2005-2025: 20 ANS D'INFORMATION SUR LE CENTRE ET LE CENTRISME

lundi 11 août 2025

Propos centristes. France – Internet: Photos d’enfants récupérés par les pédocriminels / Négociations sur l’Ukraine: L’Europe refuse d’être absente / Crise de Gaza: pour une mission internationale de paix / Dialogue social / Lutte contre la pollution plastique…


Voici une sélection, ce 11 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Déclaration du Président Emmanuel Macron, de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, du Chancelier Friedrich Merz, du Premier ministre Donald Tusk, du Premier ministre Keir Starmer, de la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et du Président Alex Stubb sur la paix pour l'Ukraine en amont de la rencontre prévue entre le Président Trump et le Président Poutine]
Nous saluons le travail du Président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine, mettre fin à la guerre d'agression de la Fédération de Russie et parvenir à une paix et une sécurité justes et durables pour l'Ukraine.
Nous sommes convaincus que seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie pour qu'elle mette fin à sa guerre illégale, peut réussir.
Nous sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine, y compris par le biais des travaux de la Coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie.
Nous partageons la conviction qu'une solution diplomatique doit protéger les intérêts vitaux de l'Ukraine et de l'Europe en matière de sécurité.
Nous convenons que ces intérêts vitaux incluent la nécessité de garanties de sécurité solides et crédibles qui permettent à l'Ukraine de défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. L'Ukraine est libre de choisir son propre destin. Des négociations sérieuses ne peuvent avoir lieu que dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités. La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine. Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force. La ligne de contact actuelle devrait être le point de départ des négociations.
Nous réaffirmons que l'invasion illégale et non provoquée de l'Ukraine par la Russie constitue une violation flagrante de la charte des Nations unies, de l'acte final d'Helsinki, du mémorandum de Budapest et des engagements successifs de la Russie.
Nous soulignons notre attachement indéfectible à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Nous continuons à nous tenir fermement aux côtés de l'Ukraine. Nous sommes unis en tant qu'Européens et déterminés à promouvoir conjointement nos intérêts. Et nous continuerons à coopérer étroitement avec le président Trump et les États-Unis d'Amérique, ainsi qu'avec le président Zelensky et le peuple ukrainien, pour une paix en Ukraine qui protège nos intérêts vitaux en matière de sécurité.

> Je viens d’échanger de nouveau avec le Président Zelensky ainsi qu’avec le Chancelier Merz et le Premier ministre Starmer. Nous restons déterminés à soutenir l'Ukraine, en travaillant dans un esprit d'unité et en nous appuyant sur le travail entrepris dans le cadre de la Coalition des volontaires. L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens qui se battent pour leur liberté et leur sécurité depuis désormais plus de trois ans. Les Européens seront aussi nécessairement partie à la solution car il en va de leur sécurité. Je continuerai de me coordonner étroitement avec le Président Zelensky et avec nos partenaires européens.

> [Reconnaissance de l’Etat de Palestine] Je me réjouis que le Premier ministre australien rejoigne l'élan que nous avons créé à New-York et qui a déjà été rejoint par la Grande-Bretagne, le Canada, le Portugal et d'autres. C'est le signe de notre attachement à la solution des deux États et à la nécessité de reconstruire collectivement une voie de sortie politique sans laquelle il n'y a pas de paix et de sécurité pour tous.

> Je viens de m’entretenir avec le Premier ministre Nikol Pashinyan à la suite de la réunion qui s'est tenue à Washington le 8 août dernier. J’ai de nouveau salué l’accord conclu, grâce à l’engagement des Etats-Unis, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en vue de la normalisation des relations entre les deux pays. Je souhaite que cet accord puisse aboutir rapidement à la signature et la ratification d’un Traité de paix respectueux des intérêts de chacun. J’ai réaffirmé dans ce cadre mon plein soutien au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Arménie ainsi que l’attachement de la France à la paix et à la prospérité dans le Sud-Caucase. J'ai redit aussi notre disponibilité à soutenir et à contribuer aux efforts en cours, y compris en matière de renforcement des interconnexions, en lien avec tous les acteurs et partenaires régionaux. Nous sommes enfin convenus de continuer à approfondir nos relations bilatérales dans tous les domaines, dans la continuité de la visite du Premier ministre à Paris le 14 juillet dernier.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> [FB direct / épisode 5 : dialogue social] Dans cette communication que j'ai voulu aussi simple, aussi directe que possible, sans aucune mise en scène, qui soit simplement un message le plus dépouillé qu'on puisse imaginer. En cette deuxième semaine, je voudrais adresser une réponse à Sophie Binet qui est la secrétaire générale de la CGT et dont je sais quelle est quelle est l'importance dans le dialogue social français. Sophie Binet a écrit que dans ces très grands mouvements de réforme que nous portons, le gouvernement choisissait de passer en force et j'ai beaucoup de respect pour les responsables syndicaux et d'ailleurs pour l'ensemble du dialogue social. Je pense que à côté de la démocratie politique qui a tout son rôle, la démocratie sociale doit elle aussi prendre toute sa part de responsabilité. Précisément sur ce que nous avons commencé, ce que j'ai annoncé, vous savez, le 15 juillet sur les efforts qu'il y a à faire. Donc Sophie Binet dit, «vous avez choisi de passer en force.» Ce n'est pas vrai dans les faits. Ce n'est pas vrai. Euh pourquoi ? Parce qu'il y a deux étapes qui sont le contraire du passage en force, c'est-à-dire la proposition par le gouvernement aux organisations syndicales et patronales de dialoguer sur un certain nombre d'objectifs qui, c'est vrai, sont exigeants, difficiles, mais leur proposer ce dialogue social. C'est vrai sur les jours fériés, c'est vrai sur une nouvelle organisation pour le chômage ou une amélioration de l'organisation pour le chômage. C'est vrai pour un ensemble de conditions de travail, ça sera vrai sur la pénibilité. Et donc tout ce tout cet effort-là est un effort partagé.
La proposition du gouvernement est qu'il y ait précisément une négociation sur ce sujet. Après, les organisations syndicales et patronales sont libres de les refuser et ainsi la main revient au gouvernement. Mais ce n'est pas un passage en force et c'est d'autant moins un passage en force que en réalité les décisions elles seront prises par le parlement. Le fond du fond de l'affaire, c'est de savoir si oui ou non on peut ne rien faire. Est-ce qu'on peut laisser les choses en l'état ? Je suis certain que non. Si vient le moment que j'ai appelé la falaise de laquelle on tombe, si vient le moment où au fond nous n'aurons pas d'autre solution que d'être coincé par les agences de notation et au fond par les prêteurs. Si un jour nous sommes devant ce blocage des prêteurs, alors il n'y aura aucune autre possibilité que des sacrifices terribles.
C’est pour cela que nous avons un devoir qui est un devoir de citoyen. Nous ne pouvons pas garder les yeux fermés et laisser les choses aller. Je le dis avec tout ce que j'ai de de d'authenticité et de sincérité personnelle. Il est impossible il est impossible que nous laissions les choses aller et glisser. Et ça n'est pas du passage en force, c'est l'exercice d'un devoir qui est notre devoir pas seulement d'élu mais de Français de réfléchir à la manière dont nous pouvons, en prenant les choses en main éviter la catastrophe qui autrement viendra.

> Dans l’Aude, le feu est maîtrisé. À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes. S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance.

> Les prochains jours, la France fera face à un nouvel épisode caniculaire avec 12 départements du sud-ouest en rouge. Vigilance et respect des consignes des autorités. Pleine reconnaissance aux services de l’État mobilisés, veillons sur nos proches.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Crise de Gaza] L’extension de l’opération israélienne à Gaza-ville et à Mawasi serait un désastre annoncé: plus de victimes civiles, la mise en danger des otages, une guerre sans fin.
La seule issue : un cessez-le feu permanent, la libération des otages, la protection des civils en l’entrée massive de l’aide humanitaire. (…)
La France propose une mission internationale temporaire de stabilisation sous mandat de l’ONU pour créer les conditions d’une paix durable. Le Conseil de sécurité doit donner maintenant mandat à cette mission. Nous y travaillons avec nos partenaires sans délai.
C’est la seule voie crédible pour mettre fin à la guerre permanente et construire la paix et la stabilité dans la région.
Ne perdons pas de temps.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> La France est plus que jamais déterminée à lutter contre la pollution plastique. Chaque année, environ 430 millions de tonnes de plastiques sont produites dans le monde. Si nous ne faisons rien, cette quantité pourrait tripler d’ici 2060. Chaque minute, 15 tonnes de plastiques sont rejetées dans l’océan au niveau mondial, soit près de 8 millions de tonnes par an ! C’est près de 800 fois le poids de la Tour Eiffel ! Une pollution mondiale qui menace notre santé et les écosystèmes qui nous nourrissent. Face à ce fléau majeur, le laisser-aller et le laisser-faire ne peuvent plus être une option. Un accord à Genève pour un traité mondial ambitieux et juridiquement contraignant contre la pollution plastique est donc indispensable. C’est l’objectif de l'Appel de Nice que j’ai porté en juin dernier lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan et soutenu par une coalition de 95 pays autour de la France. Pour garantir cette ambition, ce traité devra s’attaquer à toutes les étapes du cycle de vie du plastique, y compris celles liées à sa production.

> Le Conservatoire du littoral joue un rôle crucial pour protéger nos paysages et nos côtes ! Merci au Premier ministre de le rappeler et de mettre en valeur le travail et l’engagement de celles et ceux qui travaillent.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Depuis mon arrivée place Vendôme, j’ai engagé par décret une profonde réforme de la justice civile et commerciale, avec un cap clair fixé dans la première circulaire de politique civile prise par un ministre de la justice: protéger les plus vulnérables et soutenir notre économie. Nous généralisons les échanges électroniques entre avocats, magistrats et greffes, avec l’objectif d’un portail unique pour que chaque justiciable puisse suivre son dossier : moins de papier, moins de délais, plus d’efficacité. Le règlement amiable prend un nouvel élan, avec un cadre modernisé pour privilégier le dialogue plutôt que le procès, en confiance avec conciliateurs, médiateurs et avocats. Les contentieux spécialisés, comme le transport aérien, bénéficient désormais de procédures adaptées et accélérées. Dès la rentrée, de nouveaux décrets poursuivront cette dynamique d’une justice du quotidien lisible et réactive.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Alors que l'espace se remilitarise, nous accélérons la montée en puissance de nos capacités pour y défendre nos intérêts. C'est l'objectif du programme Action et résilience spatiale (ARES) qui repose sur trois piliers : surveillance, conduite des opérations, action. Notification faite par la DGA à la start-up française du New Space Infinite Orbits de l'accord-cadre PALADIN, pour un montant total de 50 millions d'euros. Il prévoit la mise en orbite en 2027 d'un satellite de la gamme Orbit Guard, bénéficiant de développements réalisés en commun avec le CNES.

Il permettra au Commandement de l'espace de l'armée de l’air de renforcer ses capacités de surveillance de l'orbite géostationnaire et de préparation opérationnelle.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
Dans les Hauts-de-France, l’économie de défense c’est :
- 4 153 emplois dans les 113 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 860 millions d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 4 626 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 3 360 emplois dans les services et commerces de proximité
- 62,75 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 783 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire.
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
Dans le Grand-Est, l’économie de défense c’est :
- 5 281 emplois dans les 141 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 2,0 milliard d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 29 962 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 11 228 emplois dans les services et commerces de proximité
- 330,6 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 1 782 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> [Détection d’une soumission chimique] Dès l’automne, expérimentation de 3 ans (PLFSS 2025) avec remboursement des tests dans plusieurs régions pilotes.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> Face aux pratiques commerciales trompeuses, je ne laisserai rien passer. Après le blocage du site charlotte-lyon, ses responsables ont tenté de revenir sous un autre nom de domaine. J’ai immédiatement demandé à la dgccrf de lancer une nouvelle procédure. Blocages efficaces, détection préventive, sanctions dissuasives ... je veux aller plus vite, plus fort, voire adapter la loi si nécessaire pour mieux protéger nos consommateurs comme nos commerçants.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> [Tribune cosignée avec Véronique Béchu, directrice de l’Observatoire de lutte contre les violences numériques e-Enfance et Gabrielle Hazan, ancienne cheffe de l’Office mineurs: « Attention aux photos de vos enfants sur les réseaux sociaux »]
Ce n'est qu'une photo ? Une image sur deux utilisée sur les sites pédocriminels vient des photos d'enfants que nous publions nous-mêmes sur les réseaux sociaux. Un enfant qui rit sur une plage, une sieste dans un hamac, un plongeon à la piscine  : ces photos, nous les publions pour partager un moment de tendresse ou de fierté.
Parents, grands-parents, postons ces instants de vacances pour nos proches, avec amour. Ces échanges sont devenus si banals, dans le prolongement du partage de nos propres vies, que nous avons cessé de les interroger. Ce réflexe porte désormais un nom  : le « sharenting », contraction de sharing et de parenting. Mais ces publications peuvent ouvrir la porte à une exploitation dont on ignore souvent l'ampleur. Ces images voyagent souvent bien au-delà de nos cercles de confiance, jusqu'aux zones les plus sombres du Web.
Selon le National Center for Missing and Exploited Children, près d'une image sur deux retrouvée sur les forums pédocriminels provient de photos postées librement sur les réseaux sociaux par des proches. Les réseaux de communication pédocriminels mondialisés sont nourris par notre insouciance numérique.
Le numérique a changé notre manière d'être parent... et celle d'être prédateur. Chaque image, même anodine, peut être capturée, détournée, recadrée, insérée dans des bases de données pédocriminelles. À l'ère de l'IA générative, du recroisement automatique des données et de la reconnaissance faciale, ce que vous postez aujourd'hui peut ressurgir demain dans un contexte déroutant, douloureux, voire dangereux. Nous ne disons pas cela pour faire peur ou pour donner des leçons, mais pour alerter : la protection commence avec nous. Protéger nos enfants, ce n'est pas seulement veiller sur eux dans le monde réel, c'est aussi refuser que leur image circule sans consentement, sans cadre, sans limite.
Une étude britannique montre qu'à 13 ans un enfant compte en moyenne 1 .300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents.
Avant de publier une photo, posons-nous la question  : « En a-t‑il envie  ? En a-t‑il besoin  ? En aura-t‑il honte dans dix ans  ? Est-ce que je le protège en l'exposant  ? Qu'est-ce que je révèle sur ses goûts, ses loisirs, les lieux qu'il fréquente  ? Comment cette photo peut-elle être réutilisée  ? » C'est aussi une question de droit  : l'enfant a droit à sa vie privée et à ne pas hériter d'une image qu'il n'a pas choisie. Une étude britannique montre qu'à 13 ans un enfant compte en moyenne 1 . 300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents.
C'est dès aujourd'hui, par nos gestes d'adultes, que nous transmettons les bons réflexes. En les respectant, même lorsqu'ils ne parlent pas encore, nous leur montrons qu'ils ont droit à une intimité et à la sécurité. À l'heure où l'âge moyen de création d'un compte sur un réseau social est de 8 ans et demi et où 67 % des enfants de 6 à 10 ans ont au moins un compte actif, cette alerte vaut aussi pour nos enfants.
Nous avons une responsabilité collective et éducative  : leur apprendre ce que sont le consentement et le droit à l'image, et les protéger d'un accès trop précoce aux réseaux sociaux, dont ce phénomène est l'un des maux. C'est pourquoi nous portons avec détermination l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.
Cela ne veut pas dire ne plus partager de souvenirs, mais réapprendre à le faire autrement  : une photo envoyée par message privé n'a pas le même impact qu'une mise en ligne publique ; une image floutée, cadrée à distance protège davantage qu'un portrait. Cet été, profitons des moments de joie, créons des souvenirs à partager avec nos proches et protégeons nos enfants.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député) 
> Les juges disent uniquement le droit. La Charte de l’environnement a été votée par le parlement. Le problème est que les sénateurs LR écrivent de plus en plus mal leurs propositions de loi et leurs amendements… tout en passant leur temps à faire des leçons à tous. Regardez leurs statistiques d’inconstitutionnalité depuis 2022, c’est affligeant.

 

● MoDem 
Erwan Balanant (député)
> Nous avons une constitution. Elle impose des principes dont celui de non-régression environnementale. Le conseil constitutionnel censure en toute logique. Nous sommes dans un état de droit.

 

Frédéric Petit (député)
> Poutine ment, c’est Poutim’kine. Certes Chassiv Yar a été éventré, massacré, violence aveugle, inutile, mais n’est pas « libéré par l’Armée Russe », comme il l’affirme. Les Ukrainiens résistent à des bombes de feu, les Européens doivent résister à des bombes de mots !

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Grégory Allione (député)
> [Feu de forêt de l’Aude] Sur le terrain hier dans l’Aude pour combattre les flammes aux côtés de nos pompiers. Face à des feux hors-normes, l’Europe doit renforcer :
- Moyens aériens mutualisés
- Coordination transfrontalière
- Prévention et formation
L’urgence climatique exige une réponse européenne à la hauteur.

> [Feu de forêt de l’Aude] C’est la première fois que je vois un feu avec un comportement aussi dantesque, décrit le pompier volontaire, embarqué dans un avion de coordination des effectifs au-dessus du brasier. À l’entraînement, on se prépare à des incendies qui se propagent à des vitesses de 1000 à 2000 mètres par heure, car c’est la rapidité des flammes qu’on connaissait auparavant. Ici, il avançait presque trois fois plus vite, de manière constante. (…)
On ne peut pas demander à des femmes et des hommes de se mettre face à cet ogre. Les flammes peuvent générer des nuages, les pyrocumulus, qui peuvent ensuite devenir des pyrocumulonimbus, se charger d’énergie, provoquer des éclairs et de nouveaux départs de feu, clouer au sol les avions par la force du vent qu’ils génèrent, et surprendre les troupes au sol.

> [Feu de forêt de l’Aude] Chaque pays doit avoir une flotte face aux incendies, mais on doit aussi être capable de mutualiser nos efforts, et de produire un avion bombardier d'eau européen. (…) Si le Canada et les États-Unis sont touchés par d'énormes incendies, ils risquent de ne pas exporter leurs Canadairs.

> [Feu de forêt de l’Aude] Les Australiens utilisent beaucoup les satellites, par exemple, pour lutter contre les flammes. (…) En Grèce, ils ont créé un ministère de la protection civile, qui regroupe des entités séparées dans différents ministères en France. Ça permet un continuum dans la planification et la lutte contre les feux de forêt, qui va jusqu’à la réhabilitation du territoire après l’incendie.

 

 


La Quotidienne centriste du 11 août 2025. Ukraine: un accord Trump-Poutine permettra-t-il à la Russie de continuer sa guerre avec la bénédiction américaine?


Le sommet de vendredi en Alaska aura pour tâche officielle de mettre fin à l’agression de Poutine contre l’Ukraine même si, pour Trump, les responsables du conflit sont les Ukrainiens...

Mais beaucoup de scénarios alternatifs sont possibles et évoqués.

Ce sommet voulu par Trump et Poutine depuis longtemps mais jusqu’ici impossible parce que l’un des deux auraient alors perdu la face, ce qui est inadmissible pour un autocrate et un dictateur, permettra d’abord aux deux hommes de renouer un dialogue officiel.

Mais pas de se parler à nouveau.

Car, outre les appels téléphoniques récents, rappelons qu’ils se sont souvent entretenus ensemble entre 2020 et 2024 alors que Trump n’était plus président et ce de manière confidentielle et aurait pu le demeurer sans les révélations de la presse.

Il permettra aussi à Trump de se présenter à nouveau en faiseur de paix comme il a tenté de le faire déjà dans le conflit entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (alors que les combats ont déjà repris…) et dans celui entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan (paix qui ne devrait malheureusement pas durer beaucoup plus longtemps que la photo officielle).

Il permettra à Poutine de sortir de son isolement, lui qui ne voit depuis trois ans que des dictateurs et des autocrates et alors que l’économie russe est à bout de souffle.

Mais il pourrait aussi permettre ce dont on parle moins, le blanc-seing donné par Trump à Poutine pour continuer son agression.

En effet, cette rencontre pourra donner à Poutine, quel que soit le résultat concret, l’image de celui qui veut négocier et qui veut la paix.

Cependant, comme ses demandes sont inacceptables pour l’Ukraine et les Européens, l’échec des mesures qui seront éventuellement décidées par les deux personnages, Trump pourrait en profiter pour accuser ceux-ci de ne pas vouloir la paix, ne plus vouloir fournir des armes à Zelensky et laisser Poutine agir à sa guise.

Peut-être même que c’est le but recherché par ce sommet si l’on se rappelle que Trump a toujours été du côté de Poutine et que, malgré ses déclarations, il n’a jamais cherché à faire cesser cette agression, ni même les bombardements qui tuent quotidiennement des civils ukrainiens.

Alors que ce sommet se propose officiellement de construire la paix, c’est peut-être une guerre d’agression d’une plus forte intensité qui en découlera avec la bénédiction de Trump.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour] 

 

 


Propos centristes. Monde – Japon: commémorations des 80 ans d’Hiroshima et de Nagasaki / Etats-Unis: le Parti républicain tente de voler les prochaines élections / Gaza: mobilisation contre la politique de Netanyahu / Guerre commerciale de Trump: la Suisse au combat / Royaume-Uni: le scandale des eaux usées continue…


Voici une sélection, ce 11 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

● Brésil
♦ União Brasil
Antonio Rueda (président)
> Notre député Pedro Lucas Fernandes est en Suède et a visité le siège d’Ericsson, l’une des plus grandes entreprises de télécommunications au monde.
Ericsson est une référence mondiale en matière d’innovation, de connectivité et d’impact social :
- Plus de 567000 étudiants atteints avec l’inclusion numérique
- Actions pour réduire l’empreinte carbon
-  Investissements milliardaires dans l’IA et la 5G.
Et le Brésil est aussi présent dans cette histoire d’innovation !
L’ingénieur du Ceará Ícaro Leonardo da Silva, diplômé de l’UFC, a été le premier Sud-Américain à recevoir le prix Inventor of the Year d’Ericsson.
Fierté nationale !
Il a été reconnu pour son travail sur le développement de la technologie 5G - qui a révolutionné les télécommunications dans le monde.
Ces agendas internationaux sont précieux pour échanger des expériences, attirer des solutions innovantes et penser l’avenir du Brésil avec plus de technologie, d’éducation et de développement durable.
Nous continuons à construire des ponts avec le monde.
Avec écoute, articulation et vision d’avenir.

> Cette semaine, une délégation de l’Union du Brésil est à Stockholm pour représenter le projet Brésil 2044, une initiative qui rassemble différents leaders pour penser les 20 prochaines années de notre pays.
Notre parti participe avec fierté à cette journée d’écoute et de construction collective. Nous voulons un Brésil plus fort, libre et prêt pour les défis de l’avenir.
En tant que président de l’Union du Brésil, je réaffirme notre engagement envers une politique moderne, connectée au monde et axée sur les résultats.

L’avenir ne s’attend pas : il se construit.
Nous suivons ensemble la direction.

> Sous la direction de Mauro Mendes (Union), le gouvernement du Mato Grosso donne un exemple de gestion publique avec un impact réel.
Plus de 1300 ponts en bois seront remplacés d’ici 2026 par des structures plus sûres, durables et durables.
L’initiative comprend de nouveaux ponts en béton et l’installation de vannes et tuyaux métalliques - une solution moderne, avec moins d’impact environnemental et plus de sécurité pour tous.
787 structures ont déjà été livrées et 520 autres sont en cours d’exécution.
Le projet améliore la mobilité rurale, facilite l’écoulement de la production et renforce le développement régional avec des infrastructures de qualité.
L’infrastructure est la base d’un Brésil qui fonctionne.
Une gestion qui connecte les gens, réduit les coûts et favorise un développement responsable.

Félicitations à gouverneur du Mato Grosso pour montrer comment le pouvoir public peut transformer les réalités.

 

● Canada 
♦ Gouvernement 
Mark Carney (Premier ministre) 
> Le Canada a ce dont le monde a besoin. Avec la Loi sur l’unité de l'économie canadienne, on passe de la dépendance à la résilience et on bâtit l’économie la plus forte du G7.

> J’ai discuté avec les premiers ministres des provinces et des territoires aujourd'hui. Pendant que nous travaillons à la conclusion d’un nouvel accord commercial avec les États-Unis, nous restons concentrés sur le renforcement de notre puissance industrielle au pays.   Ensemble, nous resserrons nos partenariats commerciaux au pays et à l’étranger, notamment en éliminant des obstacles entre les provinces et les territoires, et nous aidons nos industries et nos travailleurs à répondre aux demandes de nouveaux marchés.

> Dans ce contexte commercial changeant, nous transformons les défis en occasions. Le gouvernement du Canada aide le secteur du bois d'œuvre à diversifier ses marchés et produits pour saisir des occasions alors qu’il accélère la construction de logements et les grands projets.

> [Crise de Gaza] Le Canada condamne la décision du gouvernement israélien d'intensifier davantage le conflit à Gaza.
Cette escalade ne contribuera en rien à mettre fin à l'horreur humanitaire qui sévit à Gaza ni à soulager les souffrances croissantes des otages israéliens et des civils palestiniens. Elle ne favorisera pas non plus la paix et la sécurité à long terme pour le peuple israélien.
Le Canada appelle à un cessez-le-feu immédiat. Le Hamas doit libérer immédiatement tous les otages enlevés lors de l’horrible attaque terroriste du 7 octobre. Le Hamas doit être désarmé, et une augmentation massive et soutenue de l’aide humanitaire, en quantité suffisante, doit être mise en œuvre.
Nous continuons de travailler avec nos partenaires internationaux en vue d’une solution à deux États, dans laquelle un État palestinien indépendant, viable et souverain coexisterait avec l'État d'Israël dans la paix et la sécurité. Nous réaffirmons que le Hamas ne doit jouer aucun rôle dans la future gouvernance d’un État palestinien démilitarisé. Le Canada continuera d’appuyer l’engagement de l’Autorité palestinienne en faveur de réformes et d’une gouvernance forte et démocratique.
Préserver les perspectives de paix et de stabilité dans la région doit être notre priorité collective. Le Canada exhorte toutes les parties à négocier de bonne foi en vue d’une paix juste, significative et durable qui respecte la dignité, la sécurité et les aspirations de tous les Palestiniens et Israéliens.

> [Crise de Gaza] les Forces armées canadiennes ont largué par avion des fournitures vitales à Gaza. La catastrophe humanitaire à Gaza s’aggrave rapidement. Le Canada intensifie ses efforts avec ses partenaires internationaux pour élaborer un plan de paix crédible, et il veillera à ce qu’une aide suffisante soit fournie.

> Nous réinvestissons pour rebâtir et réarmer les Forces armées canadiennes. (…) Les Forces armées canadiennes permettent au Canada de rester fort – et le temps est venu de réinvestir dans cette force.

> Les femmes et les hommes qui composent nos Forces armées canadiennes rendent le Canada fort et, aujourd’hui, nous investissons dans cette force. En offrant une hausse salariale à chaque membre des FAC, nous renforçons nos forces militaires, reconnaissons les sacrifices des membres des FAC et leur offrons les ressources, la confiance et la certitude dont ils ont besoin pour servir notre pays. 

> [Relancer la réalisation de grands projets d’infrastructure en partenariat avec les peuples autochtones] Nous transformons les défis en opportunités, et nous le faisons en partenariat. Le projet de loi C-5 est une mesure législative habilitante qui ouvre la voie à de nouvelles formes de collaboration. Grâce à l’investissement de capitaux et à la gestion des ressources par les Autochtones, nous construirons des ports, des ponts, des autoroutes et d’autres grands projets d’infrastructure en partenariat avec les peuples et les communautés autochtones. Ce sommet a marqué une étape importante dans cette démarche, à l’heure où nous cherchons à mettre en œuvre des projets transformateurs en véritable partenariat avec les Métis.

> L'agression dont a été victime hier après-midi un père juif à Montréal, devant ses propres enfants, est un acte de violence odieux. Au Canada, chacun a le droit inaliénable de vivre en sécurité. Mes pensées accompagnent la victime et sa famille, qui se remettent de cette épreuve, et je soutiens de tout cœur les forces de l’ordre qui travaillent en vue de traduire l'agresseur en justice.

 

● Côte d’Ivoire
♦ Gouvernement 
Alassane Ouattara (président de la république)
> [Message à la nation a l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire] Ce jeudi 7 août 2025, notre belle Côte d’Ivoire célèbre le 65ᵉ anniversaire de son accession à l’indépendance. Cette date, au-delà de sa portée historique, est toujours un moment privilégié pour se souvenir des idéaux et des valeurs qui ont fondé notre Nation : l’unité, la paix, la solidarité et le travail. C’est l’héritage des Pères fondateurs de notre pays, qui ont rêvé d’une Côte d’Ivoire libre, fraternelle et prospère.
Soixante-cinq ans : c’est l’âge de la maturité. L’âge où une Nation peut, avec fierté, mesurer son parcours, ses efforts, ses réussites et ses résiliences. Cet anniversaire est, donc, bien plus qu’une commémoration : c’est un moment de prise de conscience collective sur le chemin parcouru, une invitation à consolider les acquis et à se projeter dans le futur.
Et c’est à Bouaké que nous avons choisi de célébrer cette édition hautement symbolique. Bouaké est une ville au cœur de notre histoire récente.
Bouaké est une ville de douleurs passées, mais surtout de renaissance, de rassemblement et de fraternité retrouvée.
C’est aussi un retour historique car la dernière fois que Bouaké a accueilli une fête de l’indépendance, c’était en 1964. Soixante-et-un ans plus tard, en 2025, c’est donc toute la Côte d’Ivoire rassemblée qui revient à Bouaké pour saluer son rôle, sa résilience, et ce qu’elle symbolise pour notre Nation.
Chaque génération de notre pays a eu à affronter ses propres défis. Pour nous, le défi majeur, après la grave crise que notre pays a traversée, fut de remettre la Côte d’Ivoire sur la voie de la stabilité, de la sécurité, de la paix et du développement.
Ce que nous avons accompli, ensemble, depuis plus d'une décennie n’est pas seulement une série de réformes ou de chiffres. C’est une transformation profonde de l’État, de notre rapport à l’unité nationale et au bien commun.
Aujourd’hui, la paix et la sécurité sont une réalité. Le développement est visible, concret et palpable à travers tout le pays.
Cela a été rendu possible parce que, dès les premiers jours, nous avons fait le choix de nous mettre au travail, d’orienter nos efforts sur la recherche du mieux-être de nos concitoyens.
Le contexte régional et international reste marqué par de grandes incertitudes. Aux menaces sécuritaires dans la sous-région, s’ajoutent les défis économique et monétaire auxquels sont confrontés plusieurs pays d’Afrique et du monde.
Face à cela, la Côte d’Ivoire a su faire preuve de résilience. Grâce à la solidité de nos Institutions, à l’unité des filles et des fils de notre pays, à l’engagement continu et au professionnalisme de nos Forces de Défense et de Sécurité, la Côte d’Ivoire est un havre de paix et de stabilité, un pôle de confiance et un modèle de développement.
Nous avons su faire les bons choix, dans la rigueur et l’anticipation, pour rétablir les équilibres macro-économiques, soutenir l’activité économique et maintenir le cap du développement, tout en garantissant notre souveraineté.
Dans nos villes comme dans nos villages, l’eau potable et l’électricité continuent de gagner du terrain. Ce ne sont plus des privilèges, mais des droits que nous consolidons chaque jour.
Dans le domaine de l’éducation, les infrastructures scolaires et universitaires augmentent partout dans le pays et se modernisent, tandis que de nouveaux établissements de santé renforcent notre maillage territorial.
Les infrastructures routières que nous construisons, relient les hommes autant qu’elles ouvrent les marchés. Le développement est une réalité quotidienne et il est partagé par un nombre croissant de nos concitoyens, sur toute l’étendue du territoire national.
En dépit des actions que nous avons menées, je sais que certains de nos compatriotes ressentent, encore, une pression sur leur pouvoir d’achat. C’est pourquoi, nous avons pris des mesures concrètes pour soulager les ménages, notamment en matière de contrôle des prix des produits de grande consommation, de revalorisation des salaires et de soutien à nos compatriotes les plus vulnérables, à travers les filets sociaux notamment.
Dans la continuité de cette dynamique et de notre engagement à faire des efforts chaque fois que nos finances publiques le permettent, j’ai décidé d’augmenter la prime exceptionnelle de fin d’année des fonctionnaires. Elle passera, ainsi, d’un tiers du salaire indiciaire mensuel de base à deux tiers du salaire indiciaire mensuel de base à compter de janvier 2026. Pour les retraités, elle passera, également, d’un tiers de la pension mensuelle à deux tiers de la pension mensuelle, à compter de septembre 2025. C’est une reconnaissance de l’action des fonctionnaires au service de l’Etat, de celle des retraités pour leur contribution, mais aussi et surtout un signe que la croissance doit être partagée. J’encourage le secteur privé à, également, faire un effort pour ses employés.
En ce qui concerne les femmes de Côte d’Ivoire, gardiennes de nos valeurs et moteurs silencieux de notre développement, la revalorisation des pensions, l’adoption du code de la famille régulant le mariage, la filiation et les successions ou encore les réformes sur la représentation dans les fonctions électives sont autant de mesures qui traduisent notre engagement en faveur de leur épanouissement. Au-delà du cadre légal, nous avons œuvré à améliorer les conditions de vie de nos femmes et de nos filles.
Ainsi, depuis sa création, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (le FAFCI), a bénéficié à plus de 420 000 femmes entrepreneures dans toutes les régions de notre pays.
Nous poursuivrons nos efforts pour permettre aux femmes de Côte d’Ivoire d’accéder à plus de ressources financières et de créer des activités génératrices de revenus.

Jeunes de Côte d’Ivoire, Vous êtes l’avenir de Notre Nation. Vous êtes une force créatrice, un moteur en mouvement que nous avons décidé d’accompagner avec ambition et constance.
Nous avons multiplié les dispositifs pour que chaque jeune puisse, selon son talent ou sa volonté, trouver un chemin vers la réussite : que ce soit dans l’artisanat, le numérique, l’agriculture, l’innovation ou le volontariat.
Grâce au Programme Jeunesse du Gouvernement, plus d’un million d’entre vous ont été impactés directement ces deux dernières années à travers le pays : dans la formation, l’insertion, l’engagement citoyen ou l’entrepreneuriat.
Nous irons plus loin pour vous et avec vous, parce que le progrès de la Côte d’Ivoire doit être porté par tous.
Au cours de ces dernières années, nous avons fait de l’excellence, une priorité. Que ce soit dans les sciences, les arts, la technologie ou le service public, nous avons décidé d’encourager le mérite, de promouvoir les talents et de créer les conditions d’épanouissement pour nos élites de demain.
Bâtir l’avenir, c’est aussi préserver notre histoire, nos traditions et notre patrimoine culturel. C’est pourquoi, je me réjouis du retour, d’ici la fin de l’année, du Tambour Parleur « Djidji Ayokwê », symbole ancestral du peuple Atchan.
Arraché il y a plus d’un siècle, il revient enfin sur sa terre, grâce à une diplomatie active.
La commémoration de l’indépendance de notre pays cette année, à l’instar de celle des années antérieures, est un fort moment d’union autour de notre chère Nation et l’occasion de réaffirmer les valeurs de paix et de pardon qui la fondent.
À cet égard, conformément aux prérogatives que me confère la Constitution, j’ai signé deux décrets au titre de la Justice ; un décret accordant la grâce présidentielle à 2 087 détenus et un décret accordant une remise de peine à 6 446 détenus dont le reliquat de la peine est inférieur à trente-six mois. Ainsi, ce sont 8 533 détenus de droit commun, condamnés pour des infractions mineures, qui bénéficieront de ces mesures.
Dans quelques semaines, vous serez appelés aux urnes pour l’élection présidentielle. Je tiens, à nouveau, à rassurer l’ensemble de nos compatriotes : toutes les mesures ont été prises pour garantir un scrutin apaisé, sécurisé et démocratique. Le droit de vote de chaque Ivoirienne et de chaque Ivoirien sera pleinement respecté, dans un esprit de responsabilité et de maturité. J’en appelle à la responsabilité de tous les acteurs de la vie politique, sociale et civile.
Notre pays a montré sa capacité à relever tous les défis. Nous devons préserver nos importants acquis, pour bâtir, ensemble, une Nation solidaire, stable et prospère.
À vous, habitants de Bouaké et de ses environs, je vous invite à venir nombreux au grand défilé militaire, afin de partager ce grand moment de fierté nationale.
Vive la République !
Vive la Côte d’Ivoire !
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !

> Lors du Conseil des ministres du 30 juillet 2025, nous avons adopté d’importantes mesures en vue de renforcer la sécurité des vols et des infrastructures aéroportuaires, assurer à nos populations un accès durable à l’eau potable et à des services d’assainissement de qualité, protéger les espèces fauniques menacées, et valoriser notre patrimoine culturel immatériel.

 

Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

> À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, le Président Alassane Ouattara a prononcé un discours empreint de hauteur d’État et d’engagement social. Depuis Bouaké, il a rassuré les Ivoiriens quant à la tenue d’une élection présidentielle libre et apaisée. Le Chef de l’État a annoncé une revalorisation historique des primes pour les fonctionnaires et retraités. Il a réaffirmé son soutien aux femmes à travers le FAFCI, et à la jeunesse via les programmes d’insertion. Un message d’espoir, de justice sociale et de responsabilité républicaine.

> Ce mercredi 6 août 2025, le Président de la République, S.E.M. Alassane Ouattara, a adressé un message à la nation à l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Il a souligné les valeurs fondatrices du pays, la paix retrouvée et les progrès accomplis en matière de développement social et économique. Le président a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts pour le bien-être des Ivoiriens, notamment via des mesures sociales et l’appui aux femmes et aux jeunes. Il a également annoncé une augmentation des primes de fin d’année pour les fonctionnaires et les retraités. Enfin, il a appelé à l’unité nationale et à la responsabilité citoyenne à l’approche de l’élection présidentielle.

 

● Etats-Unis  
♦ Parti démocrate 
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des représentants) 
> [Charcutage électoral au Texas des républicains] Donald Trump et les républicains à la Chambre des représentants sont en train de détruire l'économie.
C'est la raison pour laquelle les extrémistes tentent de truquer les élections de mi-mandat.
Ce sont de vrais hypocrites.

> [Charcutage électoral au Texas des républicains] Les démocrates repoussent vigoureusement le projet de charcutage électoral républicain.
Pourquoi ?
Pour empêcher Trump de voler l’élection.

> Donald Trump et les républicains de la Chambre ont brisé notre système de santé. Vous méritez mieux.

> [Guerre commerciale de Trump]  Les tarifs de Donald Trump augmentent les prix. Les extrémistes ont promis de réduire les coûts. Au lieu de cela, les politiques républicaines rendent votre vie plus chère.

> La loi sur les droits de vote a été promulguée il y a 60 ans aujourd’hui. Les extrémistes républicains sont déterminés à revenir en arrière. Nous ne laisserons jamais cela arriver.

> Les républicains ont peur de faire face aux électeurs dans une élection libre et équitable. C’est la raison pour laquelle les extrémistes veulent falsifier la carte du Texas et voler cinq sièges. Républicains, regardez-vous dans le miroir et vous verrez les visages de lâches.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat) 
> Donald Trump ne cesse de s’agenouiller devant les grandes compagnies pétrolières et gazières aux dépens des familles américaines. Cela affectera les propriétaires de maison avec des factures d’énergie plus élevées, des valeurs immobilières plus faibles, polluera notre air, tuera des emplois et nuira à notre économie. Nous n’arrêterons pas de nous battre pour les familles.

> Trump est occupé à dorer son bureau ovale tout en arrachant les soins de santé à des millions d’Américains et en leur enlevant de l’argent avec ses taxes tarifaires. C’est une gifle au visage des Américains qui travaillent.

> [Charcutage électoral au Texas des républicains] C’est de l’autoritarisme. Clair et simple. Les démocrates du Texas défendent la démocratie, et les républicains veulent envoyer le gouvernement fédéral pour les rassembler ? Ce n’est pas américain. Et bien sûr, ils ne crient pas que le FBI devrait arrêter les républicains de la Chambre des représentants quand ils ont quitté la ville pour les dossiers d’Epstein.

> Donald Trump peut essayer de mentir au pays. Il peut essayer de cacher les mauvais chiffres de l’emploi. Il peut essayer de blâmer les autres pour ses politiques terribles. Mais le peuple américain sait qu’il est responsable.

> [Guerre commerciale de Trump] Les tarifs de Trump sont l’une de ses politiques les plus désastreuses et mal réfléchies qu’il ait encore essayées. Ils vont coûter aux familles américaines des milliers de dollars par an.

> [Guerre commerciale de Trump] Les tarifs de Trump sont payés par les contribuables américains. C’est une taxe sur vous.
Je me suis tenu aux côtés des familles et des entreprises du nord de l’État de New York pour dire :
Ça suffit—je vais forcer un vote pour mettre fin à la guerre commerciale destructrice de Trump.

> Il y a 60 ans, LBJ [Lyndon Johnson] signait la loi sur les droits de vote. Mais Trump et les Républicains ont travaillé pour défaire systématiquement ces protections, y compris à la Cour suprême. Les démocrates réintroduisent le John Lewis Voting Rights Act pour lutter pour les droits de vote de tous les Américains.

> RFK Jr. [ministre de la Santé de Trump] croit en la paranoïa et le complot. Pas la science. Pas un fait. Ces réductions mettront les Américains en plus grand danger de maladies et de décès que nous pourrions être capables de prévenir avec la bonne recherche. Les démocrates se battront pour qu’il annule ces coupes.

> Trump et DOGE font tout ce qu’ils peuvent pour saboter la sécurité sociale. Le secrétaire au Trésor de Trump a même admis qu’ils veulent privatiser la sécurité sociale.

> [Charcutage électoral au Texas des républicains] Les républicains dirigés par la frange droitière de MAGA sont déterminés à détruire toutes les normes qui ont soutenu l’Amérique pendant 200 ans. Les législateurs démocrates du Texas ont raison de ne pas les laisser en briser un autre. Restez forts.

 

Joe Biden (ancien président-des Etats-Unis) 

Kamala Harris (ancienne vice-présidente des Etats-Unis) 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis) 
> [Charcutage électoral au Texas des républicains] Nous ne pouvons pas perdre de vue ce qui compte – en ce moment, les républicains du Texas essaient de truquer les circonscriptions pour remporter injustement cinq sièges aux élections de mi-mandat l’année prochaine. C’est une prise de pouvoir qui sape notre démocratie.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat) 
> Si nous ne combattons pas pour notre démocratie, nous sommes condamnés à la perdre.

> Si vous êtes inquiet pour le monde ou effrayé par l’avenir, voici mon message pour vous: ne reste pas assis sans rien faire à te tordre les mains. Retroussez vos manches, canalisez cette anxiété en productivité.

> La plupart des Américains s’inquiètent du coût de leurs courses. Pendant ce temps, Trump dépense 200 millions de dollars de l’argent des contribuables pour construire une salle de bal en or [à la Maison Blanche].

> [Charcutage électoral au Texas des républicains] Gardez un œil sur ce qui se passe au Texas.

> Dans la guerre contre les maladies mortelles comme le covid19 et le cancer, l’administration Trump a choisi le côté du covid19 et du cancer.

> L’idée de l’Amérique qui a captivé le monde pendant des siècles est celle d’une démocratie par le peuple, du peuple et pour le peuple. Continuons à marcher pour le réaliser.

> C’est le 60e anniversaire de la Loi sur le droit de vote, et deux choses sont vraies à la fois : la loi n’a jamais été autant menacée, et il est plus important que jamais de se battre pour sa promesse d’une voix égale pour tous les citoyens.

> Les chiffres du rapport sur l’emploi ne mentent pas. Donc, Trump renvoie les collecteurs de données.

 

● Japon 
♦ Parti démocrate constitutionnel
> [Guerre commerciale de Trump] Concernant les divergences entre les gouvernements japonais et américain au sujet des nouveaux taux de droits de douane réciproques mis en place par l'administration Trump le 7 mars, le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, M. Akazawa, a déclaré : «Il n'y a pas de divergence entre les deux pays. Les États-Unis prendront des mesures pour modifier le décret présidentiel en temps opportun », mais sans donner d'explications claires sur le calendrier précis, se contentant de dire « dès que possible, en temps opportun». Il a également souligné que « la situation reste incertaine. Lors de la commission budgétaire, il a été expliqué qu'il était préférable de ne pas rédiger de document d'accord, mais des divergences sont apparues sur des questions fondamentales telles que les droits de douane sur les automobiles ou les droits de douane réciproques.
Le fait que le ministre doive se rendre aux États-Unis à chaque fois est extrêmement préoccupant. Il serait préférable de rédiger un nouveau document. Il faut écouter les explications, mais à l'heure actuelle, sincèrement, le fait de ne pas avoir rédigé de document d'accord était une erreur de jugement. Soulignons également que le fait qu'il n'y ait toujours pas eu de rencontre (y compris par téléphone) entre le Premier ministre Ishiba et le président Trump dans cette situation semble étrange. Il faut organiser une réunion d'examen pendant la pause parlementaire et écouter les explications lorsque le ministre sera de retour au Japon. Nous demandons une réunion d'examen pendant la pause parlementaire avec les présidents des commissions parlementaires de la majorité et de l'opposition le jour même, et qu'il avait écouté les explications du gouvernement au sein du comité de travail sur les questions commerciales entre le Japon et les États-Unis.

> [Guerre commerciale de Trump] Le Comité de gestion des questions commerciales entre le Japon et les États-Unis du Parti constitutionnel démocrate (présidé par Kazuhiko Shigetoku, président du Comité des affaires politiques) s'est réuni le 8 août et a entendu le gouvernement japonais au sujet de l'état des négociations entre les deux pays sur la politique tarifaire de la deuxième administration Trump.
Dans son discours d'ouverture, le directeur Shigetoku a souligné plusieurs points, notamment le fait que la date de modification du décret présidentiel, qui diffère de l'accord nippo-américain sur les droits de douane compensatoires, n'est pas claire, que les explications du Japon et des États-Unis divergent quant au montant des investissements japonais aux États-Unis, et qu'il est nécessaire d'examiner attentivement l'impact de la politique tarifaire américaine sur l'industrie nationale et de prendre les mesures économiques nécessaires en fonction des résultats.
Au cours de la réunion, après avoir entendu les explications du gouvernement, les membres ont souligné à plusieurs reprises la nécessité de rédiger un document commun avec les États-Unis. Ils ont également posé des questions sur le moment où le gouvernement japonais a pris connaissance du document publié par les États-Unis et sur les mesures prises par la suite, ainsi que sur la date de modification du décret présidentiel américain.
Par ailleurs, les membres du comité ont été informés par les responsables du comité des affaires parlementaires que la réunion des membres du comité budgétaire se tiendrait la semaine prochaine afin de coordonner la tenue d'une réunion du comité budgétaire sur la question des droits de douane américains.

> [Commémoration du bombardement de Nagasaki]  Yoshihiko Noda a assisté à la « cérémonie commémorative du 80e anniversaire de l’attaque à la bombe A et des victimes de la bombe atomique de Nagasaki qui s’est tenue au parc de la paix de la ville de Nagasaki le 9 août. En plus de déposer des fleurs, nous avons proposé de rester silencieux avec nos condoléances aux victimes de la bombe atomique et nos prières pour une paix durable dans le monde.
Avant la cérémonie, M. Noda a rencontré des personnes qui avaient été exposées à la bombe atomique en dehors de la zone où le gouvernement avait tracé la ligne le matin du même jour et n’avaient pas été reconnues comme des survivants de la bombe A. Le litige pour que l’administration publie un carnet de santé pour les survivants de la bombe A est toujours en cours.
S’adressant aux journalistes après la cérémonie, Noda a réitéré que « 80 ans d’exposition sont une étape vraiment importante et ne devraient jamais être dépassés ». J’ai encore beaucoup de défis à relever, et je suis fermement convaincu qu’en tant que gouvernement, le message doit être envoyé.
De plus, en réponse à la rencontre avec les personnes qui ont vécu les bombardements atomiques, « Il y a plusieurs cas de bombardements atomiques, et malheureusement, en raison des limites fixées par l’administration, tous ceux qui ont été exposés aux bombardements atomiques ne sont pas éligibles pour une aide, y compris les problèmes de dignité. Je suis bien conscient qu’il y a encore des défis », a-t-il déclaré.
Interrogé sur le fait que le Premier ministre Ishibashi n’avait pas eu l’occasion de transmettre pleinement sa demande, et que le représentant Noda avait fourni une lettre d’amitié au Premier ministre Ishibashi, il a dit, "Parce que je suis venu à Nagasaki, il est plus nécessaire d’entendre autant de personnes que possible à Nagasaki. Puisque la ville est en train de négocier maintenant, j’aimerais voir la transition" dit-il avant d’ajouter "Si vous ne pouvez pas donner directement, j’ai proposé au nom. Je veux tenir ma promesse, dit-il.
En réponse au problème qui est resté non résolu depuis 2002, y compris pendant l’administration du Parti démocrate, Noda a déclaré : « Le fait est que je n’ai jamais entendu de voix aussi brutes et je ne les ai pas pleinement comprises. Je veux prendre des mesures responsables dès que je le réalise.

> Hiroshima 80 ans depuis la bombe atomique Les représentants de Noda ont participé à la cérémonie commémorative de la paix
Yoshihiko Noda a assisté à la « Cérémonie commémorative des victimes de la bombe atomique d’Hiroshima et à la Cérémonie de prière pour la paix (Cérémonie commémorative pour la paix) » qui s’est tenue le 6 août au Parc du Mémorial de la Paix (ville d’Hiroshima), qui marque les 80 ans du bombardement atomique. À 8h15, l’heure du bombardement atomique américain, il a essayé de se taire et a juré d’abolir les armes nucléaires dès que possible et de parvenir à une paix durable dans le monde. Après la cérémonie, des membres de la Chambre des représentants Higashi Katsuya et de la Chambre des conseillers Shinji Morimoto ont visité la « Tour de confort des étudiants mobilisateurs » et présenté des fleurs.
Après cela, les représentants de Noda et d’autres ont demandé du réconfort à la maison de retraite A-bomb « Kanda-san Yasurakuen » (quartier Higashi de la ville d’Hiroshima). Le parc travaille également sur l’apprentissage de la paix qui hérite de l’expérience de la bombe atomique pour les élèves des écoles élémentaires, secondaires et secondaires, mais le nombre de résidents pouvant jouer les conteurs diminue d’année en année. Cette année, 80 ans après le bombardement atomique, en coopération avec d’autres maisons de retraite de la ville, a publié la neuvième collection de récits « Paper Stele » sur l’expérience des résidents avec la bombe A. Le monument a été affiché sur le site web du projet de soutien aux survivants de la bombe A d’Hiroshima et donné au musée du Mémorial de la paix.
M. Noda, qui se tenait dans son salut aux résidents, a dit, Pour faire comprendre la réalité du bombardement atomique, nous devons présenter nos sincères condoléances aux victimes de ce bombardement, et d’autre part, nous ne devons pas oublier qu’il y a encore beaucoup de gens qui souffrent des séquelles du bombardement atomique. Ne l’oublie jamais, j’ai pu venir à la maison (de soins) aujourd’hui et le ressentir à nouveau », a-t-il dit.
S’adressant aux journalistes après la visite, Noda a déclaré qu’il avait été « répété pour se resserrer » après avoir été invité à assister à la cérémonie des bombardements atomiques de 80 ans et à ses réflexions sur l’élimination des armes nucléaires. De l’année dernière à cette année, lorsqu’il y a des déclarations nationales et étrangères qui ne prennent malheureusement pas en compte les faits de l’histoire, et lorsqu’il y a un mouvement dans le monde qui se retire de l’abolition du nucléaire, Je ressens fortement que je dois une fois de plus solidifier ma détermination pour l’abolition nucléaire et envoyer un message à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Il a également fait référence au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires « de la première session de la Conférence des Parties en tant que membre du Parti démocratique constitutionnel. En fait, le gouvernement complète ce qu’il devrait faire avec la diplomatie parlementaire et de parti, mais je pense que le gouvernement devrait prendre une position ferme et participer à des observateurs dès que possible. Je voudrais également souligner ce point strictement, dit-il.

 

Yoshihiko Noda (président)
> [Discours lors du 80e anniv anniversaire du bombardement atomique de Nagasaki]
Cela fait quatre-vingts ans que la bombe atomique a été larguée sur Nagasaki le 9 août 1945, prenant la vie de nombreuses personnes innocentes en un instant, et causant ce qui serait l’enfer du monde. Je présente mes sincères condoléances aux esprits des victimes de la bombe atomique et exprime mes vives sympathies à ceux qui souffrent encore des séquelles, leurs familles et leurs proches.
Il est préférable de rapporter à tout le monde à Izushita que 80 ans se sont écoulés depuis que les armes nucléaires n’ont pas été utilisées, mais malheureusement, loin de réduire la menace des armes nucléaires, le régime de non-prolifération nucléaire est au point mort et le développement de nouvelles armes nucléaires s’accélère. En outre, des guerres d’agression par des États dotés d’armes nucléaires et l’utilisation de la force en violation du droit international sont menées. De plus, il y avait des déclarations qui justifiaient le bombardement d’installations nucléaires en le comparant au bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki. De telles actions et déclarations ne seront jamais acceptées.
Pour que l’humanité ne répète plus jamais les erreurs commises par les armes nucléaires, il est encore plus important de transmettre aux générations futures les expériences des survivants de la bombe A et la dévastation causée par la bombe atomique. En décembre de l’année dernière, le Conseil japonais des Nations Unies a reçu le prix Nobel de la paix, mais je comprends que le mouvement qui a surmonté les différentes souffrances pour parler de la réalité des bombardements atomiques et s’est propagé jusqu’à l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires avec le soutien des pays qui soutiennent l’abolition des armes nucléaires était hautement apprécié.
Le Japon, seul pays à avoir été exposé aux armes nucléaires, devrait participer en tant qu’observateur à la Conférence des parties au traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Le Parti Démocratique Constitutionnel a toujours envoyé des représentants à l’Assemblée nationale, qui se tient en même temps que la Conférence des Partis. Et, à la troisième conférence des parties en mars de cette année, il est devenu le premier parlementaire japonais à parler du caractère inhumain de la bombe atomique, envoyant au monde sa détermination pour l’abolition nucléaire.
À la lumière de la réalité qu’aujourd’hui, 80 ans après le bombardement atomique de Nagasaki, de moins en moins de gens se souviennent des dégâts causés par la bombe atomique, nous continuerons à parler à la prochaine génération et à la jeune génération et à diffuser dans le monde avec encore plus d’efforts sur la réalité des dommages causés par la bombe atomique à Nagasaki. Je m’engage à poursuivre tous les efforts pour parvenir à un monde exempt d’armes nucléaires.
De plus, avec une forte détermination à faire de Nagasaki le site final du bombardement atomique, le Parti constitutionnel démocratique prendra l’initiative dans le monde et continuera à souligner l’importance de l’ordre international dans le cadre de l’état de droit construit par la communauté internationale après la guerre, du régime de non-prolifération nucléaire, des efforts de désarmement y compris les armes nucléaires, et la diplomatie par le dialogue. Je m’engage également à adhérer aux trois principes non nucléaires en tant que seul pays à avoir subi une attaque nucléaire, et à m’opposer clairement à toute voix qui justifie la possession d’armes nucléaires au Japon.

> [Déclaration pour le 80e anniversaire du bombardement atomique d'Hiroshima]
Le 6 août 1945, la première bombe atomique de l'histoire de l'humanité a été larguée sur Hiroshima. Cela fait maintenant 80 ans. Je présente mes sincères condoléances aux victimes de la bombe atomique et j'adresse mes sincères condoléances à ceux qui souffrent encore aujourd'hui des séquelles de cette tragédie, ainsi qu'à leurs familles et à leurs proches.
Je suis heureux de pouvoir annoncer à tous ceux qui reposent en paix que 80 ans se sont écoulés sans qu'aucune arme nucléaire n'ait été utilisée, mais malheureusement, loin de diminuer, la menace nucléaire s'intensifie, le système de non-prolifération nucléaire est dans l'impasse et le développement de nouvelles armes nucléaires s'accélère. De plus, les pays dotés d'armes nucléaires mènent des guerres d'agression et recourent à la force en violation du droit international. Des déclarations ont même été faites pour justifier le bombardement d'installations nucléaires en le comparant au largage des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. De tels actes et déclarations sont tout à fait inacceptables.
Afin que l'humanité ne répète plus jamais l'erreur des armes nucléaires, il est d'autant plus important de transmettre aux générations futures l'expérience des victimes et les ravages causés par les bombes atomiques. En décembre dernier, la Japan Confederation of A- and H-Bomb Sufferers Organizations (Nihon Hidankyo) a reçu le prix Nobel de la paix. Nous considérons que cette distinction récompense le mouvement qui, après avoir surmonté diverses souffrances, a transmis la réalité des bombes atomiques et obtenu le soutien des pays favorables à l'abolition des armes nucléaires, jusqu'à l'entrée en vigueur du traité sur l'interdiction des armes nucléaires.
Le Japon, seul pays à avoir subi des bombardements atomiques pendant la guerre, devrait participer en tant qu'observateur à la conférence des États parties au traité sur l'interdiction des armes nucléaires. Le Parti constitutionnel démocrate a jusqu'à présent envoyé à chaque fois des représentants à la conférence des parlementaires qui se tient parallèlement à la conférence des États parties. Et en mars de cette année, lors de la troisième conférence des États parties, un parlementaire japonais a pour la première fois évoqué l'inhumanité des bombes atomiques et fait part au monde entier de la détermination du Japon à abolir les armes nucléaires.
Aujourd'hui, 80 ans après le bombardement atomique d'Hiroshima, face à la réalité du nombre décroissant de personnes qui se souviennent des ravages causés par la bombe atomique, nous nous engageons à redoubler d'efforts pour transmettre aux générations futures et aux jeunes la réalité des ravages causés par la bombe atomique à Hiroshima, à continuer de la faire connaître au monde entier, et à poursuivre tous les efforts possibles pour parvenir à un monde sans armes nucléaires.
De plus, afin de perpétuer à jamais l'histoire de la non-utilisation des armes nucléaires depuis Hiroshima et Nagasaki, le Parti constitutionnel démocrate continuera à jouer un rôle de premier plan dans le monde et à plaider en faveur de l'importance de l'ordre international fondé sur la primauté du droit, du régime de non-prolifération nucléaire et des efforts de désarmement, y compris des armes nucléaires, ainsi que de la diplomatie par le dialogue, que la communauté internationale a mis en place après la guerre. En tant que seul pays à avoir subi les bombes atomiques, nous nous engageons à respecter les trois principes non nucléaires et à nous opposer clairement à toute voix justifiant la possession d'armes nucléaires au niveau national.

> [Discussions entre le parti au pouvoir et les partis d’opposition sur la réduction des taxes à la consommation et les crédits d’impôt au titre des prestations] C’est quelque chose que nous avons pris l’engagement de faire, et quelles que soient les circonstances, nous ferons de notre mieux pour faire une proposition et obtenir un accord. Il y a différentes façons de penser à la taxe à la consommation, mais puisque la réduction de la taxe à la consommation est en accord, la prémisse principale est que nous allons d’abord consulter les 11 partis d’opposition et essayer d’organiser la façon de penser entre les partis d’opposition ainsi que l’abolition du taux de taxe provisoire sur l’essence. (. Il y a aussi une discussion sur les avantages soulevés lors de l’élection à la Chambre des conseillers, donc nous avons commencé des discussions avec le parti au pouvoir, y compris la déduction fiscale avec des avantages avant cela.

 

● Royaume Uni 
♦ Liberal democrats 
> De plus en plus de gens se tournent vers les démocrates libéraux pour l’opposition constructive qu’ils méritent, du NHS et des soins sociaux à la défense de la Grande-Bretagne sur la scène mondiale.
Nous nous battrons toujours pour l’accord équitable que vous, votre famille et votre communauté méritez.

> [Crise de Gaza] Ce plan ne rendra pas le peuple palestinien ou les otages plus en sécurité et il ne rapprochera certainement rien d’une solution à deux États. Le PM doit intensifier la pression sur Netanyahou.

> [Guerre commerciale de Trump] Il est temps de travailler avec notre plus grand et plus proche voisin avec une union douanière UK-UE sur mesure, pour stimuler notre économie, faire venir des milliards pour reconstruire nos services publics et protéger les budgets des ménages.

> La Grande-Bretagne vit avec les conséquences d’un accord sur le Brexit brisé que les conservateurs nous ont imposé. Nous devons construire une nouvelle relation avec l’Europe pour libérer les entreprises britanniques de la bureaucratie et stimuler notre économie.

> [Crise de Gaeza] Le Premier ministre doit agir en urgence, décrocher le téléphone au président Trump et lui demander d’arrêter cette proposition qui dévasterait les Gazaouis et mettrait en danger les otages encore détenus par le Hamas.

> Nous ne pouvons pas permettre un système à deux vitesses où les radiodiffuseurs traditionnels font face à un examen minutieux, tandis qu’un géant numérique comme YouTube est autorisé à manquer à ses propres devoirs. Il est temps pour Ofcom de traiter les publicités YouTube comme la télévision et de sévir contre les publicités frauduleuses.

> Trop de gens tombent pour des publicités trompeuses ou des arnaques directes dans leur flux YouTube. Il est temps de protéger les consommateurs et de sévir contre ces publicités frauduleuses, comme nous le faisons avec les publicités télévisées. Nos réglementations doivent s’adapter à la façon dont les gens consomment réellement du contenu de nos jours.

> Le gouvernement a parlé d’un bon jeu sur les eaux usées, mais ses cibles n’ont pas réussi à convaincre le public.
Nous devons donner au nouvel organisme de réglementation les pouvoirs dont il a besoin pour tenir ces compagnies d’eau responsables des dommages qu’elles causent.

> Trump menace notre système de santé pour obtenir des prix moins chers aux États-Unis et notre gouvernement reste à ses côtés.
Wes Streeting devrait agir maintenant pour protéger le NHS contre les pénuries et la flambée des prix.

> Cette crise du littoral menace de ruiner les étés britanniques avec des gens qui ont peur de nager dans la mer en raison du déversement massif d’eaux usées.
Le parti travailliste doit donner au nouvel organisme de réglementation les pouvoirs dont il a besoin pour tenir ces compagnies d’eau responsables des dommages qu’elles causent.

> Ces entreprises polluantes ont été libérées à chaque tournant.
La seule façon d’inverser la négligence des conservateurs à l’égard de nos cours d’eau est que le parti travailliste donne au nouvel organisme de réglementation les pouvoirs dont il a besoin pour demander des comptes à ces sociétés.
Cela signifie permettre l’imposition d’amendes graves et plus élevées avec des responsables pénaux pour les dumpers d’eaux usées persistantes. Le public ne tolérera rien de moins.

 

Ed Davey (leader) 
> [Crise de Gaza] Le plan de Netanyahu d’occuper Gaza est odieux et il est de plus en plus clair que son objectif est le nettoyage ethnique.
Le Royaume-Uni ne peut pas rester les bras croisés. Le Premier ministre doit arrêter toutes les exportations d’armes vers Israël et sanctionner Netanyahu et son cabinet.

> Le Brexit ne fonctionne pas, et les Britanniques le savent. Ils en ont assez des dégâts causés par l’accord que nous a imposé le parti conservateur.
Keir Starmer doit faire preuve d’un peu de courage et mettre la Grande-Bretagne sur la bonne voie pour une nouvelle union douanière avec l’UE d’ici 2030.

 

Roz Savage (députée)
> Les compagnies d’eau n’ont pas investi dans l’infrastructure pour garder nos cours d’eau propres. Et les gens se sentent à juste titre indignés par cela.

 

● Sénégal
♦ Union centriste du Sénégal 
Abdoulaye Baldé (président) 

● Suisse 
♦ Le Centre 
> [Guerre commerciale de Trump / Introduction des droits de douane américains : Agir avec assurance, clarté et responsabilité]
Les droits de douane de 39 % imposés par les États-Unis sont devenus réalité. Le Centre demande au Conseil fédéral d’agir avec calme et détermination. Il faut mener des négociations claires. En outre, des contre-mesures proportionnées doivent être examinées. L’objectif est de protéger l’économie et les emplois suisses.
Parallèlement, il faut renforcer les partenariats internationaux fiables.
Même si rien n’est jamais certain dans le temps avec Donald Trump, les droits de douane punitifs sont bel et bien entrés en vigueur aujourd’hui. Pour Le Centre, un point est désormais décisif : la Suisse doit réagir avec courage et sens des responsabilités. Le Centre salue ainsi la décision du Conseil fédéral de poursuivre les négociations avec les États-Unis, afin de garantir de bonnes conditions-cadres à l’économie exportatrice suisse. En même temps, il est essentiel que les partenaires internationaux comprennent qu’on peut négocier avec la Suisse, mais pas jouer avec elle. La Suisse doit ainsi poursuivre sa politique avec assurance, sans l’ajuster aux caprices de Donald Trump. Par exemple, la réglementation des plateformes de médias sociaux ne doit pas être reportée, mais bien mise en œuvre.
Examen de contre-mesures proportionnées
Le Centre demande au Conseil fédéral d’examiner des contre-mesures là où elles sont utiles, sans imposer de charge excessive à la population. L’instauration de droits de douane sur les produits américains qui sont fabriqués en quantité suffisante en Suisse ou peuvent être importés d’autres pays doit être envisagée. La possibilité de déposer une plainte auprès de l’OMC doit également être sérieusement examinée. Le commerce international a besoin de règles fiables et de respect mutuel.
Le Centre rejette les réactions impulsives, comme la demande d’annulation de la commande des avions F-35. Ceux qui souhaitent agir avec souveraineté en temps de crise doivent investir dans l’avenir et la sécurité de notre pays, et non les mettre en péril.
Soutien à l’économie d’exportation et protection des emplois
Les droits de douane à 39 % frappent directement l’industrie orientée vers l’exportation. Le Centre soutient donc les mesures du Conseil fédéral pour stabiliser le marché du travail, notamment la prolongation de l’indemnisation prévue du chômage partiel de 18 à 24 mois. D’autres mesures d’allègement doivent également être examinées rapidement. Cela inclut aussi la suspension temporaire de l’impôt minimum de l’OCDE. L’industrie suisse a aujourd’hui besoin de flexibilité, pas de nouveaux obstacles.

> [Guerre commerciale de Trump] Le Centre salue la volonté ferme du Conseil fédéral de poursuivre les négociations avec les États-Unis. Il exploite ainsi pleinement sa marge de manœuvre pour continuer à offrir à l'économie suisse des conditions-cadres optimales.
Selon le CF, les licenciements seront difficilement évitables avec les nouveaux droits de douane. Le Centre salue donc la prolongation à 18 mois de l’indemnité de chômage partiel dès le 1er août pour limiter les pertes d’emplois temporaires.
Le Centre salue également le fait que le CF poursuive, conformément à ses stratégies de politique extérieure et de politique économique extérieure, une diversification large des relations commerciales avec des partenaires internationaux fiables.

 

Philipp Matthias Bregy (président) 
> [Guerre commerciale de Trump] On peut négocier avec la Suisse, mais pas jouer avec elle.

> [Guerre commerciale de Trump] Le Centre soutient les mesures du Conseil fédéral pour stabiliser le marché du travail, notamment l’indemnité de chômage partiel.

 

♦ Vert’libéraux 
> [Guerre commerciale de Trump] Avec ce plan pour l’avenir, nous continuons à écrire l’histoire du « miracle Suisse »
Les Vert’libéraux appellent à renforcer ensemble et de façon durable notre économie.
Le Conseil fédéral revient des États-Unis avec un résultat misérable : des droits de douane s’élevant à 39% ne sont tout simplement pas acceptables ! Le Conseil fédéral doit s’astreindre à les réduire considérablement au cours de ses prochains échanges avec l’administration Trump. Cela ne suffira cependant pas. La Suisse tout entière doit répondre d’une seule voix au défi posé par les droits de douane américains.  
En plus de la poursuite des négociations additionnelles, nous devons articuler notre stratégie selon les axes suivants : 
- Soumettre rapidement les bilatérales III au peuple
La Suisse a besoin de relations réglementées avec ses partenaires commerciaux les plus importants. C’est pourquoi notre pays se doit de garantir la poursuite de la voie bilatérale à l’avenir grâce au nouveau paquet d’accords. 
- Garantir les places de travail et protéger l’industrie exportatrice
La durée de recours au chômage partiel doit être étendue à 24 mois.  
- Renforcer l’assurance contre les risques à l’exportation
L’assurance contre les risques à l’exportation (ASRE) doit être étendue de manière ciblée à de nouveaux marchés et un « programme de garantie d’entrée sur le marché » doit être mis en place pour les PME.
- Garantir un approvisionnement électrique bon marché
Chacun-e doit pouvoir bénéficier des prix de référence du marché pour la consommation et la production d’électricité, et pouvoir choisir librement son fournisseur. Pour cela, il faut accepter l’accord sur l’énergie avec l’UE.
- Améliorer le libre-échange
La Suisse doit finaliser les accords de libre-échange (ALE) déjà en cours de négociation, en conclure de nouveaux et actualiser les accords existants, comme celui conclu avec le Japon.
- Créer des incitatifs à la diversification entrepreneuriale
Nous demandons que des mesures incitatives soient mises en place pour encourager les entreprises à investir dans de nouveaux marchés, telles que la déductibilité fiscale des coûts d’entrée sur le marché et des subventions pour les projets d’exportation dans de nouvelles régions. .
- Permettre la numérisation de l’exportation
La Suisse doit aider les PME à accéder aux marchés internationaux en ligne. Les exportations numériques réduisent les obstacles à l’entrée sur le marché et permettent de créer de la valeur ajoutée.
Encourager l’innovation respectueuse de l’environnement
La Suisse doit se positionner comme un pôle d’innovation dans le domaine de la cleantech et occuper une place de premier plan à l’échelle mondiale. Pour ce faire, il convient de conclure des accords de coopération avec des États partenaires pour les technologies respectueuses du climat, de mener des recherches communes, de faciliter l’accès au marché et aux spécialistes.
Moderniser Switzerland Global Enterprise (S-GE)
Les Swiss Business Hubs doivent être développés dans des régions stratégiques et la S-GE doit être renforcée en tant que point de contact central pour les PME dans le processus d’exportation – de manière numérique, efficace et spécifique à chaque secteur. 

> [Crise de Gaza / Position du PVL sur la situation dans les territoires palestiniens et en Israël]

Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. La famine qui y règne doit être arrêtée sans délai. L’approvisionnement de la population en aliments, eau et médicaments doit être garanti en tout temps. De plus, le gouvernement israélien doit cesser toute planification d’annexion de territoires palestiniens. Au contraire, toutes les parties doivent faire des pas concrets en faveur d’une solution à deux États.
Si le gouvernement israélien ne devait pas prendre de mesures pour résoudre la crise humanitaire d’ici à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre, la Suisse doit se tenir prête à reconnaître l’État palestinien. La condition pour ceci doit être que le Hamas libère tous et toutes les otages, dépose les armes et accepte de renoncer à jouer un rôle dans l’administration de Gaza à l’avenir.
La protection des populations civiles doit être la priorité absolue. L’offensive continue de l’armée israélienne à Gaza ainsi que le blocus de l’aide humanitaire violent les principes fondamentaux du droit international humanitaire et ne peuvent être justifiés dans leur brutalité. Les civils ne doivent jamais devenir des cibles.
Le gouvernement israélien a l’obligation de permettre un accès sans restriction aux organisations humanitaires et aux Nations Unies dans les zones touchées. Nous appelons toutes les parties au conflit à respecter scrupuleusement le droit international humanitaire et à œuvrer sans délai en faveur d’un cessez-le-feu.
En tant qu’État dépositaire des Conventions de Genève, la Suisse et le Conseil fédéral doivent assumer leurs responsabilités : par des initiatives diplomatiques concrètes visant à faire respecter le droit international, par un soutien actif à l’accès humanitaire et par un engagement en faveur de la libération de tous les otages détenus par le Hamas.
Nous réitérons notre condamnation la plus ferme de l’attentat terroriste du 7 octobre 2023 ainsi que des prises d’otages perpétrées par le Hamas. Si les indications selon lesquelles le Hamas détourne de l’aide humanitaire pour financer ses activités venaient à se confirmer, il s’agirait là aussi d’un grave crime contre le droit international. Nous appelons avec insistance le Hamas à libérer tous les otages et à garantir que les hôpitaux et les écoles ne soient plus utilisés comme lieux de repli.
Parallèlement, nous sommes préoccupés par la montée de l’antisémitisme. Celui-ci touche de nombreuses personnes de confession juive qui ne portent aucune responsabilité dans les actes du gouvernement israélien.

 

Céline Weber (vice-présidente)
> [Guerre commerciale de Trump] Nous ne nous laisserons pas abattre par le mépris de l’administration américaine. Nous continuerons à nous engager pour le succès de nos entreprises qui font la force économique de la Suisse. Nous avons les recettes pour ça.

> [Guerre commerciale de Trump] La Suisse obligée de se soumettre aux Etats-Unis sans pouvoir agir, par la loi du plus fort. Voilà ce qu'on peut appeler un accord de soumission... Il est temps de nous tourner vers des partenaires plus fiables, comme l'Union européenne.