jeudi 31 mars 2022

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Derrière Macron stable, Le Pen en baisse et Mélenchon en hausse

Selon la vague du 31 mars du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 28% (=) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (21% / -0,5), de 7 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (15,5% / +0,5) qui devance Eric Zemmour (11% / +0,5) qui est désormais devant Valérie Pécresse (10% / -0,5).

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (54%-46% / +1).

Concernant les candidats du Top5, Macron est stable, Le Pen et Pécresse en baisse, Zemmour et  Mélenchon en hausse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 15,5% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 1,5% (-0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 4,5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 28% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10% (-0,5)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 11% (+0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 21% (-0,5)

Nota: L’Ifop réalise également d’autres sondages dont l’un plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien ainsi qu’un sondage à période plus longue pour le JDD.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier leurs résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de ces autres enquêtes réalisées sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci, comme nous l’avons fait récemment pour le sondage réalisé pour le JDD avec des différences notables avec le sondage quotidien, ce qui, par ailleurs pourrait remettre en cause le sérieux du travail de l’institut.
A nos lecteurs d’en juger.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron stable devant Le Pen en baisse / Mélenchon en hausse

Selon la vague du 31 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 27% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 20% (-0,5), de 7 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (15,5% / +0,5) qui précède Eric Zemmour (11,5% / =) et Valérie Pécresse (9% / =).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen (54%-46 / -1).

Concernant les candidats du Top5, Macron, Zemmour, Pécresse sont stables, Mélenchon en hausse, Le Pen en baisse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 15,5% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (+0,5)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 27% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 9% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1,5% (-0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite): 2,5% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 11,5%(=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 20% (-0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 31 mars – Lutte contre le réchauffement climatique et transition écologique / Energie nucléaire / Le Tandem Le Pen et Zemmour / Ne pas banaliser l’extrême-droite…

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Plus nous aiderons les Français à changer de voiture, plus nous réduirons notre consommation et la pollution. C'est bon pour la planète, c'est bon pour le portefeuille.

> Il faut une écologie du quotidien et une écologie du progrès. Cela passe par de l’investissement, par de la conviction ;

> Sur la transition écologique, les choses changent, grâce à vous, grâce à nous tous. Nous allons l'accélérer.

> [Lutte contre le réchauffement climatique] Au fond, le travail de l’Etat – et celui sur lequel je vais continuer de m’engager – c’est d’accompagner cette transformation, cette transition des usages et au fond, je tiens beaucoup à cette philosophie. L’écologie, c’est protéger notre planète, notre biodiversité, c’est réduire nos émissions de Co2 parce que nous vivons déjà les conséquences du réchauffement. Donc, on doit absolument réduire mais aussi continuer à produire et à avoir des activités économiques.

> [Lutte contre le réchauffement climatique] Quand on parle d’écologie, on parle des usages, des écosystèmes. Et c’est aussi comment on produit une énergie qu’on utilise, on est en train tous de le vivre en ce moment. (…) Notre devoir c’est, dans la durée, de réussir à sortir de cette dépendance à des hydrocarbures que nous ne produisons pas, qui sont le gaz et le pétrole, de moins émettre. Quelle est la clé pour faire ça? La clé, c’est l’électrification de tous nos moyens. Si on veut l’écologie et si on veut continuer à produire, nous aurons besoin de produire plus d’électricité pour notre pays. Par rapport à ça, on a une chance : c’est notre modèle basé sur le nucléaire. J’assume et je défends que la stratégie que je mets sur la table, c’est la seule qui permette de sortir rapidement de la dépendance aux énergies fossiles.

> [Lutte contre le réchauffement climatique] Le renouvelable ne suffira pas. Ceux qui vous disent 100% renouvelable, ce n’est pas vrai. Le renouvelable vous permet de produire davantage mais il continue à avoir un défaut, il est intermittent. Et quand il n’y a pas de vent et pas de soleil, à ce moment-là vous avez des coupures d’électricité. Il n’y a pas de solutions technologiques stables qui permettent aujourd’hui de stocker de manière durable. Si nous voulons continuer à avoir plus d’électricité, on n’y arrivera pas en abandonnant le nucléaire. (…) Mais ceux qui vous disent «tout nucléaire» se trompent aussi parce que tout ce que l’on décide à ce sujet aujourd’hui n’entrera en vigueur qu’à partir de 2035. On ne peut donc pas produire plus d’électricité jusqu’en 2035 si on ne fait que du nucléaire. C’est pour cela qu’il faut combiner sobriété, plus de renouvelable et du nucléaire. J’ai pris la décision de six nouveaux réacteurs et de mettre à l’étude une tranche de huit nouveaux réacteurs et, en même temps, de financer massivement les petits réacteurs modulaires qui permettent de développer encore plus vite et de manière encore plus souple une nouvelle génération nucléaire qui permettra de produire au plus près du territoire.

> [Faux scandale des cabinets de conseil] Beaucoup de gens ont fait des contrevérités. (…) Quand vous devez faire des prestations informatiques, vous vous adaptez à la cybersécurité, ce n’est pas une compétence que vous avez dans l’Etat. Quand vous embauchez un fonctionnaire, vous l’avez pour toute la vie. Il faut qu’il ait des compétences dont vous avez besoin dans la durée. Quand vous êtes sur des missions ponctuelles ce n’est pas une bonne utilisation de votre argent de créer un emploi dont nous allons payer toute la carrière et la retraite.
Il est tout à fait légitime de se dire «Si j’ai besoin d’une mission, je prends quelqu’un pour la mission», soit un contractuel, soit un prestataire.

> On a trop supprimé de fonctionnaires de terrain et pas en centrale. Je n’en ai pas supprimé mais je suis arrivé dans un pays où on en avait supprimé.

> Je ne fais pas de politique de fiction, mais, collectivement, j’ai moins entendu dire que Marine Le Pen est d’extrême droite. Il faut continuer à dire quelle est la vérité des projets. Si on dit que c’est un programme gentil, comme les autres, pas d’extrême droite, tout va bien. Je vais me battre jusqu’à la dernière seconde.

> [Zemmour-Le Pen] Il y a un tandem qui arrive clopin-clopant, qui dit tout et son contraire, divise le pays avec des idées d’extrême droite, porté par un clan et un nouveau venu. Ils disent que le problème vient de l'intérieur du pays, ils disent n'importe quoi. Ils disent qu'ils vont faire meeting ensemble, qu'ils sont main dans la main, il y en a un qui nous dit «retraite à 64 ans», l'autre nous dit 62 alors qu'elle avait dit 60, un qui ne veut pas, je ne sais pas quoi de la «remigration». On n’y comprend plus rien. On sait une chose, c'est l'extrême droite. Je les combats avec force mais je ne les banalise pas.

> Collectivement, le monde politico-médiatique a changé. Il y a vingt ans, les médias disaient «c’est terrible, front républicain et cætera» et les forces républicaines disaient «jamais». Il n’y a plus cette réaction, elle n’est plus là. Les gens ont détourné le regard, disent «c’est plus sympathique», l’ont banalisé… Moi, je n’ai jamais banalisé le Front national. J’ai toujours respecté les électeurs qui votaient, mais les solutions qu’ils proposent je les combats avec force.

> Le débat ambiant a fini par faire oublier ce qu'était l'extrême droite.

> Si l'extrême droite avait gagné il y a cinq ans, vous auriez été vaccinés en décembre et dé-vaccinés en janvier!

> Je veux pour les prochaines années continuer de renforcer cette France puissance maritime. Le faire en luttant contre la pêche illégale, en accompagnant nos pêcheurs dans le renouvellement de leur flotte, en renforçant le secteur de la plaisance qui est un formidable pourvoyeur d’emploi (…), en développant la pêche durable et toute sa valorisation, en renforçant la science et les modèles d’exploration parce qu’il faut connaître pour pouvoir protéger (…), en développant notre marine marchande (…), en défendant notre marine nationale. La marine française joue un rôle essentiel sur tout ce que je viens d’évoquer. Protéger les aires maritimes ne serait pas possible si nos armées n’étaient pas là pour les défendre face à la prédation de certaines puissances et, en particulier, pour nos territoires d’outre-mer.

> On me disait tout à l'heure, «vous venez parler d'écologie, vous avez été soutenu par les chasseurs». Oui! Les chasseurs font partie de la ruralité. On ne va pas faire la ruralité dans nos campagnes en disant «on ne veut plus de chasseurs». Il y a des millions de Françaises et de Français qui sont chasseurs. Parlez-moi d'écologie et expliquez-moi comment on gère les espèces. Toutes celles et ceux qui sont là doivent connaître la situation, s'il y a pas de chasseurs, bonjour les sangliers.
On a besoin de réguler, les chasseurs sont des contributeurs de cet espace. Ce qu'on veut c'est qu'il y ait des règles du jeu, une gestion adaptative des espèces, c'est que quand il commence à manquer des animaux d'une espèce, en négociation avec le chasseur on dise, «là, la palombe est en danger», «là, la tourterelle des bois est menacée, pas de chasse cette année». Et quand c'est reconstitué on peut le faire. C'est comme ça qu'on a un respect mutuel, qu'on préserve à la fois nos traditions nos usages mais surtout que chacun joue un rôle, et je ne crois pas là non plus aux oppositions.

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway –Macron en tête devant Le Pen et Mélenchon / Zemmour et Pécresse à égalité

Selon la vague du 31 mars du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 28% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (20%/ =) de 8 points.

En troisième position on trouve Jean-Luc Mélenchon (15% / =)

Valérie Pécresse (10% / -1) et Eric Zemmour  (10% / =) sont à égalité à la quatrième place.

Yannick Jadot (5% / =) demeure devant Fabien Roussel (3% / =)) et Jean Lassalle (3% / =)

Anne Hidalgo (2% / =) et Nicolas Dupont-Aignan (2% / +1) devancent Philippe Poutou (1 / =) et Nathalie Artaud (1% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Marine Le Pen 55%-45% (=).

Concernant les candidats du Top5, Stabilité générale sauf pour Pécresse en baisse.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 3%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 15% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):28% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 10% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (+1)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 3% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 10% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 20% (=)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Propos centristes. France – Guerre de Poutine contre l’Ukraine: mensonges de Moscou; enlisement des troupes russes; Marioupol, ville martyre… / Pouvoir d’achat des Français / Le danger Le Pen / Le faux scandale des cabinets de conseil…

Voici une sélection, ce 31 mars 2022, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> C'est un bâtiment de la Croix-Rouge qui a été frappé à Marioupol. Le CICR est un acteur neutre et impartial, qui ne peut être pris pour cible. Pas plus que les civils, les soignants ou les malades. À nouveau, avec force : trêve et respect du droit humanitaire !

> Le terrorisme a une nouvelle fois frappé Israël. Je condamne avec la plus grande fermeté ces attentats meurtriers. Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. Israël peut compter sur le soutien de la France et sur mon engagement total dans la lutte contre ce fléau.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Si la Russie utilise des armes non conventionnelles, elle doit s'attendre à des sanctions massives très fortes. Elle le sait.

> Je pense que le président Poutine s'est rendu compte de l'unité et de la fermeté de l'Union européenne et de la relation transatlantique, de la solidité de cette alliance, ainsi que de la volonté de l'ensemble de ces pays d'aider l'Ukraine très fermement. (...) C'est à lui d'apprécier les risques. Mais c'est sa responsabilité, pas la nôtre.

> Les points de vue sont dits clairement, avec beaucoup de clarté de part et d'autre. Ça avance peu, mais au moins il y a un canal de discussion. Il faut que le président Poutine se rende bien compte qu'il a deux partenaires [Emmanuel Macron et Olaf Scholz] qui sont prêts à engager le dialogue, mais qui sont aussi fermes sur la souveraineté de l'Ukraine et refusent qu'un État agresse un autre État.

> Ces appels [entre Macron et Poutine] sont nécessaires pour garder un canal de dialogue et faire en sorte que, le moment venu, on puisse se parler de manière approfondie. J'espère que ce moment arrivera vite et que l'on évitera le carnage de Marioupol.

> Il serait peut-être opportun que le président Zelensky rencontre le président Poutine. Pour l'instant, ce n'est pas possible, puisque le président Poutine le refuse.

> A Alep, en Syrie, on a vu la Russie dire qu'elle allait négocier alors que en réalité, elle reconstituait ses forces. On va voir si le discours tenu va se manifester dans des actions concrètes, soit par un retrait, soit par un cessez-le-feu. Ce qu'il faudrait aujourd'hui, c'est un cessez-le-feu à Marioupol pour éviter un carnage. Car ce qu'il s'y passe est effroyable. La responsabilité de ce qui va se passer à Marioupol est celle de la Russie.

> Je lis des propos, des déclarations, je ne vois pas d'acte. Il n'y a, à ma connaissance, aucune mesure de retrait prise à l'égard de l'occupation des forces armées russes en Ukraine. La guerre continue. Pour l'instant, il n'y a à ma connaissance ni percée, ni nouveauté.
Je ne croirai que les actes. Si demain matin, le président Poutine dit (...) qu'il renonce au siège de Marioupol et permet à l'aide humanitaire d'entrer, (...) là je dirais qu'il y a un progrès et que le pire n'est plus devant nous. Mais aujourd'hui, je ne vois pas d'acte
Il ne faut pas de faire illusionner par du déclaratif. Il faut des actes. Si la Russie veut vraiment qu'on croie en elle, qu'elle mette des actes sur la table et qu'elle manifeste cette nouvelle orientation, s'il y en a une.

> Tous les éléments que nous avons montrent que la présence de Wagner au Mali, c'est des exactions et la limitation des libertés publiques. C'est un nouvel autoritarisme qui fait que la junte au pouvoir est prise un peu en otage aussi sur ces points-là par la force Wagner.

> La réarticulation complète du dispositif français et européen du Sahel a été prise « par les Européens et les Africains. C’est une refonte pour donner une plus grande amplitude en soutien aux différentes autorités des pays concernés par la menace terroriste. Non seulement aux pays du Sahel, mais désormais aussi les pays du golfe de Guinée, puisque l’on voit une percée de l’action des groupes terroristes dans le nord de ces pays.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Sa production démarre aujourd'hui ! L'usine du Havre est le plus grand projet industriel d'énergies renouvelables en France. C'est l'avenir: des éoliennes construites chez nous, créatrices d'emplois locaux, pour une production souveraine d'énergie décarbonée.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> Si votre vie, c'est votre véhicule - évidemment que ça pèse sur des millions de compatriotes. Mais l'aide que nous apportons, ce n'est pas rien. L'aide que nous apportons de 18 centimes, ça fait environ 11 euros par plein. Je ne dis pas que ça règle toutes les difficultés mais ça protège. Ca s'ajoute à la politique de protection contre la flambée des prix de l'essence. (…) Nous faisons tout ce qui est possible pour protéger les Français. (...) Quand on baisse de 18 centimes d'euro par litre, tout le monde en bénéficie. Les ménages, les particuliers, mais aussi la PME, les entreprises du bâtiment, les entreprises des travaux publics, les pêcheurs, les agriculteurs.

> Nous plafonnons les prix de l'électricité et nous gelons les prix du gaz.

> Je veux le rappeler avec beaucoup de force : Emmanuel Macron a été pendant 5 ans le président du pouvoir d’achat. Nous avons soutenu le pouvoir d'achat en valorisant le travail et pendant tout le quinquennat, avec la prime d'activité, la défiscalisation des heures supplémentaires, la prime défiscalisée.

> [Sanctions contre la Russie] La position de la France est très claire : les sanctions, toutes les sanctions, rien que les sanctions. La seule chose que nous demandons aux entreprises, c'est de respecter rigoureusement et scrupuleusement les sanctions décidées au niveau politique. Chaque entreprise, en fonction de sa situation sur le terrain, peut prendre des décisions qui sont différentes Faire mal aux entreprises françaises, ce n'est pas notre objectif. L'objectif n'est pas de faire mal à la population française mais de faire mal au pouvoir russe et à l'État russe.

> Quand on parle de guerre et de paix, il faut une stratégie claire. Notre stratégie, c'est d'affaiblir le pouvoir russe.

> Nous avons anticipé tous les scénarios, et un dans lequel Vladimir Poutine décide de couper le gaz pour la France et l'Europe.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> La première réponse pour le pouvoir d’achat, c’est de permettre à chaque Français d’avoir un emploi. Nous avons fait la moitié du chemin en ramenant le chômage à son + bas niveau depuis 15 ans. Nous devons maintenant viser le plein emploi.

> Index de l'égalité professionnelle, loi pour accélérer l’égalité économique et professionnelle, congé paternité… l'égalité professionnelle a été au cœur de notre action ces 5 dernières années. Elle le restera ces 5 prochaines années avec Emmanuel Macron!

> Marine Le Pen, c’est le grand flou. Comment compte-elle financer son programme et la retraite à 60 ans ? Que dirait-elle à Poutine si elle était élue ? Que pense-t-elle vraiment de l’Union européenne et d’une défense commune ? Elle demande un chèque en blanc aux Français.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Nous ne pouvons pas tolérer que depuis quelques jours ce rapport [du Sénat sur le recours aux cabinets de conseil] soit détourné. La période de réserve concerne le gouvernement quand il ne suscite pas d'actualité. Là, nous ne parlons pas du bilan [du quinquennat], nous réagissons à des faits rapportés par le Sénat il y a 10 jours, et repris par les médias depuis. C'est pour ça que nous sommes devant vous. Il n'y a pas d'anicroche.

> [Utilisation par l’Etat de cabinets de conseil privés] Les attaques de plus en plus fortes et de plus en plus grossières. (…) Nous n'avons rien à cacher. (…)  Toutes les règles de la commande publique ont été respectées (…).l’État assume parfaitement de recourir à des cabinets de conseil dans certaines circonstances. Jamais les décisions ne sont prises par les consultants. Avons-nous délégué la gestion de crise à des consultants ? Non, c'est un fantasme de le penser ou de le laisser penser. Il faut bien faire la différence entre des conseils externes qui donnent des expertises et ensuite notre responsabilité, celles du gouvernement (…) Nous devrions, en 2022, réduire d'au moins 15% notre recours aux prestations de conseil externes.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Les mots d’ordre à 12 jours du premier tour : mobiliser et convaincre. Pour faire vivre la démocratie. Et parce qu’Emmanuel Macron et son projet sont à la hauteur des défis. Emmanuel Macron a fait de l’éducation et de la santé deux priorités majeures du quinquennat : poursuite du dédoublement des classes, soutien à l’excellence de la voie professionnelle, facilitation de l’orientation et lutte contre le harcèlement scolaire.
Partout en France, une attente forte : poursuivre la refonte de notre système de santé.
Cinq ans de plus pour renforcer la prévention, recruter des soignants à l’hôpital et bâtir des solutions locales pour lutter contre les déserts médicaux !

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> Nous n'avons rien à cacher et les règles de la commande publique sont strictement respectées. (...) Les cabinets de conseil peuvent être utiles quand ils restent à leur place, c'est-à-dire ni à la place des politiques, ni à la place des fonctionnaires

> En 2021, sur le seul conseil en stratégie, les dépenses de l'État facturées par McKinsey représentent 5% des dépenses de conseil en stratégie de l'État français, et 2% des dépenses de conseil en général. L'État français représente 5% de son chiffre d'affaires. Il n'y a pas de dépendance ou d'interdépendance entre l'État et ce cabinet.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Un chômage au plus bas depuis 15 ans et au plus bas depuis 40 ans pour les jeunes, le doublement du nombre d'apprentis, un taux d'emploi au plus haut depuis 50 ans : c’est ça la casse sociale ? Je préfère les résultats mesurables aux promesses intenables de Marine Le Pen.

> S’il est réélu, Emmanuel Macron fera à nouveau de l'égalité femmes-hommes la grande cause de son quinquennat : nous continuerons à améliorer la vie quotidienne des femmes en matière de santé et pour les familles monoparentales notamment.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> La France reste mobilisée dans l’accueil des personnes évacuées d’Afghanistan. Près de 6000 d'entre eux sont mis en sécurité sur notre territoire, en lien avec les associations mobilisées aux cotés de l'Etat.
Après examen de leur situation par l’
Ofpra, les Afghans sont protégés en France.
Les personnes évacuées d’Afghanistan sont prises en charge dans des dispositifs d’hébergement et d’accompagnement dès leur arrivée en France avant d’être orientées vers les dispositifs adaptés à leur situation administrative.
L’éducation est un droit fondamental. Tous les enfants afghans bénéficient du droit à la scolarisation.
Travailler est un levier essentiel d’intégration des réfugiés. Avec le programme AGIR, nous souhaitons leur proposer un dispositif d’accompagnement global et individualisé, mis en œuvre dès cette année dans 27 départements.
Parce que l'intégration des Afghans, comme celle des autres étrangers, mobilise toute la société, l'Etat et les collectivités s'engagent dans des contrats territoriaux d'accueil et d'intégration. 18 contrats signés pour accompagner vers l’accès aux droits !

> La France accueille les personnes déplacées d'Ukraine. Pour accueillir & soutenir au mieux ces familles qui arrivent sur le territoire, nous diffusons un livret d'accueil bilingue avec les infos leur permettant de se saisir pleinement de leurs droits.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> l’INSEE a une nouvelle fois revu à la baisse le déficit public pour 2021. Preuve de l’efficacité de notre réponse à la crise économique, et confirmation que nous sommes sur la bonne voie pour le redressement de nos comptes publics.

> On va continuer, avant le premier tour (…) à convaincre les Français qu’Emmanuel Macron a le meilleur projet.

> À la différence des autres candidats, Emmanuel Macron ne peut pas être 100% candidat puisqu’il est président de la République.

> La situation à Marioupol est une situation de désolation absolue. (…) La France agit avec plusieurs pays pour obtenir la levée du siège de Marioupol et l’évacuation de l’ensemble des civils qui le souhaitent.

> La réforme de la haute fonction publique doit nous permettre d’avoir moins recours à des cabinets de conseil.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Au nom de la représentation nationale, j’adresse mon soutien à la population d’Israël, frappée cette nuit par des attaques terroristes. Je condamne ces actes ignobles et meurtriers. Restons unis et solidaires face au terrorisme. Mes pensées émues vont aux familles et proches.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Alors qu'il fait face à une crise d'une ampleur inédite depuis la seconde guerre mondiale, Emmanuel Macron n'a jamais perdu le lien avec les Français. Il est au contact, dès que possible : pour présenter son projet et défendre une vision ambitieuse pour notre pays !

> Aucune femme, aucun homme ne devrait renoncer au travail parce qu'ils ont décidé de fonder une famille. Après le rallongement du congé paternité, la garantie par l'Etat de versement des pensions alimentaires, allons plus loin !

> Marine Le Pen voudrait aujourd'hui se draper dans une "cape de banalité" pour faire oublier ce qu'elle est. Mais avec Zemmour, ils sont les deux faces d'une même pièce : celle d'une extrême droite que nous ne cesserons jamais de combattre !

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous avons avec Israël les mêmes valeurs démocratiques et les mêmes bourreaux. Nous sommes ensemble dans la lutte contre le terrorisme islamiste.

 

Laetitia Avia (porte-parole)
> Ce qu'il se passe aux portes de l'Europe nous rappelle que rien n’est acquis, même pas la démocratie. C’est une idée neuve qui n’a que 200 ans et qu'il faut protéger. Alors allons voter.

> Nous sommes sans doute devenus le pays le plus influent en Europe aujourd’hui. Ne brisons pas cet élan ! Avec Emmanuel Macron nous continuerons de redonner le gout de la France !

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> En 2017 l’incompétence de Marine Le Pen avait été dévoilée aux yeux de tous les Français. Pendant la crise de la Covid19 elle a confirmé ce que tout le monde avait vu à l’époque. Dans cette époque de crises et de tempêtes, elle représente un danger pour le pays.

 

● MoDem
Bruno Millienne (député)
A ceux qui, loin des instrumentalisations outrancières de certains opposants, se questionnent légitimement sur le recours par le gouvernement à des cabinets de conseil, voici quelques explications factuelles.
A quoi ça sert ?

- A accompagner un besoin très spécifique ou ponctuel qui n'est pas le «métier» de l'Etat: gestion des systèmes informatiques, accompagnement d'un changement au sein d'une organisation, analyses comparatives à l'international, etc.
- A accompagner avec une expertise précise l'Etat dans sa négociation avec des grands groupes internationaux, comme par exemple pour l'implantation d'un site industriel dans les Hauts-de-France.

- A combler un besoin ponctuel de personnel, comme lors de la crise sanitaire.
Pourquoi on y a plus recours ?

- On passe de 380 à 893 millions de dépenses annuelles en conseil sur le quinquennat.
- Cette hausse est essentiellement due aux dépenses en informatique (3/4 des dépenses de conseil) qui ont été multipliées par 3 depuis 2018.
- Notre majorité assume de moderniser l'Etat pour plus d'efficacité et un meilleur service. (prélèvement à la source, réforme des APL pour adapter l'allocation aux ressources, MaPrimeRenov, etc.). Pour cela, le développement des systèmes d'information est indispensable.
- La crise sanitaire explique aussi cette hausse : nous avons eu besoin de mobiliser très vite de nombreuses ressources (logistique, campagne de vaccination, sécurisation de TousAntiCovid, etc).
- Hors dépenses liées à l'informatique, le niveau des dépenses de conseil reste inférieur en 2018 et 2019 à ce qu'il était en 2014.

- Au total, le niveau annuel de dépenses en conseil reste sur tout le quinquennat très inférieur à ce qu'il était en 2009 ou 2010 (plus d’1Md€)...
Et chez nos voisins, ça se passe comment ?
Nous sommes très raisonnables en
France avec 1,56 € de dépenses de conseil pour 1000 € de dépenses de fonctionnement, contre 6,76 au Royaume-Uni et 7,20 en Allemagne.
Et McKinsey dans tout ça ?
- Les contrats de McKinsey représentent 0,3 % des dépenses totales de conseil. Cette entreprise est comme les autres soumise aux règles strictes des marchés publics. Sous-entendre l'inverse relève du complotisme.
- McKinsey s'acquitte des prélèvements obligatoires en
France. Si elle pratique l'optimisation fiscale pour éviter l'impôt sur les sociétés, ça ne sera bientôt plus possible grâce à l'accord international obtenu par la France sur l'imposition minimale des bénéfices.
- Si l'associé de McKinsey a menti devant la commission d'enquête du Sénat sur le sujet, il fera l'objet d'une procédure judiciaire, comme n'importe quel autre justiciable.
Pourquoi alors un
 «scandale McKinsey
Parce que nos opposants cherchent en vain un angle d'attaque, y compris ceux, pas à une contradiction près, qui ont recours à ces cabinets lorsqu'ils sont au pouvoir (RN à Perpignan, LR et PS lorsqu'ils étaient au gouvernement).

 

● Parti radical
> Le Parti radical salue le courage du Pdt Zelenski d'envisager un statut de neutralité pour l'Ukraine afin que cesse la guerre et que l'Europe retrouve sa stabilité. Cette voie d'une paix possible recherchée par Emmanuel Macron doit être rapidement étudiée.

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Au programme de Marine Le Pen : l’alignement sur la Russie de Vladimir Poutine. Comme si de rien n’était. Comme si Vladimir Poutine ne menaçait pas notre sécurité. Et l’argument absurde de la Russie qui lutte contre le terrorisme, alors qu’elle complique le combat contre Daesh.

> Le terrorisme islamiste frappe à nouveau en Israël. Tout mon soutien au peuple israélien et mes pensées émues pour les victimes et leurs proches.