jeudi 8 avril 2021

Propos centristes. France – Vaccins contre la covid19; report des régionales; euthanasie; plus de végétarien dans les cantines; verdir la commande publique…

Voici une sélection, ce 8 avril 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

- En cette journée mondiale de la santé, je veux redire avec force : la santé est un bien public mondial ! Tant que le virus circule et évolue, personne n’est à l’abri. Seule une réponse coordonnée et solidaire, à l’échelle mondiale, est efficace. Renforcement des systèmes de santé, meilleure répartition des capacités de production de vaccins grâce aux transferts de technologie, transparence des contrats, partage de doses : une montée en puissance est indispensable à la sécurité collective face aux risques de variants.

- 250 millions de doses de vaccins Covid-19 produites en France en 2021 : voilà notre objectif. Cela commence concrètement dès aujourd'hui avec les premiers vaccins BioNTech-Pfizer produits sur le site Delpharm de Saint-Rémy-sur-Avre : bravo à toutes les équipes !

- Merci à tous les enseignants qui s'adaptent pour que l'éducation de nos enfants puisse se poursuivre cette semaine, en freinant le virus. Merci aux élèves et aux familles. Avec le télétravail, faire l'école à la maison n'est pas sans difficultés, je le sais. Nous tenons ensemble.

- Le 7 avril est une journée nationale de commémoration et de recueillement. Nous pensons aux victimes du génocide des Tutsi, aux rescapés, à leurs familles, au peuple rwandais. Le travail de vérité doit se poursuivre au travers de l’ouverture des archives de cette période.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

- [Birmanie] La situation est grave. Une vingtaine de manifestants ont été tués s'ajoutant aux 550 déjà assassinés par la junte depuis le 1er février. C'est une répression aveugle et brutale.

- Je me suis entretenu ce mardi 6 avril avec mon homologue jordanien, M. Ayman Safadi. J’ai rappelé l’attachement de la France à la stabilité et à la sécurité de la Jordanie, partenaire stratégique avec lequel nous entretenons un dialogue de confiance sur les sujets régionaux et de sécurité. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les efforts des pays du groupe d’Amman pour soutenir le processus de paix au Proche-Orient. La France se tient aux côtés du Roi Abdallah II et des autorités jordaniennes pour aider le Royaume à faire face aux défis auxquels il est confronté. J’ai souligné dans ce contexte les liens forts et anciens qui unissent la France et la Jordanie dans les domaines économique, culturel, sécuritaire ainsi que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

- Les forces politiques libanaises refusent de s'entendre. Leur aveuglement est un crime de non assistance à pays en danger, et pourtant des engagements avaient été pris. (…) Cette crise a des responsables bien identifiés : leur aveuglement est un crime de non assistance à pays en danger. Ils ont abandonné l’intérêt général au profit de leur intérêt particulier.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Plus de végétarien dans nos cantines, il en faut, j’y travaille !

- Pour s’attaquer de front au problème des passoires thermiques, la loi climat et résilience marche sur 2 jambes: l’obligation de rénover jusqu’à 4 millions de logements à partir de 2025 ; l’accompagnement de A à Z des Français dans leurs rénovations.

- La loi climat et résilience changera le quotidien des Français : en faisant vos courses, vous saurez si un produit est bon ou mauvais pour l'environnement grâce à une étiquette. C'est une avancée concrète et utile pour changer nos modes de consommation.

- La pollution de l'air c'est 48000 morts par an. La loi climat et résilience s'attaque au problème en réduisant la place des véhicules les plus polluants dans les 45 plus grandes villes de France. En 4 ans, cette mesure réduira de 40% la pollution de l'air dans une ville comme Paris.

- Demain, les 200 milliards d'euros que représente annuellement la commande publique seront dépensés en prenant en compte des critères environnementaux. C'est concret, c'est voté !

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

Je veux rassurer la maire de Poitiers et tous les Verts : nous continuerons à soutenir massivement et durablement le secteur aérien avec comme ambition d'être le premier pays au monde à avoir un avion zéro carbone fonctionnant à l’hydrogène.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

Pensé avec les partenaires sociaux, « Transitions collectives » a un objectif : permettre aux salariés dont l'emploi est fragilisé de se reconvertir, sans avoir à connaître le choc du licenciement. Une innovation sociale au service de l'emploi et des territoires.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

Toute attaque contre un élu est une attaque contre la République. Sur ce sujet, les condamnations ont doublé, 62% de ces condamnations sont des condamnations d'emprisonnement.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- [Journée mondiale de la santé] Merci à vous toutes et tous, soignants, chercheurs, bénévoles, présents au quotidien pour prendre soin de nous. On vous doit reconnaissance et admiration.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- [Métiers de l'agriculture] Ce sont des métiers qui recrutent, des métiers de passion pour lesquels nous nous battrons avec beaucoup de détermination.

- J’exprime ma solidarité au monde agricole, touché par des vagues de froid aux conséquences dramatiques. L’agriculture doit être souveraine, prendre en compte les territoires, et de qualité.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- À la suite de l'engagement pris par Emmanuel Macron, le gouvernement lance aujourd'hui une consultation citoyenne sur les discriminations. Évaluer, échanger, proposer. (…) La consultation que nous lançons est le deuxième pilier de la stratégie du président de la République pour lutter contre les discriminations. Elle a mobilisé l'ensemble du gouvernement. Jusqu'ici les politiques publiques sur les questions de discriminations ont été construites par les différents gouvernements, mais nous n'étions jamais allés parler directement à nos concitoyens et concitoyennes pour leur demander comment eux les vivaient, à la fois les victimes mais aussi les témoins.

- Nous traversons aujourd'hui une période où les tensions sont exacerbées. À chaque crise, les discriminations sont croissantes. Dans ce contexte, les défis humains auxquels nous sommes confrontés exigent que nous redonnions ses lettres de noblesse au concept de justice sociale. Tous les outils sont les bienvenus, et surtout il est important d'avoir un dialogue ouvert, apaisé et serein sur des questions qui peuvent toucher tous nos concitoyens et nos concitoyennes (...). Je me réjouis que toute la France puisse s'en saisir.

- Les principales discriminations reposent sur l'emploi, le logement et l'accès aux soins.

- En cette période de mers agitées, les droits des femmes - toujours conquis de haute lutte - demeurent fragiles et suspendus aux humeurs du temps. Nous devons rester vigilantes.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

- La crise exacerbe les atouts et les fragilités de l’Europe. Après 20 ans, nous pouvons faire un bilan critique de l’ouverture à la concurrence dans les transports. Je plaide pour qu’on revoie certaines règles européennes de la concurrence.

- L’écologie n’est plus le monopole de quelques écolos radicaux. La très grande majorité des Français sont écologistes, sans pour autant être autoritaires et décroissants.

- Accord Air France-KLM : nous avons fait ce qui n’avait jamais été fait. Nous avons fait en sorte que le droit social soit respecté. Toute compagnie aérienne qui ne respecte pas le droit européen ne pourra pas récupérer les créneaux laissés par Air France à Orly.

- Air France est un actif stratégique national, une compagnie aérienne systémique. Nous avons besoin du lien avec le monde qu’elle nous offre.

- Il était nécessaire d’aider Air France et de l’aider maintenant, pour que le groupe puisse envisager l’après-crise sereinement, accélérer sa transition écologique, achever sa restructuration.

- Aujourd’hui interdire l’avion, demain contrôler votre consommation internet, après-demain maîtriser vos rêves : c’est un projet régressif et angoissant. Notre projet, c’est de préserver nos libertés et de décarboner nos activités. La France a tous les atouts pour réussir.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

Le gouvernement agit pour augmenter nos capacités de production et sécuriser l’accès aux produits de Santé. Dès juin 2020, d’importants moyens ont été mobilisés pour soutenir nos industriels engagés dans la lutte contre la Covid19. 460 millions d’euros seront mobilisés cette année pour soutenir les laboratoires et entreprises engagées dans la lutte contre la Covid19.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- Les policiers municipaux sont aussi en première ligne pour assurer notre protection. L’article qui permet de créer à Paris la plus importante police municipale de France définitivement validé !

- En ce 7 avril, la France commémore le génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda en 1994. Nous n'oublierons jamais les 1 millions de morts, femmes, hommes, enfants, victimes de l'une des pires barbaries du XXème siècle.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- [Vaccins] Nous n’avions pas, au départ, de mécanisme pour contrôler nos exports. La France et l'Allemagne l’ont demandé, la Commission européenne l’a fait très rapidement. On livrera si on est livré : c’est la défense de nos intérêts.

- Les pays européens sont partis plus tard dans le financement du développement des vaccins, par rapport aux Etats-Unis. Nous devons en tirer des leçons : il faut créer une agence européenne de financement massif de l’innovation, qui soit réactive et qui ait des moyens.

- [Vaccin] Spoutnik V est soumis aux mêmes conditions que tous les vaccins. Ce n’est pas l'Europe qui a traîné : le dossier a été soumis tardivement par le laboratoire. Cela prend 2 à 3 mois pour être examiné par l’Agence européenne du médicament, comme pour les autres vaccins.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- C'est un engagement du gouvernement: tous les étudiants qui en ont besoin et qui le souhaitent doivent pouvoir suivre un parcours de soins et consulter gratuitement un psychologue.

- Depuis plus d'un an notre système de santé est en 1ère ligne. A l'occasion de la Journée Mondiale de la santé, j'aimerais remercier les soignants et tous les personnels de santé pour leur dévouement et leur engagement total.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

De la qualité du réseau cuivre au déploiement de la fibre, 4G/5G, la France accélère pour permettre à tous les Français partout de garder contact, télétravailler, se soigner à distance...

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

[LaREM] Notre engagement : le dépassement des clivages et le rassemblement. Ils sont toujours nécessaires. Continuons ! Patiemment, cultivons l’enracinement dans nos territoires, régénérons les idées. Marcheuses, marcheurs, poursuivons la route ensemble !

 

► Haut-commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- [Euthanasie] L'aide à la fin de vie lorsque les jours sont comptés, lorsqu'on sait que c'est fini, c'est déjà dans la loi. La question qui se pose et que posent les auteurs eux-mêmes de la loi actuelle, c'est : est-ce que la loi est appliquée ? Mais aider quelqu'un que l'on aime, une femme, un homme, refuser l'acharnement thérapeutique, en effet c'est la philosophie de la loi et c'est ce qui doit être au fond la liberté et le dialogue entre un médecin et le malade. Faut-il changer la loi ? Appliquons-la d'abord. Je vous rappelle que cette loi a été votée à l'unanimité de l'Assemblée Nationale toutes philosophies, toutes tendances confondues. Et, ce que disent les auteurs de la loi, ceux qui l'ont portée, c'est : elle n'est pas appliquée comme elle devrait l'être. Eh bien, appliquons-la mais cette question est évidemment une question qui se pose et c'est une question de philosophie personnelle dans laquelle chacun mesure combien elle est délicate et probablement essentielle.

- Sur la question du suicide assisté, j'ai dit que, pour moi, c'était une question parce qu'il se trouve que, quand on voit des êtres qui vous sont chers passer par des horreurs pour être obligés de quitter la vie, on se dit que, ma foi, il y aurait probablement des démarches plus humaines. Alors, c'est ma position personnelle. Elle n'est absolument pas une consigne à qui que ce soit.

- [Suppression de l’ENA] cela a été un de mes chevaux de bataille depuis longtemps. C'est un sujet de préoccupation pour le Président de la République tous les jours depuis la campagne électorale de 2017. Pourquoi ? À mon avis il y a deux raisons profondes. La première, c'est que, parmi les problèmes vitaux de la France, il y en a un que vous constatez tous les jours, c'est la rupture absolue entre la base de la société, ceux qui travaillent, ceux qui sont à la retraite, ceux qui sont au chômage, les femmes et les hommes qui occupent toutes les fonctions de la société, les jeunes, les étudiants et le prétendu sommet. Rupture entre la base et ceux qui sont en haut. Et, deuxième problème qui va avec, c'est un système inefficace de blocage perpétuel qui fait que l'on ne peut jamais rien changer.

- L'immobilisme est plus fort que toutes les énergies déployées.

- La question c'est : est-ce qu’on peut, en partant de la base, en partant des milieux non privilégiés de la culture ou de la société, accéder aux responsabilités majeures de la société française ? Pendant la première partie du 20ème siècle, c'était possible. L'ascenseur, je ne suis pas certain qu'il puisse marcher aujourd’hui comme il a marché quand je suis entré dans ce chemin qui est un chemin d'une aventure personnelle. Je trouve qu'aujourd'hui les choses sont beaucoup plus bloquées, beaucoup plus indurées. Il y a une question qui se pose. J'ai parlé de l'efficacité. L'État devrait être là pour soutenir les initiatives de la société française, les initiatives des personnes, des associations, des entreprises, pour aider. Et, la plupart du temps, il n'est pas là pour aider, il est là pour bloquer car l'État a connu une dérive, il est devenu administration et l'administration est devenue bureaucratie et ce système-là, cette mécanique-là qui s'impose, même si les gens sont généreux, brillants, volontaires, s'ils ont cette âme, cette vitalité de changer les choses, perpétuellement, cela les bloque.

- On a un problème électoral. L'épidémie entre en collision avec des élections prévues ; c'était déjà le chaos municipal. C'est à nouveau le cas des régionales. Il y a une chose très simple à faire qui est le vote par correspondance, ce que tous les pays autour de nous ont fait, ce que je réclame, depuis longtemps, presque comme une obsession. Les Allemands ont pu tenir leurs élections parce qu’ils ont le vote par correspondance. De très nombreux pays européens et aux États-Unis, 100 millions d'Américains ont voté par correspondance pour élire le président des États-Unis. On le demande, des responsables disent : pourquoi on ne fait pas cela ? Et la réponse qui vient de ce message administratif politique, c'est : « Monsieur le Président ce n'est pas possible. Monsieur le ministre ce n'est pas possible. » Vous vous arrachez les cheveux. (…) Comment peut-on dire qu'il n'est pas possible. Les Allemands ont le vote par correspondance. La Cour suprême allemande a décidé il y a plus de 20 ans qu'elle ne prendrait plus jamais aucune plainte pour fraude sur le vote par correspondance parce que vérification avait été faite par des procédures innombrables qu'il n'y avait pas de fraude. 100 millions d'Américains, on n'a pas trouvé une fraude. Qu'est-ce que racontent ceux qui choisissent perpétuellement de ne rien changer, même ce qui correspond au bon sens le plus élémentaire ?

- [Régionales] La question, c'est : Faut-il qu'elles aient lieu au mois de juin ? On est dans une période d'épidémie, on est dans un moment où, tout le monde le voit bien, toutes les collectivités, toutes les communes, toutes les villes suppriment leurs fêtes, leurs comices agricoles, leurs concerts, tout est bloqué. Et on dit que l'on va cependant tenir sans le moindre changement une élection dans laquelle la campagne électorale ne va pas pouvoir avoir lieu et où les maires disent : « mais ce n'est pas possible. On ne peut pas le faire. » Je vais vous donner une preuve simple. Le groupe du MoDem, nous avons consulté tous les maires des circonscriptions des 58 députés de notre groupe. Les maires à plus de 80 % disent : « On ne peut pas le faire » et j'apporte une preuve toute simple, le Conseil scientifique qui s'occupe de la santé a dit : « il faut que tous les assesseurs soient vaccinés. » Donc c'est une obligation. Il faut que tous les assesseurs soient vaccinés. Est-ce que vous connaissez les assesseurs cinq semaines à l'avance ? La vérité c'est que les assesseurs dans les bureaux de vote, tout maire qui a la moindre expérience sait qu'il les trouve dans les trois derniers jours. Si on les connaissait à l'avance, cela veut dire qu'ils vont avoir la priorité sur les enseignants, sur les personnels d'un certain nombre de services publics vitaux ? Tout ceci est irréaliste et irresponsable. (…) Le gouvernement a sa responsabilité et l'Assemblée Nationale aussi. Mon avis, c'est qu'il n'est pas raisonnable de tenir les élections dans un moment où l'attention des citoyens est portée sur des questions aussi graves que la santé, la maladie, l'épidémie, la vie, la mort.

- [Est-ce que, pour rembourser la dette, il va falloir que les entreprises payent?] Je ne crois pas qu'il faille cibler les entreprises. Je pense que c'est une très mauvaise idée, mais ce que vous avez oublié de dire, c'est que la décision principale du président des États-Unis, de Joe Biden, c'est de mettre sur la table 2000 milliards de dollars supplémentaires, ce qui au total fera 5500 milliards de dollars. (…) Je plaide pour un Plan Marshall de reconquête de la production industrielle, agricole, de services, pour regagner tout ce que nous avons perdu en parts de marché. La France est aujourd'hui décrochée dans son commerce extérieur parce que nous n'arrivons pas à fournir la demande qui est celle des consommateurs.

- [Dette] Ma proposition, c'est que cet argent investi pour redresser l'économie française, on laisse 10 ans de délai pour que l’effet se sente et on le rembourse après sur 30 ans. On le rembourse sur 30 ans avec les rentrées, y compris les rentrées fiscales. (…) Il faudra le rembourser et, si vous le remboursez sur 30 ans, si pendant ce temps vous avez gagné des parts de marché de la croissance, si la production s’est relancée, alors vous créez de nouvelles sources de revenus pour les impôts et de nouvelles sources de cotisations sociales pour faire marcher le système. C'est cette vie, cette vitalité reconquise qui nous permettra de rembourser sans difficulté la dette. J'ai fait un calcul, j'ai proposé dans une note du Plan, calcul qui fait que l'on s'aperçoit que cet effort-là, dans 10 ans, sera parfaitement supportable dès l'instant que l'on aura retrouvé le rythme de création et de production qui était le nôtre.

- Je suis pleinement engagé dans le soutien à ce que le Président de la République fait par délégation des Français parce que l'élection de 2017, ce qui a échappé à beaucoup de gens, c'était pour moi une élection « tournant », c'était une élection tournant parce que les Français donnaient au Président de la République la mission de changer les rapports entre le pouvoir et le peuple, entre le haut et la base de la société et ceci n'a pas pu se faire pendant des années. C'est extrêmement courageux de la part du Président de la République de s'y attaquer aujourd'hui même, comme vous l'avez annoncé.

- [Emmanuel Macron] La question que je me suis posée tout au long de ma vie politique, à la fois engagé dans l'élection présidentielle et observant le pouvoir, c'est : Est-ce que ceux qui ont les responsabilités sont à la hauteur de l'histoire ? Et ma certitude, ce que je ressens du plus profond, c'est que cet homme-là est à la hauteur de l'histoire, et c'est une histoire tellement difficile dans les temps que nous vivons, ce sont des temps de bouleversements profonds, on en a énuméré un certain nombre entre nous, qu’il faut une énergie formidable et une conscience formidable pour oser faire bouger ce qui est tellement bloqué depuis tant et tant de décennies. Non, je n'ai aucun doute sur ce point.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Le Président s’y était engagé en décembre, c’est aujourd’hui le lancement d’une grande consultation sur les discriminations. Ces discriminations assignent, elles sont une atteinte insupportable à la dignité humaine, c’est pourquoi nous devons agir.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Il y a une notion fondamentale qui nous lie au sein de notre majorité : celle du dépassement. Qu'importe que telle idée soit de gauche ou de droite, pourvu qu'elle apporte des résultats et de la protection pour les Français ! C'est cela, notre ADN !

- Sur la fin de vie, débattons avec les Français, de la façon la plus apaisée possible. La proposition de loi «fin de vie» discutée aujourd'hui constitue un premier temps de ce débat qui devra se poursuivre, notamment pendant la campagne présidentielle.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Pourquoi je ne pourrai pas voter la proposition de loi ouvrant le droit à l'euthanasie. J'assume de douter et de choisir la prudence.

 

Laetitia Avia (porte-parole)

Je serai au rendez-vous pour défendre le droit de chacun de choisir librement les conditions de sa fin de vie!

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

L’incident survenu à Ankara a le mérite de la clarification: le président turc ne respecte ni les femmes, ni l’Union européenne. Et l’Union européenne a encore des progrès à faire pour se faire respecter.

 

Stéphane Séjourné

Se battre pour une Europe souveraine passe par le respect de ses interlocuteurs et de nos valeurs. L'absence d'une chaise pour Ursula Von der Leyen n'a rien d'un oubli, c'est un geste politique. Restons vigilants. Soyons intransigeants.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

La présidentielle va se jouer sur la sortie de crise et donc sur la victoire sur le virus qui passe par la vaccination.