jeudi 7 mars 2013

Actualités du Centre. L’UDI renonce à toute ambition pour la mairie de Paris

En nommant le sénateur Yves Pozzo di Borgo comme sa tête de liste aux municipales parisiennes de l’année prochaine, l’UDI a renoncé à jouer un rôle de premier plan dans cette élection.
Après le retrait sans gloire de Jean-Louis Borloo puis celui de Chantal Jouanno, le choix de Pozzo di Borgo, homme de réseaux inconnu du grand public et ancien UDF qui a navigué, ces dernières années, entre la Droite et le Centre (alliance avec l’UMP, soutien de Bayrou à la présidentielle…) démontre une absence d’ambition et laisse la voie à un duel entre le Parti socialiste et l’UMP.
Reste à savoir maintenant quelle sera la stratégie du Mouvement démocrate de François Bayrou.

L’Humeur du Centriste. Le Centre ne se trouve pas là où les extrémistes le voudraient!

Avis à tous les centristes mais surtout aux médias et commentateurs avisés…
Le «sequester fight» (bataille du séquestre sur les coupes budgétaires automatiques dues à un défaut d’accord entre les démocrates et les républicains) qui agite actuellement la politique américaine a remis sur le tapis, une fois de plus, le débat sur la qualité de centriste de Barack Obama initié, comme d’habitude, par les républicains, notamment la frange la plus à droite.
Donc, une fois de plus, il nous faut affirmer que ce n’est pas la Droite ou la Gauche qui définissent la place du Centre mais ce dernier lui-même. En outre, même le «centre de la vie politique» n’est pas là où les extrémistes des deux bords voudraient qu’il soit.
Petit rappel par deux exemples parmi tant d’autres.
Depuis toujours l’extrême-gauche française accuse les centristes d’être à droite et leur demande de se «recentrer» pour être vraiment au centre de l’échiquier politique. Ce recentrage consisterait en gros à devenir des… socialistes, c’est-à-dire, selon leur terminologie, des social-traîtres!
De son côté, la droite extrême qui dirige actuellement le Parti républicain aux Etats-Unis demande la même chose, en sens inverse à Barack Obama. S’il se droitise, il sera, pour eux, un «vrai» centriste. Ce recentrage consisterait en gros à être à droite, c’est-à-dire, selon leur vision politique, de dangereux gauchistes!
Aux Etats-Unis, les extrémistes des deux bords ont même inventé des termes pour définir les centristes qui sont au Parti républicain ou au Parti démocrate. Il s’agit des républicains ou démocrates «seulement de nom», c’est-à-dire qui se disent républicains ou démocrates mais qui sont en fait des affreux traîtres qui feraient mieux d’adhérer chez l’ennemi.
Diffamons et diffamons encore il en restera toujours quelque chose est une tactique bien connue en matière politique et de communication.
Par ce biais, nombre d’hommes et de femmes politiques ont été catalogués là où ils n’ont jamais été.
Ce qui est toujours désolant, c’est de voir avec quelle facilité et rapidité ces mensonges se développent et sont repris sans difficultés par nombre de journalistes.
Alors, oui, nous avons souvent parlé ici de cette manipulation qui touche avant tout le Centre et les centristes qui, pour des raisons bassement électoralistes, sont pour les politiciens de gauche, des gens de droite et pour les politiciens de droite, des gens de gauche, en tout cas des gens qui ne savent pas où ils sont mais certainement pas au centre qui d’ailleurs n’existe pas... Ouf! la boucle est bouclée.
Mais nous, centristes, en reparlerons autant qu’il sera nécessaire. Car, comme la diffamation, la vérité des faits a besoin d’être martelée pour s’imposer. C’est sans doute dommage mais c’est comme ça.
Dans ce monde de communication à tout va, où l’on ne sait plus très bien ce qui est de l’information, de la communication, de la propagande ou de la publicité, où c’est celui qui parle le plus et le plus fort qui a souvent «raison», la voix du Centre ne faiblira pas car il en va d’un vrai débat démocratique.
A bon entendeur, salut!
Centristement vôtre.

Le Centriste