jeudi 29 avril 2021

Humeur du Centriste. Tribune des militaires factieux: 62% des Français ne savent pas de quoi il s’agit mais 58% sont d’accord selon un sondage!

Voilà un autre sondage qui va demeurer dans les annales du racolage et de l’incohérence, celui réalisé par l’Institut Harris-interactive pour LCI et concernant la tribune des militaires factieux parue dans l’hebdomadaire de droite radicale et d’extrême-droite et qui appelle à l’établissement d’un régime autocratique en France, tribune saluée par Marine Le Pen, il faut dire que plusieurs signataires sont membres de RN…

Mais revenons au sondage.

L’institut demande d’abord aux sondés s’ils savent de quoi il s’agit précisément et seuls 38% répondent par l’affirmative.

En revanche, 62% répondant par la négative, 36% disant qu’ils ne savent pas de quoi il s’agit et 26% disent en avoir entendu parler mais ne savent pas de quoi il s’agit précisément.

Si l’on calcule bien, cela fait donc 62% de sondés qui répondent qu’ils ne connaissent pas le contenu de cette tribune ou vaguement.

Eh bien, un certain nombre ont sans doute la science infuse puisqu’à la question suivante, 58% disent qu’ils sont d’accord avec les propos tenus, c’est-à-dire qu’il y a au moins 20% de sondés qui sont d’accord avec un contenu qu’ils ignorent.

Soit l’institut prend les Français pour des cons, soit ce sont les Français qui le sont!

Mais ce qui fait froid dans le dos à tous les démocrates, dont les centristes, sont les réponses à des questions annexes dont deux sont particulièrement préoccupantes pour notre Etat de droit.

Ainsi, 49% des sondés estiment que «l’armée devrait intervenir sans qu’on ne lui en donne l’ordre afin de garantir l’ordre et la sécurité en France»!

On se demande si ceux qui ont répondu oui ont bien compris la signification de leur réponse.

Dedans, il y a 83% de sympathisants du RN mais aussi 57% de ceux de LR et tout de même 38% de ceux de LFI et du PS, 33% de ceux de LaREM et 28% d’EELV.

En outre, 45% des sondés pensent que «la France connaîtra prochainement une guerre civile».

Si ce genre de questions récurrentes des sondages sur l’état du pays n’est pas étonnante ainsi que le nombre de ceux qui répondent par l’affirmative, on notera tout de même que les plus enclins à voir venir la guerre civile sont les sympathisants des partis extrémistes (78% pour RN et 61% pour LFI), c’est-à-dire ceux qui la souhaite…

Enfin, 73% des sondés estiment que «la société française est en train de se déliter» et ce sentiment est majoritaire chez les sympathisants de tous les partis.

Mais on pari que ce n’est pas exactement pour les mêmes raisons!

Centristement votre.

Le Centriste

 

 

Propos centristes. France – Nouvel universalisme; Macron, «optimiste de la volonté»; plan de relance européen; lutte contre le terrorisme; covid19; 1 jeune 1 solution; tribune d’anciens généraux factieux…

Voici une sélection, ce 28 avril 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

[Tribune «Ne cédons rien de l’ambition de transformation»]
Les mois qui viennent de s’écouler, marqués par une crise sanitaire inédite et inattendue, sont une preuve de plus que l’imprévisible est devenu la norme, l’incertitude la règle. Aussi, prévoir ce que sera l’actualité en avril 2025 relève sinon de l’impossible, du difficile et je souhaite à ceux qui, avec moi, se livrent à cet exercice courage et prescience. J’ai sur mes coauteurs du jour un avantage : comme président de la République, j’ai moins à prévoir ce qui va advenir qu’à projeter une vision, une aspiration. J’ai à décrire ces Unes que, par l’action menée et à mener, nous souhaitons rendre possible.
Nous travaillons pour qu’en avril 2025, puisse paraître une Une sur notre jeunesse qui aurait tourné la page de la pandémie, rattrapé les heures d’études perdues, les expériences volées et, à la faveur du plan de relance, trouvé du travail, toute sa place dans notre société.
Nous travaillons pour qu’en avril 2025, puisse paraître une Une sur l’excellence industrielle française, son nouveau modèle productif plus écologique et numérique, faisant la part belle aux usines qui, dans les domaines de l’énergie, des transports, des éco-matériaux et de l’économie circulaire, sont en germes dans les investissements d’aujourd’hui et feront de la France l’avant-garde du progrès vert.
Nous travaillons pour qu’en 2025, puisse paraître une Une sur le nouveau modèle français de protection sociale. Santé plus préventive, prise en charge des plus âgés avec la prise en charge du risque dépendance, retraites plus justes et pérennisées : 80 ans après, nous aurions retrouvé le souffle du Conseil national de la Résistance, d’une France fière de faire avancer les droits sociaux et le progrès humain.
Nous travaillons pour qu’en 2025 se publient de moins en moins de Unes peuplées de faits divers tragiques – règlements de compte entre bandes, féminicides, attentats. Qu’au contraire les journaux fassent la part belle au retour de la République sur chaque terre du pays : le policier, le professeur, le responsable associatif, tous ces visages du respect et de l’espoir, d’une France unie et apaisée.
Le quotidien pro-européen qu’est l’Opinion doit pouvoir enfin faire davantage de Une en 2025 sur une Europe puissance, qui se sera pensée comme un « nous » plutôt qu’une addition de « je ». Une Europe qui aura réitéré l’expérience de la dette commune éprouvée avec le plan de relance pour investir dans sa protection : la défense, le contrôle des frontières, la souveraineté industrielle et technologique pour faire face aux nouveaux risques. L’Europe qui protège non plus comme un souhait mais comme un fait.
Bien sûr, toutes ces Unes, tous ces objectifs peuvent sembler lointains alors que nous venons tout juste d’acter un calendrier très progressif de réouverture du pays. Pourtant, les réformes engagées depuis quatre ans, le moment aussi font qu’ils sont à portée de main. « En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux », écrivait Tocqueville, qu’un grand quotidien libéral comme l’Opinion, à qui je veux souhaiter un bel anniversaire, ne renierait pas. Si l’on prend la peine de regarder par-delà l’écume des temps, c’est un moment de bascule qui se dessine, où l’ancien disparaît quand le nouveau naît à bas bruit, où l’inatteignable depuis des décennies devient possible en quelques semaines, où l’accélération des révolutions ouvre grand le champ des perspectives.
Je suis un optimiste de la volonté. Si nous le voulons, si nous ne cédons rien de l’ambition de transformation que les Français ont portée au pouvoir en 2017, notre Nation peut prendre toute sa part à l’invention du monde qui vient. Et les Unes de 2025 faire état de notre Renaissance.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- L'affaire des « généraux en retraite » pourrait être insignifiante, s'il n'y avait pas eu une récupération politique tout à fait inacceptable de cette tribune contraire aux principes républicains.

- La République entend se donner tous les moyens pour lutter, pied à pied, contre le terrorisme islamiste. Dès les premiers jours du quinquennat, beaucoup a été fait pour nous donner les moyens juridiques, humains, et techniques de le combattre. Face à une menace plus difficile à repérer, l'État et la justice doivent se doter de moyens renforcés pour détecter, suivre et agir, y compris par une veille accrue sur les réseaux sociaux. C'est l'objet du projet de loi présenté aujourd'hui en Conseil des ministres. Cette loi n’est pas un texte de circonstance, c’est le fruit d’un travail débuté il y a plusieurs mois qui concilie une double exigence : donner à nos services plus de moyens pour être plus efficaces mais aussi respecter en tous points nos principes juridiques fondamentaux.

- On croit à l'apprentissage. On y croit parce que ça marche. On y croit parce que c'est une filière d'excellence. On y croit parce que les apprentis font la fierté de notre pays. En 2020, grâce à 1jeune1solution, on n'a jamais autant recruté d'apprentis ! (…) 1,5 million de nouveaux contrats signés depuis septembre (même niveau d'embauches que l'année dernière); 500 000 nouveaux apprentis en 2020 : record battu.

- [«Boussole des aides»] Il n'était plus acceptable de laisser nos jeunes face à des dizaines d'interlocuteurs pour obtenir les allocations auxquelles ils ont droit. Pour êtres plus accessibles, les aides devaient aussi être plus lisibles. Tout est désormais rassemblé. Aides au logement, santé, garantie jeune, aides directes ou aides à la mobilité : en 5 minutes, chacun peut accéder aux aides auxquelles il a droit. Cette plateforme, c'est le réseau de ceux qui n'en n'ont pas : pas besoin d'être « rancardé » pour trouver ce qu'on cherche !

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

- L'important est la géopolitique des biens communs. Ne peut-on pas réfléchir à la fondation d'un nouvel universalisme, qui peut être partagé ?

- Ce qui est en jeu est une certaine vision de l'humanité. Une idée de l'humain et de l'humanité qui est au cœur du droit international.

- La rupture doit aussi concerner notre récit - la manière par laquelle nous lions notre passé à notre avenir. (…) La rupture de la vision européenne des frontières est venue de nos deux voisins, turc et russe.

- [Union européenne] La force progressive que nous sommes en train d'acquérir est la prise de conscience de la puissance. (…) Ce réveil géopolitique doit impérativement se poursuivre, et sera l'un des objectifs de la présidence française de l'Union européenne, à la poursuite d'une autonomie stratégique européenne. (…) Il y a encore dix ans, lorsque la France évoquait ces sujets stratégiques à Bruxelles, nos interlocuteurs étaient dubitatifs. Je me réjouis que la situation ait évoluée.

- La géopolitique européenne du XXIème siècle doit être une vraie géopolitique, mais une géopolitique européenne. Ce n'est pas en tâchant de reproduire la géopolitique des autres que nous allons protéger notre souveraineté.

- Nos succès montrent que la géopolitique des Européens n'est pas nécessairement une géopolitique de la conflictualité. Nous devons aussi savoir jouer la carte de la coopération internationale.

- La géopolitique des biens communs n'est pas contraire à l'affirmation des frontières européennes, à l'appropriation d'un espace européen.

- Si la géopolitique européenne du XXIème siècle doit s'ancrer dans un territoire, elle se joue aussi en dehors des logiques territoriales.

- L'enjeu numérique est au cœur de la souveraineté. Il nécessité de notre part un sursaut de souveraineté. Bien entendu, sans pour autant faire un internet européen ! (…) Peu de pays européens peuvent se passer des GAFAM européens. La multiplication des alternatives est une ressource essentielle.

- Dans certains lieux, la reconceptualisation géopolitique n'a pas eu lieu. Par exemple, l'euro n'est pas suffisamment conçu comme un outil de puissance.

- L'économie était, initialement, la manière par laquelle nous souhaitions lier d'anciens ennemis. Cependant, elle est aussi une vulnérabilité.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

Nous accélérons notre transition énergétique. La France avance vers l’installation d’un 8eme parc d’éoliennes en mer pour augmenter massivement notre production d’énergie décarbonée et renouvelable.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- En accélérant la mise en œuvre du plan de relance européen, nous nous donnons les moyens de nos ambitions : construire un futur ensemble. L’Union européenne doit compter sur ses propres forces. Apportons nous-même des solutions aux enjeux du 21e siècle.

- Depuis le début de la crise, le couple franco-allemand s’est montré solide. Main dans la main, nous avons travaillé ensemble, France et Allemagne, pour trouver un accord sur ce plan de relance européen de 750 milliards d’euros financé par une levée de dette en commun. C’est une percée historique. Demain, nous déposerons nos plans à la Commission européenne aux côtés de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne, après le Portugal jeudi dernier. Nous franchissons une étape décisive et c’est une très bonne nouvelle pour tous les Etats membres.

- Il n’y a ni frustration ni colère, mais une détermination totale à mettre en œuvre le plan de relance européen et à recevoir cet argent le plus rapidement possible. La relance européenne est à l’œuvre à travers notre plan de relance national, qui fonctionne déjà. La gestion économique de la crise en Europe a été efficace: pour la première fois dans notre histoire, les pays européens ont répondu manière coordonnée à une crise, en utilisant les prêts garantis par l’Etat et le chômage partiel. La priorité est désormais à la relance de nos économies, à l’investissement et au renforcement des chaînes de production sur le continent.

- Cessons d’être fascinés par les Etats-Unis et concentrons-nous sur nos forces! Nous avons massivement protégé nos entreprises et nos salariés grâce à nos systèmes sociaux. Il est temps maintenant, avec le plan de relance européen, de bâtir un continent souverain et fort. Nous devons tout faire pour créer des emplois et lutter contre le réchauffement climatique. Le mot clé de cette relance c’est l’investissement. Nous devons investir, investir, investir pour que l’Europe reste dans la course technologique.

- La France est déterminée à continuer de transformer son économie, protéger la planète et améliorer sa compétitivité. C’est au cœur du programme du président Emmanuel Macron depuis 2017 et nous n’avons pas changé de direction depuis. Nous voulons renforcer la gouvernance des finances publiques avec une future loi organique qui imposera de définir une trajectoire des dépenses sur une période pluriannuelle. Ce qui signifie concrètement que le niveau de dépenses sera limité à cette trajectoire. Il faut également avoir des dépenses plus efficaces, ce qui implique notamment d’améliorer la productivité dans le secteur public. Troisième point, les réformes de structure. Nous avons déjà adopté la réforme de l’assurance-chômage qui sera finalisée après la crise. Preuve que ces réformes ne sont pas engagées à la demande de la Commission européenne, mais pour le bien de la France. Il en va de même pour la réforme des retraites. Elle n’est pas une condition fixée par la Commission européenne, mais je continue de juger cette réforme indispensable le moment venu, pour garantir notre système de retraite par répartition comme le niveau de vie de nos enfants. Nous devrons reprendre le dialogue social dès que la situation économique s’améliorera. Enfin, j’insiste: nous n’augmenterons pas les impôts.

- C’est une nouvelle ère pour l’Europe. Nous sommes déterminés à construire une Union plus forte avec de nouveaux instruments financiers.

- Pour les mois à venir, la priorité est au soutien de nos économies. Nous avons pris les bonnes décisions aux bons moments en suspendant le pacte. Cette suspension devra être prolongée en 2022. Ne reproduisons pas les erreurs du passé, lorsqu’en 2009 les Etats ont redressé trop rapidement leurs comptes publics. Cette politique a pesé lourdement sur la reprise économique. Pour autant, si nous voulons une monnaie commune qui est l’euro, il faut des règles communes. Leur nécessité n’est pas discutée. Mais ces règles doivent être adaptées à la réalité économique. Quand vous avez des écarts aussi importants entre les niveaux de dettes des Etats membres, prendre en compte ces différentes situations nationales est une nécessité.

- [L’Allemagne et la France dans la déclaration de Meseberg s’engageaient à approfondir la zone euro] Meseberg a préparé les décisions que nous avons prises trois ans plus tard, à la faveur de la crise. Mais ne restons pas au milieu du gué. Pour consolider la zone euro, nous devons avancer dans trois directions: l’union bancaire, qui progresse grâce au président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe ; le marché des capitaux, critique si nous voulons mobiliser les banques, les assurances et les fonds d’investissement pour financer les industries du futur ; enfin l’euro numérique. Avec Olaf, nous poussons pour accélérer son développement. Une monnaie numérique contribuera à l’intégration de la zone euro et donnera à notre monnaie commune un rôle plus fort sur la scène internationale.

- Dès cet été, nous pouvons parvenir à un accord historique sur la fiscalité internationale. Nous y travaillons depuis quatre ans à l’OCDE. Les citoyens en ont assez que les grandes entreprises ne paient pas le niveau d’impôt qu’elles devraient payer. Le changement de position des Américains est une excellente nouvelle. La France avait proposé un taux d’imposition minimum global pour les sociétés à 12,5%. Si l’administration Biden propose un taux à 21% et qu’il y a consensus, il serait acceptable pour nous. Sur la taxation des géants du numérique, notre position reste la même: tous les géants du numérique doivent être taxés à leur juste valeur. Mais tant qu’il n’y aura pas d’accord global sur l’impôt minimum et sur la taxe digitale, nous garderons notre taxe nationale.

- Après la crise, les Etats-Unis chercheront à rester la première puissance mondiale et la Chine accélérera sa transformation pour devenir la première puissance mondiale. La seule question pour l’Europe est de déterminer le rôle qu’elle veut jouer pour ce siècle. Soit nous restons dans la course technologique et économique, soit nous passons en seconde division. L’Europe doit continuer à peser sur la scène internationale et a tous les atouts pour: un marché unique avec plus de 400 millions d’habitants, des valeurs communes, des cultures et une histoire. Je pense qu’avoir deux ministres des Finances, allemand et français, qui expliquent qu’ils veulent construire une nouvelle souveraineté européenne, c’est une excellente nouvelle pour la suite.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- La direction générale de l’armement vient de conduire avec succès un tir d’essai de missile M51 sans charge militaire depuis les Landes. Le succès de cet essai témoigne de la crédibilité de notre force de dissuasion, de l’excellence de nos partenaires industriels et de notre attachement à la souveraineté française.

- Opération Résilience - Le ministère des Armées mobilisé pour intensifier la campagne de vaccination. Une soixantaine d’aviateurs de l’Armée de lair géreront la logistique et l'organisation d'un centre de vaccination à Mérignac.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Notre objectif est clair : donner le plus d'armes possible à l'État pour lutter contre la menace terroriste, sans limiter les libertés et droits de nos concitoyens.

- En matière de lutte contre le terrorisme : la menace évolue, nous adaptons nos outils. Le texte présenté ce matin vise à pérenniser nos outils de lutte contre le terrorisme et les rendre encore plus efficaces face une menace et un environnement qui évoluent. Meilleur suivi des sortants de prison condamnés pour terrorisme. Renforcement des échanges d’informations entre les services de l’Etat et les professionnels de santé en matière de prévention de la radicalisation. Pérenniser l’utilisation des algorithmes.

- Un individu peut rechercher aujourd’hui plusieurs fois par jour des vidéos de décapitation sur internet, s’il n’est pas connu des services, aucune alerte automatique n’est faite. Demain, avec la loi, les services de renseignement recevront une alerte anonymisée. Ils pourront alors enquêter, dans le cadre des nombreuses garanties fixées.

- Les derniers attentats que nous avons connus ont été commis par des personnes inconnues de nos services de renseignement pour terrorisme ou radicalisation. C’est pourquoi nous devons nous interroger sur de nouvelles techniques de renseignement face à cette menace endogène.

- Depuis le 29 septembre dernier, 20 000 titres de séjours ont été retirés pour des actes de délinquance. Nous jugeons les étrangers en France pour ce qu'ils font, pas pour ce qu'ils sont.

- La police nationale et tout le pays sont en deuil après l’attentat ignoble de Rambouillet.

- Ce soir je suis venu soutenir les policiers d’Epinay-sur-Seine qui ont subi une tentative d’intimidation inacceptable de certains voyous qui ont affiché leurs visages pour les menacer. La justice continue son enquête et tout sera fait pour retrouver ces individus.

- [Tribune publiée par des militaires retraités dans Valeurs Actuelles] n’est ni démocratique, ni républicaine et qui est le contraire de tout mon  engagement politique. (…) La grandeur de l'armée française, c'est de ne pas être politisée. Tous ceux qui ont voulu politiser l'armée n'avaient pas de très bons sentiments démocratiques.

- [Soutien de Marine Le Pen à la Tribune publiée par des militaires retraités dans Valeurs Actuelles] Marine Le Pen a gardé de son père le goût des bruits de bottes, et c'est très inquiétant. [C’est] une grande tradition familiale.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- La reconduction de la « prime Macron », dont des millions de salariés ont déjà pu bénéficier, est une nouvelle mesure importante pour le pouvoir d’achat des Français. Les travailleurs de la 2ème ligne pourront en bénéficier en priorité, jusqu'à 2000€.

- En 2020, le chômage a progressé de 8%. Mais souvenons-nous que dans la crise de 2008-2009, le chômage avait bondi de 25%. Cela montre que les aides massives mises en place ces derniers mois pour protéger l'emploi fonctionnent.

- J’entends la lassitude des salariés en télétravail depuis des mois. Fêter un départ à la retraite, la réussite d’une équipe... tous ces moments de convivialité en entreprise nous manquent. Plus nous maintiendrons nos efforts, plus vite nous nous retrouverons.

- Le télétravail à 100% quand c'est possible reste la règle. Il ne faut pas relâcher les efforts. Quand la situation sanitaire le permettra, le retour au bureau se fera de manière progressive, étape par étape.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- [Propos de Marine Le Pen après l'attentat de Rambouillet] Se servir de cet attentat comme une bonne affaire politicienne, se servir d'un cercueil comme un marchepied, ça me dégoûte.

- Marine Le Pen profite de toutes les opportunités et devient 'maréchal en chef' d'une armée de généraux à la retraite qui sont des factieux !

- [Terrorisme] 32 attentats ont été déjoués par nos services, et récemment dans un pays ami.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Un centre de vaccination près de chez vous dispose peut-être de créneaux encore disponibles dans les prochains jours. Si vous avez 60 ans ou plus, n'hésitez pas à aller vérifier. Chaque vaccination est une victoire contre le virus.

- Si la situation épidémique s’améliore, notre vigilance vis-à-vis des variants reste constante notamment en Île-de-France.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- Notre souveraineté protéique est un défi environnemental et économique relevé par France relance. 22M€ supplémentaires viennent d’être alloués à cette stratégie pour l’acquisition d’agroéquipements et pour les sursemis

- [Union européenne] Nos transitions agro-environnementales seront d’autant plus rapides qu’on inclura dans notre politique commerciale nos propres standards environnementaux. On doit aller beaucoup plus loin et lutter contre toute concurrence déloyale.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

L’efficacité de la fonction publique va de pair avec diversité et méritocratie. Les acteurs publics doivent avoir des origines géographiques, des vécus familiaux et culturels différents pour incarner l’intérêt général.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

L'inclusion et la diversité seront des prismes indispensables pour une reprise durable de notre économie. Je suis convaincue que les entreprises responsables seront demain les plus compétitives.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La politique reste un bel engagement, ne laissons pas les rumeurs malveillantes et mensongères le salir. Je regrette que certains cherchent à faire le buzz sur le dos de responsables en grande majorité intègres qui servent la France & les Français.

- Faire l’amalgame entre terrorisme & immigration est très grave. On ne peut pas jeter le soupçon sur toute une catégorie de population. Il faut lutter contre l’immigration clandestine, continuer à expulser et renforcer notre arsenal : c’est ce que nous faisons.

- Nous sommes dans une lutte terrible face à l’hydre islamiste. Ce combat devrait dépasser les clivages politiques, je regrette que certains instrumentalisent le sujet pour faire de la politique politicienne.

- [Attentat de Rambouillet ] Je regrette la surenchère de certains partis politiques. Ils utilisent un sujet aussi grave que celui-là pour faire de la politique politicienne.

- Il faut que les déplacements, les voyages d'affaires, le tourisme puissent reprendre en Europe ! C'est l'objet du certificat sanitaire, dont je souhaite qu'il soit déployé le plus rapidement possible pour accélérer la reprise.

- [COVID19] Les chiffres s'améliorent : les efforts que nous avons demandés à nos compatriotes portent leurs fruits. Il est temps d'envisager la réouverture.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- [Tribune de militaires saluée par Marine Le Pen] Le RN est un parti de putschistes.

- Je n’ai pas peur de Marine Le Pen électoralement, j’ai peur de ce qu’elle ferait au pouvoir. Le RN est un parti de putschistes qui méconnaît la grandeur de l’engagement militaire. Je salue les militaires déployés partout dans le monde sur les théâtres d’opérations.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- Je salue le vote très net du Parlement européen en faveur de l’accord Union européenne-Royaume Uni. Il défend nos intérêts, c’est un bon accord. Il doit être bien appliqué. Sa ratification va nous permettre de faire respecter les engagements pris. Avec vigilance et exigence, à tout moment. (…) Si le Royaume-Uni ne l’applique pas, nous réagirons avec des mesures de rétorsion. Ce n’est pas un chèque en blanc. Un bon accord ne vaut que s’il est bien appliqué. 

- Le plan Biden de 1900 milliards, ce n’est pas un plan de relance. C’est d’abord un plan d’urgence et de rattrapage social de l’Europe. 

-  Il ne faut pas se laisser distancer par les Américains et les Chinois. Nous pouvons être devant dans beaucoup de domaines, mais il faut investir à long terme.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

C'est un de mes combats : faciliter l'accès des jeunes à l'information. Avec la "boussole" tous les jeunes pourront savoir de manière simple : quels sont leurs droits et les aides auxquelles prétendre mais surtout comment en bénéficier

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

Réunion du G7 Numérique. Lutte contre la haine en ligne, concurrence, filière télécoms et numérique... les défis sont nombreux. Dans un monde incertain, il revient aux démocraties de défendre leur approche d’un numérique innovant, ouvert et respectueux des droits humains.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

Déjà plus de 8 000 kits distribués et 23 000 commandés l'opération Urgence premiers pas vise à distribuer des produits de première nécessité partout en France à 50 000 enfants de 0 à 3 ans en situation de précarité d'ici fin juin.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- Axe fort du plan France relance, la cohésion s’incarne notamment par les missions de solidarité menées par les associations et leurs bénévoles. L’État les soutient

- Avec le soutien de l’État, les communes sont en première ligne pour mettre en œuvre la relance et la transition écologique.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- Pour moi En Marche c'est avant tout une énergie collective autour d'une promesse : chacun peut choisir son destin.

- Je suis favorable au pass sanitaire, qui nous permettra de recouvrer des libertés plus rapidement. Ce n’est pas uniquement un pass vaccinal mais bien un pass sanitaire, qui prendrait en compte les tests notamment.

- [Tribune des généraux] Ceux qui ont signé cette tribune se sont déshonorés et Marine Le Pen s'est déshonorée et s'est disqualifiée elle-aussi (...) Rien ne change chez Le Pen, le F a changé mais la haine, elle, est bien restée.

- Marine Le Pen maintient et affirme son soutien à la tribune des généraux. Elle maintient son soutien à une menace de déstabilisation grave de notre démocratie. Chassez le naturel, il revient au galop.

- Nous avons moins fermé les écoles que dans le monde. 10 semaines pour les petits français, 47 semaines pour les petits américains. Nous pouvons en être fiers !

- Les élections régionales et départementales sont une chance supplémentaire de porter nos idées, et nous les mènerons !

- Nous sommes des entrants dans le paysage politique, nous faisons ce travail d’implantation. Mais notre force c’est notre mobilisation citoyenne. A chaque campagne, à chaque événement nos marcheurs sont présents, plus que dans les autres partis politiques.

- Nous avons évité plus de 36 attentats depuis le début du quinquennat. Mais tant qu’il y aura des actes terribles comme celui de Rambouillet, nous ne baisserons pas les bras, et nous redoublerons de vigilance.

- Faire le lien entre immigration et terrorisme est une vision simplificatrice. Il faut bien sûr réguler l’immigration, ce que nous faisons. Mais je refuse ces réflexes pavloviens d’une partie de la droite.

- Je n’ai jamais fait partie de ceux qui ont dit que nous avions tout réussi depuis le début. Mais nous avons su prendre les bonnes décisions au bon moment.

- Notre obsession depuis le début de cette crise est d’éviter une situation, que certains nos voisins ont connu, où les hôpitaux ne tiendraient plus.

- La vaccination change la donne. La France est le pays européen où nous avons le plus vacciné. Nous avons pu protéger nos aînés. Tout cela donne des perspectives.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- [Agriculture] Face à cet épisode de gel exceptionnel, il y aura un engagement exceptionnel de la Nation.

- [Covid19] A l'initiative d'Emmanuel Macron la France vient en aide à l'Inde pour faire face à cette situation dramatique. Avec le matériel que nous acheminerons dès ce week-end, ce sont des centaines de lits de réanimations qui seront alimentés pendant cinq à dix ans.

- Le racisme n’a sa place nulle part. Que des élus de la République ne réagissent pas à de tels propos est indigne de leurs fonctions. Quant à l’argument “j’ai des amis musulmans”... Inacceptable.

 

● MoDem

Jean-Noël Barrot (secrétaire général)

Il est important de disposer d’un pass sanitaire pour voyager et accéder à des services.

 

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

La France présente aujourd’hui son plan de relance à la Commission européenne, étape cruciale de l’accord historique européen de 750 milliards. L’enjeu est immense : investir au moins 37% dans la transition écologique et 20% dans l’économie numérique pour préparer l’avenir.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

- Il faudrait que toutes les formations politiques républicaines se mettent d'accord sur 2 lois de programmation : 1 pour la police, la gendarmerie et la sécurité intérieure et 1 pour notre justice qui manque cruellement de moyens.

- [Elections régionales] Je regrette que l'on n'ait pas pris les mesures pour permettre le vote par correspondance, alors qu'il existe en France pour d'autres élections, afin, notamment, de ne pas exclure les personnes à risques.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- La mort de 3 Européens au Burkina Faso nous rappelle une triste réalité : le terrorisme au Sahel n’est pas seulement un fléau qui frappe les populations africaines, il menace aussi les Européens. Par respect pour toutes les victimes, poursuivons la lutte contre leurs bourreaux.

- [Accord commercial et de coopération UE-Royaume Uni] Ce que nous avons défendu tout au long des négociations, nous veillerons à le faire respecter dans les années qui viennent. À tous égards et dans ce Parlement aussi, le temps de la naïveté est terminé.