vendredi 12 février 2010

Actualités – France – Régionales – Jean Arthuis dément un accord Alliance centriste-Mouvement démocrate en Aquitaine

Alors même que le porte-parole qu’il avait nommé voici quelque semaines, le député du Tarn Bernard Folliot, l’avait annoncé, le président de l’Alliance centriste a démenti que son parti avait passé un accord avec le Mouvement démocrate dans la région Aquitaine pour les régionales ainsi que nous nous en sommes faits l’écho. «Je démens tout accord entre l'Alliance centriste et le MoDem en Aqutiaine. Il s'agit d'une initiative individuelle qui n'engage pas le parti» a-t-il déclaré.

Cet accord électoral semblait effectivement bizarre et ne pouvait que brouiller l’image de l’indépendance de l’Alliance centriste vis-à-vis de la droite et de la gauche d’autant que le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, avait fermé la porte à ces rapprochements entre les deux partis en indiquant qu’au second tour les seuls accords de désistement ne pourraient avoir lieu qu’à gauche ce qui va à l’encontre de la stratégie de l’Alliance centriste comme l’a rappelé Jean Arthuis qui est de se rapprocher avec ceux avec qui on a le plus de points communs ce qui ne peut se décider de manière arbitraire.

Par ailleurs, on a appris que l’Alliance centriste, après l’Alsace, renonçait à se présenter aux régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Actualités – France – Régionales – L’Alliance centriste s’allie au MoDem en Aquitaine et renonce à la liste centriste en Alsace

Le parti centriste l’Alliance centriste a conclu un accord pour les régionales avec le Mouvement démocrate dans la région Aquitaine. Ainsi, le parti créé par Jean Arthuis soutiendra la liste conduite par le député MoDem, Jean Lassalle, baptisée «Force Aquitaine», contre une place éligible pour le président de l’Alliance centriste de Gironde sur celle-ci. Cet accord fait suite à l’échec d’une liste commune entre les deux partis en région Pays-de-la-Loire où François Bayrou avait refusé de se prononcer contre une alliance au second tour avec les partis de gauche. Cette stratégie à géométrie variable risque de désorienter quelque peu les électeurs mais elle semble obéir à des différences locales d’autant qu’il faut rappeler que les trois partis centristes actuels que sont le Mouvement démocrate, l’Alliance centriste et le Nouveau Centre formaient il y a encore deux ans et demi un seul et même parti l’UDF. Et, comme l’a expliqué Philippe Folliot, député du Tarn et nouveau porte-parole de l’Alliance centriste (et, récemment encore, membre du Nouveau Centre…), «l'Alliance centriste se reconnaît pleinement dans la démarche de Jean Lassalle qui dépasse très largement le cadre de son parti politique d'origine pour proposer aux Aquitains un projet humaniste, audacieux et fédérateur.» En revanche, en Alsace, la liste centriste indépendante qui devait être créée avec le soutien de l’Alliance centriste a été finalement abandonnée. «Force Centriste Alsace» avait pour ambition «d'offrir aux électeurs une alternative aux grands partis».