mardi 27 août 2019

Propos centristes. France – Se mobiliser pour l’écologie; se féliciter du succès du G7 de Biarritz; se parler avec l’Iran; se concerter pour la réforme des retraites…

Voici une sélection, ce 27 août 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- Nous avons lancé une initiative forte pour l'Amazonie: 20 millions d'euros pour aider les États dont la forêt brûle ; 30 millions d'euros pour la reforestation.
- On s'est mis d'accord – y compris avec les Etats-Unis – pour gérer ensemble nos problèmes commerciaux, en changeant notre organisation mondiale du commerce. Moderniser nos règles ensemble, c’est ça que l’on appelle le multilatéralisme.
- [Venue du ministre iranien au G7] Ce n'est pas un coup de poker. C'est le rôle de la France de faire des médiations. On a essayé et on a réussi à franchir une étape importante avec la diplomatie iranienne.
- [La situation de l'économie mondiale] Nous devons œuvrer pour avoir plus de croissance, créer davantage d'emplois, et donc de mieux-être dans nos sociétés. J'ai deux objectifs: d'abord, convaincre tous nos partenaires que les tensions, en particulier les tensions commerciales, sont mauvaises pour tout le monde. Nous devons réussir à avoir une forme de désescalade, c'est-à-dire à stabiliser les choses et à éviter cette guerre du commerce qui est en train de s'installer partout. Ensuite, je crois que nous devons aussi trouver les nouveaux moyens de faire de la vraie relance, c'est-à-dire de relancer cette croissance. Regardez, nos taux d'intérêt, ils sont faibles partout dans le monde. Regardez, pourtant, cette croissance qui est de plus en plus faible, en particulier en Europe. Nous devons donc être innovants et savoir trouver des accords pour que les pays qui le peuvent puissent faire de la relance, réinvestir et investir dans l'avenir, dans l'éducation, dans la création d'emplois.
- Comment rendre ce monde en quelque sorte plus habitable, meilleur, comment lutter contre les inégalités. C'est ce sujet que j'ai mis au cœur de ce G7. Et je veux qu'il soit utile par des actions concrètes.
- [Prendre des ] initiatives en matière de numérique, pour protéger l'information et les démocraties, avec cette ère nouvelle du numérique.
- Rendre notre économie plus juste. On a réussi à engager des dizaines de grandes entreprises et d’investisseurs pour que le but de l’entreprise ce ne soit pas simplement de faire du profit pour les actionnaires mais qu’elles s’engagent elles-mêmes dans leur quotidien à œuvrer pour plus d’égalité, pour préserver l’égalité entre les femmes et les hommes ou la reconstruire lorsqu’elle n’est pas là mais aussi mieux partager la valeur ajoutée.
- [Sur le sujet du climat, de la biodiversité] Nous devons répondre à l’appel de l’océan et à l’appel de la forêt qui brûle aujourd’hui en Amazonie de manière là aussi très concrète. Donc nous allons agir pour l’océan de manière très solennel: pour la première fois nous allons nous engager : avec les transporteurs maritimes pour réduire la vitesse, ce qui est l’un des moyens les plus efficaces pour réduire les émissions, c’est la première fois qu’on le fait et c’est un vrai changement ; avec les producteurs de textile — les plus grands du monde entier, presque la moitié de l’industrie — Ils vont avec nous s’engager pour là aussi pour réduire les émissions et les déchets : 30 % des déchets que vous avez dans l’océan viennent de l’industrie textile, 8 % des émissions de CO2 que vous avez dans le monde viennent de l’industrie textile. C’est plus que l’ensemble des vols internationaux et des transports maritimes. Pour la première fois ils vont s’engager à agir avec des dates, avec des objectifs. Nous allons œuvrer aussi pour la biodiversité. Et puis l’appel de la forêt c’est l’Amazonie, l’Amazonie qui est notre bien commun. Nous sommes tous concernés. La France l’est sans doute encore plus que d’autres autour de cette table puisque nous sommes amazoniens: la Guyane est en Amazonie. Et donc sur l’Amazonie nous allons lancer, pas simplement un appel, mais une mobilisation de toutes les puissances qui sont là mais en partenariat avec les pays de l’Amazonie pour investir. D’abord pour lutter contre ces feux qui sont en cours et aider le Brésil et tous les autres pays qui sont touchés ; ensuite pour investir dans la reforestation partout ; et pour permettre aux peuples autochtones, aux ONG, aux habitants de développer les bonnes activités en préservant cette forêt dont nous avons besoin parce qu'elle est un trésor de biodiversité et parce qu'elle est un trésor pour notre climat grâce à l'oxygène qu'elle émet et grâce au carbone qu'elle capture.
- Notre monde est à un moment de bascule et je crois que notre vocation à nous Français c'est d'être dans la proposition, l'inspiration, d'essayer de réduire les désaccords, de ne pas céder aux faiblesses du temps présent, d'avoir cet esprit de résistance qui fait se dire «Il n'y a pas de fatalité.» On doit se battre et conduire les autres à se battre avec nous contre ces injustices ou ces absurdités.
- Nous avons des désaccords, parfois il y a des caricatures, mais je pense que les grands défis qui sont les nôtres, le climat, la biodiversité, la transformation technologique, les inquiétudes dans notre société, la lutte contre les inégalités, cette insécurité qui est partout dans le monde, nous ne les résoudrons qu'en agissant ensemble, qu'en étant davantage réconciliés.

● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier ministre)
Transition écologique, justice sociale : très bons échanges avec les 19 organisations qui portent le Pacte du Pouvoir de Vivre. Détermination à travailler ensemble.

Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Je partage totalement la préoccupation du maire de Langouët : je mettrai en consultation dans les prochains jours un projet de nouvelle réglementation [sur les pesticides].
- [Accord avec le Mercosur] Si la France ne signe pas, le processus ne peut pas continuer.
- [G7 de Biarritz] Il y a eu des débats sur le climat, sur la biodiversité, et des engagements concrets.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
Nous ne sommes pas un mammouth mais un peuple de colibris. L’action pour l’environnement au cœur de cette rentrée scolaire. Avec la feuille de route définie avec les lycéens. Et avec l’engagement de tous.

Emmanuelle Wargon (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Nicolas Hulot, c’est un lanceur d’alerte, une grande voix de l’écologie. Il avait accepté l’aventure gouvernementale, mais participer à cette aventure suppose de savoir se coltiner le réel, de faire des compromis, d’avancer étape par étape. Il avait beaucoup plaidé pour que son ministère s’appelle transition écologique et solidaire, or, l’idée même de transition, c’est d’y aller progressivement. Lui est dans une posture qui consiste à dire que ça ne va jamais assez vite ou assez fort. Il faut que nous arrivions à montrer que, de façon plus pragmatique, plus collective, on sait faire avancer les grands dossiers et mener les indispensables transformations de notre société. L’ambition du président de la République et du premier ministre est intacte, et même renforcée.
- Sa position [de Hulot] pose la question de savoir si la transition écologique est compatible ou non avec le libre-échange et l’économie de marché. Ma réponse est oui. Dire que l’on va fermer les frontières à tout n’est pas la solution. Nous n’avons pas d’alternative à l’économie de marché en tant que système. Elle a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté dans le monde pendant les trente dernières années. Mais il faut passer à une nouvelle phase de son développement, que tous les acteurs économiques soient comptables des impacts sociaux et environnementaux de leur action.
- Personne ne peut douter du fait que la position exprimée par le président de la République n’est pas décorative. Si les engagements pris par les pays du Mercosur, et en particulier le Brésil, en matière de protection de l’environnement et de la biodiversité ne sont pas tenus, la France s’opposera à la ratification de cet accord et cela bloquera son application. Notre position est claire et sans ambiguïté.
- On a passé les vingt dernières années à se satisfaire de grands appels, de grandes prises de conscience et de grands discours. L’opinion publique nous demande d’être capables de passer à l’acte, et cela implique des changements profonds de politiques publiques qui prennent du temps. On a vu, avec le mouvement des «gilets jaunes», qu’on ne peut agir de façon dogmatique ou péremptoire. Les agriculteurs, par exemple, on leur donne jusqu’en 2025 pour réduire de 50 % leur consommation de pesticides. Cela ne peut pas se faire du jour au lendemain, il faut trouver des solutions alternatives. Le ministère de l’écologie a une caractéristique – qui peut constituer une faiblesse –, c’est qu’il est assez conceptuel à long terme. Un plan n’a jamais sauvé un oiseau ou une rivière, c’est son application qui le fait, la mise en œuvre concrète de mesures. Je veux m’engager, avec Elisabeth Borne et Brune Poirson, à ce que l’action concrète se mette en place et que les résultats soient perceptibles de nos concitoyens.
- Sur les passoires thermiques, il y a beaucoup de choses à faire avant l’interdiction. Une interdiction pure et simple de location aurait fait sortir 47 % des locations du parc privé, dont une partie des bailleurs qui n’avaient probablement pas les moyens de faire les travaux. Il faut commencer par simplifier les aides – elles sont trop complexes et le crédit d’impôt est versé trop tard aujourd’hui – et les ouvrir aux propriétaires bailleurs. Il faut aussi assouplir les règles de majorité dans les copropriétés pour pouvoir mener des travaux; mieux cibler les financements publics. Nous envisageons aussi de créer un médiateur de la rénovation des bâtiments, et d’évaluer le travail des guichets qui accompagnent les particuliers. C’est aux pouvoirs publics de faire leur boulot pour rendre les changements de comportement possibles, avant de taxer ou d’interdire.
- Je ne sais pas ce que diront les citoyens au sujet de la taxe carbone. Mais, la logique, c’est qu’ils nous entraînent, qu’ils nous aident à faire les changements le plus vite possible tout en les rendant acceptables. La taxe carbone permettrait de financer toujours plus d’actions pour l’écologie. Le produit de toute augmentation devrait être alloué à 100 % à la politique écologique. Cette taxe permet de montrer à tout le monde que les carburants fossiles ont un impact sur l’environnement. Mais elle ne saurait être réintroduite sans accord démocratique. La convention est une première étape de cet accord.

● LaREM
Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
- Le G7 est un incontestable succès pour la France et pour la communauté internationale. La paix, les échanges et la cause écologique ont progressé sous l’impulsion du Président  Emmanuel Macron.
- Si demain en Iran, les choses devaient se tendre plus encore, et bien très concrètement, le litre de gasoil ou le litre d'essence, passerait vite les 2€. Le global c'est le local.

Stanislas Guerini (délégué général)
Climat, égalité femmes-hommes, diplomatie, économie... ce G7 de Biarritz signe le succès du multilatéralisme et des idéaux progressistes défendus par Emmanuel Macron. La France a retrouvé la voix et la place qu'elle avait perdues dans le monde. France is back!

Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les députés LaREM saluent les résultats Emmanuel Macron au G7 de Biarritz: 1 Un cénacle qui retrouve son esprit de coopération d’origine 2 Des avancées concrètes : commerce, Iran, climat 3 La prise en compte des enjeux concernant la vie quotidienne des Français et leur sécurité

Aurore Bergé (porte-parole)
- Nous commençons les auditions sur le projet de loi sur la bioéthique aujourd'hui. La recherche scientifique nous dit ce qui est possible, nous disons ce qui est souhaitable. Nous posons des limites éthiques. Sur la recherche, sur l'intelligence artificielle...
- Oui nous devons aller plus loin sur le bien être animal. La place des animaux sauvages n'est pas dans les cirques.
- On est sorti des déclarations de principe pour atteindre des choses et décisions concrètes au G7.
- Une chose est certaine sur la réforme des retraites : il faut transformer le système, car il est injuste, peu clair. On sait qu'il faudra travailler plus longtemps.
- Il y a eu des violences intolérables durant les manifestations des gilets jaunes. Acceptons de dire que ce niveau de violence était insupportable.
- La loi bioéthique contient la PMA pour toutes mais aussi beaucoup d'autres choses : l'intelligence artificielle, la recherche embryonnaire etc.
- Je ne souhaite pas que la GPA puisse exister. La GPA n'a rien à voir avec l'extension de la PMA puisqu'elle implique un tiers. La GPA n'est absolument pas dans le texte, ni aujourd'hui ni demain.

Mounir Mahjoubi (député)
Paris mérite que nous soyons pleinement réunis au sein d'En marche!, avec Benjamin Griveaux. J'ai participé à un processus de désignation que j'ai parfois critiqué mais j'en accepte le résultat. Mon amitié et mon respect pour Cédric Villani restent inchangés.

●MoDem
François Bayrou (président)
- C'était un événement très important et un événement par lequel la France a retrouvé, le rôle qui est le sien dans la vie internationale. Cela faisait très longtemps que la France n'avait pas été de cette manière au premier rang, active sur les grands sujets qui font la vie internationale et donc cela a été, pour beaucoup de Français, j'en suis sûr ou en tout cas pour tous les observateurs, pour les responsables politiques, la preuve que la France avait de nouveau le rôle clé qui est sa vocation dans la diplomatie du monde.
- La plupart de ceux qui participent au forum national, à la vie politique telle qu'elle se déroule sur vos antennes, attendaient que le G7 soit en réalité l'échec qu'ils prévoyaient. Et c'est le contraire qui s'est passé, c'est-à-dire que le Président de la République est apparu comme celui qui faisait bouger les lignes entre les grands pays du monde. C'est très important car, pour moi en tout cas et je suis sûr pour vous aussi, ceci est la vocation de la France. Dans l'histoire de la France, dans son identité, dans son ADN, comme on voudra il y a cette idée que la France n'est pas un grand pays par le nombre, mais c'est un grand pays par la voix. C'est un grand pays qui peut s'adresser aux plus puissants de la planète et faire que des points de vue nouveaux soient entendus et se rapprochent.
- La «geste», comme vous dites, la grande histoire française qui fait que le poids d'un pays ou la voix d'un pays ne se mesure ni au nombre de millions de ses habitants ni au PIB. Cela se mesure à la force du message. Ce que le Président de la République, au nom de la France, a apporté sur l'Iran, sur les relations internationales sur le commerce international, sur ce qui se passe en Amazonie, oui c'est vraiment très important. Je suis sûr que beaucoup de Français ont le sentiment qu'enfin il n'y a pas que des mots, enfin il n'y a pas que des postures, il y a quelque chose d'autre qui est en train de bouger à l'initiative de la France.
- Ce que je crois depuis longtemps, c'est que l'élection présidentielle a été une réponse profonde à une attente du pays qui, depuis des années et des décennies, ne parvenait pas à s'incarner. Cette attente du pays, c'était que l'on ait un Président de la République qui sache à la fois reprendre le fil de l'histoire et s'occuper de la vie de tous les jours en ce qu'il faut que de nouvelles règles ou de nouvelles organisations viennent mettre le pays à l'heure du XXI° siècle. Il fallait ces deux choses-là et il fallait que ce soit dans la simplicité, que l'abord, que les paroles, que la manière de parler, que la manière d'être soit le plus simple possible.
- Une nouvelle page est en train de s'ouvrir qui est une page dans laquelle, je le crois ont tout cas, je l'espère, les Français reconnaissent la mission du Président de la République qu'ils ont choisi et ils se rendent compte que ce que cet homme fait est à la hauteur de ce qu'ils attendaient.
- [Sur les retraites] Le Président de la République a dit, en fait, trois choses hier. La première, c'est qu'il y a des situations professionnelles, il a parlé des enseignants, des infirmières, d'un certain nombre de fonctionnaires pour lesquels, si on changeait brutalement la règle, alors, la situation changerait très brutalement et de manière très injuste car comme vous le savez il y a des questions qui tiennent à ce qu’est la définition du salaire, ce qu'est l'intégration des primes. Tout ceci, il faut absolument le traiter et le traiter dans une négociation. Et, il a dit qu'il fallait que ce soit juste, avec un temps de latence ou de mûrissement qui doit être fixé. Ensuite et, deuxièmement, il a dit que ce serait le fruit d'une négociation. Je trouve que c'est une bonne idée que tout le monde soit engagé dans la réforme des retraites nécessaires pour le pays. Il y a une troisième chose qu'il faut prendre en compte, c’est que la préoccupation des pouvoirs publics dans la réforme des retraites doit être axée, à mon avis prioritairement, sur le maintien du niveau des retraites. Vous savez bien qu’il y a des inquiétudes qui s'expriment sur ce sujet or la responsabilité de ceux qui ont aujourd'hui entre les mains le destin des retraites, c'est que le niveau des retraites pour l'avenir ne baisse pas car ceux qui ont travaillé pendant toute leur vie professionnelle, qui ont charge de famille ont le droit d'avoir une visibilité sur l'avenir de leur retraite et il a dit une deuxième chose qui est que, ce qui compte le plus, ce n'est pas tant l'âge que la durée de cotisation. Évidemment, quand vous avez commencé à travailler à 16 ans, eh bien vous avez droit de partir à la retraite plus tôt d'autant que ce sont évidemment assez souvent des situations professionnelles plus dures à porter, plus pénibles à assumer. Et donc la durée de cotisation, c'est en effet une manière d'aborder les choses qui, j’en sûr, peut faire l'objet d'un chapitre des négociations utile et fructueux.
- J'ai une seule attitude en politique, je plaide pour le rassemblement. Je suis persuadé qu'il faut que l'on rapproche les points de vue et que l'on soit capable de réunir les efforts pour qu’en effet tout le monde participe à cette profonde aventure d'un pays qui veut ressaisir son avenir.

Marielle de Sarnez (députée)
- Promotion du multilatéralisme, sauvegarde de l’environnement, questions commerciales internationales, taxe sur le numérique, pacte pour la sécurité du Sahel, dialogue avec l’Iran, dossiers syrien et libyen : je salue les avancées initiées par la France au cours de ce G7 de Biarritz.
- [Iran] Nous sommes dans un changement de paradigme important qu'il faut saluer. Un dialogue s'ouvre, en partie grâce aux efforts Français, mais pas seulement. Si cela se vérifie et sous réserve que tout cela tienne dans le temps, Emmanuel Macron aura fait bouger les lignes.
- L'accord de Vienne était un accord utile pour tout le monde. Quand un pays donne son accord et le retire, c'est embêtant. En matière de politique étrangère, nous avons besoin de durabilité. Si la France est alliée avec les Américains, nous ne sommes pas pour autant alignés sur toutes leurs positions.
- Il faut une diplomatie parlementaire. Elle est quelquefois plus libre que celle la diplomatie des exécutifs. La diplomatie parlementaire est là pour permettre d'établir des contacts de parlementaire à parlementaire, de représentants du peuple à représentants du peuple, pour se comprendre et se connaître. Ce qui ne signifie pas que nous cautionnons et approuvons tout ce que fait l'autre.

●UDI
James Chéron (maire de Montereau)
Il y des «biens naturels de la planète» qui sont indispensables à l’Humanité et devraient bénéficier d’un statut de protection internationale. Voilà une mission noble et urgente pour l’ONU: il faut sauver la forêt d’Amazonie, les calottes glacières et l’atmosphère!

●Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
- Le Président a raison de soutenir l’unité européenne dans tous les domaines, qu’il s’agisse du Brexit ou de la protection de l’environnement.
- Le Gouvernement doit prendre d’avantage en compte la pénibilité, les carrières longues et mal rémunérées dans la réforme des retraites. Il est essentiel que le nouveau régime soit solidaire et juste.
- La France joue un rôle de médiateur dans les crises internationales et doit continuer dans cette posture d’apaisement.

Actualités du Centre. Rentrée politique de Bayrou sous le signe d’un soutien sans faille à Macron

François Bayrou
Les vacances sont passées et François Bayrou n’a pas varié quant à son discours envers Emmanuel Macron.
Certains diront que c’est en soi un évènement…
Le soutien sans faille qu’il affiche envers le chef de l’Etat depuis maintenant la crise des Gilets jaunes et l’organisation du Grand débat national est toujours là.
Dans un entretien sur Radio classique, le centriste a ainsi estimé qu’«une nouvelle page s'écrit. Les Français se rendent compte que ce que fait Emmanuel Macron est à la hauteur de ce qu'ils attendaient».
Revenant sur le G7 de Biarritz, c’était, selon lui, «un événement important, par lequel la France a retrouvé sa place et sa vocation dans la diplomatie du monde».
Plus: «La plupart des observateurs attendaient un échec, mais le Président de la République est apparu comme celui qui fait bouger les lignes. La voix de la France a renoué avec sa puissance d'antan».
Et d’expliciter: «La France est un grand pays non pas par le nombre mais par la voix. La grandeur d'un pays se mesure à la force de son message. Le président Macron fait bouger les lignes».
Il rajoute même: «Le pays était en attente d'un Président qui raccroche la France au jeu diplomatique du XXI° siècle et qui s'occupe dans le même temps des affaires internes aussi efficacement».
Car, sur le plan de la politique intérieure, même soutien sans faille.
Exemple sur la réforme de retraites où il reprend l’argumentation développée la veille par Emmanuel Macron sur France 2:
«Le changement des retraites et des régimes spéciaux doit être le fruit d'une négociation. Ce qui compte le plus ce n'est pas tant l'âge que la durée de cotisation.»
Et de préciser sa pensée: «Le maintien du niveau des retraites doit être selon moi la priorité.»
Quant à son attitude globale, elle demeure selon lui a même:
«J'ai toujours plaidé pour le rassemblement pour participer à l'aventure de la rénovation de la France.»
Attitude qu’il veut faire sienne pour les municipales où son parti, le MoDem, n’est pas toujours en phase avec LaREM pour les investitures et les alliances avec des personnalités qui ne font pas partie de la majorité présidentielle.
Enfin, réagissant aux frasques grossières du populiste Bolsonaro, il dit:
«Il y a eu dans l'attitude du président brésilien de la vulgarité et des propos trop bas pour qu'on en fasse une affaire internationale.»