2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

vendredi 13 juin 2025

Propos centristes. Union européenne – Sanctions contre la Russie / Israël frappe l’Iran / Autriche: tuerie dans un lycée / Allemagne: une partie du SPD soutien Poutine / Pologne: nouvel accord de gouvernement / L’Italie déclassée / Hongrie: changer de régime…


Voici une sélection, ce 13 juin 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne.

► Institutions européennes
● Commission européenne (commissaires centristes)
[Nota: les propos tenus par les commissaires européens français sont à lire dans Propos centristes France]  
Kaja Kallas (vice-présidente, haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité)
> [Israël frappe l’Iran] La situation au Moyen-Orient est dangereuse. J’exhorte toutes les parties à faire preuve de retenue et à empêcher une nouvelle escalade. La diplomatie reste la meilleure voie à suivre, et je suis prêt à soutenir tous les efforts diplomatiques en faveur de la désescalade.

> [Remarques sur le 18e paquet de sanctions contre la Russie] Ce contexte, dans lequel nous adoptons cette proposition de paquet aujourd’hui, est très sombre.
Il est clair que la Russie ne veut pas la paix. Rien ne suggère que la Russie soit prête pour la paix. Au contraire, la Russie intensifie sa guerre en Ukraine.
Les maternités, les services médicaux d’urgence, les maisons civiles et les infrastructures ne sont pas des cibles militaires. C’est une guerre totalement illégale.
La Russie est cruelle, agressive et un danger pour nous tous et nous agissons maintenant pour soutenir l’Ukraine mais aussi mettre la pression sur la Russie.
Comme le président l’a dit, la prochaine série de sanctions de l’UE contre la Russie ciblera les revenus énergétiques de la Russie, y compris sa flotte fantôme, son industrie militaire et son secteur bancaire.
Sur l’énergie, comme il a été dit, nous proposons d’ajouter 77 autres navires transportant du pétrole russe à la liste, ce qui porterait le total à plus de 400. Lorsqu’ils sont sanctionnés, les pétroliers de la flotte fantôme de la Russie ne peuvent pas accoster dans les ports et la Russie doit trouver de nouveaux navires. Cela leur coûte plus cher et réduit leurs bénéfices.
Comme l’a dit la présidente von der Leyen, nous proposons également d’abaisser le plafond des prix du pétrole de 60 à 45 dollars – ce qui est inférieur au prix du marché. Et réduire l’écart des prix du pétrole affectera durement les revenus de la Russie. Et nous proposons des sanctions sur les pipelines de Nord Stream pour empêcher la Russie de générer des revenus à l’avenir de cette manière. Cela envoie un signal clair, nous ne revenons pas aux affaires habituelles.
Dans le secteur bancaire, nous transformons l’interdiction des services de messagerie Swift en une interdiction totale des transactions. Nous proposons 22 nouvelles banques à la liste des institutions bloquées par ces transactions.
Et sur l’industrie militaire, ils ne pourraient pas faire ce qu’ils font sans le soutien des autres, comme cela a été dit. Ainsi, nous poursuivons les entreprises qui sont directement impliquées dans la production d’armes ou qui en permettent la production, y compris dans des pays tiers.
Aujourd’hui, nous suggérons d’ajouter 22 nouvelles entreprises – y compris certaines de Chine et de Biélorussie – à la liste des entités soumises à des restrictions plus strictes sur les biens à double usage. Cela porte le nombre total d’entreprises ciblées à plus de 800.
Nous faisons tout cela parce que les sanctions fonctionnent, chaque sanction affaiblit la capacité de la Russie à se battre. Donc, la Russie veut nous faire croire qu’elle peut continuer cette guerre pour toujours. Ce n’est tout simplement pas vrai.
La Russie a perdu des dizaines de milliards de revenus pétroliers. Son économie se contracte, et son PIB a chuté. Sanctionner la flotte de l’ombre a été particulièrement percutant : après notre dernier paquet de sanctions, le 17e paquet de sanctions, les exportations de pétrole de la Russie via les routes de la mer Noire et de la mer Baltique ont diminué de 30 % en une semaine.
Seulement au mois de mai, le fonds souverain russe a diminué de [$] 6 milliards, passant de 42 milliards à 36 milliards de dollars américains, et il pourrait manquer d’argent d’ici l’année prochaine. En coupant les sources de revenus, nous les empêchons de remplir leur trésor de guerre.
Chaque jour, la Russie ment sur son désir de paix. Poutine prend le monde pour une course. Ensemble avec les États-Unis, nous pouvons vraiment forcer Poutine à négocier sérieusement. Chaque jour où la Russie poursuit sa guerre, le prix doit augmenter, et c’est pourquoi nous proposons ce 18e paquet de sanctions.

> Déclaration conjointe avec les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de l’Espagne, de la France, le l’Italie, de la Pologne et du Royaume-Uni]
Nous nous sommes réunis le 12 juin à Rome pour discuter de la sécurité euro-atlantique et de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, en présence du secrétaire général de l’OTAN et du ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine.
Nous avons réaffirmé notre attachement à une Europe plus forte et plus souveraine, capable d’assurer la défense de ses citoyens et de ses intérêts, et de contribuer à la paix et à la sécurité internationales. À cette fin, nous continuerons à œuvrer de concert pour renforcer notre sécurité et notre défense collectives et accroître la contribution de l’Europe à l’OTAN.
L’alliance atlantique demeure la pierre angulaire de notre défense collective. Le sommet de l’OTAN à La Haye illustrera notre unité, qui repose sur un lien transatlantique pérenne, un attachement indéfectible à notre défense mutuelle et une répartition équitable des efforts. Ce sommet doit adopter de nouvelles décisions pour bâtir une alliance plus forte, prête à défendre la moindre parcelle de territoire allié.
Les pays européens doivent jouer un rôle plus important encore pour garantir leur propre sécurité. Pour que les alliés européens assument davantage de responsabilités dans l’OTAN, nous avons appelé à un renforcement ambitieux des capacités de défense européennes, en augmentant de manière flexible et durable les dépenses en matière de sécurité et de défense nationales, afin d’être en mesure d’assurer, au sein de la zone euro-atlantique, une dissuasion et une défense dans tous les domaines. Cela passe par des projets conjoints, la passation commune de marchés, le soutien à l’interopérabilité, et le renforcement de notre base industrielle et technologique de défense. Dans cette perspective, nous nous sommes réjouis des initiatives de l’Union européenne (UE) en matière de sécurité et de défense, parfaitement complémentaires de l’OTAN, tout en soulignant que l’UE et ses partenaires doivent prendre de nouvelles mesures structurelles pour mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de notre nouvelle ambition commune.
Nous continuerons à travailler avec l’OTAN, l’UE et les enceintes affinitaires pour atteindre nos objectifs communs. Le partenariat de sécurité et de défense entre l’UE et le Royaume-Uni constitue un signal tangible de notre détermination à travailler ensemble, en tant qu’Européens, pour faire face à une situation internationale complexe et changeante.
Nous avons reconnu qu’une approche à 360 ° de la sécurité euro-atlantique est nécessaire pour protéger nos concitoyens et nos sociétés, surmonter les conséquences de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine et faire face, dans tous les domaines, aux menaces et enjeux dans notre voisinage oriental et méridional, ainsi que dans la région de la Baltique. Nous renforcerons nos partenariats dans les régions qui ont une incidence sur notre sécurité, notamment en Méditerranée, en Afrique, dans les Balkans occidentaux, dans la région de la mer Noire, et dans la région Afrique du Nord - Moyen-Orient, dans un contexte profondément marqué par l’attentat du 7 octobre et ses suites, avec la nécessité d’obtenir la libération de tous les otages capturés par le Hamas et un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Nous avons souligné à nouveau notre soutien sans faille à l’Ukraine, sa population, sa démocratie, sa souveraineté, son indépendance et son intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues. Une Ukraine forte, indépendante et démocratique est essentielle à la stabilité et à la sécurité de la zone euro-atlantique.
Nous nous sommes félicités des efforts de paix menés par les États-Unis et des pourparlers tenus récemment entre l’Ukraine et la Russie, qui constituent une étape sur la voie d’une paix globale, juste et durable, dans le respect du droit international et notamment de la Charte des Nations Unies. L’Europe continuera de contribuer à ces efforts et se tient prête à soutenir la mise en œuvre d’un accord de paix respectant les principes de la Charte des Nations Unies. Nous avons rendu hommage à la Turquie pour le rôle qu’elle a joué et nous sommes prêts à soutenir toute autre initiative de facilitation susceptible de contribuer à l’avènement d’une solution juste et durable.
Nous avons salué l’Ukraine pour son engagement constructif dans ce processus, qui prouve son ferme attachement à la paix, qu’elle est prête à s’engager dans un cessez-le-feu immédiat, global et inconditionnel de 30 jours comme point de départ solide de négociations crédibles et sérieuses, et qu’elle est ouverte à une réunion au niveau présidentiel. Nous avons demandé instamment à la Russie d’en faire autant sans délai et de renoncer à ses demandes et conditions préalables maximalistes inacceptables afin de prouver son véritable intérêt pour la paix. Nous avons déploré les attaques massives lancées récemment par les Russes contre des villes et les populations civiles ukrainiennes qui constituent une violation flagrante du droit international.
À cet effet, nous avons réaffirmé que nous sommes prêts à intensifier nos pressions sur la Russie qui continue de refuser de prendre des engagements sérieux et crédibles, notamment en imposant de nouvelles sanctions et en luttant contre leur contournement. Nous sommes également prêts à adopter rapidement de nouvelles mesures, notamment dans le secteur de l’énergie et dans le secteur bancaire, afin de compromettre la capacité de la Russie à continuer de mener sa guerre d’agression et de veiller à ce que l’Ukraine se trouve dans la meilleure position possible pour parvenir à une paix juste et durable. Nous sommes déterminés à continuer d’immobiliser les actifs souverains russes présents dans nos juridictions tant que la Russie n’aura pas mis fin à son agression et payé le coût des dommages qu’elle a causés.
Une paix juste et durable doit inclure des garanties de sécurité adéquates pour l’Ukraine, à commencer par une armée et une industrie de défense ukrainiennes solides. À cet effet, nous travaillerons avec l’Ukraine, en nous appuyant sur l’unité transatlantique, à des initiatives de renforcement des forces armées ukrainiennes et nous sommes prêts à intensifier notre soutien, notamment en améliorant la coopération industrielle de défense avec l’Ukraine et en étudiant d’autres formes de coopération de sécurité et de défense, en cohérence avec notre appui à l’intégration euro-atlantique de l’Ukraine.
Nous continuerons aussi de travailler avec les États-Unis sur ce point.
Nous restons fermement déterminés à soutenir tant la stabilité économique de l’Ukraine dans le cadre de son programme avec le FMI, en veillant à ce qu’elle dispose d’une assistance budgétaire suffisante pour 2026 et au-delà, que son relèvement et sa reconstruction, en étroite coordination avec nos partenaires internationaux. Un relèvement et une reconstruction rapides contribueront à jeter les bases d’une Ukraine plus prospère, intégrée dans l’Europe. Cela représente une occasion d’ancrer la résilience, de favoriser la prospérité et de faire progresser les réformes en vue de l’intégration de l’Ukraine dans l’Union européenne, dans la perspective de son adhésion, en adoptant une approche reposant sur l’ensemble de la société et en cherchant à reconstruire en mieux. La conférence sur la reconstruction de l’Ukraine, qui se tiendra en Italie en juillet 2025, constituera une étape essentielle pour progresser dans cette voie.

> L’Europe doit assumer une plus grande responsabilité pour sa propre sécurité – et au sein de l’OTAN. Nous soutenons le renforcement des capacités de défense et l’augmentation des dépenses pour contribuer plus efficacement à notre Alliance atlantique. Notre unité et notre lien transatlantique sont durables.

> La Russie a perdu des milliards d’euros de revenus pétroliers. Nous devons réduire encore plus le flux de trésorerie vers l’armée de Moscou. Parce que nous voulons que cette guerre s’arrête, et cette guerre ne s’arrêtera que si la pression est là.

> Profondément attristé par le terrible accident d’avion à Ahmedabad. Mes pensées vont aux familles des passagers et de l’équipage, ainsi qu’à toutes les personnes touchées par cette tragédie.

> L’UE et la Colombie intensifient leur coopération. Les négociations débuteront sur un nouvel accord bilatéral élargissant le champ de notre coopération politique. Nous avons également convenu d’organiser une réunion UE-CELAC en septembre prochain.

> Il faut être deux pour vouloir la paix. Mais la Russie ne se montre pas prête pour cela. La seule façon de faire en sorte que la Russie négocie sérieusement est d’augmenter la pression. Lors de ma réunion avec le général américain Kellogg [envoyé spécial du président pour l’Ukraine], nous avons discuté de travailler ensemble pour mettre fin à la guerre russe.

> Profondément choqué par la nouvelle de la fusillade dans une école en Autriche. Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l’école et pouvoir apprendre sans peur ni violence. Mes pensées sont avec les victimes, leurs familles et le peuple autrichien dans ce moment sombre.

> À partir de juin, l’accord-cadre avancé entre l’UE et le Chili entrera en application provisoire. Il renforce notre partenariat, améliore l’action conjointe sur la sécurité, le climat, l’énergie verte et le numérique et crée un espace pour plus de coopération.

> [Dialogue stratégique UE-Inde]
L’Union européenne et l’Inde sont des partenaires naturels. Ensemble, nous représentons un quart de la population mondiale et du PIB. En travaillant ensemble, nous avons un grand potentiel d’impact mondial. Aujourd’hui, nous organisons le tout premier dialogue stratégique UE-Inde. Cela marque une étape importante dans notre partenariat et dans la lutte contre les menaces telles que les cyberattaques et l’ingérence étrangère. Cela ouvre également la voie à une corporation de défense beaucoup plus approfondie, partageant l’expertise et explorant des initiatives conjointes.
Premièrement, en matière de sécurité, l’Europe et l’Inde ont été confrontées à bon nombre des mêmes défis. Le terrorisme, les renforcements militaires et les violations du droit international nous affectent tous les deux. La semaine dernière, l’Inde et l’Union européenne ont participé à un exercice naval dans l’océan Indien. C’est plus que symbolique. Cela montre notre engagement commun à faire respecter le droit international en mer.
Je tiens à réitérer la ferme condamnation par l’UE de l’attentat terroriste perpétré à Pahalgam, au Jammu-et-Cachemire. Les responsables doivent être tenus responsables. L’Inde a le droit de protéger ses citoyens conformément au droit international. Ministre Jaishankar, vous et moi étions en contact étroit après l’attaque. Je regrette la perte tragique de vies humaines en Inde et au Pakistan. L’UE soutient la poursuite des pourparlers entre l’Inde et le Pakistan afin de réduire les tensions, et personne n’a rien à gagner d’une reprise des conflits dans la région.
La coopération entre l’UE et l’Inde en matière de lutte contre le terrorisme se renforce également. Nous travaillons déjà ensemble sur le partage d’informations, le renforcement des capacités et les efforts conjoints pour lutter contre le financement du terrorisme. Et aujourd’hui, nous avons également convenu de tenir notre prochain dialogue sur la lutte contre le terrorisme à l’automne.
L’UE collabore davantage avec l’Inde dans le domaine spatial.
Nous avons déjà accès aux données des satellites d’observation de la Terre,
et lors de notre réunion, nous avons convenu d’établir un nouveau dialogue formel sur l’espace. Cela couvrira des domaines tels que la navigation par satellite et la sécurité, et la première session doit également avoir lieu en automne, cette année.
À l’avenir, il existe de solides arguments en faveur d’un partenariat UE-Inde en matière de sécurité et de défense. Nous avons déjà établi de tels partenariats avec sept autres pays, et aujourd’hui, nous avons renouvelé notre intention d’œuvrer à la réalisation de cet objectif, car la paix et la stabilité dans l’Indo-Pacifique sont étroitement liées à la paix et à la sécurité en Europe.
Au-delà de la défense, nous coopérons dans de nombreux autres domaines, de la connectivité numérique à la recherche et l’innovation, en passant par les énergies vertes et le commerce. Nous sommes déterminés à progresser vers un accord de libre-échange ambitieux cette année. Cela a été convenu par le président von de Leyen et le premier ministre Modi en février.
Et enfin, le ministre Jaishankar et moi-même avons également réaffirmé notre engagement commun en faveur du multilatéralisme et d’un ordre international stable fondé sur des règles. Dans le paysage mondial actuel, il est plus que jamais important de construire des partenariats solides et fiables. L’Union européenne est un partenaire fiable, prévisible et crédible pour l’Inde. Avec la visite du collège de la Commission européenne à New Delhi en février et le sommet UE-Inde de l’année prochaine, nous voulons approfondir notre partenariat à tous les niveaux.

 

Michael McGrath (commissaire à la démocratie, à la justice et à l’état de droit)
> L’UE rompt une impasse de trois ans avec un accord durement gagné sur la réforme de l’insolvabilité.

 

Hadja Lahbib (commissaire à l’égalité et à la gestion des crises)
> [Discours au sommet européen de la défense et de la sécurité] L’Europe s’est construite sur la promesse : plus jamais. Plus jamais la guerre entre voisins. Plus jamais un continent déchiré. Depuis des décennies, cette promesse a tenu. Mais aujourd’hui, la paix n’est plus acquise. La guerre est de retour. Les menaces augmentent. Et le monde qui nous entoure est plus imprévisible que jamais.
Les menaces ne viennent pas seulement des champs de bataille militaires. Aujourd’hui, les champs de bataille sont aussi nos téléphones, ordinateurs, réseaux sociaux, centrales électriques, institutions financières, chaînes d’approvisionnement et nos matières premières critiques. Ce sont les champs de bataille du 21e siècle, et ils menacent nos démocraties et notre mode de vie européen.
Pendant ce temps, le changement climatique continue de provoquer des catastrophes ici chez nous et à travers la planète.
L’Europe doit donc faire plus que simplement défendre la paix, la stabilité et la prospérité. Nous devons être prêts à la défendre.
La défense et la sécurité européennes ne commencent pas quand les bombes tombent ou que les balles volent. Elles commencent bien avant cela — avec des sociétés fortes et préparées. C’est ce que nous faisons actuellement dans l’Union européenne — nous renforçons notre préparation.
En mars, nous avons lancé notre nouvelle stratégie de préparation de l’UE. Cette stratégie s’inscrit dans une approche plus large visant à assurer la sécurité de notre continent – avec notre plan Readiness 2030 et ProtectEU, notre stratégie de sécurité intérieure. Il est concret, complet et opérationnel, adoptant une approche tous risques, pangouvernementale et pansociétale.
Nous faisons participer tout le monde parce que chacun devrait faire sa part pour assurer la sécurité de nos sociétés — gouvernements, entreprises, bénévoles et société civile. En particulier, nos employés — ils sont l’épine dorsale de leur propre sécurité. Nous leur donnons les moyens de prendre une plus grande responsabilité, et cela renforce la confiance.
La confiance est la super colle qui maintient cette nouvelle approche de préparation ensemble. La confiance entre les peuples et les gouvernements, la confiance entre les États membres et la confiance entre l’Europe et ses partenaires.
Mais il n’y a pas « de solution unique ». Chaque pays fait face à ses propres risques et menaces uniques. J’ai récemment visité l’Espagne et la Suède. En Espagne, les inondations et les incendies de forêt sont une priorité absolue, tandis qu’en Suède, ils sont plus préoccupés par les cyberattaques, le sabotage et la désinformation.
Notre préparation européenne doit donc être un web flexible qui s’adapte aux réalités spécifiques de chaque pays. Les récentes coupures de courant en Espagne et au Portugal ont été un signal d’alarme, nous rappelant que les risques sont imprévisibles. Ils frappent sans avertissement, perturbant les services de base, provoquant des pénuries et générant la désinformation.
Nous construisons une nouvelle culture de préparation à travers notre continent – non pas pour alarmer les gens, mais pour s’assurer qu’ils sont prêts à tout. Lorsque les gens sont préparés, ils ont l’esprit tranquille.
Les menaces d’aujourd’hui sont complexes et se déplacent à une vitesse fulgurante – cyberattaques, guerre hybride et agression armée pour n’en nommer que quelques-unes. Nous devons donc nous assurer que notre coopération entre les autorités civiles et militaires en Europe est sans faille et prête à agir.
La préparation civile doit devenir notre mode de vie européen. C’est pourquoi nous travaillons à renforcer le soutien en faveur d’un mécanisme européen de défense civile. Ce serait un puissant complément au mécanisme de protection civile de l’UE, axé sur la préparation des civils. Il sensibiliserait et donnerait aux citoyens les outils nécessaires pour participer à la défense collective de l’Europe.
Il ne s’agit pas seulement d’une meilleure coordination, mais aussi de donner aux gens un rôle plus important pour assurer la sécurité et la solidité de leurs familles et de leurs collectivités. Il s’agit également d’approfondir la coopération entre les acteurs civils et militaires.
Nous pouvons apprendre des expériences récentes.
Pendant la pandémie de covid19, la coopération civile et militaire s’est avérée essentielle. En Italie, par exemple, les forces armées sont intervenues lorsque le système de santé était débordé. Ils ont mis en place des hôpitaux de campagne, déployé des équipes médicales et aidé à livrer des vaccins dans des zones reculées. Ces efforts conjoints ont sauvé des vies.
En Ukraine aujourd’hui, la coopération civilo-militaire est une nécessité quotidienne. Le Service d’urgence de l’État ukrainien travaille en étroite collaboration avec les forces armées pour secourir les civils, déminer et rétablir les services de base. Les pompiers, les ingénieurs, les soldats et les équipes médicales unissent leurs forces chaque jour, un rappel puissant que la véritable préparation et la résilience viennent du travail en commun et du partage des responsabilités.
En Suède, j’ai vu directement à quoi cela peut ressembler. Leur modèle de défense totale rassemble des organisations civiles et militaires, travaillant côte à côte, chacune faisant sa part. C’est ce genre d’approche que nous voulons promouvoir au niveau européen.
Dans notre stratégie de préparation, la Commission et le haut représentant travailleront avec tous les partenaires concernés pour mettre en place des dispositifs concrets de préparation civilo-militaire. Cela aidera à clarifier qui fait quoi, quand et comment, afin d’assurer une coordination efficace dans les crises complexes, conformément au rôle, au mandat et aux responsabilités de chacun.
Permettez-moi également de souligner l’importance de nos partenaires internationaux, en particulier l’OTAN, pour ce qui est de la préparation et de la réponse militaire. Notre stratégie de préparation vise à rendre nos clauses d’assistance mutuelle et de solidarité réellement opérationnelles, et elle suggère d’approfondir la coopération UE-OTAN, y compris si l’article 5 de l’OTAN est déclenché.
Notre stratégie de préparation inclut également des plans pour des exercices intersectoriels de préparation dans l’UE, et nous ne partons pas de zéro. Les exercices EU Integrated Resolve, organisés tous les deux ans dans le cadre du concept PACE UE-OTAN, mettent à l’épreuve notre capacité à répondre à des scénarios complexes et aux enjeux élevés.
Nous mettons actuellement en œuvre cette stratégie de préparation, en travaillant main dans la main avec les États membres et les principaux partenaires. Par exemple, nous renforçons rescEU, notre filet de sécurité européen. Ces réserves stratégiques aident l’UE à répondre à tout type de crise — avec des avions anti-incendie, des stocks d’équipements médicaux, énergétiques et de transport vitaux, ainsi que des moyens spécialisés contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.
Dans quelques semaines, nous lancerons une stratégie de stockage à l’échelle de l’UE pour garantir l’accès aux ressources critiques en temps de crise. Nous nous efforçons également d’intégrer les considérations de double usage dans tous nos investissements en infrastructure et notre planification des capacités, telles que la mobilité militaire, les évacuations massives, les communications sécurisées, la sécurité maritime, les cybercapacités et les actifs spatiaux.
Mais soyons clairs : la préparation n’est pas gratuite.
Si nous voulons sérieusement préparer nos sociétés à toute éventualité, nous devons les soutenir avec les bonnes ressources, et cela devrait être reflété dans le prochain budget de l’UE. Certains États membres envisagent déjà d’utiliser une partie de leurs budgets militaires accrus pour renforcer la préparation civile. Cela est parfaitement logique, car le renforcement de la disponibilité civile renforce également la disponibilité militaire.
Investir dans la préparation porte ses fruits à long terme — il réduit les coûts de récupération et renforce notre compétitivité à long terme. Investir dans la préparation ne sauve pas seulement des vies, cela permet d’économiser de l’argent.
Lorsque nous nous préparons ensemble, nous sommes plus en sécurité ensemble. Chaque Européen est un maillon de notre chaîne de préparation. Notre objectif est de faire de la préparation une partie de tout ce que nous faisons – nos actions, nos politiques et notre budget.
Aujourd’hui, être préparé n’est plus un jeu d’attente — c’est la pensée d’hier. Et c’est trop tard.
Proactif, visionnaire et opérationnel – cela doit être notre nouvel état d’esprit collectif. C’est ainsi que nous serons prêts à faire face à tout ce qui se présente à nous.

> Le père d’Adam et ses frères et sœurs ont été tués dans une frappe israélienne le 23 mai. Hier soir, Adam et 16 autres patients ont été évacués de Gaza vers l’Italie grâce à l’UE, l’OMS et l’Italie. L’UE, c’est sauver des vies, offrir une lueur d’espoir.

> Grand échange avec Arpine Sargsyan sur l’intensification de la coopération en matière de préparation et de réponse aux situations d’urgence. Le partenariat UE-Arménie dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE [MPCU] est un exemple fort de résilience et de solidarité transfrontalière en action.

> Grande réunion avec Maria Stenergard [ministre suédoise des Affaires étrangères] sur les principales crises humanitaires : Gaza, Ukraine, Soudan. Nous avons réaffirmé le rôle de l’UE en tant que donateur fiable et fondé sur des principes dans un monde complexe. Reconnaissant pour un soutien solide en matière de préparation et d’égalité des sexes, s’appuyant sur ma récente mission à Stockholm.

 

Marta Kos (commissaire à l'élargissement)
> Pour stimuler la compétitivité de l’Europe, nous avons besoin de liens économiques plus étroits avec les pays candidats. Le secteur privé joue un rôle clé à cet égard. J’ai tenu mon premier dialogue de mise en œuvre avec des entreprises de l’UE sur la façon dont les réformes d’adhésion à l’UE améliorent le climat des affaires et la sécurité juridique.

> Grande réunion avec Arpine Sarkisian, ministre arménienne de l’intérieur. Nous avons discuté de la coopération entre l’UE et l’Arménie, des progrès réalisés dans le cadre du plan de résilience et de croissance de l’UE pour l’Arménie et de la promotion du programme de connectivité - une composante clé de notre nouvelle stratégie pour la mer Noire.

 

► Pays membres de l’Union européenne
● Allemagne 
♦ FDP 
Christian Dürr (président)
> Les attaques de la Russie contre l’Ukraine sont plus violentes que jamais ces jours-ci, et Poutine n’a aucun intérêt à la paix. Et c’est précisément maintenant que les anciens chefs de parti et de groupe du SPD réclament un revirement des relations avec Moscou. Ce n’est pas dans l’intérêt de notre sécurité.

 

Svenja Hahn (vice-présidente)
> Fonds européens pour les militants écologistes?
La Commission européenne aurait payé des associations environnementales pour des plaintes et des campagnes contre des entreprises, selon un rapport de presse. L’objectif était de convaincre le public de la politique climatique de l’UE.
Selon un rapport, la Commission européenne a payé des associations environnementales pour mener des campagnes contre les entreprises allemandes. Cela ressort des contrats secrets que le monde a pu voir dimanche.
Les responsables et militants de Bruxelles se sont donc entendus jusque dans les moindres détails. L’objectif était de convaincre le public de la politique climatique de l’Union européenne - en contrepartie, des millions d’euros de recettes fiscales. Certaines organisations non gouvernementales (ONG) auraient reçu jusqu’à 700000 euros, selon le journal.
Par exemple, l’organisation non gouvernementale ClientEarth devrait engager des poursuites judiciaires contre les centrales au charbon allemandes afin d’augmenter le «risque financier et juridique» des exploitants. Au total, l’organisation a reçu 350000 euros.
Selon le journal, des fonctionnaires de la Commission ont été chargés par l’association Friends of the Earth de lutter contre l’accord de libre-échange Mercosur entre l’Europe et l’Amérique du Sud. D’autres groupes ont reçu de l’argent pour influencer les députés européens avant les votes sur les pesticides et les produits chimiques.
Les contrats secrets correspondants datent de 2022. La Commission européenne a formulé ce qu’elle attendait des activistes en échange de leur financement. Il s’agit d’un certain nombre de lettres de lobbying, de messages sur les médias sociaux et de rencontres avec des députés du Parlement européen.

«Il est regrettable que, parmi les anciens commissaires Virginijus Sinkevičius et Frans Timmermans, des subventions globales aient été accordées à des organisations qui mènent des actions radicales Le lobbying politique dissimulé et la pression sur les décideurs sont ancrés comme objectifs dans leurs programmes de travail», a déclaré à WamS l’eurodéputée du CSU Monika Hohlmeier. Timmermans était commissaire européen au climat lors de la dernière législature, et Sinkevičius était commissaire à l’environnement.
«J’ai été particulièrement effrayé par les plans subversifs selon lesquels des exploitations agricoles jusqu’aux centrales au charbon devraient être forcées par des procès et le durcissement massif des obligations de preuve à abandonner leur activité économique», dit Hohlmeier.
À part le document secret, certaines des accusations sont déjà connues depuis longtemps. En avril, la Cour des comptes européenne avait demandé plus de transparence dans un rapport. Laima Andrikienė, membre de la Cour des comptes responsable du document, a souligné à l’époque: «Le financement européen pour les ONG est trop opaque et souffre d’un manque de transparence.» La raison pour laquelle les montants ne sont pas clairs est que les informations relatives à ces fonds de l’UE sont fragmentaires et donc peu fiables.
«Et nous ne parlons pas de Peanuts. Au cours des trois années de 2021 à 2023, plus de sept milliards d’euros ont été alloués aux ONG dans des domaines stratégiques tels que la cohésion, la recherche, les migrations et l’environnement», a déclaré Mme Andrikienė.
Les ONG résistent aux accusations
De nombreuses ONG se considèrent comme justifiées et s’opposent à l’accusation selon laquelle elles seraient instrumentalisées par la Commission européenne. Par exemple, LobbyControl souligne que les accusations ne sont pas fondées ; il s’agit plutôt d’une campagne.
Dans son nouveau rapport, l’association s’est référée à une déclaration de février: «Il est révoltant de voir comment Monika Hohlmeier, Alexander Bernhuber, Tomáš Zdechovský et beaucoup d’autres politiciens conservateurs ont fait des déclarations sans fondement contre les ONG depuis des mois. Avec leur campagne de diffamation, ils ont poussé la Commission européenne à affaiblir financièrement les organisations environnementales à Bruxelles.»
Le correspondant de l’ARD, Michael Grytz, a toutefois souligné dans son journal que les cas découverts pourraient bien avoir une nouvelle qualité: «Parce que des organisations non gouvernementales ont apparemment reçu des commandes très concrètes pour une sorte de lobbying politique pour la Commission européenne». Mais ce n’est pas la tâche de la Commission européenne, selon Mme Grytz.
L’action de la Commission européenne soulève également des questions juridiques : selon l’ancien député européen de la CDU, Markus Pieper, il s’agit d’une violation du principe de séparation des pouvoirs. L’exécutif de l’Union européenne a essayé d’influencer le pouvoir législatif en utilisant des activistes, a-t-il déclaré à WamS.
La vice-présidente du PLR et députée européenne Svenja Hahn a déclaré au journal que les citoyens auraient l’impression que la Commission ne fait qu’encourager leurs opinions avec l’argent des contribuables. «Cela porte un grave préjudice à la confiance dans les institutions européennes.» La Commission européenne doit réagir avec une information et une transparence conséquentes.
Commission européenne: pas de contrats secrets avec les ONG
La Commission européenne a rejeté le rapport de WamS. Un porte-parole a déclaré à tagesschau.de qu’il n’y avait pas de contrats secrets entre la Commission et les ONG. «La Commission est très transparente en ce qui concerne l’octroi de fonds aux ONG. Les informations relatives aux bénéficiaires des fonds de l’UE, y compris les noms des bénéficiaires et les montants, sont accessibles au public sur le site web de la Commission consacré au système de transparence financière.»
La Commission a travaillé en étroite collaboration avec le Parlement européen et la Cour des comptes européenne afin d’améliorer encore cette transparence.
Les organisations non gouvernementales ont joué un rôle important dans la conception, le contrôle et l’application des lois, a-t-il ajouté. Ils ont agi «en toute indépendance et peuvent exprimer leur propre opinion sur toutes les questions politiques.»

 

Nicole Buettner (secrétaire générale)
> Alors que la Russie a mené ces jours-ci, la plus grande attaque de drones sur l’Ukraine depuis le début de la guerre, le SPD ne voit pas de raison "sécuritaire" pour une défense accrue.

 

● Autriche
♦ Gouvernement
Beate Meinl-Reisinger (ministre des Affaires étrangères)
> Nous avons eu aujourd’hui une réunion du Conseil de sécurité nationale avec les partis parlementaires, suite à la fusillade choquante qui s’est déroulée à Graz. Cette séance a également été marquée par le deuil des victimes. En tant que ministre des Affaires étrangères, je suis très émue par la participation mondiale - de l’Europe à l’Asie, d’Israël, des États-Unis et de nombreux autres pays.
En tant que gouvernement fédéral, nous devons aussi discuter des raisons possibles de ces faits et discuter des conclusions que nous pouvons en tirer pour éviter au mieux de tels événements à l’avenir.
L’objectif commun de ce gouvernement fédéral et de tous les partis représentés au Conseil national est que tout le monde soit en sécurité en Autriche - à l’école comme ailleurs.
À cet effet, il existe un ensemble de mesures qui doivent être prises et que nous allons prendre en tant que gouvernement fédéral. Nous allons maintenant - après la fin du deuil de l’État - discuter intensivement de laquelle.

> Les nouvelles de la fusillade à Graz me bouleversent profondément. Mes condoléances et mon chagrin vont aux victimes et à leurs familles. Personne ne peut imaginer la souffrance que j’éprouve en tant que mère de trois enfants.

> [Israël frappe l’Iran] Nous sommes très préoccupés par les développements actuels au Moyen-Orient. Nous appelons toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue, à désamorcer et à revenir à la diplomatie. Une nouvelle aggravation de la situation serait extrêmement dangereuse pour la région et doit absolument être évitée. La sécurité de nos citoyens est notre priorité. Nous sommes en contact étroit avec nos ambassades dans la région et j’ai demandé à contacter activement tous les Autrichiens enregistrés sur place. J’ai également demandé de prendre contact avec nos pays partenaires pour préparer tous les scénarios. L’équipe de crise du ministère des Affaires étrangères évalue la situation en permanence.

 

Christoph Wiederkehr (ministre de l’Education)
> Les nouvelles de Graz m’ont profondément touché et infiniment triste. Mes pensées vont aux familles des victimes, à tous les élèves, enseignants et collaborateurs. Il ne s’agit plus que d’aide, pour ceux qui en ont besoin.

 

♦ Neos
> Nous sommes choqués et profondément touchés par la fusillade dans une école de Graz. Nos pensées et notre sympathie vont aux familles et amis des victimes. Il n’y a pas de mots pour exprimer la souffrance causée par cet acte cruel.

 

● Belgique 
♦ Gouvernement
Maxime Prévot (vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, des Affaires européennes et de la Coopération au développement de la Belgique) 
> [Israël frappe l’Iran] Les frappes israéliennes contre l’Iran et la riposte iranienne marquent un tournant extrêmement préoccupant. Toute action qui alimente l’instabilité dans une région déjà sous tension ne peut qu’aggraver la situation. La Belgique appelle toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter l’escalade à tout prix. Nos services suivent la situation de très près. À ce stade, nous n’avons aucune indication de victimes belges. Ces développements militaires ne doivent pas compromettre les efforts diplomatiques. La table des négociations reste préférable au champ de bataille, d’autant qu’un nouveau round de discussions entre les États-Unis et l’Iran était prévu ce dimanche à Oman. L’AIEA avait déjà alerté sur les progrès inquiétants de l’Iran en matière d’enrichissement d’uranium. Nous nous opposons fermement au développement de capacités nucléaires à des fins militaires par le régime iranien. Mais aujourd’hui, les espoirs de percée diplomatique s’amenuisent. À l’heure où le monde a besoin d’apaisement et de solutions, il est essentiel de préserver la voie du dialogue. Seule la diplomatie peut empêcher le pire.

> Là où d’autres voient des limites, Mikael Haddad avance. Sa Majesté la Reine Mathilde a accueilli l’Ambassadeur de bonne volonté du PNUD, Mikael Haddad, au Palais Royal de Bruxelles après sa marche symbolique à travers la ville. Paralysé depuis la poitrine à l’âge de six ans, il avance grâce à un exosquelette et une détermination hors du commun. Aux côtés de représentants de l’ONU, de la Commission européenne et d’organisations internationales, il a porté un message fort : la coopération est essentielle pour renforcer la sécurité alimentaire dans les États arabes face aux conflits et au changement climatique. Sa rencontre avec la Reine Mathilde, défenseure des ODD, a souligné l’importance de l’inclusion et de l’action climatique.

> Aujourd’hui plus que jamais, dans un monde en perpétuelle évolution, notre diplomatie est une force vive pour garantir la sécurité de notre pays et promouvoir la paix. À chaque mission, chaque dossier, chaque déplacement, nous œuvrons à construire des solutions, à préserver la stabilité et à prévenir les conflits. Mais derrière la géopolitique, il y a surtout l’humain. Chaque jour, nous agissons pour les plus vulnérables, en apportant une aide humanitaire indispensable là où elle est la plus nécessaire. Car derrière chaque crise et chaque conflit, ce sont des vies humaines qui sont en jeu. Je suis fier d’être à la tête d’un département qui bénéficie d’une réputation exemplaire et où la diplomatie belge brille par son professionnalisme et son engagement. Mais je n’oublie pas que derrière chaque dossier, chaque poste à l’étranger ou à Bruxelles, il y a des hommes et des femmes qui font vivre notre diplomatie, jour après jour. Je veux écouter, comprendre et travailler ensemble pour construire une organisation forte et moderne, où chacun et chacune trouve sa place pour développer et faire rayonner ses talents. Notre force, c’est nous. Et je veux que chacun et chacune se sente reconnu et soutenu dans ce département que nous formons ensemble.

 

♦ Les Engagés 
Yvan Verougstraete (président, député européen)
> Avec plus d'un milliard d'utilisateurs actifs dans le monde, TikTok est devenu bien plus qu'une simple plateforme de divertissement. Son algorithme de recommandations, conçu pour maximiser l'engagement, façonne désormais les opinions, les comportements et, de manière croissante, les choix politiques, en particulier chez les jeunes générations.

> Un accord vient d’être trouvé concernant notre texte sur la sécurisation de l’approvisionnement énergétique en Europe. “Satisfait que nous ayons obtenu un accord ambitieux permettant de sécuriser l’approvisionnement énergétique de l’Europe! Il s’agit là d’une priorité essentielle pour notre avenir , notre sécurité et la prospérité de nos citoyens. L’avenir de l’Europe dépendra sans nul doute de sa capacité à développer sa propre énergie autant que son énergie propre.”

> Ce dimanche 15 juin, une vaste coalition d’organisations de la société civile, de syndicats et d’ONG appelle la population belge à se mobiliser face au drame en cours à Gaza. Les Engagés participeront à la grande chaîne humaine qui prendra forme à Bruxelles en signe de protestation européenne. Rejoignez-nous. La marche débutera à 14h à Bruxelles-Nord. Les participant(es) sont invité(es) à porter symboliquement quelque chose de rouge : vêtement, signes ou écharpe.

> La montée des extrémismes n’est pas une fatalité. C’est un signal d’alarme, un symptôme de dysfonctionnements politiques, sociaux et économiques. L’Europe, si elle veut perdurer comme projet de paix et de progrès, ne peut se contenter de condamner les dérives. Elle doit agir en profondeur, en repensant ses règles, en défendant un modèle de juste échange, et en prouvant à ses citoyens que les valeurs européennes ne sont pas des slogans abstraits, mais des garanties concrètes pour un avenir commun.

> Des études ont mis en évidence que l’algorithme de TikTok favorise la promotion de contenus alignés avec les intérêts du gouvernement chinois, tout en réduisant la visibilité des contenus critiques à son égard. De plus, des campagnes sur TikTok ont encouragé les consommateurs américains à acheter directement des produits chinois, contournant ainsi les marques occidentales et les politiques tarifaires. Tik Tok reste une entreprise chinoise qui sert les intérêts chinois…

 

♦ DéFI 
> Tout le monde doit faire des efforts, surtout ceux qui sont censés montrer l'exemple. Cela passe par la réduction du nombre de députés bruxellois, la fin des avantages comme la rémunération d'une présidence de commission ou encore la limitation des indemnités de sortie à 1 an.

> TSA : le gouvernement MR-Engagés persiste à compliquer la vie des familles. Aujourd’hui, des enfants autistes diagnostiqués sont exclus du remboursement des soins de logopédie s’ils ne passent pas par un centre ambulatoire. Tous les enfants TSA n’ont pas un parcours unique.

 

Sophie Rohonyi (présidente)
> [La Belgique creuse son déficit et sa dette et selon la Banque nationale et le Bureau du plan, les mesures prises par le gouvernement De Wever ne parviendront pas à changer la tendance] Terrible revers pour ce gouvernement « d’ingénieurs. » Le Bureau du plan ne fait que dire ce que la Cour des comptes, la Banque nationale de Belgique et les économistes disent depuis des mois: les effets retours escomptés sont disproportionnés!

> Comment peut-on considérer les formations en cuisine et en français de « loisirs » et quadrupler leur prix? Dans un pays trilingue, avec une capitale européenne, dans un contexte de pénurie? Voilà où nous mène le nationalisme: empêcher la (re)mise à l’emploi par pur dogme.

> L’ancien président de la N-VA et Premier Ministre fait tranquillement du Bruxelles bashing, traitant à 3 reprises en 1 minute la Région bruxelloise de « Failed State. » Et on voudrait nous faire croire que la N-VA veut préserver l’autonomie de Bruxelles?

 

François de Smet (député)
> Vous [le gouvernement] avez une politique du chômage, mais vous n’avez pas de politique de l’emploi. Vous avez une politique de sanctions, mais vous n’avez pas de politique de formation. Vous avez une politique de contrôle des malades et des médecins, mais vous n’avez pas de politique de santé mentale.

> Monsieur le Premier ministre, Après la Cour des Comptes, après la Banque nationale, c’est le Bureau du Plan qui assassine votre trajectoire budgétaire. Le taux d’emploi de 80% ? Irréaliste. Ce sera 74% en fin de législature avec un peu de chance. Les effets retour ? Du vent, sauf à considérer qu’on va ramener 8 milliards avec des flexijobs. La maîtrise de l’endettement ? Dans nos rêves, puisque le seul débat semble de savoir si on sera à 5 ou à 6% en 2030. Je sais ce que vous allez répondre; vous direz avec raison que le rapport salue vos mesures mais dit qu’elles sont insuffisantes. Moi ce qui m’intéresse, c'est le fil commun de ces rapports qui s’accumulent: le manque de souffle, le manque de projet, le manque de création. Vous avez une politique du chômage, vous n’avez pas de politique de l’emploi. Vous avez une politique de sanctions, mais vous n’avez pas de politique de formation. Vous avez une politique de contrôle des malades et des médecins, mais vous n’avez pas de politique de santé mentale et de lutte contre le burn out. Voilà ce qui arrive quand on fait de l’idéologie au lieu de faire de la politique. Et donc entendez-moi bien: je ne suis pas de ceux qui disent qu’il ne fallait rien faire. Je suis de ceux qui vous disent que non seulement vos réformes sont brutales, mais qu’en plus elles manquent l’objectif. Je suis de ceux qui vous disent: où est votre politique de création d'emplois ? Où est votre politique de l'industrie ? Où est votre politique sur l’intelligence artificielle, qui va complètement bouleverser le monde du travail ? Quand commencerez-vous à cesser de faire de l’idéologie et à commencer à faire de la politique ?

> Pendant ce temps-là, voici déjà 206 jours que l'écrivain Boualem Sansal est injustement emprisonné en Algérie parce qu'il pense et écrit en homme libre.

> En commission Santé, la majorité Arizona vient de rejeter les propositions de loi (PS, Ecolo, DéFI) permettant un remboursement des soins de logopédie monodisciplinaires à tous les enfants. Renvoyant à un arrêté royal dont nous avons les raisons de penser qu'il ne changera rien.

 

Danemark
♦ Moderaterne
> Au Danemark, il y a des femmes qui veulent volontairement aider les autres à avoir des enfants en portant l’enfant pour elles. C’est légal – mais les cliniques de fertilité ne devraient pas aider si la grossesse est destinée à une autre. Par conséquent, les familles sont forcées de quitter le pays pour obtenir l’aide qu’elles auraient pu recevoir à la maison – avec moins de sécurité, moins de droits et des coûts plus élevés.
Nous allons changer ça !
Nous voulons permettre d’obtenir de l’aide en matière de soins de santé pour les environnements altruistes au Danemark. Sûr. Responsable. À la maison.

> Trop de temps passe à la bureaucratie et à la paperasse. Nous sommes en train de changer cela ! Aujourd’hui, les fonctionnaires estiment que plus de 40 % de leurs heures de travail sont consacrées à l’administration et à la coordination. C’est du temps qui doit être dépensé plus près des citoyens. Donc, d’ici 2035, nous libérerons 50 millions d’heures de travail en utilisant l’intelligence artificielle. Lorsque la technologie est déjà là et utilisée, il est crucial de l’utiliser pour assurer un meilleur bien-être et un secteur public beaucoup moins bureaucratique.

 

Mohammad Rona (député)
> Les Danois résidant à l’étranger doivent bien sûr avoir la possibilité de voter aux élections législatives danoises.

Les droits de vote sont un droit démocratique fondamental qui devrait suivre la citoyenneté où que vous viviez. Les citoyens danois à l’étranger restent soumis au droit danois dans des domaines tels que la fiscalité, la retraite et le regroupement familial, et ils devraient donc influencer les décisions politiques qui les concernent.

 

● Espagne 
♦ Ciudadanos 
> Le PSOE est rongé par la corruption avec un président incapable d’assumer des responsabilités. Et l’alternative ne peut pas être un PP allergique à la régénération et avec un historique embarrassant. Des millions de citoyens réclament une alternative pour l’Espagne. Travaillons pour qu’elle existe.

> Ciudadanos réclame une alternative pour l’Espagne face à l'"effondrement moral" du PSOE et le manque de crédibilité du PP
Le parti du Centre dénonce l'"irresponsabilité et l’orgueil" du président du gouvernement et demande une réflexion critique aux électeurs de gauche.
Une alternative propre, décente, qui redonne aux Espagnols la foi dans la politique et qui lutte vraiment contre la corruption. C’est ce que revendique Ciudadanos, après avoir constaté l'"effondrement moral" d’un PSOE "rongé par la corruption" et un PP "dont le honteux dossier lui enlève toute crédibilité pour demander des explications à Sanchez". Pour le secrétaire général du parti orange, Carlos Pérez-Nievas, "de plus en plus millions d’Espagnols ont honte de mettre le journal télévisé et réclament une option électorale raisonnable, sensée, digne de leur confiance".
La démission aujourd’hui du secrétaire d’organisation du PSOE et la comparution ultérieure de Pedro Sánchez, "incapable d’assumer une quelconque responsabilité", mettent en évidence le niveau de dégradation démocratique auquel est arrivé le principal parti du gouvernement. Ciudadanos dénonce que le PSOE est "éthiquement invalide pour continuer à gouverner", ce qui "devrait embarrasser particulièrement ses propres électeurs, qui assistent chaque jour à un nouveau scandale sans que les vraies responsabilités soient déblayées". Précisément les espagnols de gauche a invité Pérez-Nievas à faire "une réflexion critique : une personne vraiment progressiste ne peut pas justifier ce que nous voyons tous les jours, aussi néfaste soit l’opposition, qui est".
La formation libérale rappelle que, si le PSOE a perdu toute autorité morale et parlementaire, la prétendue alternative du Parti populaire ne représente pas non plus un véritable changement. "Le PP n’est pas seulement allergique aux mesures de régénération démocratique, mais il a un bilan accablant de corruption et ne met toujours pas en œuvre des réformes qui restaurent la confiance des citoyens", ont insisté depuis la formation du centre. Pour le parti orange, le bipartisme a transformé la politique espagnole en une succession interminable de scandales, de polarisations et de querelles qui ne répondent en rien aux problèmes réels des familles et des entreprises de notre pays.

De plus en plus d’Espagnols réclament une alternative propre, éthique et régénérante, capable de dignifier la politique et de lutter résolument contre la corruption. Les citoyens réclament cet espace de progrès, indépendant et exigeant des normes éthiques les plus élevées, comme il l’a déjà démontré dans ses phases de gouvernement. " Il est temps que les Espagnols cessent de se sentir honteux chaque fois qu’ils lisent les nouvelles et puissent à nouveau croire en une politique utile, honnête et responsable, qu’il cesse d’alimenter la polarisation pour couvrir ses scandales et son incapacité et qu’il rende le prestige à des institutions démocratiques que les deux vieux partis utilisent depuis trop longtemps à leur guise", a conclu Pérez-Nievas.

> Ciudadanos propose une réforme en profondeur pour garantir l’indépendance du ministère public
Ciudadanos a présenté une proposition visant à réformer de manière globale le statut du ministère public et à garantir une fois pour toutes son indépendance par rapport au pouvoir exécutif. L’initiative fait suite aux avertissements répétés du Groupe d’États contre la corruption (GRECO) du Conseil de l’Europe, qui met en garde depuis des années sur la nécessité de renforcer les garanties institutionnelles pour éviter toute ingérence politique dans le ministère public. "Ni le PSOE ni le PP n’ont jamais voulu un parquet véritablement indépendant. Ils l’ont utilisée comme un outil de contrôle politique et de blindage. Notre proposition est claire : un parquet au service de la loi, pas du gouvernement en place", a affirmé le secrétaire général du parti, Carlos Pérez-Nievas.
Parmi les mesures clés de l’initiative, Ciudadanos propose que le mandat du procureur général de l’État soit étendu à six ans, afin qu’il ne coïncide pas automatiquement avec les cycles électoraux, et que sa nomination nécessite une majorité renforcée des deux tiers du Congrès, après une audition publique devant la commission de la justice. Les conditions d’admission seraient également renforcées, 25 ans d’expérience professionnelle et le désengagement total de toute fonction politique antérieure étant requis. La proposition prévoit également l’autonomie budgétaire de l’institution, un renforcement de la transparence dans les communications avec le gouvernement et la limitation des ordres hiérarchiques aux instructions générales et toujours par écrit.
La formation libérale dénonce que la réforme annoncée par le gouvernement, loin de répondre aux recommandations du GRECO, ne cherche qu’à blinder l’actuel procureur général de l’Etat, enquêté dans une affaire pénale, et maintenir le contrôle de l’Exécutif sur une institution clé pour la santé démocratique. "La régénération démocratique ne peut se construire avec des titres vides ou des réformes cosmétiques. Nous voulons un parquet qui défende l’intérêt général et agit en toute indépendance, même lorsque le gouvernement est pris pour cible. Un parquet qui poursuive les corrompus, pas qui les protège", a averti Pérez-Nievas. Citoyens soutient que seule une réforme ambitieuse et réelle peut restaurer la confiance des citoyens dans le système judiciaire.

 

Hongrie
Momentum Mozgalom

Dávid Bedő (leader et député)
> Viktor Orbán est de nouveau en mode guerrier, faisant la leçon à Zelensky sur la manière de demander des choses avec «la modestie qui s'impose» et de ne pas «monter sur ses grands chevaux».
Il s'adresse ainsi au président ukrainien, dont le pays mène depuis plus de trois ans une guerre défensive contre la Russie, qui attaque l'Ukraine, avec des centaines de milliers de morts à la clé.
Et son but n'est rien de moins que d'agiter son propre camp.
C'est tout ce qu'il reste au parti au pouvoir, qui a autrefois fait campagne sur sa « gouvernabilité » et le « miracle économique du Fidesz ». L'économie est en panne depuis des années, les salaires ont été dévalués, les soins de santé et l'éducation sont en ruine, et prendre le train n'importe où dans le pays est un véritable pari.
Le gouvernement est en faillite et le Premier ministre n'a rien d'autre à montrer que des fanfaronnades et des accusations. Mais nous pouvons voir dans l'humeur du public que cela ne leur suffit plus. Eux aussi sentent que c'est fini.
C'est pourquoi Momentum a décidé de ne pas se présenter aux élections de l'année prochaine. Nous ouvrons la voie à un changement de gouvernement et nous contribuerons à vaincre le Fidesz par tous les moyens dont nous disposons. Car nous savons que le parti d'État fera tout ce qu'il faut au cours des dix prochains mois pour s'accrocher au pouvoir.

> La police a organisé un exercice d'intimidation à Bátaapáti. La police du comté de Tolna se vante d'avoir « joué » une situation réelle avec des étudiants d'une école technique. Parmi les situations simulées figurait la dispersion d'une manifestation impliquant une résistance passive, au cours de laquelle des lycéens ont été utilisés comme « manifestants ».
Cela vous rappelle quelque chose, n'est-ce pas ? C'est exactement le type de résistance passive que Momentum a utilisé lorsqu'il s'est opposé pacifiquement à la propagande ou même au droit de réunion. Aujourd'hui, la police modélise ce scénario avec l'aide d'étudiants. Quel message cela envoie-t-il aux jeunes ? Que si vous utilisez votre droit constitutionnel pour défendre quelque chose pacifiquement, tôt ou tard, ce droit sera démantelé par la compagnie de soutien des troupes. Les étudiants sont devenus des mannequins d'entraînement dans le scénario d'une force de police aux réflexes autoritaires.
Ce n'est pas de l'éducation, c'est de l'intimidation. La liberté d'expression n'est pas un risque pour la sécurité, mais une condition essentielle de la démocratie.

> Momentum ne se présentera pas aux élections de 2026
L'Assemblée des délégués du Mouvement Momentum a décidé aujourd'hui qu'afin de faciliter le changement de gouvernement, le parti ne se présentera pas aux élections législatives de 2026.
Cependant, le changement de gouvernement n'est pas un objectif, mais une étape vers le changement de régime. Momentum a été fondé pour provoquer un changement de régime et créer un pays ouvert et diversifié qui récompense la réussite, le talent et le travail. Pour atteindre cet objectif, le régime Orbán doit tomber et ne pas revenir aux prochaines élections, que ce soit par le biais de Fides ou de toute autre organisation. C'est pour cette étape - le changement de gouvernement - que le parti a pris cette décision.
Cependant, après un changement de gouvernement, un changement de régime est également nécessaire.
Parmi les premiers éléments les plus importants d'un changement de régime et d'une transition démocratique, le nouveau parlement doit garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire dès que possible et doter le pays d'une nouvelle loi sur les médias et d'une nouvelle loi électorale.
Au cours des dix prochains mois, Momentum mettra tout en œuvre pour que le changement de gouvernement en Hongrie se réalise et que les garanties du changement de régime et de la transition démocratique soient établies dans le cadre d'une consultation sociale la plus large possible.

> Le Procureur Général demande à la Commission parlementaire de l'immunité de lever mon immunité. Selon les autorités, je suis coupable d'avoir protesté au Parlement et dans les rues contre les restrictions sévères au droit de réunion imposées par l'État-parti. Elles semblent très contrariées par le fait que nous ayons annoncé que Momentum s'écarterait de la voie du changement de régime et ne se présenterait pas aux 26e élections.
Le Fidesz sait que cela augmente les chances d'un changement de gouvernement - sa chute. La lettre du ministère public est arrivée immédiatement, demandant la levée de mon immunité et l'ouverture d'une procédure constitutionnelle à mon encontre.
Ce qu'il y a de bien avec une dictature, c'est qu'étant donné que le président du Fidesz, László Kövér, m'a interdit l'accès au bâtiment du Parlement, je ne pourrai pas assister à la réunion de la commission de l'immunité le 17 juin pour défendre ma propre position. Toutefois, on m'a très aimablement offert la possibilité de leur envoyer mon avis par écrit.

 

Katalin Cseh (ancienne députée européenne)

> Selon Viktor Orbán, la Pride n'est pas une déclaration d'opinion, c'est une « honte démonstrative » et une « menace » envers nos enfants, c'est pourquoi elle doit être interdite. Cette déclaration est absolument ridicule, car nous savons tous que le gouvernement restreint sciemment la liberté de réunion et tente de faire taire ceux qui défendent l'acceptation, la dignité et l'égalité. La fierté n'est pas une menace, c'est un répit pour ceux qui vivent dans la peur, l'exclusion et la stigmatisation toute l'année. Un million de fois plus qu'un défilé : une célébration de la liberté, de la dignité humaine et de la communauté.
J'ai rencontré Fabienne Keller, représentante française du PE, à Bruxelles, et je suis fier de le dire: près de 60 députés ont déjà indiqué qu'ils marchaient avec nous sur Budapest Pride le 28 juin. Et bien d'autres - politiciens européens, diplomates, décideurs - viennent à Budapest pour soutenir ceux qui sont traités comme des citoyens de second ordre chez eux.
Parce que l'amour n'est pas une honte L'auto-identité n'est pas un danger. Et nos enfants sont blessés par la haine, pas par l'arc en ciel.
On se voit tous à Pride.

 

Irlande
Gouvernement
Michéal Martin (premier ministre)
> Nous ne sommes pas intéressés par le bluff et l'esbroufe. Ce gouvernement a agi - nos mesures apportent une certitude politique aux locataires et aux investisseurs.

> Mesures pour les zones de pression locative. Ils protégeront les locataires, créeront une plateforme pour l’investissement futur et font partie d’un certain nombre d’initiatives que le gouvernement prend pour nous permettre d’atteindre plus de 50k maisons par an.

> Choqué et consterné par la fusillade à Graz aujourd’hui. Un acte de violence aussi horrible dans une école est inadmissible. Mes pensées et mes prières vont aux victimes et à leurs familles, à toute la communauté scolaire et au peuple autrichien.

> Ce qui est en train d’émerger maintenant, c’est probablement l’ensemble le plus solide de mesures de protection des loyers que nous ayons jamais eu dans l’histoire de l’État. (...)

C’est un ensemble équilibré de propositions. Nous avons besoin d’investissements du secteur public. Nous avons également besoin d’investissements du secteur privé, et nous devons protéger les locataires.

> Une grande partie de l’identité européenne et irlandaise a été façonnée par la mer. Nous sommes les mieux placés pour jouer un rôle de premier plan dans la préservation de nos océans et mers.

> L’Irlande s’engage à travailler avec les petits États insulaires pour les soutenir sur les questions climatiques et océaniques.

 

Fianna Fail
> Que se passe-t-il avec le logement? Nous atteignons un équilibre — protéger les locataires et stimuler l’offre de logements grâce à des investissements privés. Plus de logements signifie des loyers plus bas et de meilleures chances pour les premiers acheteurs.

 

● Italie 
♦ Azione 
Carlo Calenda (secrétaire général) 
> [Israël frappe l’Iran] Je considère l'Iran comme un pays criminel, mais Netanyahu, comme à Gaza, utilise la guerre pour prolonger son séjour au gouvernement

> Mon fils a terminé le lycée et pour lui ces cinq années ont été les meilleures de sa vie. L'école italienne est faite de réalités différentes : des excellences portées par des enseignants héroïques et l'abîme des instituts régionaux de formation professionnelle dans le sud de l'Italie. Ce que nous savons, c'est que les compétences des enfants sont en train de s'effondrer et que le contrôle de l'État est insuffisant.

C'est pourquoi nous avons élaboré un plan scolaire très complet que nous soumettons aujourd'hui à la consultation et dont nous discuterons avec tous les citoyens intéressés à partir de septembre. Sans #école, il n'y a ni équité ni démocratie. Nous avons perdu la première et nous sommes en train de perdre la seconde. Ne la négligeons pas.

> Un programme réformiste est un programme qui veut ramener les gens à la politique. Un programme réformiste est un programme qui veut ramener les gens à la politique. Un programme qui, à mon avis, ne se fait pas avec des idéologies de droite ou de gauche. Mais il est réalisé - à Milan comme dans le reste de l'Italie - en étant sur les questions et dans les problèmes. En menant une bataille après l'autre. Un jour après l'autre. En choisissant les meilleurs candidats, en sachant que s'il faut représenter une position plus compliquée et, à certains égards, plus inconfortable, il faut être prêt à le faire.

> Salaires fixes. Des emplois d'esclaves. Productivité stagnante. Croissance inférieure à 1 %. Listes d'attente pour les soins de santé hors de contrôle. L'école et l'éducation hors de tout agenda politique.
Il serait intéressant que quelqu'un s'en préoccupe vraiment. Une alternative doit être construite et c'est ce à quoi Azione s'engage.

> [Selon le quotidien israélien Haaretz, «Israël a formé et armé la milice gazaouie liée à ISIS»] Une idée vraiment géniale : utiliser ISIS contre le Hamas. Je dirais que même le dernier prétexte pour continuer la guerre - combattre l’intégrisme islamique - on va se faire bénir. Netanyahou et sa coalition de racistes violents utilisent la guerre pour sauver leur vie politique, détruisant ainsi la réputation démocratique d’Israël.

> Pour repassionner les Italiens à la politique et au vote après le record d’abstention, la droite a décidé de recommencer à parler du troisième mandat et la gauche des congrès et des courants.

> Dans un pays sérieux. Gauche: «nous avons perdu et nous avons eu tort de proposer un référendum pour aller après Landini».
Droite: «nous avons gagné mais des millions de personnes demandent d’intervenir sur le travail, ouvrons une table de confrontation en discutant du futur et non du passé».
Le fait est que tout le monde se fout du travail et des salaires, le référendum n’est qu’un autre chapitre de l’éternel derby entre la droite et la gauche. Ensuite, vous mettez à jour le tableau et vous continuez.

> Je suis allé voter parce que je pense que pour un élu c’est un devoir moral. Ceci dit, permettez-moi d’ajouter que :
1) Le référendum est désormais un outil dont on a trop abusé. Nous avions averti les promoteurs à temps de la possibilité de ne pas atteindre le #quorum. Ils ne nous ont pas écoutés parce que ce qui les intéressait vraiment n’était pas de gagner, mais d’avoir une affluence à revendiquer politiquement. À mon avis, c’est une façon irrespectueuse de traiter l’exercice du vote lui-même qui ne devient ainsi qu’un sondage coûteux;
2) On n’intervient pas via #référendum sur des matières complexes comme le travail;
3) Transformer ce référendum en une consultation contre Meloni a été un but contre son camp retentissant - comme nous l’avons déjà dit - parce qu’il a additionné les votes de la droite avec ceux de l’abstention;
4) Si la gauche continue à se laisser entraîner par les batailles idéologiques de Landini, Conte, Fratoianni et Bonelli, elle ne va nulle part;
5) Il est peut-être temps que les réformistes de tous bords prennent conscience qu’il faut construire une zone libérale loin du champ large et de la droite souverainiste.

 

 ♦ Italia Viva 
Matteo Renzi (président) 
> [Israël frappe l’Iran] > Hier, alors que les États-Unis informaient leurs alliés de l'imminence d'une attaque israélienne contre l'Iran, le ministre italien des affaires étrangères, M. Tajani, déclarait avec son timing habituel : « Il n'y a aucun signe d'une attaque immédiate ». Aux tables internationales, la paire Meloni-Tajani n'est suivie par personne et c'est très triste pour ceux qui, comme nous, aiment l'Italie. Ces deux-là sont malheureusement absents des tables qui comptent

> Hier, alors que les États-Unis informaient leurs alliés de l'imminence d'une attaque israélienne contre l'Iran, le ministre italien des affaires étrangères, M. Tajani, déclarait avec son timing habituel : « Il n'y a aucun signe d'une attaque immédiate ». Aux tables internationales, la paire Meloni-Tajani n'est suivie par personne et c'est très triste pour ceux qui, comme nous, aiment l'Italie. Ces deux-là sont malheureusement absents des tables qui comptent.

> Il existe des preuves que le logiciel Graphite de Paragon a été utilisé contre les journalistes de Fanpage. Copasir a clos son analyse en affirmant que les services secrets n'y étaient pour rien. À ce stade, la question doit être soulevée au Parlement et je reviendrai le faire dans tous les forums. Il y a des journalistes qui sont espionnés et personne ne sait par qui. Des logiciels dangereux sont utilisés et personne ne sait par qui. Et il y a une cyber-agence à la tête de laquelle Meloni et Mantovano ont placé un préfet ami qui n'a aucune compétence en la matière. La situation est très grave, comme je le dénonce depuis des mois dans le silence de nombreux collègues et l'embarras du gouvernement. Se rend-on compte que la stabilité institutionnelle de ce pays et la liberté de la presse sont en jeu ? Meloni a pris les pleins pouvoirs et ici tout le monde se tait.

> Le gouvernement Meloni augmente les impôts, allonge les listes d’attente, mais n’augmente pas les salaires. Les crimes augmentent, mais pas la sécurité. Ce qu’ils font est immoral. Sur ces thèmes, nous construirons l’alternative.

> L’Influenceuse en chef, Giorgia Meloni, va aujourd’hui chez les comptables et annonce  «Je veux baisser les impôts». Et bas applaudissements. Standing ovation. Émotion. Il n’y a pas quelqu’un qui lui demande : désolé, Giorgia, mais pourquoi ne nous dis-tu pas ce que tu as fait ces trois dernières années? Pourquoi la pression fiscale a-t-elle augmenté ? Pourquoi promettez-vous aujourd’hui ce que vous n’avez pas fait depuis trois ans ? Le Melonisme c’est tout : vivre dans un présent infini où on relaie les mêmes promesses et on efface avec soin toute trace de réalité. Les impôts ont augmenté, le climat d’insécurité a augmenté, la dette publique a augmenté, les débarquements irréguliers ont augmenté, le nombre de jeunes fuyant l’Italie a augmenté. Le pouvoir d’achat diminue. Je suis heureux que certains comptables se sentent représentés par ce gouvernement : êtes-vous convaincu que les choses en Italie vont mieux qu’il y a dix ans?

> Les nouvelles qui arrivent de Graz sont pleines de douleur. Jeunes vies brisées alors qu’ils étaient à l’école. Il n’y a pas de mots pour décrire tant d’horreur. Une prière pour les victimes et leurs familles.

 

Pays-Bas
D66
Rob Jetten (président)

> [Israël frappe l’Iran] Rapports très inquiétants du Moyen-Orient, où une nouvelle guerre est sur le point de commencer. Les attaques à grande échelle d’Israël et d’Iran n’auront que des perdants. Laissez la communauté internationale agir dès que possible pour désamorcer.

> Brisons l’immobilisme et construisons ensemble le progrès. Parce que je sens : c’est possible ! Je suis heureux de me présenter à nouveau pour D66 en tant que chef de parti.

> La politique a perdu beaucoup de temps, mais avec la chute du cabinet il y a plein d’opportunités pour aider les gens à avancer à nouveau. De véritables avancées sont nécessaires — pour plus de logements, une bonne éducation et une nouvelle économie.

> Quel message déchirant de l’Autriche. Des jeunes et des enseignants brutalement assassinés à l’école, un endroit qui devrait être sûr. Mes pensées vont aux victimes, à leurs familles et à tous ceux qui sont maintenant en deuil.

 

Pologne
Pologne 2050
> Les 5 priorités de Pologne2050 pour une nouvelle politique
- Réparation et dépolitisation des médias publics. La TVP doit garantir le pluralisme et l'indépendance du journalisme.
- Professionnalisation des entreprises publiques. D'ici la fin de l'année, le gouvernement devrait présenter un projet comportant des critères de recrutement clairs et des normes de gouvernance d'entreprise.
- La loi sur les assistants personnels est prête. Le gouvernement devrait l'adopter d'ici la fin de l'année. Financement : taxe sur les bénéfices excédentaires des banques.
- 2 milliards de PLN pour le logement social dès cette année + soutien aux agences de location sociale. Il est temps de développer la Pologne locale, et pas seulement les métropoles.
- Interdiction des smartphones dans les écoles primaires dès le début de l'année.

> Dans les cinq objectifs spécifiques pour l'avenir qui ont été définis par le gouvernement, trois - le logement, la loi contre le veto et les écoles sans smartphone - sont des exigences de Pologne2050. Il est clair de qui donne la direction à cette coalition.
Aujourd'hui, nous reconnaissons le mérite du Premier ministre. Nous attendons des actions décisives - un nouvel accord de coalition, une reconstruction rapide et la mise en œuvre des engagements, y compris des lois clés : sur l'assistance personnelle et la réforme des médias publics.
C'est la raison d'être de notre présence au gouvernement : apporter des changements qui ont été considérés comme impossibles pendant des années. Nous ne connaissons pas le mot « sous-performance ». Nous avons un plan, nous sommes déterminés et nous avons l'intention de le mettre en œuvre.

> La Pologne locale mérite plus. Le développement ne concerne pas seulement les grandes villes. C’est l’ADN de la Pologne 2050

> «Des milliards pour les appartements», ça sonne bien, mais cette année c’était 600 millions de PLN. À titre de comparaison : en 2023, c’était plus de 2,6 milliards de PLN.  Depuis des mois, nous pressons le ministre Paszyk de signer une augmentation du Fonds de subvention d’un milliard de PLN.

> Nous continuons ce que nous avons promis : des règles équitables sur le marché immobilier
Le projet de loi de Pologne2050 garantit à chaque acheteur une – garantie quel que soit le type de contrat avec le développeur.

> Le projet de loi de Pologne2050 sur la garantie est soumis au comité ! Toute personne qui achète un appartement ou une maison à un promoteur aura le droit de signaler les défauts et d’exiger leur réparation – quel que soit le type de contrat. Pas moins de 97 % des participants à la consultation ont dit clairement : cette loi est nécessaire. Les acheteurs méritent des règles sûres et équitables.

> Certaines personnes préfèrent diviser et effrayer. Nous construisons, investissons et changeons la Pologne.

> De plus en plus d’enfants sont accros aux réseaux sociaux. Et l’accès au contenu réservé au plus de 18 ans? Sans aucun obstacle. La vérification de l’âge est une priorité. Nous devons arrêter cette spirale.

> Nouveau parc national de la vallée inférieure de l’Oder sur la dernière ligne droite ! Les gouvernements locaux ont donné le feu vert, la demande est déjà en attente dans la chancellerie du Premier ministre. Nous protégeons la nature et donnons à la région un nouvel élan pour le développement !

 

Szymon Hołownia (président et député)
> Le Premier ministre a reçu la confiance de notre part. À partir de maintenant, nous attendons un nouvel accord de coalition, une reconstruction rapide, une exécution efficace des obligations. Une gestion efficace des questions importantes pour les Polonais est la condition pour que la présence de Pologne2050 au gouvernement ait du sens.

> Aujourd’hui, l’Europe n’a pas besoin de plus d’ordre, seulement plus de liberté. L’UE doit être un espace de liberté.

> Liberté, sécurité, avenir : si nous gagnons ces 3 batailles, nous gagnerons la guerre pour une meilleure Europe.

> [Agression de Poutine contre l’Ukraine] c’est Poutine qui a commencé la guerre. Et Poutine doit payer pour cela – pas les victimes, pas les voisins, pas l’Europe.

 

Portugal
♦ Iniciativa liberal
> Iniciativa liberal [Initiative libérale] croit que la liberté est la plus haute des valeurs politiques. Dans une société libre, chaque personne crée et profite constamment de différentes opportunités correspondant à ses ambitions, capacités et valeurs.
Les choix et les événements de la vie conduisent à des chemins différents et à des résultats également différents. Ce que chaque individu construit tout au long de sa vie, pour lui et pour les siens, est unique et irremplaçable.
Les gens libres ne sont pas égaux et les gens égaux ne sont pas libres.
«Le libéralisme est la doctrine qui maintient que l’individu a le droit de penser ce qu’il veut, d’exprimer ce qu’il pense comme il veut, et de mettre en pratique ce qu’il pense comme il veut, à condition que cette expression ou cette pratique ne porte pas directement atteinte à l’égale liberté de toute autre personne.» (Fernando Pessoa)

> La réforme de l’État va bien au-delà de la modernisation administrative ou de la lutte contre la bureaucratie. La réforme de l’État doit entrer dans tous les ministères. Ce qu’il faut savoir, c’est si le nouveau ministre de la Réforme de l’État, Gonçalo Matias, aura la capacité et l’autorité pour le faire.

> Iniciativa liberal [Initiative libérale] croit que l’individu a une dignité et une identité propre, est le maître de son corps, de sa conscience et de son intellect et que chaque personne a le droit de jouir librement du produit de sa recherche d’accomplissement personnel, des fruits de son talent et de ses efforts, ainsi que de toute propriété légitimement acquise.

> Iniciativa liberal [Initiative libérale] est le point de rencontre de tous ceux qui désirent une société libre, ouverte, tolérante et responsable, et qui défendent que toutes les personnes doivent avoir des droits égaux devant la loi et la liberté de trouver leur propre chemin, dans le respect des droits et libertés d’autrui.

 

● Roumanie
Gouvernement
Nicosur Dan (président)
> A Odessa, nous avons eu une très bonne discussion avec les représentants de la communauté roumaine dans le sud de l'Ukraine.
Nous avons abordé certains des problèmes importants auxquels ils sont confrontés : la réouverture du consulat roumain, l'accès à l'éducation en langue roumaine et la nécessité d'un soutien constant pour préserver l'identité culturelle.
Les Roumains en Ukraine doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls. La Roumanie reste proche d'eux à travers un dialogue constant, des actions concrètes et un soutien institutionnel.
Je serai le président de tous les Roumains où qu'ils soient.

> A Odessa, en marge du sommet Ukraine - Europe du Sud-Est, a eu lieu la première rencontre trilatérale au plus haut niveau entre la Roumanie, la République de Moldova et l'Ukraine.
Avec le Président de l'Ukraine, Volodymyr Zelenski, et le Président de la République de Moldova, Maia Sandu, nous avons tenu des discussions approfondies sur l'identification des orientations concrètes de la coopération dans des domaines stratégiques, tels que :
- interconnexions énergétiques et logistiques,
- connectivité transfrontalière,
- sécurité hybride et lutte contre les menaces,
- reconstruction et renforcement de la résilience,
ainsi que les réformes essentielles pour l'intégration européenne.
Cette collaboration reflète l'engagement ferme des trois pays à renforcer la stabilité, la sécurité et le progrès européen de notre région.

> Je suis heureux d'être à Chisinau aujourd'hui, lors de ma première visite officielle en tant que président de la Roumanie. Je suis ici pour réaffirmer le soutien complet, sincère et constant de la Roumanie à la République de Moldovie, à un moment crucial de son parcours européen, de renforcement de sa stabilité et de sa résilience. Mon message aux citoyens de Moldavie est le suivant : la République de Moldavie fait partie de la famille européenne, et la Roumanie sera toujours avec vous !

 

● Slovaquie
♦ Progresivne Slovensko
Michal Šimečka (président)

> Collaborer aux modifications de la Constitution est une erreur. Nous faisons de notre mieux pour nous assurer que nos partenaires d’opposition du KDH ne participent pas ce jeu nuisible de Fico. Il est encore temps de revenir en arrière et de ne pas collaborer avec Fico.

 

Suède
♦ Liberalerna
Johan Pehrson (premier secrétaire)
> Chaque jour, des mesures sont prises dans la rénovation complète de l’école suédoise. Aujourd’hui, nous avons pris une mesure claire pour accroître l’égalité. Maintenant, il y a des propositions acerbes pour rendre l’argent de l’école plus équitable. Friskolor n’a pas la même responsabilité que les écoles municipales – et ne devrait donc pas recevoir autant d’argent dans l’école.

> Il est important que plus de partis se rendent compte de ce que  les géants du net ne se soucient pas de nos enfants. Toutes les voix sont nécessaires dans la lutte contre l’addiction aux écrans.

 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.