michel Matter (Conseiller national)
Le Conseil fédéral a indiqué comment il allait procéder pour préserver l’équilibre dans les finances de la Confédération dès le budget 2024. Il inflige une double peine à la formation, la recherche et l’innovation (FRI).

D’abord, le Gouvernement renonce à budgétiser dès 2024 la participation de la Suisse au programme-cadre Horizon Europe. Il prévoit d’économiser jusqu’à 600 millions de francs par année. Après avoir annoncé sa volonté d’être associé tous les six mois, le Gouvernement se range à l’évidence. La Suisse de la recherche et de l’innovation sera exclue de la génération de programme Horizon Europe. Elle y perdra durant sept années des projets, des réseaux, de l’influence. Elle rognera la compétitivité de ses entreprises et hautes écoles.
Le Conseil fédéral y ajoute une seconde peine : il annonce des coupes de l’ordre de 2% en 2024. Les hautes écoles doivent planifier avec une baisse du soutien fédéral, alors même que la croissance des étudiantes et étudiantes est supérieure à la planification initiale (lire en page 3). Ces coupes signifient aussi que les organisations d’encouragement de la recherche et de l’innovation devront renoncer à financer des projets en 2024. Elles sont pourtant censées pallier le manque induit par l’exclusion d’Horizon Europe.
Le Domaine FRI a beaucoup à perdre avec le budget 2024. L’année sert en effet de référence pour le financement de la période 2025 à 2028. Le Parlement va devoir agir afin de permettre à la Suisse de maintenir son niveau de compétitivité, d’attractivité et d’innovation.