mardi 28 mars 2017

Présidentielle 2017. Sondages: Macron tient la distance

Emmanuel Macron
Selon un sondage Ipsos réalisé pour France télévisions, Marine Le Pen est en tête au premier tour avec 25% des intentions de vote devant Emmanuel Macron à 24%.
Au second tour, Emmanuel Macron l’emporte aisément avec 62% des intentions de vote contre 38% à la candidate d’extrême-droite.
Les scores des autres candidats: François Fillon à 18%, Jean-Luc Mélenchon à 14%, Benoit Hamon à 11%, Nicolas Dupont-Aignan à 3,5% (tous les autres candidats à 1% et moins d’intentions de vote).
A noter:
- Les reports de voix des candidats «républicains» au second tour en faveur d’Emmanuel Macron: Hamon, 77% (contre 6% à Le Pen), Mélenchon 54% (contre 12% à Le Pen), Fillon 38% (contre 26% à Le Pen).
- Emmanuel Macron arrive en tête des candidats sur le fait qu’il ferait un bon président de la république et sur celui qu’il renouvèle positivement la manière de faire de la politique.
- 77% des Français pensent qu’Emmanuel Macron a des chances de gagner  la présidentielle (dont 15% pensent que c’est certain ou presque) contre 48% à Marine Le Pen et 29% à François Fillon.
- Seuls 13% des Français considèrent que François Fillon est honnête et 27% pour Marine Le Pen.
Voici les résultats du sondage Ifop «rolling» (quotidien) pour Paris Match, CNews et Sud radio publié aujourd’hui.
Il donne 25,5% pour Macron et 25% pour Le Pen au premier tour et 60,5% pour Macron contre 39,5% pour Le Pen au second tour.
Emmanuel Macron reste donc devant Marine Le Pen au premier tour tout en distançant François Fillon de 8 points et possède une avance de 21 points sur la candidate d’extrême-droite au second tour.
Viennent ensuite, au premier tour François Fillon à 17,5%, Jean-Luc Mélenchon à 14%, Benoit Hamon à 10,5%, Nicolas Dupont-Aignan à 4,5% (les autres candidats à 1% ou moins).
Pour information, les résultats du sondage Opinionway pour Les Echos et Radio classique (pour lequel nous avons exprimé quelques réticences, voir ici):
Au premier tour: Marine Le Pen (26%), Emmanuel Macron (24%), François Fillon (20%), Jean-Luc Mélenchon (14%), Benoit Hamon (10%), Nicolas Dupont-Aignan (3%) et les autres candidats à 1% ou moins.
Au deuxième tour: Macron (61%), Marine Le Pen (39%).
(Sondage Ipsos réalisé du 25 au 27 mars 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1005 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Ifop réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement –  âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points // Sondage «rolling» Opinionway réalisé quotidiennement par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes – dont 500 interrogées quotidiennement par roulement – âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


 

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Vues du Centre – Jeanne Valsami. Centriste, mon seul choix possible, c’est Macron

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Jeanne Valsami se définit comme une centriste engagée. Ses propos sont les siens et non ceux du CREC.

Emmanuel Macron
Procédons par élimination.
En tant que centriste et fière de l’être, je ne peux pas voter pour l’extrême-droite (Marine Le Pen, Jacques Cheminade, François Asselineau) ou l’extrême-gauche (Jean-Luc Mélenchon, Philippe Poutou, Nathalie Arthaud).
Je ne peux pas voter pour un candidat de la droite extrême (Nicolas Dupont-Aignan) ou de la gauche sectaire (Benoit Hamon).
Je ne peux pas voter pour un opportuniste aux idées plus qu’ambigües et mêmes dangereuses (Jean Lassalle).
Je ne peux pas voter pour un homme de droite qui a proposé un programme dangereux et qui est malhonnête (François Fillon).
Je ne peux pas m’abstenir parce que je ne veux pas que l’on décide sans moi.
Je pourrais voter blanc parce que je pense que c’est un vrai vote malgré ce que disent certains mais je ne veux pas qu’à cause de moi quelqu’un comme Marine Le Pen puisse devenir présidente de la république, un véritable cauchemar ou comme François Fillon qui est en train de faire tant de mal à la démocratie (et j’espère que les autres n’ont aucune chance).
Il me reste Emmanuel Macron.
Je ne vais pas dire que je défends tout son programme car ce n’est pas le cas.
Mais c’est celui qui est le plus proche de mes idées et de la manière dont je veux voir la France gouvernée.
Je suis certainement comme beaucoup de centristes à qui on n’a pas donné la chance de voter pour un candidat de son camp parce qu’aucun n’a osé se présenter.
Bien sûr, j’aurais pu voter pour Alain Juppé comme je vais voter pour Emmanuel Macron mais il a préféré s’enfermer dans une primaire où, François Bayrou avait vu juste, il n’avait pratiquement aucune chance de l’emporter.
Pourquoi j’ai procédé par élimination?
Parce que dans toute élection, on élimine ceux que l’on ne veut pas et on choisit parmi ceux qui restent.
Pour cette présidentielle et en tant que centriste, c’était plutôt facile d’éliminer et de choisir le seul qui restait et qui est, comme le dit Alexandre Vatimbella, «centro-compatible».
Mais mon espoir, c’est qu’à toutes les élections qui vont venir, il y ait un candidat centriste pour que je puisse voter en accord total avec mes idées.

Jeanne Valsami