lundi 3 juillet 2017

Actualités du Centre. Lagarde-Mélenchon, même combat!

Jean-Christophe Lagarde
Non seulement Jean-Christophe Lagarde ne s’est pas rendu au Congrès à Versailles afin d’écouter Emmanuel Macron mais, en plus, à l’inverse de tout ce que les observateurs ont entendu, il a affirmé que ce discours n’avait eu aucun intérêt!
Et ce alors qu’il avait promis dans une interview au quotidien régional La Provence qu’il ne serait plus dans la «politique réflexe», c’est-à-dire dans l’opposition systématique à tout propos tenu par un adversaire politique…
Le comportement de Lagarde ressemble étrangement à celui de Jean-Luc Mélenchon qui, lui non plus, n’est pas allé à Versailles et qui a critiqué les propos du président de la république.
Alors qu’ils sont, tous les deux, parmi les grands perdants de la présidentielle, depuis l’élection de Macron, ils se la jouent comme s’ils en étaient les vainqueurs au mépris de toute réalité et s’intronisent en opposants en chef du nouveau président de la république.
La seule différence entre les deux hommes est, pour l’instant, que Lagarde n’est pas dans l’insulte primaire mais l’on sait que le président de l’UDI est aussi fort que le député des Bouches-du-Rhône dans cet exercice…
Cette hubris est bien sûr complètement déplacé mais semble la seule bouée de sauvetage qu’il ait trouvé pour éviter que son parti n’implose et que lui-même retourne dans le marais des députés sans envergure.
Ce comportement n’est pas une surprise pour ceux qui suivent la carrière de Jean-Christophe Lagarde qui est plus souvent dans l’agressivité gratuite que dans le débat civilisé.
Mais, au moment où on l’attendait dans une alliance constructive avec Emmanuel Macron, voire dans une opposition bienveillante face à un président centriste, il a choisi le choc frontal tout en prétendant le contraire.
Son absence de Versailles, à l’image des plus extrêmes des opposants à Macron prouve bien le mensonge de son discours.
Autres Preuves de sa dérive, ces dernières sorties médiatiques dont l’une lui a permis de tenir des propos indécents sur le fait qu’il est plus mal payé que la moyenne des Français alors même qu’il gagne trois plus et que dès le mercredi, il a travaillé plus de temps qu’eux durant l’entière semaine…


Actualités du Centre. Le discours centriste d’Emmanuel Macron devant le Congrès à Versailles

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a tenu un discours devant le Congrès, à Versailles, éminemment centriste, de ce Centrisme du XXI° siècle qui prône une société humaniste du juste équilibre et du respect.
Le Président de la république a commencé son discours par ces propos: «ce qui nous anime tous ici c’est l’amour de la patrie» même si, a-t-il précisé, tous les personnes présentes ne partagent pas les mêmes idées partisanes.
Selon lui, il faut «retrouver le sens et la forme d’un projet de transformation de notre pays sans refuser de voir la réalité en face».
Pour y parvenir il faut s’attaquer à «ce qui mine la société», «le déni de réalité, le refus de voir la réalité en face».
C’est grâce à un «projet progressiste de changement et de transformation profonds» que la France y parviendra a-t-il affirmé.
Pour cela, il faut «une éthique de l’action et de la responsabilité partagées».
Il s’agit ainsi de se battre pour «un idéal de liberté d’égalité et de fraternité chaque jour resculpté à la confrontation du réel».
Une action qui sera dictée par «trois principes: l’efficacité, la représentativité et la responsabilité»
Son but, «trouver à chacun un travail qui lui convienne et qui lui permette de se réaliser» et «donner à chacun sa juste place dans la nation».
Mais il faut pour cela privilégié une «société de la justice» à une «société de la rente».
Et il ne sert à rien d’opposer de manière superficielle et partisane tout ce qui permet d’y parvenir: «Le sel même de notre république est de savoir conjuguer en même temps des exigences contradictoires».
Cette «mission historique est dévolue à tous car chacun y a sa part».
De même, Emmanuel Macron a bien précisé que les Français lui avaient «confié un mandat clair» afin de faire taire toutes les attaques dont il est l’objet sur sa légitimité mise en doute de la part des extrêmes mais aussi des radicaux de droite et de gauche, au mépris même des règles démocratiques.
Il a également fustigé tous ceux qui propageaient de fausses informations afin de faire le buzz médiatique.