mardi 17 mai 2022

La quotidienne centriste du 17 mai 2022. Elisabeth Borne accusée d’être de droite par la Gauche et de gauche par la Droite!

Rien n’a changé pour ceux qui se situent au centre de l’échiquier politique comme en témoigne les réactions de la Gauche et de la Droite à la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon.

La nouvelle première ministre est ainsi accusée par la Gauche d’être de droite et par la Droite d’être de gauche!

Ces tirs croisés lui donnent cette légitimité pour être la cheffe d’un gouvernement central et centriste.

Parce qu’à nouveau, à défaut de se renouveler, la Gauche et la Droite ne peuvent supporter que le Centre gouverne.

On l’a vu ces cinq années passées où la violence et l’insulte à l’égard du pouvoir central et centriste n’avaient pas de précédent même lors des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.

On ne s’étendra pas sur cette agressivité et même souvent cette brutalité contre tous ceux qui ont choisi d’être centristes parce qu’ils refusent le clientélisme et la démagogie des partis de gauche et de droite en voulant une politique fondée sur le réel, aiguillée par le principe du juste équilibre, conduite en se fondant sur les valeurs humanistes, sous le principe de responsabilité.

Elisabeth Borne parce qu’elle a choisi cette voie en 2017 en rejoignant en marche puis en participant pendant cinq ans à tous les gouvernements d’Emmanuel Macron est donc une cible de choix, encore plus que ne l’ont été Edouard Philippe et Jean Castex.

Mais quand on est attaquée par la Gauche et la Droite en même temps, on a de grandes chances d’être sur la bonne ligne politique.

 

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La quotidienne centriste du 16 mai 2022. De la nomination d’Elisabeth Borne

C’est donc une femme qui a, à la fois, une expérience dans l’économique, le social et l’environnement qui a été nommée première ministre par Emmanuel Macron.

Elisabeth Borne, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, couchait toutes les cases des qualités requises par le chef de l’Etat pour occuper le poste.

Elle n’est donc pas une surprise d’autant que dès le départ son nom avait été évoquée pour être cheffe du gouvernement.

Mais ce que les commentateurs n’ont sans doute pas assez dit, c’est que sa nomination marque également une première assez étonnante: elle est la première dans les hôtes de Matignon à faire partie du parti du président de la république.

Ni Edouard Philippe, ni Jean Castex n’étaient membres de LaREM avant leur nomination.

Cela signifie que pour la première fois depuis qu’Emmanuel Macron est à l’Elysée, il aura une cheffe de gouvernement qui partage sa vision politique ce qui sera sans doute un atout pour la gestion des crises actuelles et les réformes qui devront être mises en route dans ce nouveau quinquennat si toutefois Ensemble remporte les législatives des 12 et 19 juin.

Le fait qu’elle vienne de l’aile gauche de LaREM, Territoires de Progrès, montre à l’inverse de tout ce qu’expliquaient les commentateurs médiatiques, qu’Emmanuel Macron voulait avant tout de la compétence avant d’envoyer un quelconque signal partisan aux électeurs.

En réalité, de par son engagement depuis cinq ans et sa présence constante au gouvernement, elle a endossé l’ensemble des politiques suivies que l’on peut qualifier globalement de centrales et même de centristes.

On passera sur le fait qu’elle serait prétendument un second choix, ce qui permet aux adversaires d’Emmanuel Macron et aux experts médiatiques vexés de s’être trompés – ou de l’avoir été – de créer la polémique sans avoir la moindre preuve de ce qu’ils avancent , d’autant que comme nous le rappelions plus haut ces mêmes affirmaient après la victoire à la présidentielle qu’elle était la favorite…

 

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