lundi 11 octobre 2021

La quotidienne centriste du 11 octobre 2022. Les menaces chinoises s’accentuent et la réponse des démocraties n’est pas la hauteur

Les démocraties sont le plus souvent dans la réaction plutôt que dans l’action face aux menaces dont elles sont l’objet et qui mettent danger leur existence même.

Le nazisme, le communisme et le terrorisme en ont largement profité et en sont malheureusement la preuve.

Aujourd’hui, elles ont à faire face à nombre de périls dont l’un des plus importants, si ce n’est le plus important, est la Chine dont le totalitarisme, la volonté hégémonique, la pensée impérialiste mâtinée de revanche envers l’Occident et l’agressivité, sans oublier les multiples provocations et, surtout, les violences à Hongkong, au Tibet, au Xinjiang et les intimidations constantes vis-à-vis de Taïwan ainsi que de tous ses voisins, montrent qu’il est temps d’abandonner toute faiblesse et toute mansuétude.

Parce que le pouvoir communiste de Pékin a lui-même décidé d’être en guerre larvée avec tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sous la houlette du psychorigide Xi Jinping dont les mains se couvrent chaque jour d’un peu plus de sang.

Et cette guerre est globale parce qu’elle touche tous les domaines, du politique à l’économique en passant par la culture et, bien plus inquiétant, le militaire.

Les Etats-Unis ont décidé, à juste titre, de faire de la Chine le principal risque pour la liberté et la paix dans le monde.

L’Union européenne, elle, commence à se réveiller mais n’est toujours pas à la hauteur du défi que pose les communistes nationalistes chinois.

D’autant que certains de ses membres ont même introduit le ver dans le fruit en ayant des accords avec la Chine qui les rendent très vulnérables et qui font que souvent ils freinent les initiatives européennes pour se protéger de l’hubris de celle-ci.

De plus, dans une naïveté réelle ou feinte, cette dernière étant encore plus coupable, nous faisons crédit des déclarations du dictateur Xi alors même que les Chinois ne font quasiment rien contre la pollution (leur programme de développement de centrales au charbon en est la preuve la plus évidente) et que tout en affirmant leur volonté pacifique de réunification avec Taïwan, envoient une trentaine de chasseurs survoler l’espace aérien de l’île…

Pendant des années, ils ont fait semblant d’ouvrir leur marché intérieur pour mieux bénéficier des nôtres, ce qui leur a permis de s’enrichir et de se rendre indispensable à nos économies sans réelle réciprocité.

Et, nec plus ultra, nous avons cru à cette propagande qui nous affirmait que la Chine était un pays qui ne recherchait jamais le conflit et n’avait aucune ambition territoriale.

Une supercherie éhontée lorsque l’on sait toutes les guerres qui ont ensanglanté le monde chinois, faisant des millions et des millions de morts, qui, au départ, rappelons-le, n’est pas plus uni que le monde européen.

Et l’annexion du Xinjiang et du Tibet ainsi que de plusieurs îles de la mer de Chine qui appartiennent à d’autres montrent que le pays n’a jamais rechigné à envoyer ses soldats pour s’approprier des territoires, l’Inde en sait quelque chose.

Que faudra-t-il pour que nous prenions enfin conscience de ce qu’est réellement cette Chine du début du 21e siècle?

Espérons que ce ne sera pas une guerre…

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Présidentielle 2022. Sondage (Ifop) – Macron largement en tête au premier tour devant Le Pen et Bertrand à égalité

Selon le sondage présidentiel de l’Institut Ifop pour Sud radio, Emmanuel Macron obtiendrait au premier 25% (hypothèse Bertrand) et 26% (hypothèse Pécresse) Marine Le Pen serait à 16% (hypothèse Bertrand avec lequel elle serait à égalité) 18% (hypothèse Pécresse).

Le second tour n’a pas été testé.

A noter que l’Ifop n’a pris la peine de proposer aux sondés l’autre candidat centriste, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 0,5%
- Philippe Poutou (NPA): 0 ,5%
- Fabien Roussel (PC): 2% ‘Bertrand) ou 1,5% (Pécresse):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 7% (Bertrand) ou 8% (Pécresse)
- Arnaud Montebourg (gauche): 2% (Bertrand) et 2,5% (Pécresse)
- Anne Hidalgo (PS): 6%
- Yannick Jadot (EELV): 8%
- Candidat droite ou LR: Xavier Bertrand, 16% ou Valérie Pécresse, 11%
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2% (Bertrand) ou 3% (Pécresse)
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 1%
- Eric Zemmour (extrême-droite): 14%

(Sondage réalisé par internet les 5 et 6 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 921 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Budget 2022; budget vert; énergie; nucléaire; transition numérique; vaccin contre la covid19; modèle européen; Pologne et Union européenne…

Voici une sélection, ce 11 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
- [Transitions écologique et numérique] Nous sommes très clairs sur la nécessité des objectifs. Ces transitions, elles sont devant nous. Il n'est pas question de les éluder. Il n’est pas question de regarder en arrière. Il n'est pas question de nous replier sur nous-mêmes. Ça c'est le pire des services que nous pourrions rendre à notre pays. Mais il n'est pas non plus question d'y aller à marche forcée, de sorte que l'acceptabilité de nos concitoyens s'en trouverait compromise et que, finalement, ils en arriveraient à nier la nécessité de l'objectif. C’est ça qui est devant nous, comme dans toute transition, il faut accompagner. Il faut que nous soyons aux côtés des Françaises et des Français. On le fait. Il faut changer vos modes de consommation énergétique ? On va vous aider a fortiori si vous n'avez pas les moyens.
C'est pareil pour le numérique. On ne va pas dire : « tout le monde passe au numérique, on ne s'occupe pas de savoir si on forme les gens, si les gens ont la possibilité d'acheter des outils. Nous devons faire ça avec détermination, en partenariat, associer le plus de monde avec calme et sérieux et investir. Nous devons avoir une politique globale et cohérente qui repose sur l'adhésion de nos concitoyens, sur la créativité, sur l'innovation, sur l'imagination et sur la transformation de notre pays. C'est ça les enjeux qui sont devant nous.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
Au moins 1 milliard d’emballages plastiques par an. C’est ce que nous allons éviter avec la fin des emballages plastiques pour les fruits et légumes non transformés. Le décret est signé : ça commence le 1er janvier 2022 !

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Le Budget 2022 est le premier de la sortie de crise. Le premier du rétablissement de notre économie. Le premier de cette décennie de croissance durable que nous voulons construire avec le président de la République et la majorité.

- Certains estiment que le nucléaire est fini et dépassé. Je ne suis pas d'accord. Nous avons besoin du nucléaire. C'est un atout considérable pour lutter contre le changement climatique et pour conquérir notre indépendance énergétique.

- [Tribune: «Nous, Européens, avons besoin du nucléaire!»]
L’enjeu est crucial: avons-nous réellement l’ambition de lutter contre le changement climatique et de conquérir notre indépendance énergétique? Allons-nous faire appel à nos meilleures armes pour décarboner notre économie?
Le réchauffement climatique est la bataille d’aujourd’hui, pas de demain. Dans son dernier rapport, le Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (IPCC) a été très clair dans ses prévisions: notre objectif de limiter notre réchauffement à 1,5° ou 2 °C au XXIe siècle, ne pourra être atteint que si nous diminuons drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre dans les huit ans à venir.
La hausse des prix de l’énergie montre aussi combien il est important de réduire très rapidement notre dépendance énergétique vis-à-vis des pays étrangers. Les tensions dans la fourniture d’énergie seront de plus en plus fréquentes. Nous n’avons pas d’autre choix que de diversifier nos sources d’approvisionnement, en faisant attention à ne pas augmenter nos importations d’énergie extra-européenne.
La décarbonation de notre économie demande des transformations immédiates et profondes dans notre production et dans nos modes de consommation, pour les rendre moins émettrices de CO2. Ceci implique d’électrifier massivement notre consommation et de développer des industries faiblement carbonées telles que l’hydrogène - qui nécessitent aussi, en retour, de produire plus d’électricité.
L’énergie nucléaire doit faire partie de la solution. Les énergies renouvelables jouent un rôle essentiel dans la transition énergétique, mais nous avons besoin d’autres sources d’énergie décarbonée pour répondre à nos besoins de manière constante et suffisante. L’énergie nucléaire est essentielle. Elle représente déjà près de la moitié de la production européenne d’électricité décarbonée.
L’énergie nucléaire constitue une ressource énergétique abordable, stable et indépendante. D’abord, parce qu’elle protège les consommateurs européens de la volatilité des prix, contrairement au gaz actuellement. Ensuite, parce qu’elle contribue de manière décisive à l’indépendance de nos sources de production d’énergie et d’électricité. C’est une énergie décarbonée disponible, qui peut produire une grande quantité d’électricité compétitive sans accroître notre dépendance à l’approvisionnement de pays tiers.
L’énergie nucléaire est sûre et innovante. Depuis plus de soixante ans, l’industrie nucléaire européenne a prouvé sa fiabilité et sa sûreté. Elle est l’un des secteurs les plus réglementés au monde, avec 126 réacteurs en service dans 14 pays européens. Les échanges constants entre les agences donnent à cette industrie la capacité de garantir les standards de sécurité les plus élevés dans le monde. C’est particulièrement vrai pour le traitement des déchets.
La filière nucléaire européenne est une industrie leader dans le monde, dotée de technologies de rupture uniques. Son développement pourrait générer près d’un million d’emplois très qualifiés en Europe. À mesure que se développe la coopération entre les États membres, nous serons bientôt capables de bâtir de nouveaux réacteurs modernes, tels que les petits réacteurs modulaires (SMR).
Ce sont toutes les raisons pour lesquelles le nucléaire doit être traité de la même manière que toutes les autres sources de production d’énergie décarbonée. Les traités européens permettent à chaque État membre de définir son propre «mix» énergétique. Il est essentiel que nos droits en la matière soient respectés et que toutes les technologies de production d’énergie faiblement émettrices de CO2 soient considérées de manière équitable.
Aussi, est-il absolument indispensable que l’énergie nucléaire soit incluse dans le cadre de la taxonomie européenne avant la fin de cette année. Toutes les analyses scientifiques demandées par la Commission européenne sur l’impact environnemental de l’énergie nucléaire aboutissent à la même conclusion: il n’existe aucune preuve scientifique que l’énergie nucléaire contribuerait davantage au réchauffement climatique que les autres énergies incluent dans la taxonomie.
Nous avons besoin de l’énergie nucléaire pour remporter la bataille du climat. Elle est notre meilleure arme pour mener ce combat. C’est une source d’énergie propre, sûre, indépendante et compétitive. Elle nous offre, à nous Européens, la chance de continuer à développer une industrie à forte valeur ajoutée, de créer des milliers d’emplois qualifiés, de renforcer nos ambitions environnementales et d’assurer l’autonomie stratégique et énergétique de l’Europe. Ne laissons pas passer une occasion aussi cruciale.
[Signataires] France: Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, Agnès Pannier-Runacher ministre délégué chargé de l’Industrie ; Roumanie: Virgil Popescu, ministre de l’Énergie et ministre par intérim de l’Économie, de l’Entrepreneuriat et du Tourisme, Dan Vîlceanu, ministre des Finances ; République tchèque: Karel Havlicek, vice-premier ministre, ministre de l’Industrie et du Commerce, ministre des Transports ; Finlande: Mika Tapani Lintila, ministre de l’Économie ; Slovaquie: Igor Matovic, vice-premier ministre et ministre des Finances, Richard Sulik, vice-premier ministre et ministre de l’Économie ; Croatie: Zdravko Maric, vice-premier ministre et ministre des Finances, Tomislav Coric, ministre de l’Économie et du Développement durable ; Slovénie: Andrej Sircelj, ministre des Finances, Jernej Vrtovec, ministre des Infrastructures ; Bulgarie: Andrey Zhivkov, ministre de l’Énergie; Pologne: Tadeusz Koscinski, ministre des Finances, Michal Kurtyka, ministre du Climat et de l’Environnement ; Hongrie: Mihaly Varga, vice-premier ministre, ministre des Finances.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
Entretien avec M. Theodorikakos, ministre de la Protection des citoyens. La France et la Grèce entretiennent une excellente coopération policière. Nous allons poursuivre notre travail commun en matière de lutte contre les stupéfiants, les réseaux de passeurs, et le terrorisme.

- Échange avec Notis Mitarakis, ministre grec de l’Immigration. La France et la Grèce partagent la même détermination en faveur d’un espace Schengen mieux protégé et plus solidaire. Nous y travaillerons ensemble en vue de la présidence française de l’Union européenne.

- Entretien ce matin avec Ioannis Plakiotakis, Ministre grec de la marine et de la politique insulaire, pour évoquer le défi et la nécessité que représente la protection des frontières extérieures de l’Union européenne.

- Visite d’un nouveau centre d’accueil de migrants, financé par l’UE, sur l’île de Samos, en Grèce. L’occasion de saluer le travail des autorités grecques et de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Responsabilité et humanité : c’est ce qui doit guider notre politique européenne.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- [Covid19] La plus grande étude au monde de suivi de la vaccination covid19 est française, porte sur 22 millions de personnes, et confirme l’efficacité du vaccin à plus de 90% contre les formes graves. Ne baissons pas la garde ! Si vous êtes éligibles, faites votre dose de rappel.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
Aujourd'hui à Luxembourg pour le Conseil AgriPêche réunissant les ministres européens en charge de la pêche. Intenses discussions autour du partage des quotas, notamment dans les eaux britanniques et norvégiennes. Auprès de mes homologues, j'ai bien évidemment réaffirmé les demandes de la France concernant les licences de pêche dans les eaux britanniques. Nous devons trouver des réponses communes face à notre partenaire britannique !

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Non, je ne pense pas que le service public doive se rétrécir au régalien. Ce n’est pas notre conception depuis 2017, ni l’enseignement que nous tirons de la crise. Avec Jean Castex, notre cap c’est une action publique efficace et de proximité demandée par les Français.

- La nouvelle offre politique, c’est celle du Président : dépassement et rassemblement. Ce n’est pas le retour des chapelles. Au Havre, 2000 personnes qui étaient pour beaucoup notre opposition de droite soutiennent désormais Emmanuel Macron. C’est tout ce qui compte.

- Avec ses phrases sur Mengele, Pétain et Vichy, Éric Zemmour se disqualifie de notre vie politique sans y être encore entré. Il montre son vrai visage : pas celui du RPR, mais celui du FN des années 80 rempli de négationnistes et d’anciens collaborateurs.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Rendre l'école obligatoire à l'âge de trois ans, c'est fondamental ! Il faut apprendre l'égalité, la laïcité dès le plus jeune âge.

- Il faut former les jeunes dès leur plus jeune âge. On ne naît pas en haïssant, comme le disait Nelson Mandela. Si on apprend à haïr, on peut aussi apprendre à aimer.

- Je crois en la richesse de la diversité de notre pays. Il s'agit de faire corps dans la diversité et l'unité.

- Lutter contre les discriminations, c'est la meilleure manière de défendre l'État de droit.

- Je suis arrivée en France à l'âge de 7 ans. Grâce à l'école républicaine, je peux vous parler aujourd'hui en tant que ministre. Dans combien de pays, peut-on faire ce constat?

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Une Europe moins naïve, une politique commerciale plus ferme. Ce sont les priorités de la France depuis 4 ans, nous les porterons avec force lors de la Présidence française de l’Union européenne.

- [Réciprocité dans l'ouverture des marchés publics] Nous sommes en train de préparer un outil juridique très clair qui entrera en vigueur, on l'espère, pendant la présidence française. On en a assez de tendre l'autre joue.

- [Crise du «contrat du siècle»] Cela doit nous faire réfléchir sur l’affirmation de notre souveraineté, en relation de proximité avec les Etats-Unis mais en étant décidé à se faire respecter comme des alliés à part entière.

- Cette façon électoraliste de faire la danse du ventre devant Eric Zemmour et Marine Le Pen est une rupture avec l’ADN même de la droite républicaine. C'est renier tout ce qui a été la force de la ligne claire de l'UMP.

- Les LR sont tournés vers Zemmour et Le Pen, c’est la danse du ventre. Emmanuel Macron a fait des réformes portées par la droite. Pourquoi sous prétexte qu’au départ il n’est pas de la même famille politique on devrait s’opposer ?

- [Législatives] L'étiquette qui primera sera celle de la majorité présidentielle. Ces députés nouveaux il faut aller les chercher dans l’opposition, très clairement, nous préparons déjà des profils.

- [Création d’Horizons par Edouard Philippe] Qu'il y ait davantage de gens qui se mobilisent pour la réélection du Président de la République ne pose pas de problème au gouvernement.

- Nous allons travailler avec mes équipes d’Agir pour un rassemblement pour bâtir ce socle de stabilité qu’a évoqué Edouard Philippe dans son discours. Rassemblons-nous au service de nos idées et à court terme pour la réélection d'Emmanuel Macron.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Nous devons continuer à investir dans les idées sociales-démocrates. Nous croyons à l'émancipation par le travail pour ceux qui en sont éloignés. Le travail est un élément de dignité pour tous. Relançons aussi l'ascenseur social !

- Sur l'hébergement des sans-abri, la rénovation énergétique, la baisse du chômage, le congé paternité, le pouvoir d'achat et tant d'autres dossiers, ce gouvernement a fait ce que le PS au pouvoir s'est contenté de promettre. Les électeurs ne s'y trompent pas.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- Nous avons maîtrisé au mieux l'évolution des finances publiques dans un contexte de crise.

- En 2022 le déficit public sera ramené à 4,8% du PIB, soit la moitié de ce que nous avons connu en 2020. La dette publique sera stabilisée à 114% du PIB. Le taux des prélèvements obligatoires baissera pour atteindre 43,5%.

- Ce budget nous donne les moyens de poursuivre notre transition écologique. Nous avons régulièrement augmenté les crédits consacrés au ministère de la transition écologique. Cette année encore : l’augmentation de ses crédits s’élève à 1,5Md€.

- Avec 32,5 milliards d’€ de dépenses favorables à l’environnement en 2022 contre 31,4Md€ en 2021, la deuxième édition du Budget vert confirme tout l’intérêt de la démarche. La France a montré la voie en Europe et dans le monde ;

- Nous allons simplifier la vie des Français en généralisant le crédit d'impôt instantané en 2022 pour les services à la personne.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
Le programme Territoires d'industrie, c'est l'illustration d'une méthode, celle du quinquennat d’Emmanuel Macron, qui allie puissance d'action et déconcentration dans les territoires. 1 400 projets, 27 000 emplois : les résultats sont là.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- J’ai bien plus de points communs avec Edouard Philippe que de divergences.

- Édouard Philippe a été mon premier ministre pendant trois ans, ensemble nous avons porté le Grenelle des violences conjugales, j’ai beaucoup de respect pour lui et je suis heureuse de le retrouver aujourd’hui au Havre. Il élargit la majorité, c’est positif.

- Les contrats d’intégration permettent aux villes et à l’Etat d’engager ensemble des actions pour mieux intégrer les réfugiés en France et renforcer leurs liens avec le pays.

- Aujourd'hui c'est la journée internationale du coming-out ‐ une bonne occasion de rappeler que votre vie n'appartient à personne d'autre qu'à vous-même. A vos côtés, toujours.

- L’adhésion à la politique et à la personne du président de la République Emmanuel Macron sont très hautes, sans commune mesure avec précédemment.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
 - [Présidence française de l’Union européenne à partir de janvier 2022] Tout d’abord, cette Présidence est très importante parce que c’est un bien rare. Les présidences semestrielles de l’Union européenne ont lieu environ tous les 15 ans. Pour la France, la dernière date de 2018 et la prochaine devrait avoir lieu en 2035, c’est donc une occasion que nous devons saisir et réussir. La Présidence de l’UE est en quelque sorte un accélérateur d’Europe, un accélérateur de notre agenda européen. Nous la préparons donc depuis plusieurs mois, plusieurs années déjà: je dirais que c’est le discours de La Sorbonne qui a été le coup d’envoi de cette préparation, puisque c’est là que le Président de la République a exposé notre feuille de route autour de cette notion de souveraineté européenne, qui aujourd’hui s’est beaucoup développée en France et dans le reste de l’UE. Ce premier succès conceptuel et doctrinal conforte l’idée d’une Europe qui s’affirme, défend ses intérêts et ses valeurs dans le monde.
Notre PFUE sera construite autour de l’idée d’ « Europe qui protège » en mettant l’accent sur trois domaines en particulier: je pense à la dimension sociale, à la transformation numérique et évidemment à la transition climatique. Sur le plan social, l’UE a connu beaucoup d’avancées ces dernières années, notamment en matière de réforme du travail détaché ou du dumping social, et nous espérons faire aboutir celle du salaire minimum européen dans le courant de la PFUE. De la même manière, sur le plan numérique, nous avons pour la première fois, la possibilité en Europe d’encadrer, de réguler les grandes plateformes avec des textes européens qui sont déjà en négociation et qui pourraient, là aussi, aboutir sous Présidence française. Enfin, l’Europe est la région du monde la plus ambitieuse pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Nous avons joint la parole aux actes en mettant en place le paquet législatif sur le climat (« Fit for 55 »), notamment au travers de la mesure phare du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Nous allons ainsi créer une forme « d’anti-dumping environnemental » pour ceux qui de Chine, du Brésil ou d’ailleurs, exportent vers l’Europe sans respecter nos critères environnementaux. Notre objectif est également de faire aboutir ce texte durant la PFUE.
Ce sont en substance les priorités d’une Europe qui défend son modèle et sa souveraineté, non pas avec arrogance mais avec fierté. Les trois piliers clés seront accompagnés d’autres initiatives afin de renforcer notre souveraineté européenne que nous défendons et construisons depuis quatre ans.

- Il y a trop peu de vraies discussions sociales et politiques avec les partenaires sociaux au niveau européen, il faut revenir à la méthode des dialogues de Val Duchesse. Nous sommes dans un contexte marqué par l’engagement d’un certain nombre de personnalités françaises dans ces grandes institutions sociales européennes : Laurent Berger à la Confédération Européenne des Syndicats, Pierre Gattaz qui préside BusinessEurope, ou Pascal Bolo à SGI Europe. Pour ce faire, nous réunissons les partenaires sociaux français régulièrement avec Elisabeth Borne, la ministre du Travail, afin de préparer l’agenda social de la Présidence française.
Ce qui a véritablement changé, c’est que nous ne faisons pas de l’Europe sociale une vitrine ou une incantation creuse, mais un vecteur central de notre action politique. Le Président de la République, alors candidat à l’élection présidentielle, avait déjà évoqué la nécessité d’agir dans ce domaine et nous avons notamment réussi depuis, une réforme du travail détaché en Europe, afin de sortir d’une forme de jungle réglementaire en matière de dumping social. Il reste bien sûr de nombreuses étapes à franchir et nous comptons poursuivre cette dynamique en continuant les travaux entamés avec la Commission von der Leyen.
C’est pourquoi nous mettons l’accent sur la question du salaire minimum européen. Il ne s’agit pas d’abaisser d’une quelconque façon notre salaire minimum en France mais plutôt de tirer vers le haut un certain nombre de pays qui n’ont pas de mécanisme de dialogue social permettant de fixer un salaire minimum décent. Nous n’aurons pas demain, le même salaire minimum en Bulgarie et au Luxembourg, et ce ne serait d’ailleurs pas souhaitable. Le sens de notre politique est d’amener les Etats membres qui ont aujourd’hui une logique de concurrence sociale forte à converger au sein d’un cadre européen commun, inspiré par la doctrine Delors. La vraie nouveauté de ces quatre dernières années, c’est que nous avons des textes législatifs ambitieux qui nourrissent cette Europe sociale.
Enfin, j’aimerais citer une réforme très importante qui devrait être discutée durant la PFUE et qui concerne les travailleurs des plateformes. Il n’y a aucune régulation sociale européenne dans ce secteur et aucun droit n’est associé à ce travail dit indépendant. Nous entendons, toujours avec Élisabeth Borne, faire de ce sujet une des priorités de la PFUE et ainsi dépasser le simple slogan de l’Europe sociale, pour l’incarner dans de véritables réformes de fond.

- Il faut toujours essayer d’embarquer le maximum de pays, mais je suis en général un grand apôtre de la différenciation. Je ne crois pas que cela soit synonyme de fracture et de désunion, au contraire, je crois que c’est l’Union qui agit. Lorsqu’un petit groupe d’États membres lance une initiative, l’histoire montre que quelques mois, quelques années ou quelques décennies plus tard, tous les pays manifestent le souhait de monter à bord. Par exemple, l’euro, Schengen, n’auraient pu se faire sans les initiatives de quelques Etats moteurs.
Toutefois, je reste prudent sur cette idée en matière de politique sociale. L’objectif est précisément d’emmener avec nous les pays qui ont construit leurs avantages comparatifs sur une forme de dumping social. L’UE n’a pas be  soin d’une coopération renforcée entre la France, le Danemark et l’Allemagne qui ont tous trois des standards sociaux élevés. Il nous faut plutôt inclure nos partenaires d’Europe de l’Est afin d’éviter la concurrence sociale débridée au sein du marché unique. Contrairement aux sujets fiscaux, les décisions en matière sociale se prennent à la majorité qualifiée, rendant ainsi possible les négociations et la recherche de compromis. Par exemple, nous avons réuni une majorité forte pour la réforme de la directive sur les travailleurs détachés et nous devons poursuivre notre investissement politique sur ce sujet afin de convaincre nos partenaires que l’Europe sociale est un atout pour leur développement. Toutefois, il est compréhensible que de nombreux chefs d’entreprises ou responsables politiques à l’Est craignent que l’Europe sociale mette en risque leur modèle économique. Le sens du projet européen est d’opérer une transformation de leur modèle économique vers le haut, vers plus de droits et de protections pour leurs citoyens.
Nous pouvons convaincre nos partenaires de l’Est en leur démontrant que le dumping social met en danger tout le marché unique et peut faire émerger une série de tensions politiques. Par exemple, un travailleur dans le secteur automobile en France ne peut pas accepter que son usine ferme pour être relocalisée dans un autre pays européen aux règles sociales moins protectrices pour les salariés. Si nous ne luttons pas contre cette forme de concurrence, il y aura forcément d’autres Brexit en Europe. Le Président Macron l’a bien compris et c’est notamment pour cela que nous avons engagé la réforme des travailleurs détachés très rapide  ment après son élection. Si cette Europe est un marché sans règles, sans politique sociale, je suis convaincu qu’elle se délitera. Sur l’Europe sociale, il est donc dans notre intérêt de ne pas constituer de cercles concentriques mais d’intégrer tous les Etats membres pour avancer ensemble. A titre personnel, je suis convaincu que nous aurons, dans les prochains mois, une adoption de la directive sur les salaires minimum et dans les prochaines années, un accord sur les travailleurs des plate formes ainsi qu’une nouvelle réforme sur les travailleurs détachés qui renforceront l’harmonisation sociale au sein du marché unique.

- Je suis convaincu que nous avons un leadership européen en matière de modèle social. Pendant la crise, partout en Europe, nous avons pu constater des solidarités exceptionnelles pour aider nos indépendants, nos restaurateurs, nos cafés, les salariés du secteur du tourisme et de la culture, et l’intégralité des secteurs économiques avec le chômage partiel ou les aides directes aux entreprises. Lors de cette crise, il n’y a aucun lieu dans le monde où les mesures d’accompagnement et de soutien social ont été aussi fortes qu’en Europe. Nous parlons aujourd’hui de relance et d’investissements de long terme mais le cœur de notre modèle européen s’est incarné dans l’accompagnement social d’urgence mis en place dès le début de la crise. L’Union européenne a soutenu ce modèle notamment à travers la suspension d’un certain nombre de règles qui auraient pu entraver ce que nous avons appelé en France le « quoi qu’il en coûte ». Cette réaction commune à la crise peut être le fondement sur lequel développer l’exception européenne en matière de protection sociale.
De plus, comme je l’ai préalablement dit pour le MACF, il est nécessaire d’inventer, dans nos relations commerciales, des protections plus fortes de notre modèle social. Nous devons le préserver et l’exporter, non pas d’une manière arrogante, mais avec fierté au sein de l’organisation internationale du travail et au travers d’accords commerciaux ambitieux. Je trouve que notre politique commerciale n’est pas assez mise au service de nos standards climatiques, environnementaux et sociaux. L’Europe devrait faire beaucoup plus et c’est d’ailleurs le sens de notre combat à travers les oppositions françaises exprimées sur un accord comme celui avec le Mercosur. La politique commerciale ne doit plus être une politique d’ouverture à tout crin, démantelant des barrières tarifaires ou des règles, mais plutôt un moyen pour les Européens de protéger et de promouvoir un modèle environnemental ou social exigeant.
Le climat, le social et le numérique sont finalement les trois piliers d’une même régulation européenne que nous devons essayer d’exporter auprès de nos partenaires commerciaux. Paradoxalement, l’accord sur le Brexit pose un certain nombre de bonnes bases à cet égard. En effet, nous exigeons désormais de notre partenaire britannique qui souhaite exporter vers le marché unique, le respect de nos règles environnementales, notre prix du carbone, nos standards sociaux et alimentaires. Il y a donc bien un leadership européen qui existe déjà et que nous devons valoriser et renforcer à travers ces outils.

- Nous allons évoquer le sujet de la politique sociale dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe où les contributions sur le volet social sont importantes. De manière générale, je reste relativement méfiant concernant une trop forte focalisation sur les processus et les procédures. On peut sans doute améliorer juridiquement les reconnaissances de textes que discutent les partenaires sociaux mais je suis convaincu qu’il faut plutôt essayer de revivifier ou réactiver, par le fond et par la substance, ce dialogue social européen. C’est par un agenda social cohérent, substantiel, ambitieux, que nous pourrons relancer les négociations dans ce domaine.
Par exemple, pour les travailleurs des plateformes, nous avons besoin des partenaires sociaux afin qu’ils puissent remonter les informations du terrain, représenter les travailleurs dits indépendants, nous indiquer quelle forme de statut juridique est souhaitable pour ces travailleurs. Plus que de nouveaux processus de décision, nous avons besoin, pour renforcer le dialogue social, d’impulsions politiques et d’initiatives juridiques à discuter.
Un dernier exemple démontrant la nécessité d’un dialogue entre représentants des entreprises et des travailleurs concerne la mise en œuvre d’un « devoir de vigilance » au niveau européen. Il sera également un des textes proposés dans les prochaines semaines, autour de cette idée de « capitalisme responsable », qui est un élément du modèle européen exportable à l’international. Cette notion s’incarne dans l’obligation pour les entreprises européennes de prévenir les risques sociaux, environnementaux et de gouvernance liés à leurs opérations ou celles de leurs sous-traitants à travers le monde. Pour réussir cette réforme, nous avons besoin de l’expertise de tous les partenaires sociaux, de BusinessEurope à la Confédération européenne des syndicats, afin d’élaborer la réglementation la plus pertinente possible par rapport à nos objectifs.
Je suis convaincu que nous avons plus besoin de sujets que de procédures à transformer au niveau européen. La faiblesse de l’Europe sociale ces dernières années ne vient pas de nos processus mais plutôt de l’absence de sujets majeurs dans les négociations que nous avons menées. La Présidente von der Leyen et le commissaire Schmit ont placé les questions sociales au cœur de leur agenda. Nous aurons bientôt la responsabilité de faire atterrir politiquement ces sujets avec la PFUE.

- Nous sommes en Europe, les mieux armés pour trouver cet équilibre garantissant initiative individuelle et solidarité collective. Nous pouvons le faire sur le numérique, sur le social et sur le volet climatique. Les propositions de la Commission récemment formulées sont très ambitieuses et demandent à bon nombre de secteurs économiques de s’adapter et de diminuer leurs émissions notamment dans le bâtiment, le transport et l’automobile. Il est nécessaire, non pas d’accompagner, mais plutôt d’anticiper les implications de la transition environnementale, et ainsi d’éviter la casse sociale. Par exemple, pour le secteur automobile où des adaptations majeures sont attendues d’ici 10 à 15 ans, il est nécessaire d’aider les citoyens à acheter des véhicules moins polluants. Avant de mettre en place des contraintes supplémentaires, nous devons élaborer un fonds social, financé notamment par les recettes du MACF, comme proposé par la Commission. Le MACF permet ainsi de donner une cohérence politique à la croissance économique de l’UE: ambition, anticipation sociale et régulation internationale. Il est nécessaire de faire respecter à nos partenaires les règles que nous nous imposons à nous-mêmes. Les efforts doivent également s’appliquer à nos concurrents indiens, américains, brésiliens qui accèdent à notre marché, mais qui n’ont pas les mêmes réglementations ou les mêmes ambitions chez eux. Cette PFUE contribuera, j’en suis sûr, à inventer un modèle européen des transitions climatiques, numériques et sociales. Nous réussirons à préparer au mieux notre ajustement à ces grands défis du monde contemporain.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- Avec les Territoires éducatifs ruraux, les Territoires numériques éducatifs et les Contrats locaux d’accompagnement, la ruralité est au cœur de notre action!

- Émue par le discours de Robert Badinter au Panthéon pour les 40 ans de l’abolition de la peine de mort. 40 ans que notre pays s’honore de ne plus avoir une justice qui tue, même face à l’atroce. Je m’incline devant la grandeur d’un homme et l’admirable force de son engagement.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- La France doit développer une culture du mécénat, cela passe par un mouvement commun entre l’Etat qui accompagne et des entreprises engagées dans notre société.

- Nos jeunes veulent s’engager, nous facilitons l’accès. Jeudi dernier, nous lancions le module «engagement» sur 1jeune1solution: SNU, réserve civique, service militaire volontaire, service civique, cadets de la gendarmerie/police, etc.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Les conclusions du Rapport Sauvé saisissent d'effroi. Sa brutalité est aussi de nous dire que le problème est loin d'être derrière nous. La responsabilité de l'Eglise est de se réformer en profondeur et de tout faire pour mettre fin à ces actes horribles.

- le secret de la confession peut conduire à ne pas dénoncer, mais il oblige aussi à tout faire pour que les faits cessent.

- 170 euros. C'est le gain de pouvoir d'achat d'une personne au SMIC depuis 2017. C'est significatif ! Baisse des cotisations salariales, suppression de la taxe d'habitation, chèque énergie : notre action pour le pouvoir d'achat des Français, elle est quotidienne et concrète !

- [Réforme des retraites] Les conditions ne sont pas réunies (...), mon groupe parlementaire ne portera aucune initiative sur ce sujet.

- Le début de l'examen du Budget 2022 en séance, c'est aujourd'hui ! Nous avons présenté ce matin le travail des députés LaREM. Soutien à la relance, poursuite de la baisse des impôts, protection des plus fragiles : on poursuit notre action !

- «Quand un jeune chauffeur de bus pouvait glisser une main concupiscente sur un charmant fessier féminin.», peut-on lire dans les écrits d'Eric Zemmour. Voilà la France rance et misogyne qu'il regrette et voudrait rétablir. Pas moi, pas nous.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
L'école rurale est une priorité. Il n'y a pas lieu d'opposer dédoublement dans les REP et REP + et maintien de nos écoles rurales. On peut faire les deux. On fait les 2 !

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Les solutions viendront des territoires ! En témoigne le succès du programme Territoires d'Industrie qui a accompagné 1800 projets depuis 3 ans grâce à la mobilisation conjointe des industriels et élus locaux.

- Oui: nous avons besoin de l’énergie nucléaire pour remporter la bataille du climat.

- Prix Nobel d'économie 2021: une reconnaissance méritée pour ces très grands chercheurs qui ont ouvert la voie à l'évaluation des politiques publiques.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Le peuple polonais répond dans la rue à ceux qui, à Varsovie, voudraient les éloigner de l’Union européenne et à ceux qui, à Paris applaudissent à ces dérives.

- Soutenons les Polonais en colère contre ceux de leurs dirigeants qui menacent l’appartenance de la Pologne à l’Union européenne.

- Des vétérans du soulèvement de Varsovie, hier, le disent : « Nous avons toujours été en Europe. Personne ne nous en fera sortir. C’est notre Europe ». Écoutons ceux qui ont vécu un passé tragique plutôt que ceux qui réinventent le passé pour nous entraîner vers le tragique.

- Le gouvernement britannique s’est engagé dans un Brexit punitif, où il n’y a que des perdants : les consommateurs et les éleveurs britanniques, les pêcheurs français.

- Cela recommence. La Turquie d’Erdogan reprend ses explorations illégales et nargue Chypre, un Etat-membre de l’Union européenne. Soyons solidaires avec les Chypriotes.

 

Stéphane Séjourné
Hier, des dizaines de milliers de Polonais ont manifesté. Ils rassemblent tous leurs voix en faveur d'une Pologne européenne. Soutien total au peuple polonais : unis nous sommes solidaires !

 

Pascal Canfin
Nous commençons à préparer cet après midi en commission Environnement du Parlement européen la nouvelle législation à venir en novembre pour lutter contre les exportations de déchets électroniques qui créent des pollutions insupportables dans les pays les plus pauvres.

 

Laurence Farreng
Alors qu’en Pologne les dirigeants du PiS attaquent les fondements de l’appartenance à l’Union européenne en déclarant la primauté de la loi polonaise sur celle de l’UE, nous exprimons notre soutien au peuple polonais La loi de l’UE, ma loi !

 

Valérie Hayer
- L’illibéralisme en Europe n’est pas une fatalité. Au Parlement européen, nous nous battons au côté des peuples souverains qui manifestent leur attachement à notre Europe et à ses valeurs.

- Aujourd'hui, un soleil européen rayonne sur la Pologne. La folie des conservateurs eurosceptiques est contestée. Voilà pourquoi nous soutiendrons chaque jour les Polonais se battant pour la démocratie et leur avenir dans notre Union.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
Les 4 vertiges décrits par Edouard Philippe méritent une profonde réflexion: démographie et migrations, environnement et planétisation, géopolitique et puissance de la Chine, mutation technologie et intelligence artificielle…Cette pensée du temps long s’impose à toute politique.