mardi 31 mai 2022

La quotidienne centriste du 31 mai 2022. Le régime de Poutine tue les journalistes puis les salit

S’en prendre à la presse libre en tuant des journalistes est une constante chez Vladimir Poutine.

Que ce soit en Russie ou ailleurs et maintenant en Ukraine, il n’a aucun scrupule à faire assassiner des journalistes et à terroriser les médias.

En cela, il n’est guère différent des autres dictateurs qui s’en prennent systématiquement à la liberté de la presse qui est, pour eux, leur pire cauchemar car capable de dénoncer leurs mensonges et leurs méfaits ainsi que de mettre à jour leur supercherie.

Depuis le début de son invasion de l’Ukraine, Poutine a ciblé consciemment des journalistes comme le reporter français, Frédéric Leclerc-Imhoff, qu’il vient de faire tuer par ses sbires.

Comme l’explique le président de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, qui a dénombré pas moins de 50 attaques délibérées contre les journalistes, «depuis le début du conflit, des journalistes se sont fait tirer – pardonnez-moi l'expression – comme des lapins par les forces russes».

Selon lui «il y a une responsabilité du Kremlin, de Vladimir Poutine, sur ces crimes de guerre».

Et de préciser: «Heureusement qu'il y a des journalistes sur le terrain pour dénoncer les mensonges des forces russes qui prétendent qu'elles ne visent pas les civils alors qu'elles le font, qui prétendent qu'elles ne visent pas les journalistes alors qu'elles le font.»

Dans son ignominie, Poutine, non seulement tue les journalistes, mais tente de les salir ensuite.

Ainsi, son agence de presse officielle, Tass, n’a pas hésité à affirmer que Frédéric Leclerc-Imhoff n’était pas un journaliste mais un terroriste.

Cette insulte pitoyable qui démontre le caractère misérable du maître du Kremlin peut être considérée comme un compliment pour le travail de ce journaliste qui est mort pour avoir montré au monde entier, comme ses confrères, les crimes odieux commis par Poutine et qui feront qu’un jour il sera peut-être traduit devant la justice pour répondre de ses infamies.

Et son travail comme celui des autres journalistes assassinés servira à l’Histoire pour se rappeler que Poutine n’était qu’un vulgaire dictateur qui ne mérite que de se retrouver dans ses poubelles.

 

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Législatives 2022. Sondage Ifop – Ensemble passe en tête devant Nupes et serait majoritaire à l’Assemblée

Selon la 3e vague (31 mai) du sondage de l’Institut Ifop à propos des prochaines élections législatives pour LCI, Sud radio et Paris Match, Ensemble passe en tête des intentions de vote devant Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) avec 27% (+1) des intentions de vote au premier tour contre 25% (-2).

On trouve ensuite le RN (21% / -2) et LR (10% / -1) qui, tous deux, reculent.

A noter que l’Ifop a élargi sa liste de candidats avec ceux divers gauche et divers droite.

De même, pour la première fois, l’institut fait une projection en siège avec Ensemble en tête qui obtient la majorité à l’Assemblée et peut-être la majorité absolue avec un nombre de députés entre 275 et 310.

► Résultats:
- Ensemble (Renaissance (ex-LaREM), MoDem, Agir, Parti radical, Territoires de Progrès, Horizons): entre 275 et 310 sièges
- LFI, entre 170 et 205 sièges
- LR-UDI-Les centristes: entre 35 et 55 sièges
- RN: entre 20 et 50 sièges
- Divers gauche: entre 5 et 10 sièges
- Reconquête: entre 1 et 4 sièges
- Divers: entre 8 et 15 sièges

> Cette projection est obtenue à partir des intentions de vote suivantes:
- Un candidat d'extrême-gauche: 1% (-0,5)
- Un candidat Nupes (PC, LFI, PS, EELV): 25% (-2)
- Un candidat divers gauche: 4% (nouveau)
- Un candidat Ensemble (Renaissance (ex-LaREM), MoDem, Agir, Parti radical, Territoires de Progrès, Horizons): 27% (+1)
- Un candidat LR et UDI: 10%(-1)
- Un candidat divers droite: 1% (nouveau)
- Un candidat Debout la France: 2 (-0,5)%
- Un candidat RN: 21% (-2)
- Un candidat Reconquête: 6% (=)
- Un candidat divers: 3% (=)

(Sondage réalisé par internet entre le 25 et le 28 mai auprès d’un échantillon de 1796 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

La quotidienne centriste du 30 mai 2022. L’Union européenne est-elle vraiment entrée dans une nouvelle ère?

Face à la crise sanitaire de la covid19, face à la crise économique post-pandémie, face à la crise de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine et on peut même rajouter face à la crise du Brexit, l’Union européenne face à ses événements paroxystiques et qui demandaient des réponses immédiates a été présente et le plus souvent à la hauteur des enjeux.

Du coup, on a parlé d’une nouvelle dynamique intégrationniste et de cette prise de conscience des membres de l’UE de la nécessité d’avancer ensemble.

Mais si l’on ne peut qu’acquiescer à ce point de vue, il faut ajouter dans la foulée que cette dynamique et cette prise de conscience doivent être confirmées dans l’avenir parce que, justement, elles se sont manifestées lors de crises et, qu’une fois celles-ci passées, rien ne dit qu’elles disparaissent aussi vite qu’elles étaient apparues.

Ce qui permet de dire cela est que, dans bien des domaines, les divergences demeurent et le chacun pour soi n’a pas disparu.

En témoigne, au premier chef, les frondes de pays comme la Hongrie et la Pologne, mais pas seulement elles, qui ne veulent pas respecter l’Etat de droit européen qu’elles ont pourtant accepté en signant les traités qui ont formalisé leurs adhésions respectives.

De même, on peut se demander si les rapprochements entre des pays comme la France et l’Allemagne sur la défense européenne ou le plan de relance post-covid19 sont aussi solides qu’on prétend.

Déjà, le ministre allemande des Finances, Michael Lindner, se dit hostile à la mutualisation des dettes européennes qui pourtant faisait partie du plan de relance et mesure que le gouvernement français soutient.

En outre, l’adhésion prochaine de la Finlande et de la Suède à l’OTAN n’est-elle pas une preuve que ces pays n’ont pas confiance dans l’Union européenne qui, pourtant, leur garantit leur sécurité face à une agression extérieure par la mobilisation de tous les autres membres pour les défendre?

En matière environnementale, les politiques nationales de lutte contre le dérèglement climatique ne vont pas toutes dans le même sens alors même qu’il faut prendre des mesures supplémentaires urgentes pour éviter une prochaine catastrophe.

Ces quelques exemples parmi d’autres sont bien la preuve que l’Union européenne est loin d’avoir réglé tous ses différends internes.

Néanmoins, les crises ont été le révélateur de ce que les pro-européens disent depuis bien longtemps, que les pays membres de l’UE ne s’en sortiront qu’ensemble et pourront rester libres et maitres de leur destin que dans une union renforcée et un fédéralisme étendu.

Pour autant, on ne peut encore dire que les rapprochements actuels sont la preuve d’une nouvelle ère qui va perdurer même si l’optimisme dans l’avenir de l’Union européenne n’est plus aujourd’hui uniquement de la méthode Coué.

 

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