samedi 1 octobre 2022

Vues du Centre. Macron et Bayrou, meilleurs amis du monde, et puis quoi encore?!

Par Jean-François Borrou

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Jean-François Borrou est le pseudonyme d’un journaliste proche des idées centristes.

Bayrou & Macron à Pau
Je suis centriste et je soutiens la politique d’Emmanuel Macron mais je ne suis pas un imbécile.

Quand je vois Macron et Bayrou, main dans la main à Guidel puis à Pau, affirmer sans rire – après les dures critiques du second au premier sur la méthode choisie pour réformer les retraites – que tout va bien entre eux, madame la marquise, je suis consterné par cette mise en scène que personne ne croit vraiment.

Sur ce site, nous avons, à maintes reprises, expliqué pourquoi François Bayrou joue le jeu du meilleur ami-ennemi d’Emmanuel Macron et pourquoi ce dernier le couvre d’honneurs qui sont en chocolat.

Parce que si l’entente était tellement idyllique, les deux hommes devraient nous expliquer pourquoi Bayrou n’est pas le premier ministre de Macron…

Si tout allait bien pourquoi Bayrou fait des déclarations publiques fracassantes sur les dysfonctionnements entre leurs positions respectives au lieu d’aller, en tant qu’auto-proclamé premier confident du chef de l’Etat, le lui dire en privé et qu’ils se mettent d’accord sans provoquer des remous dans la majorité présidentielle.

Je rappellerai ici que l’«amitié» entre le leader du Mouvement démocrate et le Président de la république est en réalité un simple ralliement du premier nommé au second lors de la campagne électorale de 2017 où, après avoir copieusement insulté Emmanuel Macron, François Bayrou a été obligé de lui apporté son soutien pour des raisons évidentes dont une était que son MoDem adoré aurait sans doute implosé s’il n’avait pas agi de la sorte.

Macron n’a jamais été dupe de ce soutien contraint et de ce qu’il pouvait y avoir derrière comme intentions de Bayrou.

Et Bayrou en est bien sûr conscient.

C’est d’ailleurs pourquoi il se rappelle à son bon souvenir à périodes répétées, ce qu’il fait d’autant plus depuis que le parti du président n’a plus la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Ce jeu de dupes va donc continuer encore quatre ans et demi.

Ce n’est pas le premier, ni le dernier dans la politique mais on est toujours surpris de voir que ceux qui le pratiquent, croient vraiment que nous sommes aussi naïfs et crédules que ça.

Jean-François Borrou

 

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Violences faites aux femmes / Lutte contre le gaspillage alimentaire / Sobriété énergétique / Lutte contre les déserts médicaux…

Voici une sélection, ce 1er octobre 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> Je condamne fermement l’annexion illégale par la Russie des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson. Il s’agit là d’une grave violation du droit international comme de la souveraineté ukrainienne.
La France s’y oppose et continuera de se tenir aux côtés de l’Ukraine pour faire face à l’agression russe et permettre à l'Ukraine de recouvrer sa pleine souveraineté sur l’ensemble de son territoire.

> On voudrait toujours nous assigner un camp, on connait ça. Il faudrait choisir. Moi, j'ai choisi de ne pas choisir sur certains sujets, pas par indécision, mais parce que je pense que le choix est idiot. C'est ce fameux « en même temps » que j'ai assumé moi-même d'adopter.

> Il y a ce qui nous bouleverse, il y a d'ailleurs ce qu'on pourrait appeler de la culture locale qui vient du fin fond de la Mauritanie ou du Liban et qui peut me bouleverser même si je ne comprends pas forcément un mot. La culture, c'est un accès à l'universel. Et c'est ce qui, précisément, en nous, refuse l'assignation à résidence : « Ah, tu habites là ? Ou tu appartiens à cette classe sociale-là ? Ou tu n'as pas le droit d'accéder à ceci ou cela ».

> Nous sommes un grand récit qui s'inscrit dans des paysages, des mythes profonds et des gens qui ont été, à travers les époques, capables de les réinventer, de les raconter en langue française et dans nos langues. De les réinventer chaque jour sur des formes contemporaines. C'est ça la France. C'est un récit qui continue et c'est une capacité à réinventer le monde et à parler au monde à chaque instant.

> Je crois à ce mariage de l'éducation et de la culture. Dès cette rentrée, nous avons généralisé le pass Culture auquel je tiens infiniment. Idée folle que nous avions lancée il y a cinq ans en regardant nos voisins italiens et qui va permettre encore davantage à nos enseignants de faire qu'il y aura moins de barrières pour les enfants et les familles quand on leur dit allons tous au théâtre, faisons des sorties culturelles. Le rôle que jouent nos enseignants avec le rôle que jouent les associations culturelles, les orchestres, les compagnies de théâtre, de cirque, de danse, toutes celles et ceux qui font la culture partout sur notre territoire est essentiel parce que c'est la promesse de la République. Ni plus ni moins. C'est celle qui consiste à dire : peu m’importe ton prénom, ton nom, où tu es né, ceci t’est offert, c’est-à-dire la possibilité de partager le rêve d'un autre, toi aussi d'inventer, de jouer d'un instrument qui va te permettre de faire, peut-être dans quelques années, à ton tour, quelques notes de Dvorak, de découvrir une pièce de théâtre, de danser, peut-être, demain d'écrire. 

> Le combat le plus important, c'est celui des âmes et des esprits. Et au moment où la guerre revient, elle se nourrit toujours du rétrécissement des âmes. Elle se nourrit toujours d'une forme d'aspiration au néant, à la négativité. La culture, elle, c'est ce qui rend possible, et donc tout ce que vous faites est essentiel parce que vous permettrez à d'autres petites filles, d'autres petits garçons de votre ville ou d'ailleurs, d’où qu'ils viennent, juste de choisir leur vie. Pas de la choisir pour eux parce qu'il n'y a pas un modèle, de ne rien leur dicter, de la choisir. Et c'est ce que nous leur devons : leur permettre d’être libres. Parce que c’est ça notre promesse à tous, d’être émus, d’inventer à leur tour, et d’être au fond ce que Malraux quand il ouvrait ces maisons de la culture disait de manière formidable : « La France est une puissance, mais une puissance de rêve et d’imaginaire ». Ne l’oubliez jamais. Cette puissance-là, elle est invincible parce qu’elle a 68 millions d’âmes qui cherchent le beau, le grand, l’ouverture à l’autre, la réinvention, chaque jour. 68 millions d’âmes qui sont fières de leur passé, qui portent leur présent et qui aspirent à des rêves absolument fous comme celui que vous avez conduit ici. Juste pour essayer d’être un peu plus libres, un peu plus égaux et un peu plus fraternels. Pour celles et ceux qui cherchent ce qu’est la France, je crois que c’est beaucoup cela.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Le Sénat et le Gouvernement doivent entretenir un dialogue constant pour servir ensemble les Français. J'y serai vigilante.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Dès l'automne 2021, nous avons mis en place un bouclier tarifaire efficace sur le gaz et l'électricité, avec un objectif : contenir le plus possible le niveau d'inflation. Oui, aujourd’hui, les Français sont les mieux protégés en Europe !

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le Conseil de sécurité des Nations Unies était saisi d'un projet de résolution condamnant son annexion illégale de territoires ukrainiens: la Russie vient d'y opposer son veto. Seule. Elle est seule.

> [Déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 sur l'annexion illégale du territoire ukrainien souverain] Nous, les ministres des Affaires étrangères du G7 du Canada, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis d'Amérique et le haut représentant de l'Union européenne, sommes unis dans notre condamnation dans les termes les plus fermes de la guerre de l'agression contre l'Ukraine et ses violations continues de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de l'Ukraine.
Les efforts du président Poutine pour intégrer les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhya dans le territoire de la Fédération de Russie constituent un nouveau point bas dans le mépris flagrant du droit international par la Russie, et encore un autre exemple des violations inacceptables par la Russie de la souveraineté de l'Ukraine, de la Charte des Nations Unies et de les principes et engagements convenus d'un commun accord de l'Acte final d'Helsinki et de la Charte de Paris.
Nous ne reconnaîtrons jamais ces prétendues annexions, ni les faux « référendums » menés sous la menace des armes. Nous réitérons notre appel à tous les pays pour qu'ils condamnent sans équivoque la guerre d'agression de la Russie et sa tentative d'acquérir un territoire par la force. Nous appelons la communauté internationale dans son ensemble à rejeter l'expansionnisme brutal de la Russie, ses efforts pour nier l'existence de l'Ukraine en tant qu'État indépendant et sa violation flagrante des normes internationales qui garantissent la paix et la sécurité internationales, ainsi que l'intégrité territoriale et la souveraineté de tous les États.
Nous imposerons des coûts économiques supplémentaires à la Russie, ainsi qu'aux individus et entités – à l'intérieur et à l'extérieur de la Russie – qui apportent un soutien politique ou économique à ces violations du droit international. Nous sommes inébranlables dans notre soutien au droit de l'Ukraine de se défendre contre la guerre d'agression de la Russie et à son droit incontestable de récupérer son territoire à la Russie.
Nous réitérons notre condamnation de la rhétorique nucléaire irresponsable de la Russie. Cela ne nous distraira ni ne nous dissuadera de soutenir l'Ukraine, aussi longtemps que nécessaire.
La Russie doit immédiatement mettre fin à sa guerre d'agression, retirer toutes ses troupes et son équipement militaire d'Ukraine et respecter l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine à l'intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Nous réaffirmons que les régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhya ainsi que la Crimée font partie intégrante de l'Ukraine.

 

Éric Dupond-Moretti (garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Sandrine Rousseau n'est pas procureure générale de la Nation. Qu'elle parle de barbecue, ça ne m'intéresse pas. Mais qu'elle s'érige en autorité supérieure de la justice, je dis non.

> Si tout le monde fait sa petite tambouille dans son coin, nous allons vers une société de la délation qui va devenir insupportable.

> La parole des victimes, si elle est libérée, ne doit pas être confisquée à des fins politiciennes. Pas question de code de déontologie alors qu'il y a un code pénal.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Pour cette rentrée, nous avons développé un ensemble de mesures d’urgence. D’abord, les repas à 1 euro ont été prolongés pour toute l’année universitaire pour les boursiers, ceux qui touchent déjà des aides du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous), mais aussi les étudiants qui auraient des problèmes de budget alimentaire. Ces derniers peuvent demander au Crous de bénéficier de ce tarif, grâce à une plateforme en ligne. Ils obtiennent immédiatement l’accès aux repas à 1 euro.
En parallèle, leur dossier est étudié pour voir s’ils peuvent profiter de cette mesure de manière pérenne, mais il y a une présomption en leur faveur dès la demande. À cela s’ajoute l’aide exceptionnelle de 100 euros, qui concerne les boursiers, ceux qui touchent les aides annuelles du Crous ainsi que ceux qui perçoivent des APL. Cela correspond à peu près à la moitié des étudiants, soit 1,5 million. N’oublions pas l’augmentation des 3,5 % des APL pour tous les bénéficiaires, étudiants et non-étudiants, le gel des droits à l’université pour tous mais aussi le gel des loyers du Crous. Enfin, les bourses ont été revalorisées de 4 %.

> Nous lançons en octobre une concertation pour la réforme des bourses sur critères sociaux. Il s’agit d’inventer un nouveau modèle qui corresponde mieux aux besoins des étudiants, et qui permette de toucher d’autres profils.
Les effets de «seuil» des bourses seront au cœur de la réforme. Je pense aux jeunes dont les parents gagnent quelques euros de plus et qui, en changeant d’échelon, perdent 100 euros de bourse d’un coup! Nous verrons les propositions issues de la concertation, mais si l’on peut améliorer certains aspects du système dès la rentrée 2023, on le fera.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> En France, 20% de la nourriture finit à la poubelle. C’est un non-sens économique et environnemental. (…) Objectif : moins 50% de gaspillage alimentaire d’ici 2025 par rapport à 2015.

> Le dérèglement climatique entraîne la multiplication des épisodes météo exceptionnels pour lesquels nos agriculteurs sont en première ligne. Afin de protéger davantage les exploitants agricoles, un nouveau dispositif d’assurance récolte sera mis en place au 1er janvier 2023.
Comme le Président de la République s'y était engagé, tous nos agriculteurs bénéficieront, dès 2023, d'une couverture assurantielle universelle et accessible face au risque climatique. C’est un engagement fort pour notre agriculture et notre souveraineté alimentaire !

> La guerre en Ukraine fragilise toute notre chaîne alimentaire, des agriculteurs aux consommateurs. Alors que des abus ont été constatés chez certaines enseignes de la grande distribution en matière d’application de pénalités logistiques, j'en appelle à la responsabilité de tous. Il est désormais temps que les distributeurs agissent en responsabilité face aux fortes tensions du secteur agroalimentaire. Nous continuerons d'être vigilants afin que l'ensemble des acteurs de la chaîne soit rémunéré au prix juste.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Les villes sont au cœur de la transition que nous menons. Rénovation énergétique des bâtiments, jardins urbains, les territoires développent des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique. Le Fonds Vert d’1,5 Md€ permettra d’accélérer cette dynamique.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La sobriété énergétique nécessite une mobilisation générale. Le 6 octobre, nous lancerons une campagne de communication grand public pour rappeler que chaque geste compte. Les énergéticiens s'inscriront dans cette démarche, comme je leur avais demandé.

> Notre travail consiste à agir au niveau européen pour faire baisser le prix du gaz et l'électricité et de l'autre côté nous travaillons sur une sobriété choisie.

> Avec mes homologues européens, nous avons adopté des mesures pour protéger les ménages et les entreprises et baisser les prix de l’énergie. Nous devons aller encore plus loin pour lutter contre la spéculation et la volatilité sur les marchés de l’énergie.

> [Energie] Pour de nouvelles mesures d’urgence pour contenir la hausse des prix. Il faut aller plus vite, plus loin ! Je ne laisserai pas les entreprises s'arrêter en France parce que nous faisons face à des prix de l’énergie trop élevés.

 

François Braun (ministre de la Santé et de la Prévention)
> [Conseil national de la refondation santé] L’inauguration aura lieu lundi, au Mans, mais le premier groupe de travail est déjà à l’œuvre vendredi 30 septembre, à huis clos. L’objectif est de réunir autour d’une même table, à l’échelon local – en commençant, donc, par la Sarthe –, des citoyens et des professionnels de santé volontaires, des élus, une centaine de personnes en tout, pour réfléchir autour de « figures imposées ». Dans chaque territoire, ces « figures » seront les quatre mêmes : un médecin traitant pour tous, l’impératif de la permanence des soins, l’attractivité médicale et la prévention. Je présenterai lundi les résultats de la première séance. Ces mêmes débats se tiendront partout ces prochains mois. (…)
L’idée n’est pas de lancer une énième concertation sur le diagnostic – on le connaît – mais de faire émerger les solutions imaginées et attendues localement. Comment répondre aux problèmes de notre territoire, avec les outils dont on dispose ? Voilà la question posée. On sait que des solutions ont déjà été trouvées localement. Je pense à l’expérimentation, dans la Creuse, d’un centre médical où des médecins de toute la France peuvent venir travailler deux fois par mois. Ce centre sera inauguré sous peu. Son planning est déjà plein pendant six mois. Il faut se pencher sur ces projets qui fonctionnent, se demander comment les exporter, en inventer d’autres… Je n’ai pas d’idées toutes faites mais j’avance sans tabou.
Rien n’est tabou dans les discussions à venir. En revanche, je reste opposé à la coercition à l’installation. Pas par dogme, mais parce que ça ne marche pas. Ne mentons pas aux Français : le pays connaît, partout, des problèmes de démographie médicale. Ces personnes qui défendent la coercition, où pensent-elles trouver des médecins en trop ? Certains élus portent des propositions de loi favorables à la contrainte, ce ne peut être la bonne méthode. Je prends le problème à bras-le-corps, et je crois pour ma part que c’est en recherchant ensemble, au plus près du terrain, des solutions de bon sens portées collectivement que nous réussirons à répondre aux besoins de santé des Français. (…)

Il n’y a pas de solution miracle. Je veux être réaliste : on a beau avoir cassé le numerus clausus, on ne va pas avoir 5 000 médecins et 20 000 infirmières en plus en un claquement de doigts. Non : dans les déserts médicaux, on va devoir faire la guerre avec les troupes qu’on a, en misant sur la coopération entre les acteurs. Tout d’abord, pour que les médecins puissent mieux travailler et accueillir davantage de patients, il nous faut rendre plus simples les dispositifs d’aides. Tous les territoires seront incités à ouvrir des « guichets uniques » permettant de répondre aux questions qui se posent à l’installation. Un autre levier est celui des assistants médicaux, qui permettent d’augmenter de 10 % la patientèle d’un médecin. En accroissant leur nombre et en remettant en jeu les contraintes qui existent à leur déploiement, on facilitera le quotidien des médecins.
Les médecins libéraux vont engager avec l’Assurance-maladie des négociations dans le cadre de la convention médicale. Je ne doute pas un instant qu’au regard des attentes de nos concitoyens, chacun saura trouver le juste équilibre entre les droits et les devoirs.

> C’est vrai, et oui il faut parler de responsabilité collective. Pas seulement de celle des médecins, mais aussi de tous les professionnels de santé, des élus, des patients. Ce sera l’esprit du CNR santé.

> Parmi les Français qui n’ont pas de médecin traitant, il y a ceux qui n’en éprouvent pas spécialement le besoin, je pense notamment aux jeunes, mais il y a aussi tous ceux qui cherchent en vain. Mon objectif est que chacun ait un médecin traitant. Il faut aider nos compatriotes à en trouver. Des expériences intéressantes existent ; la communauté professionnelle territoriale de santé de Metz, un territoire que je connais bien pour y avoir exercé, a mis en place une ligne téléphonique et une adresse Internet pour assister ces patients. C’est un bon exemple.

> Il n’a jamais été question, je le redis, d’obliger les internes en médecine à faire cette année [supplémentaire d’étude] à un endroit ou à un autre. La seule obligation sera de faire ce stage en ambulatoire. Le reste relèvera de l’incitation, et nous allons travailler pour rendre leur exercice attractif, par exemple en leur proposant des actions concrètes en matière de logement ou de transport.

> Je suis favorable à ce que les internes puissent faire, plus tôt, dès leur troisième année d’études, des stages ailleurs qu’en CHU et partout sur le territoire. Donc aussi en périphérie. Une des façons de renforcer l’exercice dans les zones où les praticiens manquent est de s’intéresser aux médecins et futurs médecins qui en sont issus. C’est vers eux qu’il faut diriger les aides, les bourses. Dès le lycée, on doit multiplier les parcours d’excellence, en lien avec l’éducation nationale, pour soutenir les jeunes qui ont du mal à briser le plafond de verre. On peut les aider à se projeter, les traiter comme prioritaires dans l’accès au logement quand la faculté est loin de chez eux…

> Hurler à la fermeture de lits n’a pas de sens. Il faut savoir de quoi on parle. Il y a des lits d’hospitalisation qui ferment parce que les pratiques médicales ont changé et permettent aujourd’hui de ne plus hospitaliser. Et puis il y a, récemment, beaucoup de lits qui ont fermé parce qu’on manque de personnels. Pour les rouvrir, il faut des médecins, des infirmiers…
Le levier dont je dispose, à court terme, pour empêcher les personnels de partir, c’est de lutter contre la pénibilité du travail et les bureaucratismes. En la matière, on peut avancer vite. A l’hôpital, les agents administratifs, contrairement à ce qu’on entend parfois, font beaucoup et on n’en a pas « de trop », mais ils ne sont pas toujours au bon endroit. Il faut aussi revenir à l’échelle des services pour prendre les décisions – les grands pôles où personne ne se repère, ça ne peut pas marcher –, et retrouver l’élan collectif qui nous a animés durant la crise sanitaire.

> [Covid19] La circulation du virus est repartie à la hausse. La campagne de vaccination automnale, avec les premiers vaccins bivalents, va démarrer lundi pour les personnes de plus de 60 ans et les publics fragiles. Je crois que les Français ont intégré ce qu’il faut faire, notamment en matière de gestes barrières, et qu’il faut leur faire confiance. Probablement que remettre un masque dans les transports, demain, relèvera du bon sens. Probablement que j’en porterai un à la reprise des travaux de l’Assemblée nationale, dans quelques semaines.

> Je connais le terrain, ça fait trente ans que je baigne dedans. Avoir été urgentiste est un avantage, j’ai été à l’interface entre la ville et l’hôpital. Mon père était médecin généraliste, et j’ai moi-même fait des remplacements. La composante syndicale m’a appris, aussi, à connaître la partie administrative et politique du système de santé. Je suis un pragmatique, qui préfère des solutions de bon sens. Je fais confiance aux territoires pour m’apporter des réponses. Et puis je suis tenace, je dois ça à mes années de rugby.

> [Création de trois bilans de santé aux âges-clés de la vie d’adulte] J’entends les critiques qui me disent : « Ça ne sert à rien de faire des consultations de prévention quand on voit son médecin tous les mois. » Mais moi, ceux qui m’intéressent, c’est tous ceux qui ne voient pas de médecin. A 25 ans, il peut y avoir l’entrée dans des conduites addictives. A 45 ans, l’apparition de risques cardio-vasculaires. A 65 ans, le point sur les risques de cancers et de perte d’autonomie. La prévention n’est pas « politiquement rentable », elle ne donne des effets que sur quinze à vingt ans. Je remercie le président Emmanuel Macron et la première ministre Elisabeth Borne de me donner les moyens de porter cette ambition.

> [Concertation sur la fin de vie] Ce n’est pas une question strictement médicale, mais de société. En tant que ministre de la santé, j’ai deux préoccupations. Premièrement, que les soins palliatifs ne soient pas un sujet abordé sur un coin de table. Je suis ravi qu’Agnès Firmin Le Bodo et Olivier Véran aient été chargés de ce dossier. Ma deuxième préoccupation, c’est l’avis des soignants. Certes, il faut recueillir celui de nos concitoyens, mais ceux qui sont au dernier moment au chevet des personnes, et j’en sais quelque chose, ce sont les soignants. Faisons les choses calmement. Prenons le temps du débat.

> Alors que le monde se transforme vite, nous prenons une longueur d’avance en lançant le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires. Une nouvelle arme cruciale pour protéger chaque pilier de notre santé face aux crises d’aujourd’hui et de demain.

 

Jean-Christophe Combe (ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Les inégalités sociales et de santé sont intimement liées. Je souhaite réaffirmer le rôle des centres de santé participatifs, réel modèle pour l'accès aux soins et aux droits des plus fragiles.

> Je tiens à saluer le rapport important des Petit frères des pauvres sur la vie affective, personnelle et sexuelle des personnes âgées. Les désirs, la sexualité, le sentiment amoureux, ne s'arrêtent pas avec l'âge ; notre société a tendance à l'oublier, elles savent nous le rappeler.
Cependant il y a des vigilances à installer. Les femmes âgées sont très concernées par les violences conjugales et les féminicides. J'en suis conscient : cette dimension fera partie de la stratégie de lutte contre les maltraitances que je présenterai très prochainement.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Je suis un ministre de la Transformation et de la Fonction publiques dont la feuille de route ne repose pas sur des suppressions de postes de fonctionnaires. Nous devons réarmer notre État, et le faire sur le terrain.

> Nous devons accompagner les agents publics dans le Plan de sobriété: je lancerai le 11 octobre un grand plan de formation à la transition écologique, concret et impactant.

> La concertation sur les retraites permettra d’aborder tous les sujets. Notamment celui du travail. Travail des seniors, cumul emploi-retraite : ce sont des enjeux clés !

> [Sobriété] J’appliquerai strictement ce que je demanderai aux agents publics de faire. Le 6 octobre, nous présenterons le plan de sobriété concernant les administrations: en clair, ce qu’on peut faire par nous mêmes, pour nous mêmes, pour entraîner le changement.

 

Olivier Véran (ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement)
> Allemagne, Belgique, Royaume-Uni : tous nos voisins ont vu leurs factures énergétiques exploser. En France, grâce au bouclier tarifaire, les prix de l’électricité n’ont augmenté que de 4%. Notre énergie est parmi les moins chères en Europe.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Chaque Français sait comment réduire sa consommation d'énergie. L'État, qui recommande à tous de le faire, doit être le premier à faire des efforts qui s'imposent.

> [Dissolution de l’Assemblée nationale] Ce n'est pas une petite affaire de renverser le gouvernement : si toutes les oppositions se rassemblaient pour le faire, alors le président de la République fera trancher par les Français.

> La France insoumise est dans une volonté du désordre, de l'obstruction, du refus quelque part du fonctionnement démocratique.

> On sait que c'est une réforme difficile, mais on sait que pour l'intérêt du pays il est essentiel de travailler plus longtemps.

> [Report de l'âge de départ à la retraite à 65 ans] C'était l'engagement du Président dans sa campagne, ça a été d'une certaine façon débattu et tranché aux élections présidentielle et législatives : pour autant, on veut essayer de trouver un texte de partage.

> [Réforme des retraites] Les choses vont être sur la table pour présenter un texte en début d'année prochaine.

 

Isabelle Rome (ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Egalité des chances)
> Il est très important pour moi de soutenir le réseau Re#Start qui travaille depuis des années avec acharnement à lutter contre les violences faites aux femmes. (…) C’est un signal politique fort que nous souhaitons envoyer, un signal de soutien, mais aussi d’accompagnement puisque le déploiement des maisons des femmes faisait l’objet d’une mesure spécifique du Grenelle des violences conjugales, qui avait été lancé par le gouvernement en 2019. Nous avons accompagné le déploiement de ces structures. (…)
Je crois profondément en l’efficacité de ce dispositif, qui prévoit une prise en charge complète des femmes victimes de violences. Ayant été magistrate pendant une trentaine d’années, j’ai pu constater très souvent combien ces femmes victimes étaient anéanties, détruites. Certaines d’entre elles me disaient qu’elles se sentaient comme des serpillières. Quand on se sent comme une serpillière, c’est difficile d’envisager la vie. Cette prise en charge proposée par la maison des femmes me paraît très adaptée à ces victimes fracturées par la vie, parce qu’on va leur proposer quasiment du sur-mesure, c’est-à-dire des soins si besoin, mais aussi un accompagnement psychologique et juridique, ainsi qu’une mise en sécurité avec, si besoin, un hébergement d’urgence. Ces structures offrent à la fois le soin, le social et le droit. Or rappeler ses droits à une victime, c’est aussi la remettre dans la vie, dans l’espoir. (…)
Cette mesure est issue du Grenelle, ça veut dire qu’il y aura des financements de l’État. Les structures d’accueil et d’accompagnement des femmes victimes de violences sont essentielles. Je considère qu’il est dès lors crucial d’en étoffer le maillage sur notre territoire. C’est pourquoi, le ministère de la Santé et de la Prévention a engagé 5 millions d’euros sur le sujet.

> [Pack «Nouveau départ»] Il va s’agir d’un dispositif très concret pour éviter aux victimes de faux départs. On se rend compte qu’il est difficile de quitter définitivement un conjoint violent, qu’il faut parfois sept aller et retours avant qu’une femme ne parvienne définitivement à quitter son agresseur. Ce dispositif a vocation à proposer un guichet unique à une victime, pour déclencher simultanément des mesures sociales, professionnelles, sanitaires et si besoin d’hébergement. Ce dispositif fera l’objet d’un travail dans le cadre du Comité interministériel à l’égalité entre les femmes et les hommes qui va être installé dans les prochains mois par la Première ministre. Ce comité va permettre la déclinaison de toutes les politiques de l’égalité femmes – hommes. Il sera présidé par la Première ministre et piloté par mes soins, pour réunir tous les ministres autour de la table et permettre d’avancer très concrètement sur tous les sujets.

> Ce qui est inquiétant est cette montée des conservatismes partout dans le monde, jusqu'à nos portes avec, dernièrement, l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite en Italie. On le voit : partout où des régimes conservateurs s'emparent du pouvoir, les droits des femmes, et en premier lieu, celui à l'avortement, sont remis en question systématiquement, bien que les droits reproductifs et sexuels fassent partie des droits fondamentaux durement acquis. Ils s'attaquent en premier lieu à l'avortement, car ils ne supportent pas cette liberté des femmes qu'a permise la légalisation de l'avortement.

> La France, pays des Lumières, est aussi le pays des droits des femmes. S'engager pour l'avortement consiste à montrer la vaillance de ce droit fondamental. Les femmes de notre pays et les associations jouent un rôle de vigie important pour qu'il n'y ait aucun recul et pour toujours faire avancer l'égalité. Mais la France n'est pas à l'abri de la montée des conservatismes ; les dernières élections législatives nous le démontrent. Marine Le Pen n'a d'ailleurs jamais été une alliée pour les droits des femmes. À chaque fois, elle a voté contre les dispositions en leur faveur, que ce soit au niveau national ou européen. Cela laisse penser que le Rassemblement national ne sera pas l'allié du droit à l'avortement.

> Le nombre d'avortement chez les jeunes a diminué, ce qui montre que les mesures prises en faveur d'une meilleure couverture contraceptive ont de réels effets. C'est pour cela que nous avons renforcé ces mesures en mettant en place la gratuité de la pilule contraceptive pour les moins de 25 ans et la gratuité de la pilule du lendemain pour toutes les femmes quel que soit l'âge et sans ordonnance

> [Clause de conscience des médecins concernent l’IVG] Le comité d'éthique national s'est positionné en décembre dernier contre la suppression de cette clause, estimant que l'avortement restait un « acte médical singulier ». Le Parlement s'est aligné sur cet avis. Ce qui m'importe, c'est que chaque femme puisse avoir accès rapidement à un médecin et qu'elle puisse être prise en charge correctement. Avec François Braun, ministre de la Santé et de la prévention, nous y veillons. Concernant la constitutionnalisation du droit à l'avortement, nous savons que 80 % des Français y sont favorables. J'espère que les parlementaires pourront se retrouver largement sur ce sujet.

> Nous aurons beau faire tous les efforts possibles, en termes de répression, sanction, protection et accompagnement, les violences faites aux femmes ne diminueront pas si nous n'agissons pas en amont. Dès l'enfance et l'adolescence, il faut sensibiliser les jeunes aux enjeux d'égalité, dans tous les domaines : lutte contre harcèlement, le respect du consentement etc. Avec Pap Ndiaye, le ministre de l'éducation nationale, nous œuvrons notamment pour un meilleur accès à l'éducation à la sexualité pour les jeunes à travers l'application de la loi de 2001 dans les établissements scolaires.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Nous luttons pied à pied contre le cyber harcèlement et les contenus violents. La protection des enfants dans l'espace numérique est une priorité absolue.

> Innover, protéger, démocratiser. Voilà le triptyque qui guidera l'action que je mènerai pour que la France tienne son rang de grande nation numérique.
Le premier défi, c’est celui de l’innovation et de l'autonomie stratégique : en atteignant les 100 licornes et en gagnant notre autonomie sur les briques technologiques clefs Cyber, IA, Quantique, Cloud et 5G, sans oublier le métavers.
Le second défi, c'est le respect des droits et des devoirs dans l’espace numérique : en poursuivant l'encadrement des géants du numérique au niveau européen, en renforçant la cybersécurité et en luttant contre la cybercriminalité, en protégeant nos enfants face aux écrans.
Le troisième défi, c’est que la transition numérique bénéficie à chacun : en parachevant la couverture du territoire en réseaux fixes et mobiles, en assurant à toutes et à tous l'accès aux services numériques, en réduisant l'empreinte carbone du secteur.

 

Olivia Grégoire (ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme)
> Il n’existe pas de modèle pérenne sans diversification de l’offre et d’adaptation aux grands enjeux du siècle. La montagne n’y fait pas exception. Le développement d’un tourisme 4 saisons est nécessaire et doit s’accentuer. C’est ce qui garantira aux stations leur durabilité.

> Nous réunirons le 05 octobre les fournisseurs d’énergie afin d’évoquer notamment deux points majeurs pour nos TPE PME sur la reconduction des contrats:

- Une meilleure information ;
- Des prix raisonnables pour leur redonner du souffle.

> Le 6 octobre je présenterai les mesures pour réduire de 10% la consommation d’énergie dans la grande distribution, le commerce, le tourisme et dans nos PME. Ce plan de sobriété est le fruit d’un travail commun et équilibré avec les représentants de ces secteurs.

> Journée de sensibilisation au gaspillage de nourriture. L’occasion de valoriser nos TPE PME qui ont d’ores et déjà adopté un modèle plus durable pour limiter le gaspillage et en ont fait même leur business model pour certaines. En voici quelques-unes.
L’une des plus connues c’est bien sûr
TooGoodToGo. Grâce à cette application, commerces, supermarchés, restaurants, peuvent vendre leurs invendus à bas prix pour éviter le gaspillage. 32.145 commerces l’utilisent aujourd’hui.
L’entreprise de restauration collective de la Drôme Terres de Cuisine, en plus de favoriser une alimentation de qualité basée en circuit court, elle a fait de la lutte contre le gaspillage alimentaire l’un de ses enjeux principaux.
En Bretagne, l’entreprise Coût2Frais a basé son modèle sur le destockage alimentaire. Grâce aux fournisseurs de la région, ils proposent des produits de qualité moins chers issus de déstockages industriels, de fins de promotions ou présentant des défauts d'emballage.
De la même manière
Comerso permet aux grandes enseignes de la distribution de réduire leur gaspillage alimentaire en redistribuant les invendus à la Banque Alimentaire et à 400 autres associations caritatives. C’est 80 000 repas distribués par jour grâce à eux.
La start-up
Phenixfa développé une série de solutions technologiques pour limiter le gaspillage chez les distributeurs et les producteurs. Elle a aussi mis en place une application pour permettre aux commerces de vendre à bas prix leurs invendus. Ils sont 16 000 à l’utiliser.

> En cas de retard de livraison, les enseignes de la grande distribution peuvent appliquer des pénalités financières à leurs fournisseurs. Nous constatons des abus de plusieurs enseignes. Ces pratiques irresponsables doivent cesser. Les contrôles de la dgccrf seront intensifiés.

> L’Etat a créé les conditions pour favoriser l’embauche d’apprentis mais ce sont les entreprises qui leur ont donné leur chance. 730 000 apprentis en 2021 et un objectif de 800 000 fin 2022. Sans ce travail commun, nous n’aurions jamais atteint une telle réussite.

> Par démagogie, parfois par méconnaissance, beaucoup stigmatisent et défigurent la réalité des entrepreneurs en France. Dites le, rappelez le, partout, que derrière la petite entreprise locale il y a des femmes et des hommes qui donnent parfois tout ce qu’ils ont.

 

Caroline Cayeux (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales)
> Lutter contre le recul du trait de côte est un défi d’urgence, qui nécessite d’adopter une vision de long terme. L’Etat continuera d’être aux côtés des collectivités pour les accompagner dans la transition écologique !

> Le projet de loi de finances fera l'objet de débats intenses et c'est bien normal. Notre majorité est pleinement mobilisée et agira en responsabilité comme elle le fait depuis 5 ans. Après le temps de la concertation, voici venu le temps de la construction d'un budget à l'écoute des territoires et qui donne aux élus locaux de la visibilité.

> Nous avons réuni l'ensemble des associations d'élus début septembre pour les écouter. La main tendue du gouvernement a été saisie et un nombre important de leurs positions prises en compte. Je prends juste un exemple. La suppression de la CVAE va permettre de soutenir la compétitivité des entreprises et la croissance mais implique de compenser les collectivités.
À la demande des élus locaux, la compensation de cette suppression se fera avec de la TVA, qui est un impôt très dynamique. Il était proposé initialement de prendre en compte la moyenne de la CVAE perçue par les collectivités de 2020 à 2022. À leur demande également, nous allons augmenter le niveau de la compensation en intégrant l'année 2023, c'est-à-dire la CVAE que les collectivités auraient perçue, si l'impôt n'avait pas été supprimé.

> La dotation globale de fonctionnement va augmenter en 2023 de 210 millions d'euros. C'est du concret, puisque 70% des communes verront leur dotation maintenue ou augmentée. Cet effort sans précédent depuis 13 ans, malgré un contexte budgétaire contraint pour l'État lui-même, démontre l'écoute du Gouvernement et sa volonté d'accompagner les communes. D'emblée, nous leur avons dit que l'État devait faire des efforts et que le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait aussi une trajectoire à respecter. Selon les analyses de la Cour des comptes, les collectivités se portaient bien jusqu'au second semestre 2022.
Elles connaissent un tendanciel moins favorable depuis mais il y a déjà eu un rattrapage grâce au projet de loi de finances rectificative. Nous n'avons pas attendu pour agir : dès juillet, nous avons répondu présents avec un filet de sécurité de 430 millions d'euros pour faire face à la hausse du coût de l'alimentation et de l'énergie. En 2023, nous poursuivrons : l'enveloppe destinée aux communes en grande difficulté va être multipliée par cinq, la hausse des prix de l'électricité et du gaz va être limitée à 15% pour près de 30 000 collectivités… Le Gouvernement continuera à être présent pour accompagner les collectivités en difficulté.

> Le fonds vert d'1,5 milliards d'euros est une réponse inédite au défi écologique qui se pose au plus près du terrain, et associera donc étroitement les collectivités. Nous avons écouté le souhait des élus : pas d'appels à projet, mais avant tout une application souple à partir d'un dialogue local entre élus et préfets. Et nous allons plus loin pour accompagner la transition écologique : nous augmentons en 2023 d'un tiers les moyens consacrés à la dotation biodiversité, qui avaient déjà été doublés cette année.

> Il faut déjà mettre en œuvre la loi 3DS de Jacqueline Gourault qui contient les prémices d'une nouvelle décentralisation. Je souhaite m'inscrire dans cette logique de différenciation : partons des besoins des territoires et accompagnons-les en faisant du sur-mesure. À l'État prescripteur, je préfère l'État accompagnateur ! Lors du Congrès de régions de France, la Première ministre a ainsi souhaité que les régions volontaires puissent faire des expérimentations sur certaines politiques publiques. Il faut partir des bonnes pratiques locales, tester ou innover pour améliorer l'efficacité de l'action publique.

 

Carole Grandjean (ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Le CEP [Conseil en évolution professionnel] c’est un dispositif gratuit encore trop peu connu qui permet aux actifs de faire un point sur leur situation et les aide dans leur évolution ou leur reconversion professionnelle. C’est donc un outil qui permet la formation tout au long de la vie, et ça marche !

> Faire reconnaître ses compétences et expériences aujourd’hui, c’est un parcours du combattant. Nous lançons une rénovation profonde de la validation des acquis d’expérience. 3 grands chantiers pour la VAE: simplifier, moderniser, sécuriser.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> Cette année, le budget des Transports augmente pour soutenir notre ambition écologique. 6,3 Md€ pour développer le réseau ferroviaire et les transports collectifs. 1,3 Md€ pour verdir le parc automobile.

> Le roi du mensonge est de retour. Vous êtes doublement mal informé Francois Ruffin. Non seulement l’opposition de la France à la libéralisation du fret aérien est constante et demeure, mais aucune décision de fond sur le sujet n’est attendue lors de cette Assemblée de l’OACI [Organisation internationale de l’aviation civile].
Si vous aimez le buzz, informez utile et juste : pendant ces deux semaines d’Assemblée, la France travaille d’arrache-pied à convaincre
plus de 180 pays d’adopter comme objectif commun la neutralité carbone de l’aviation d’ici 2050. Là est l’enjeu, soutenez ce combat.

 

Olivier Klein (ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> En matière de logement il faut dépenser bien:
- Construire plus! Pour répondre aux 2,2 M de demandeurs d’un logement social
- Rénover, et vite! Pour faire face à la crise climatique.
Pour se sentir bien dans un logement digne et durable pour tous.

> Je crois au logement social, il est une chance pour ce pays: le logement social, j’y ai vécu ! J’en suis un produit ! Je sais les perspectives qu’il ouvre à des millions d’autres Françaises et Français.

> Si des gens de bonne foi n'arrivent plus à payer leur loyer, j'ai demandé aux CAF de ne pas suspendre leurs APL. Il n'y a pas de double peine.

 

Geneviève Darrieussecq (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
> Le plein emploi en France doit nécessairement passer par une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap sur le marché du travail.

> 5,2% : c’est le montant de la hausse du budget de la Sécurité Sociale dédié au handicap. Plus de moyens pour la revalorisation des salaires, pour l’accompagnement et la transformation de l’offre dans nos territoires. Concrètement, c’est un effort inédit de 750 millions d’€ en plus.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> La pornographie est violente. L’industrie du porno cautionne les violences sexuelles. Sa diffusion est massive, croissante et désastreuse pour la santé psychique des enfants. 2,3 millions de mineurs, au moins, en consomment chaque mois.
Les contenus pornos, on le sait, sont extrêmement violents pour eux. Ce contact précoce à ces images est qualifié de « viol psychique » tant il envahit de manière brutale et inattendue la pensée de l’enfant.
Deux tiers des enfants de moins de 15 ans ont déjà eu accès à des contenus pornographiques. Justine Atlan
E-enfance l’a rappelé, « quasiment une génération d’enfants a été exposée à des contenus pornographiques sans aucune prise de conscience des adultes. » C’est un fléau.
Le rapport est clair : la loi interdit l’exposition de ces contenus aux mineurs, il faut l’appliquer. Des solutions existent, mettons les en œuvre. À nos enfants, il faut leur donner les moyens dès le plus jeune âge de se prémunir de ces violences. C’est nécessaire et urgent.
Je salue le travail des sénatrices qui, dans leur rapport, formulent des propositions concrètes pour mieux protéger nos enfants.

 

Hervé Berville (secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Un budget inédit pour le secrétariat d’Etat charge de la Mer avec la création d'un Fonds d'intervention maritime qui permettra notamment d’accélérer le développement des Aires marines protégées et de renforcer les soutiens aux filières maritimes dans nos territoires.

> Les énergies marines renouvelables nous permettront de réduire notre dépendance aux énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Le pilier pour accélérer sera la planification maritime et la concertation. Nous le devons aux générations futures.

> C'est vrai que de voir des éoliennes peut bousculer nos habitudes. Mais face à la canicule, à la sécheresse et au dérèglement climatique, il faut développer les énergies renouvelables marines tout en renforçant notre indépendance énergétique.

> J'ai réuni l'ensemble de la filière, des pêcheurs à la grande distribution, pour qu'il y ait un mécanisme de solidarité interne à venir, qui prenne le relais des aides.

 

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale et solidaire et de la Vie associative)
> Nous créons avec Renaissance une structure indépendante de prévention, écoute, action. Ni faire des procès staliniens, ni étouffer des affaires: construire un dispositif pour que les femmes puissent s’engager en sécurité et confiance.
Nous devons apprendre des erreurs des autres, et des nôtres. Toute la classe politique doit progresser sur le sujet de la protection des femmes face aux violences sexistes et sexuelles:
Renaissance fait sa part avec Péa. Nous commencerons par former tous nos cadres.
Nous travaillons depuis des mois à construire un dispositif solide, indépendant et collectif de 9 membres.
Il ne s’agira en aucun cas de singer la justice en se prenant pour des procureurs ou de couper des têtes arbitrairement, il s’agit d’assurer la prévention, l’écoute, l’accompagnement, l’accès à la plainte, aux droits: nous nous entourerons d’avocates spécialistes de ces sujets.
Je ne veux pas donner des leçons, je veux construire un système qui marche c’est pourquoi il est dans nos statuts votés. Nous échangerons avec
le MoDem et Horizons pour aborder le sujet des changements de partis dans la majorité. C’est un aspect concret du sujet.
Nous sommes le parti politique qui, au gouvernement, a allongé les délais de prescription pour les violences sexuelles, créé la verbalisation du harcèlement de rue ou le Grenelle des violences conjugales: nous avons un devoir d’agir en interne aussi. Nous le faisons sérieusement.
Enfin, nous proposerons aussi au Secrétaire général un rapport avec plan de féminisation sur la place des femmes en politique, car tout est lié. Ce travail sera collectif et sérieux pour offrir aux femmes le cadre d’engagement auquel elles ont droit à
Renaissance.

> Face au greenwashing, les marques véritablement engagées ne doivent pas communiquer moins, mais plus et mieux, en transparence: RSE, fondations, mécénat d’associations, mesure de l’impact, CSRD… pour entraîner leur secteur avec elles.

 

Sonia Backès (secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)
> Ceux qui ciblent la France et ses principes me trouveront toujours sur leur chemin. Nous pouvons être fiers de nos valeurs et de la société dans laquelle nous évoluons. Je dévouerai mon action à leur protection.

 

Sarah El Haïry (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Démarrage réussi pour le contrat d’engagement jeune [CEJ]. En 6 mois, 178.000 jeunes sont entrés dans ce dispositif, véritable accélérateur d’émancipation. Le gouvernement agit pour que chaque jeune puisse avoir une formation et un emploi. Continuons en ce sens !

> Le Service National Universel n’est pas un simple dispositif d’engagement supplémentaire pour nos jeunes. C’est un véritable projet de société à l’heure où la Nation a besoin de faire cohésion et de se retrouver autour de valeurs communes.

> [SNU] Face à la tentation du repli sur soi, il s’agit d’offrir à la jeunesse un parcours d’engagement dans lequel le courage l’emporte sur la peur, la volonté d’action sur l’immobilisme, l’esprit collectif sur les égoïsmes. Transmettons ces valeurs à nos enfants!

> Le SNU est un temps de République en actes. Notre pays a besoin d’une génération de citoyens qui demain, renforceront les capacités de résilience de notre Nation.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Érosion côtière, protection face à la montée des eaux, plastiques en mer... L'objectif est clair: accompagner nos littoraux confrontés au changement climatique. Les maires, les élus locaux et les collectivités du littoral sont les premiers à faire face aux évolutions du climat. C’est donc ensemble, État et collectivités, que nous répondrons aux défis de transition écologique auxquels nous sommes confrontés.

> La sobriété et les solutions fondées sur la nature seront des atouts pour l’eau et la biodiversité. » Nous lançons le premier chantier de planification écologique sur la gestion de l’eau.
Nous devons aller plus loin pour faire face au dérèglement climatique:

- En sécurisant l’accès à une eau de qualité pour tous, et pour tous les usages.
- En protégeant nos écosystèmes aquatiques.
- En luttant contre l’imperméabilisation et la prévention des inondations.

 

Dominique Faure (secrétaire d’Etat chargée de la Ruralité)
> En complément des travaux du CNR nous lancerons des groupes de travail qui réuniront, avant la fin de cette année, des associations de proximité, des élus locaux et des citoyens, autour de 5 thématiques essentielles pour les territoires ruraux.
Ces thématiques, ce sont :
- Habitat, logement et mobilités
- Sécurité et vie quotidienne des collectivités territoriales
- Culture et patrimoine
- Sport et vivre ensemble
- Attractivité des territoires ruraux.

> [Agenda rural] Nous avions identifié 181 mesures, qui ont été déployées depuis septembre 2019. La Première ministre m’a demandé de consacrer les premiers mois après ma nomination à l’évaluation du dispositif pour lui donner, comme elle l’a annoncée lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, un nouveau souffle début 2023.

> Sur les 2 500 maisons France Services que nous aurons d’ici à la fin de cette année, 1 526 sont déjà situées en ruralité, soit près des deux tiers. Chacune est dotée de deux agents France Services, parfois trois avec la...

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Le combat des Ukrainiens est celui de la défense de nos valeurs, de la liberté. Au président Zelensky, j’ai redit le soutien de la France. Nous serons vos messagers, les témoins de votre courage, vos alliés dans la bataille de l’opinion face à la Russie.

> Soutenir l’Ukraine, c’est défendre nos valeurs, c’est défendre la liberté et la démocratie partout dans le monde.

> Des femmes et des enfants en grande souffrance, des bénévoles qui se dévouent pour les protéger : la guerre en Ukraine, ce sont aussi ces milliers de vies bouleversées.

> Il y a 81 ans, les 29 et 30 septembre 1941, plus de 33.000 juifs étaient lâchement assassinés, à Kiev lors du massacre de Babi Yar. Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates comme on allume des flambeaux, disait Victor Hugo.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général)
> Le débat sur les superprofits est clos. Mon groupe Renew Europe et la France le demandaient. Aujourd'hui, les États membres ont décidé de lever des milliards d'euros pour aider les foyers. L'échelon européen est le bon pour agir face au défi énergétique.

 

Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Une fuite en avant rhétorique et un rassemblement Potemkin en décalage total avec la réalité: la regime de Poutine célèbre une victoire alors que les Ukrainiens regagnent du terrain, et que la mobilisation fait fuir les Russes.

> Toujours les mêmes voix qui proposent de capituler devant les menaces de Moscou. Les mêmes qui nous disaient depuis le début qu’il fallait se coucher, ne pas livrer d’armes ou sanctionner. Gardons notre sang froid, maintenons le cap.

> Le discours de Vladimir Poutine est l'aboutissement d'un régime qui s'est construit en opposition à l'Occident.

> Un discours avec un ennemi désigné: l’Occident, ses valeurs, son modèle politique. Les amis d’une Russie européenne, de sa civilisation et littérature peuvent le regretter: Poutine a bâti son régime en opposition à ce que nous sommes. Il n’aurait jamais pu être un allié.

> Ceux qui pensaient que ça s’arrêterait avec l’annexion de Crimée en 2014 vont désormais nous dire que l’Ukraine doit rendre les armes et que les quatre régions annexées « ont toujours été russes ». En attendant la prochaine agression.

> Bonne nouvelle. Le Royaume-Uni participera à la première réunion de la Communauté politique européenne, proposée par Emmanuel Macron. Le cadre pour une nouvelle relation avec notre voisinage immédiat.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)
> Nous ne reconnaîtrons jamais les référendums factices et les annexions illégales de Poutine. A Kiev nous avons dit à Zelensky tout notre soutien. Nous resterons à ses côtés jusqu’au bout pour défendre la souveraineté de l’Ukraine, la liberté et la démocratie.

> A Kiev nous avons vu le président Zelensky. Il incarne le courage et la résistance des Ukrainiens. Les annexions illégales ne changent rien à sa détermination et à notre soutien. Nous sommes à ses côtés pour permettre à l'Ukraine de recouvrer sa souveraineté.

> La Russie se comporte comme un état voyou. Elle viole le droit international, organise des référendums factices, proclame des annexions illégales et bombarde les populations civiles en Ukraine. Se faisant elle est plus seule et isolée que jamais.

> A Kiev nous avons rencontré les plus hauts responsables politiques du pays. Nous leur avons dit notre soutien et notre solidarité. Ils nous ont tous dit toute l’importance du soutien et de l’aide de la France. Nous serons à leurs côtés aussi longtemps que nécessaire.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Le système de retraite à la française est au fondement du pacte social. Il faut le réformer en tenant compte des inégalités qui existent aujourd’hui : les petites retraites, les carrières longues, la pénibilité. Cette réforme est une réforme de société. Mettons sur la table l'ensemble des propositions des organisations syndicales et patronales. Prenons le temps de la discussion, c’est un enjeu majeur pour les Français.

> Que chacun prenne ses responsabilités pour faire en sorte qu'on réforme le système de retraites de la manière la plus juste possible. Il faut mettre tous les sujets sur la table, de la pénibilité, des carrières longues, régimes spéciaux, hétérogénéité notamment de la discrimination faite aux femmes, aux carrières hachées.

> Le Budget met en œuvre tout ce que nous avons voté cet été, entre l'augmentation du point d'indice et la poursuite du bouclier tarifaire qui représente 50 milliards dans le budget 2023. C'est considérable, mais il faut continuer à protéger les Français, c'est pour ça que l'inflation est la plus faible de la zone euro.

> Nous sommes dans une situation extrêmement difficile pour beaucoup de nos concitoyens, il faut continuer d'avoir des aides ciblées pour les plus fragiles."

> Il faut aller plus vite, plus fort sur la question de la transition écologique

> Je ne crois pas que les extrêmes de tous bords soient de nature à répondre aux maux que vivent nos démocraties.

> Face aux difficultés économiques et sociales que nous subissons, les populistes font leur beurre là-dessus. En revanche, je n’ai jamais eu le sentiment que l’extrême droite était une réponse aux maux de nos démocraties.

 

Bruno Millienne (député)
> Il faut une réforme des retraites systémique avec plus de justice sociale. Elle doit  passer notamment par la retraite par points qui permet que chaque heure travaillée donne droit à cotisation. (…) Le régime actuel est ainsi important pour la protection sociale de beaucoup de gens  mais est à bout de souffle et injuste. Il est injuste pour les femmes, pour les carrières hachées, pour les carrières longues, pour la pénibilité, pour le travail des seniors aussi. Beaucoup de cases ne vont pas, si on doit faire une réforme des retraites, elle doit ëtre systémique, elle ne doit pas être juste paramétrique.

> [Réforme des retraites] Si on fait ça sans tenir compte des citoyens, des syndicats, on va avoir un problème. On ne peut pas être réélu sur une promesse de changement et passer en force.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> L’extension de l’OTAN est née de la crainte ressentie par les voisins de la Russie, crainte dont il est temps de comprendre à quel point elle était légitime.

> On cherche en vain ce que Vladimir Poutine apporte à la Russie. Il est en train de devenir le Kim Jong-un de la Place Rouge.

> Les habitants des régions annexées de force par la Russie tentent de s’enfuir. L’armée russe leur tire dessus. 25 morts et 50 blessés civils près de Zaporizhzhia. Sans honte.

> Depuis quand la Russie veut-elle régler le conflit du Haut-Karabakh ? Elle le maintient comme un outil d’ingérence sans jamais avoir permis des avancées décisives vers son règlement. Là comme ailleurs dans l’ex Union soviétique, Moscou pratique la stratégie du ver dans le fruit.

> Toujours écouter ce que dit Vladimir Poutine. Ce qu’il dit, c’est ce qu’il souhaite. Et ce qu’il souhaite, c’est notre effondrement. Ne pas l’oublier: la guerre d’Ukraine n’est pas la guerre des autres. Ce sont toutes les démocraties que le président russe aimerait abattre.

 

Pascal Canfin
> Nous sommes à la fois engagés dans une guerre énergétique face à Poutine et dans la révolution zéro carbone pour le climat. Et, pour notre avenir, nous devons impérativement réussir les deux! C’est le cœur de notre stratégie européenne.