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lundi 11 août 2025

Propos centristes. France – Internet: Photos d’enfants récupérés par les pédocriminels / Négociations sur l’Ukraine: L’Europe refuse d’être absente / Crise de Gaza: pour une mission internationale de paix / Dialogue social / Lutte contre la pollution plastique…


Voici une sélection, ce 11 août 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. 

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Déclaration du Président Emmanuel Macron, de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni, du Chancelier Friedrich Merz, du Premier ministre Donald Tusk, du Premier ministre Keir Starmer, de la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et du Président Alex Stubb sur la paix pour l'Ukraine en amont de la rencontre prévue entre le Président Trump et le Président Poutine]
Nous saluons le travail du Président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine, mettre fin à la guerre d'agression de la Fédération de Russie et parvenir à une paix et une sécurité justes et durables pour l'Ukraine.
Nous sommes convaincus que seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie pour qu'elle mette fin à sa guerre illégale, peut réussir.
Nous sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine, y compris par le biais des travaux de la Coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie.
Nous partageons la conviction qu'une solution diplomatique doit protéger les intérêts vitaux de l'Ukraine et de l'Europe en matière de sécurité.
Nous convenons que ces intérêts vitaux incluent la nécessité de garanties de sécurité solides et crédibles qui permettent à l'Ukraine de défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. L'Ukraine est libre de choisir son propre destin. Des négociations sérieuses ne peuvent avoir lieu que dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités. La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l'Ukraine. Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force. La ligne de contact actuelle devrait être le point de départ des négociations.
Nous réaffirmons que l'invasion illégale et non provoquée de l'Ukraine par la Russie constitue une violation flagrante de la charte des Nations unies, de l'acte final d'Helsinki, du mémorandum de Budapest et des engagements successifs de la Russie.
Nous soulignons notre attachement indéfectible à la souveraineté, à l'indépendance et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine.
Nous continuons à nous tenir fermement aux côtés de l'Ukraine. Nous sommes unis en tant qu'Européens et déterminés à promouvoir conjointement nos intérêts. Et nous continuerons à coopérer étroitement avec le président Trump et les États-Unis d'Amérique, ainsi qu'avec le président Zelensky et le peuple ukrainien, pour une paix en Ukraine qui protège nos intérêts vitaux en matière de sécurité.

> Je viens d’échanger de nouveau avec le Président Zelensky ainsi qu’avec le Chancelier Merz et le Premier ministre Starmer. Nous restons déterminés à soutenir l'Ukraine, en travaillant dans un esprit d'unité et en nous appuyant sur le travail entrepris dans le cadre de la Coalition des volontaires. L’avenir de l’Ukraine ne peut se décider sans les Ukrainiens qui se battent pour leur liberté et leur sécurité depuis désormais plus de trois ans. Les Européens seront aussi nécessairement partie à la solution car il en va de leur sécurité. Je continuerai de me coordonner étroitement avec le Président Zelensky et avec nos partenaires européens.

> [Reconnaissance de l’Etat de Palestine] Je me réjouis que le Premier ministre australien rejoigne l'élan que nous avons créé à New-York et qui a déjà été rejoint par la Grande-Bretagne, le Canada, le Portugal et d'autres. C'est le signe de notre attachement à la solution des deux États et à la nécessité de reconstruire collectivement une voie de sortie politique sans laquelle il n'y a pas de paix et de sécurité pour tous.

> Je viens de m’entretenir avec le Premier ministre Nikol Pashinyan à la suite de la réunion qui s'est tenue à Washington le 8 août dernier. J’ai de nouveau salué l’accord conclu, grâce à l’engagement des Etats-Unis, entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan en vue de la normalisation des relations entre les deux pays. Je souhaite que cet accord puisse aboutir rapidement à la signature et la ratification d’un Traité de paix respectueux des intérêts de chacun. J’ai réaffirmé dans ce cadre mon plein soutien au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Arménie ainsi que l’attachement de la France à la paix et à la prospérité dans le Sud-Caucase. J'ai redit aussi notre disponibilité à soutenir et à contribuer aux efforts en cours, y compris en matière de renforcement des interconnexions, en lien avec tous les acteurs et partenaires régionaux. Nous sommes enfin convenus de continuer à approfondir nos relations bilatérales dans tous les domaines, dans la continuité de la visite du Premier ministre à Paris le 14 juillet dernier.

 

► Gouvernement
[Nota: Ce gouvernement est dirigé par un centriste, François Bayrou ; nous avons donc décidé de reprendre les propos de tous les ministres puisqu’ils agissent sous l’autorité d’un Président de la République et d’un Premier ministre centristes/centraux ; néanmoins nous avons fait une distinction avec d’un côté les ministres centristes-centraux et les autres puisqu’il s’agit d’un gouvernement de coalition du fait que le Président de la République et le Premier ministre ne disposent pas d’une majorité à l’Assemblée nationale]

Ministres centristes/centraux
François Bayrou (Premier ministre)
> [FB direct / épisode 5 : dialogue social] Dans cette communication que j'ai voulu aussi simple, aussi directe que possible, sans aucune mise en scène, qui soit simplement un message le plus dépouillé qu'on puisse imaginer. En cette deuxième semaine, je voudrais adresser une réponse à Sophie Binet qui est la secrétaire générale de la CGT et dont je sais quelle est quelle est l'importance dans le dialogue social français. Sophie Binet a écrit que dans ces très grands mouvements de réforme que nous portons, le gouvernement choisissait de passer en force et j'ai beaucoup de respect pour les responsables syndicaux et d'ailleurs pour l'ensemble du dialogue social. Je pense que à côté de la démocratie politique qui a tout son rôle, la démocratie sociale doit elle aussi prendre toute sa part de responsabilité. Précisément sur ce que nous avons commencé, ce que j'ai annoncé, vous savez, le 15 juillet sur les efforts qu'il y a à faire. Donc Sophie Binet dit, «vous avez choisi de passer en force.» Ce n'est pas vrai dans les faits. Ce n'est pas vrai. Euh pourquoi ? Parce qu'il y a deux étapes qui sont le contraire du passage en force, c'est-à-dire la proposition par le gouvernement aux organisations syndicales et patronales de dialoguer sur un certain nombre d'objectifs qui, c'est vrai, sont exigeants, difficiles, mais leur proposer ce dialogue social. C'est vrai sur les jours fériés, c'est vrai sur une nouvelle organisation pour le chômage ou une amélioration de l'organisation pour le chômage. C'est vrai pour un ensemble de conditions de travail, ça sera vrai sur la pénibilité. Et donc tout ce tout cet effort-là est un effort partagé.
La proposition du gouvernement est qu'il y ait précisément une négociation sur ce sujet. Après, les organisations syndicales et patronales sont libres de les refuser et ainsi la main revient au gouvernement. Mais ce n'est pas un passage en force et c'est d'autant moins un passage en force que en réalité les décisions elles seront prises par le parlement. Le fond du fond de l'affaire, c'est de savoir si oui ou non on peut ne rien faire. Est-ce qu'on peut laisser les choses en l'état ? Je suis certain que non. Si vient le moment que j'ai appelé la falaise de laquelle on tombe, si vient le moment où au fond nous n'aurons pas d'autre solution que d'être coincé par les agences de notation et au fond par les prêteurs. Si un jour nous sommes devant ce blocage des prêteurs, alors il n'y aura aucune autre possibilité que des sacrifices terribles.
C’est pour cela que nous avons un devoir qui est un devoir de citoyen. Nous ne pouvons pas garder les yeux fermés et laisser les choses aller. Je le dis avec tout ce que j'ai de de d'authenticité et de sincérité personnelle. Il est impossible il est impossible que nous laissions les choses aller et glisser. Et ça n'est pas du passage en force, c'est l'exercice d'un devoir qui est notre devoir pas seulement d'élu mais de Français de réfléchir à la manière dont nous pouvons, en prenant les choses en main éviter la catastrophe qui autrement viendra.

> Dans l’Aude, le feu est maîtrisé. À celles et ceux qui ont lutté sans relâche et qui restent mobilisés, notre gratitude. L’État sera aux côtés des victimes. S’ouvre maintenant le temps de la reconstruction, de la réflexion sur un avenir nouveau et de l’espérance.

> Les prochains jours, la France fera face à un nouvel épisode caniculaire avec 12 départements du sud-ouest en rouge. Vigilance et respect des consignes des autorités. Pleine reconnaissance aux services de l’État mobilisés, veillons sur nos proches.

 

Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Crise de Gaza] L’extension de l’opération israélienne à Gaza-ville et à Mawasi serait un désastre annoncé: plus de victimes civiles, la mise en danger des otages, une guerre sans fin.
La seule issue : un cessez-le feu permanent, la libération des otages, la protection des civils en l’entrée massive de l’aide humanitaire. (…)
La France propose une mission internationale temporaire de stabilisation sous mandat de l’ONU pour créer les conditions d’une paix durable. Le Conseil de sécurité doit donner maintenant mandat à cette mission. Nous y travaillons avec nos partenaires sans délai.
C’est la seule voie crédible pour mettre fin à la guerre permanente et construire la paix et la stabilité dans la région.
Ne perdons pas de temps.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche)
> La France est plus que jamais déterminée à lutter contre la pollution plastique. Chaque année, environ 430 millions de tonnes de plastiques sont produites dans le monde. Si nous ne faisons rien, cette quantité pourrait tripler d’ici 2060. Chaque minute, 15 tonnes de plastiques sont rejetées dans l’océan au niveau mondial, soit près de 8 millions de tonnes par an ! C’est près de 800 fois le poids de la Tour Eiffel ! Une pollution mondiale qui menace notre santé et les écosystèmes qui nous nourrissent. Face à ce fléau majeur, le laisser-aller et le laisser-faire ne peuvent plus être une option. Un accord à Genève pour un traité mondial ambitieux et juridiquement contraignant contre la pollution plastique est donc indispensable. C’est l’objectif de l'Appel de Nice que j’ai porté en juin dernier lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan et soutenu par une coalition de 95 pays autour de la France. Pour garantir cette ambition, ce traité devra s’attaquer à toutes les étapes du cycle de vie du plastique, y compris celles liées à sa production.

> Le Conservatoire du littoral joue un rôle crucial pour protéger nos paysages et nos côtes ! Merci au Premier ministre de le rappeler et de mettre en valeur le travail et l’engagement de celles et ceux qui travaillent.

 

Autres ministres
Gérald Darmanin (ministre d’Etat, Garde des sceaux, ministre de la Justice)
> Depuis mon arrivée place Vendôme, j’ai engagé par décret une profonde réforme de la justice civile et commerciale, avec un cap clair fixé dans la première circulaire de politique civile prise par un ministre de la justice: protéger les plus vulnérables et soutenir notre économie. Nous généralisons les échanges électroniques entre avocats, magistrats et greffes, avec l’objectif d’un portail unique pour que chaque justiciable puisse suivre son dossier : moins de papier, moins de délais, plus d’efficacité. Le règlement amiable prend un nouvel élan, avec un cadre modernisé pour privilégier le dialogue plutôt que le procès, en confiance avec conciliateurs, médiateurs et avocats. Les contentieux spécialisés, comme le transport aérien, bénéficient désormais de procédures adaptées et accélérées. Dès la rentrée, de nouveaux décrets poursuivront cette dynamique d’une justice du quotidien lisible et réactive.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> Alors que l'espace se remilitarise, nous accélérons la montée en puissance de nos capacités pour y défendre nos intérêts. C'est l'objectif du programme Action et résilience spatiale (ARES) qui repose sur trois piliers : surveillance, conduite des opérations, action. Notification faite par la DGA à la start-up française du New Space Infinite Orbits de l'accord-cadre PALADIN, pour un montant total de 50 millions d'euros. Il prévoit la mise en orbite en 2027 d'un satellite de la gamme Orbit Guard, bénéficiant de développements réalisés en commun avec le CNES.

Il permettra au Commandement de l'espace de l'armée de l’air de renforcer ses capacités de surveillance de l'orbite géostationnaire et de préparation opérationnelle.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
Dans les Hauts-de-France, l’économie de défense c’est :
- 4 153 emplois dans les 113 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 860 millions d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 4 626 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 3 360 emplois dans les services et commerces de proximité
- 62,75 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 783 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire.
Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

> Investir dans nos armées, c’est concret.
Dans le Grand-Est, l’économie de défense c’est :
- 5 281 emplois dans les 141 PME et ETI sous-traitantes de l’industrie de défense, pour un total de 2,0 milliard d'euros de paiements directs du ministère des Armées aux entreprises en 2025
- 29 962 personnels du ministère présents, qui génèrent avec leurs familles 11 228 emplois dans les services et commerces de proximité
- 330,6 millions d’euros investis dans les infrastructures, et 1 782 PME et ETI fournisseurs directs du ministère sur le territoire Notre effort de défense est nécessaire pour garantir notre capacité à être libres souverainement. Il est aussi essentiel pour notre économie.

 

Yannick Neuder (ministre délégué auprès de la ministre du Travail, de la Santé, de la Solidarité et des Familles, chargé de la Santé et de l’Accès aux soins)
> [Détection d’une soumission chimique] Dès l’automne, expérimentation de 3 ans (PLFSS 2025) avec remboursement des tests dans plusieurs régions pilotes.

 

Véronique Louwagie (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises et de l’Economie sociale et solidaire)
> Face aux pratiques commerciales trompeuses, je ne laisserai rien passer. Après le blocage du site charlotte-lyon, ses responsables ont tenté de revenir sous un autre nom de domaine. J’ai immédiatement demandé à la dgccrf de lancer une nouvelle procédure. Blocages efficaces, détection préventive, sanctions dissuasives ... je veux aller plus vite, plus fort, voire adapter la loi si nécessaire pour mieux protéger nos consommateurs comme nos commerçants.

 

Clara Chappaz (ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique)
> [Tribune cosignée avec Véronique Béchu, directrice de l’Observatoire de lutte contre les violences numériques e-Enfance et Gabrielle Hazan, ancienne cheffe de l’Office mineurs: « Attention aux photos de vos enfants sur les réseaux sociaux »]
Ce n'est qu'une photo ? Une image sur deux utilisée sur les sites pédocriminels vient des photos d'enfants que nous publions nous-mêmes sur les réseaux sociaux. Un enfant qui rit sur une plage, une sieste dans un hamac, un plongeon à la piscine  : ces photos, nous les publions pour partager un moment de tendresse ou de fierté.
Parents, grands-parents, postons ces instants de vacances pour nos proches, avec amour. Ces échanges sont devenus si banals, dans le prolongement du partage de nos propres vies, que nous avons cessé de les interroger. Ce réflexe porte désormais un nom  : le « sharenting », contraction de sharing et de parenting. Mais ces publications peuvent ouvrir la porte à une exploitation dont on ignore souvent l'ampleur. Ces images voyagent souvent bien au-delà de nos cercles de confiance, jusqu'aux zones les plus sombres du Web.
Selon le National Center for Missing and Exploited Children, près d'une image sur deux retrouvée sur les forums pédocriminels provient de photos postées librement sur les réseaux sociaux par des proches. Les réseaux de communication pédocriminels mondialisés sont nourris par notre insouciance numérique.
Le numérique a changé notre manière d'être parent... et celle d'être prédateur. Chaque image, même anodine, peut être capturée, détournée, recadrée, insérée dans des bases de données pédocriminelles. À l'ère de l'IA générative, du recroisement automatique des données et de la reconnaissance faciale, ce que vous postez aujourd'hui peut ressurgir demain dans un contexte déroutant, douloureux, voire dangereux. Nous ne disons pas cela pour faire peur ou pour donner des leçons, mais pour alerter : la protection commence avec nous. Protéger nos enfants, ce n'est pas seulement veiller sur eux dans le monde réel, c'est aussi refuser que leur image circule sans consentement, sans cadre, sans limite.
Une étude britannique montre qu'à 13 ans un enfant compte en moyenne 1 .300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents.
Avant de publier une photo, posons-nous la question  : « En a-t‑il envie  ? En a-t‑il besoin  ? En aura-t‑il honte dans dix ans  ? Est-ce que je le protège en l'exposant  ? Qu'est-ce que je révèle sur ses goûts, ses loisirs, les lieux qu'il fréquente  ? Comment cette photo peut-elle être réutilisée  ? » C'est aussi une question de droit  : l'enfant a droit à sa vie privée et à ne pas hériter d'une image qu'il n'a pas choisie. Une étude britannique montre qu'à 13 ans un enfant compte en moyenne 1 . 300 publications à son sujet, la plupart mises en ligne par ses parents.
C'est dès aujourd'hui, par nos gestes d'adultes, que nous transmettons les bons réflexes. En les respectant, même lorsqu'ils ne parlent pas encore, nous leur montrons qu'ils ont droit à une intimité et à la sécurité. À l'heure où l'âge moyen de création d'un compte sur un réseau social est de 8 ans et demi et où 67 % des enfants de 6 à 10 ans ont au moins un compte actif, cette alerte vaut aussi pour nos enfants.
Nous avons une responsabilité collective et éducative  : leur apprendre ce que sont le consentement et le droit à l'image, et les protéger d'un accès trop précoce aux réseaux sociaux, dont ce phénomène est l'un des maux. C'est pourquoi nous portons avec détermination l'interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.
Cela ne veut pas dire ne plus partager de souvenirs, mais réapprendre à le faire autrement  : une photo envoyée par message privé n'a pas le même impact qu'une mise en ligne publique ; une image floutée, cadrée à distance protège davantage qu'un portrait. Cet été, profitons des moments de joie, créons des souvenirs à partager avec nos proches et protégeons nos enfants.

 

► Partis politiques 
● Renaissance 
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent à droite ou à gauche ne sont plus retranscrits]
Sylvain Maillard (député) 
> Les juges disent uniquement le droit. La Charte de l’environnement a été votée par le parlement. Le problème est que les sénateurs LR écrivent de plus en plus mal leurs propositions de loi et leurs amendements… tout en passant leur temps à faire des leçons à tous. Regardez leurs statistiques d’inconstitutionnalité depuis 2022, c’est affligeant.

 

● MoDem 
Erwan Balanant (député)
> Nous avons une constitution. Elle impose des principes dont celui de non-régression environnementale. Le conseil constitutionnel censure en toute logique. Nous sommes dans un état de droit.

 

Frédéric Petit (député)
> Poutine ment, c’est Poutim’kine. Certes Chassiv Yar a été éventré, massacré, violence aveugle, inutile, mais n’est pas « libéré par l’Armée Russe », comme il l’affirme. Les Ukrainiens résistent à des bombes de feu, les Européens doivent résister à des bombes de mots !

 

► Autres 
● Organisations centristes 
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen) 
Grégory Allione (député)
> [Feu de forêt de l’Aude] Sur le terrain hier dans l’Aude pour combattre les flammes aux côtés de nos pompiers. Face à des feux hors-normes, l’Europe doit renforcer :
- Moyens aériens mutualisés
- Coordination transfrontalière
- Prévention et formation
L’urgence climatique exige une réponse européenne à la hauteur.

> [Feu de forêt de l’Aude] C’est la première fois que je vois un feu avec un comportement aussi dantesque, décrit le pompier volontaire, embarqué dans un avion de coordination des effectifs au-dessus du brasier. À l’entraînement, on se prépare à des incendies qui se propagent à des vitesses de 1000 à 2000 mètres par heure, car c’est la rapidité des flammes qu’on connaissait auparavant. Ici, il avançait presque trois fois plus vite, de manière constante. (…)
On ne peut pas demander à des femmes et des hommes de se mettre face à cet ogre. Les flammes peuvent générer des nuages, les pyrocumulus, qui peuvent ensuite devenir des pyrocumulonimbus, se charger d’énergie, provoquer des éclairs et de nouveaux départs de feu, clouer au sol les avions par la force du vent qu’ils génèrent, et surprendre les troupes au sol.

> [Feu de forêt de l’Aude] Chaque pays doit avoir une flotte face aux incendies, mais on doit aussi être capable de mutualiser nos efforts, et de produire un avion bombardier d'eau européen. (…) Si le Canada et les États-Unis sont touchés par d'énormes incendies, ils risquent de ne pas exporter leurs Canadairs.

> [Feu de forêt de l’Aude] Les Australiens utilisent beaucoup les satellites, par exemple, pour lutter contre les flammes. (…) En Grèce, ils ont créé un ministère de la protection civile, qui regroupe des entités séparées dans différents ministères en France. Ça permet un continuum dans la planification et la lutte contre les feux de forêt, qui va jusqu’à la réhabilitation du territoire après l’incendie.

 

 


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