jeudi 18 novembre 2021

Présidentielle 2022. Sondage (Opinionway) – Macron, en tête devant Marine Le Pen et Xavier Bertrand

Selon la 3e vague du sondage présidentiel Présitrack de l’Institut Opinonway pour Les Echos, Radio classique et CNews, Emmanuel Macron obtiendrait au premier tour entre 24% et 25% des intentions de vote et Marine Le Pen, qui arrive en deuxième position, entre 19% et 21%.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 56% contre 44% soit une baise de deux points.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC): 2%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 9% (=)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 3% (=)
- Anne Hidalgo (PS): 5% et 6%  (= et -1)
- Yannick Jadot (EELV): 8% (=)
- Candidat LR - Xavier Bertrand, 13% (+1) ou Valérie Pécresse, 11% (+3) ou Michel Barnier, 9% (+1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 3% (= et +1)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 12% (-1)

(Sondage réalisé par internet entre les 15 et 17 novembre 2021 auprès d’un échantillon de 1454 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

La quotidienne centriste du 18 novembre 2021. La covid19, juge de paix de la «bonne politique»?

S’il serait hasardeux de prétendre que les gouvernements qui font face aux plus grandes et graves difficultés dans ce début de la cinquième vague de l’épidémie de la covid19 – ou de ses prémisses – sont ceux qui ont fait les mauvais choix depuis l’apparition du coronavirus, il est cependant clair qu’il y a eu des politiques mises en place, qui globalement (parce que tout le monde a fait des erreurs ou n’a pas toujours pris la bonne décision au bon moment) ont donné de meilleurs résultats si l’on fait un bilan actuel et évidemment partiel puisqu’il ne préjuge nullement du futur tant est grande l’inconnue sur les possibles développements de cette crise sanitaire.

Et malgré les critiques, les mouvements d’humeur, la mauvaise foi partisane et même les violences de certains groupes, la stratégie du gouvernement français apparait comme une des plus efficaces parmi celles mises en œuvre à travers le monde.

Si, évidemment, tout politique cohérente en la matière devait principalement prendre en compte le critère sanitaire – bien soigner les gens et éviter le plus possible les décès tout en contrôlant la propagation du virus –, celui-ci n’est pas et ne peut pas être le seul à être pris en compte pour analyser les résultats obtenus.

Il y a également les critères économiques, sociaux, sociétaux, sans oublier les enjeux démocratiques.

La croissance française de cette année (qui vient d’être réactualisée aujourd’hui à 6,8% et 4,2% pour 2022), l’emploi (le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé depuis 15 ans), les faillites contenues d’entreprises, un pouvoir d’achat sauvegardé voire en hausse, aucun dérapage de la pauvreté, la préservation des droits dans le cadre d’une sécurité sanitaire renforcée, tout cela fait partie du bilan du gouvernement français.

Tout comme le fait que sans l’action gouvernementale le PIB aurait reculé de 40% et la dette augmenté de 10% selon une dernière étude.

Une action menée face à une opposition souvent irresponsable dans ses critiques et ses propositions ainsi qu’à des mouvements séditieux – antivax, antipass, antitout – qui ont tenté par tous les moyens de déstabiliser l’Etat qui, s’ils avaient réussi dans leurs entreprises subversives ferait que nous serions dans une crise profonde dans tous les domaines avec des milliers, voire des centaines de milliers de morts en plus.

Ce qui ne signifie pas que tout a été parfait, qu’il n’y a pas eu de manquements , voire des erreurs (comme l’organisation des élections municipales au moment d’une des vagues les plus fortes) et quelques hésitations même si beaucoup d’entre elles venaient d’une méconnaissance de la covid19 par la médecine et la science, couplée avec la volonté de ne pas créer les conditions d’une explosion de colère avec des mesures trop strictes sans oublier cette exigence de ne pas mettre le pays totalement à l’arrêt.

Et ce qui ne veut pas dire que le combat est définitivement gagné car la covid19 n’a pas disparu, bien au contraire.

Même avec les vaccins préventifs, les traitements curatifs bientôt disponibles et les gestes barrières couplés avec le pass sanitaire, il faut continuer la lutte avec toute la force et la vigueur qu’exige l’ennemi que l’on a en face de soi.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Propos centristes. France – Epidémie de la Covid19 /Harcèlement des jeunes / Protection de l’enfance / Pouvoir d’achat / Maltraitance animale / Plan hydrogène / COP26 / Lanceurs d’alerte…

Voici une sélection, ce 18 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Un enfant ne peut pas bien grandir et il ne peut pas bien apprendre s’il a le ventre vide. Avec le Programme alimentaire mondial, nous lançons aujourd'hui une Coalition pour garantir d’ici 2030 l’alimentation des enfants partout dans le monde.

> À tous les jeunes victimes de harcèlement : vous devez savoir que nous sommes de votre côté. Parlez. Je le dis clairement : nous pouvons remporter ce combat à condition de ne rien laisser passer, de ne rien céder.
Face au harcèlement en ligne, nous lancerons dès février prochain une application qui viendra compléter le dispositif 3018. Elle permettra de signaler en quelques instants un fait de harcèlement, en transmettant des captures d'écran.
Face aux dangers du numérique, nous changerons la loi pour que le contrôle parental soit installé par défaut sur tous les smartphones, ordinateurs et tablettes utilisés par nos enfants.
Que la honte change de camp!

> Des regrets, mais aussi des avancées. Oui, cette COP26 a été utile. Pourquoi.
Pour la première fois, tous les États s’engagent à accélérer la diminution du recours au charbon. C'est une étape encourageante. Nous restons mobilisés pour réussir la prochaine étape : une annonce de sortie du charbon signée par les grands émetteurs. Nous y parviendrons !
Mettre fin au financement de projets d'énergies fossiles à l’étranger d’ici fin 2022 : 39 pays et institutions s’y sont engagés ! La France avait lancé ce mouvement en avril avec l’alliance Export finance for the future. C’est une décision cohérente vers la neutralité carbone.
Le méthane est le gaz à effet de serre lié à l'activité humaine le plus important après le CO2. Plus de 100 pays qui représentent la moitié des émissions de méthane se sont engagés à réduire leurs émissions de 30 % d'ici 2030. Il faut maintenant que l’autre moitié s’engage !
Plus de 100 États se sont fixé 10 ans pour non seulement stopper, mais aussi inverser la déforestation ! Un engagement concret à traduire en actes. La France n’a pas attendu la COP pour déployer sa stratégie.
Le Global Forest Pledge dans lequel la France est engagée va mobiliser 12 milliards de dollars pour protéger et restaurer les forêts, puits de carbone de notre planète.
La
COP26 a réaffirmé l’importance que nous soyons tous au rendez-vous des 100 milliards de dollars de mobilisation pour accompagner la transition des pays qui ont moins. J’ai appelé à ce que l’on rattrape le retard pris en 2020 et 2021. La solidarité ne peut pas attendre.
Partout où les solutions pour réduire les émissions existent, il nous faut agir, il nous faut aider. La France, aux côtés de plusieurs partenaires, est fière de le faire en Afrique du Sud pour soutenir ce pays dans sa sortie du charbon.
À Glasgow, nous avons poursuivi la mobilisation autour de la Grande Muraille Verte pour verdir le Sahel. Le premier bilan est encourageant : déjà 20 millions d’hectares restaurés ! Et les nouveaux fonds mobilisés aussi, notamment 1 milliard de la Fondation Bezos.

Nous le devons à notre jeunesse. On ne lâchera rien !

> Nous avons résisté pendant cette crise avec le chômage partiel, l'activité partielle de longue durée, des mécanismes qui ont été mis en place, qui ont permis - parce qu'on ne construit pas l'avenir si on ne sait pas résister quand les temps sont durs - qui ont évité de licencier, qui ont permis de garder les femmes et les hommes dans les usines et qui ont permis, et ça a été des choix collectifs, de maintenir les salaires parce que la collectivité permettait de s'engager à maintenir les emplois. On ne peut pas regarder l'avenir si on n'est pas capable de résister aux coups durs.  (…) La Nation française a montré, dans la période que nous venons de traverser, que nous sommes en train de traverser, qu'on savait garder cet esprit de résistance. C'est la base de tout. Parce que c'est ce qui a permis de garder les compétences et les trésors qu'il y a dans notre industrie, qui sont les femmes et les hommes. Ce n'est pas la peine de chercher à construire 2030-2040 si on a oublié ou perdu ces compétences-là.

> La France de 2030, elle sera industrielle. Elle sera industrielle parce que nous avons besoin et nous continuerons à avoir besoin de produire. Je pense que quand on a imaginé qu'on pouvait avoir un pays où on ne produirait plus, on s'est trompé. Parce que produire, c'est ce qui permet de moins dépendre des autres, en tout cas de chercher les gens avec qui on a envie de faire des choses, mais de ne pas dépendre en totalité d'eux. C'est ce qui permet de continuer à créer des emplois, c'est ce qui permet de créer des emplois qualifiés, des emplois qu'on paye mieux que certains autres. Et c'est permettre aussi de tirer les services qui vont avec l'industrie. S’il n’y a plus d'industries, les services seuls ne fonctionnent pas. L'avenir français est industriel. C'est un message qu'il faut marteler pour les jeunes générations, pour continuer à attirer aujourd'hui et à attirer demain.

> il y a 20 ans-25 ans, on n'a pas tellement voulu robotiser dans notre pays. On a beaucoup moins robotisé que les Italiens ou que les Allemands. Le résultat est qu'on a beaucoup plus délocalisé parce qu'on n'a pas réussi à résister aux pays à très bas coûts de main-d'œuvre. Nous sommes en train aujourd'hui d'accélérer à marche forcée la robotisation et la numérisation, mais parce qu'elle a un impact sur l'industrie qui est massif. Le premier, ça change la vie des opérateurs parce que c'est moins pénible, c'est moins difficile, parce que les tâches sont moins traumatisantes, parce qu'il y a moins d'accidents, et en quelque sorte, on est mieux au travail quand c’est robotisé. La deuxième chose, c'est que ça permet de mieux payer celles et ceux qui sont ainsi formés, on monte tout le monde en compétences. Et la troisième chose, il ne faut pas se tromper, c'est que ça permet de relocaliser maintenant. Ça n'enlève pas les pièces les plus compliquées qu'on avait gardées chez nous et qui continuent à être usinées avec des procédures qui sont très difficiles à robotiser; ça permet de faire revenir de la production qui était très loin. Donc, oui, nous avons un avenir industriel qui passe par la robotisation qui est plus numérique, où il y a du bien-être au travail et qui change totalement le visage de l'industrie, où les rémunérations augmentent, et où on met fin à une histoire qui était déprimante et qu'on a tous entendue depuis des décennies, qui était cette histoire permanente des délocalisations où, forcément, on allait toujours se faire tailler des croupières par les pays à bas coûts. Ça n'est plus vrai grâce à cela. La robotisation et la numérisation, c'est ce qui va nous permettre de construire l'industrie du futur dans notre pays, une industrie où on travaille mieux, où le bilan carbone est amélioré, et où on redevient compétitif avec nos compétences. (…) Oui, la France de 2030 est une France industrielle parce qu'on va continuer massivement d'investir comme on l'a déjà fait avec le plan de relance en sortie de crise, mais beaucoup plus dans la robotisation, la numérisation de notre industrie.

> [Discours: «Devenir le leader de l'hydrogène vert, voilà notre objectif avec France 2030 !»]
(…) L'un des paris que toutes les grandes nations font, c'est celui de l'hydrogène. Parce que c'est ce qui va nous permettre justement de réduire nos émissions, c'est ce qui va nous permettre d'optimiser nos consommations, c'est ce qui va nous permettre de complètement transformer nos modèles avec justement, des nouvelles pratiques. Et là, c'est un continent nouveau qu'il y a devant nous.
D'abord parce qu'avec l'hydrogène, nous aurons la possibilité d'assurer nos déplacements, de produire, d'avoir de l'énergie à bas carbone et donc, de réconcilier l'aventure industrielle, la croissance économique avec la décarbonation de nos économies et la bataille pour le climat. Le fameux en même temps est possible grâce à ces innovations. Et donc, ce n'est pas moins consommer, ce n'est pas renoncer à des activités, ce n'est pas supprimer des choses. Non, c'est par l'innovation, réussir à concilier les deux.
(…) Grâce à ce que nous sommes, nous, Français, au fait que nous avons un nucléaire solide, installé, une base déjà qui produit de l'électricité très décarbonée. Nous pouvons produire de l'hydrogène sur notre sol beaucoup plus massivement que beaucoup d'autres. Là où les autres vont aller les chercher. Et donc, on a un avantage compétitif en tant que producteur d'hydrogène, qu’il y ait un formidable continent devant nous.
Et puis, c'est que c'est un instrument de souveraineté. Vous le voyez tous en ce moment en payant la facture de gaz, un peu d'électricité compte tenu des formules de prix européens, quand on dépend des autres, on dépend des marchés mondiaux. Le nucléaire, fait qu'on dépend beaucoup moins que certains autres pays européens. Si nous nous mettons en situation d'être des grands producteurs d'hydrogène, de savoir les produire, d'avoir les process industriels et d'aller au bout de cette aventure, on construit aussi notre souveraineté énergétique, c'est-à-dire notre capacité pour nous-mêmes et pour nos enfants, à ne pas avoir des prix qui varieront tout le temps, à ne pas être dépendant d'une crise mondiale à tel ou tel endroit, d'une crispation géopolitique ou autre. Et donc, si nous savons être des leaders de la production de l'hydrogène de demain, alors nous construirons aussi la souveraineté énergétique de la France. La bataille pour l'hydrogène, c'est une bataille pour l'industrie, c'est une bataille pour se déplacer, c'est une bataille pour l'écologie et c'est une bataille pour la souveraineté.
(…) L'année dernière avec la chancelière MERKEL, on a lancé un grand projet européen pour financer ces projets d'hydrogène et qu'avec France 2030, on va mettre, en plus de tout cela 1,9 milliard d'euros sur ces projets hydrogène. Et donc, ces 1,9 milliard d'euros, ils vont nous aider à construire ce qui est à proprement parler toute une filière, une filière qui va nous permettre d'usiner les pièces qui permettront de faire ces innovations géniales, qui permettra ensuite de fournir ensuite des cimenteries, des aciéries, des industriels pour changer complètement leur processus, produire leur hydrogène, le stocker, reproduire de l’électricité et transformer le paysage de l’industrie française. Ce que je décris là n’est pas un rêve, ce sont des projets. Derrière ces projets, il y a du savoir-faire français, il y a de la recherche, il y a des investissements. (…) On sort d'une pandémie historique. Nous devons réinvestir au carré, bâtir cette France de 2030 pour justement construire cette nouvelle industrie décarbonée, cette nouvelle industrie plus souveraine et au coeur de celle-ci l'hydrogène comme solution, en quelque sorte, d'énergie, de réindustrialisation et de souveraineté.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
La présidence française du Conseil de l’Union européenne qui débutera le 1er janvier prochain et s’achèvera le 30 juin constitue, pour nous, une échéance politique absolument décisive.
Ce que nous porterons, tout au long de cette présidence française, c’est d’abord l’ambition d’une relance européenne souveraine et solidaire, pour continuer à tirer les leçons de la crise du Covid19 et nous donner les moyens de réussir les transitions de demain.
Cette souveraineté réaffirmée, elle n’est tenable que si, dans le même temps, notre Europe assume enfin la puissance qu’elle porte en elle. Ce sera donc la deuxième ligne de force de notre présidence.
Au sein même de l’Union, nous nous battrons enfin pour ces principes et ces valeurs qui fondent notre appartenance à une même communauté.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> Comment lutter contre la déforestation importée ? En fermant le marché européen aux produits - bœuf, soja, huile de palme…- qui y contribuent directement. Ce projet législatif de la Commission est une avancée du Green deal, portée par la France. Une priorité de la présidence française de l’UE!

> Il n’y aura plus d’animaux sauvages dans les cirques itinérants, plus de dauphins ni d’orques dans les delphinariums, plus d’élevages de visons. Ce soir, la loi pour le bien-être animal a été adoptée. Bravo à tous ceux qui se sont mobilisés. Cette loi, c’est aussi la vôtre.

> J'ai installé le Conseil national de l’économie circulaire, une institution créée par la loi Climat et résilience. Il accompagnera les nécessaires transformations pour sortir du modèle «fabriquer-consommer-jeter».

> Industrie lourde, poids-lourds : l'hydrogène vert est l'une des solutions pour tenir nos objectifs climatiques. Emmanuel Macron a annoncé à Béziers 1,9 Md € pour que cette énergie stratégique soit produite chez nous. Une économie decarbonée et souveraine, c’est ça France 2030.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> La lutte contre le harcèlement et le cyber-harcèlement nous concerne tous, tous les jours. Aujourd’hui, c’est la journée nationale de lutte contre le harcèlement. Le programme phAre se déploie dans tout le système scolaire. C’est l’affaire de chacun de nous.

> L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. Alors même que nos élèves sont justement en train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela pour référence.

> Lire, écrire, compter et respecter autrui. La maîtrise des savoirs fondamentaux est au cœur de la priorité à l’école primaire.

> Défendre et promouvoir le latin et le grec ancien à l'échelle de l'Europe, c'est réaffirmer notre culture. Heureux de lancer une alliance européenne pour l’enseignement des langues anciennes. De nouvelles avancées:
- La création de sections « Mare Nostrum » en collège et lycée pour favoriser l’apprentissage d’une langue ancienne, d’une voire plusieurs langues vivantes étrangères ou régionales ;
- Le développement de l’enseignement de français et culture antique en 6ème ;
Nous venons d'engager à travers ce renforcement de la coopération européenne un élan historique pour l’enseignement des langues anciennes. Un élan au bénéfice de nos élèves comme de nos professeurs.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> La dernière étude sur le pouvoir d'achat est très intéressante. Elle montre que les gagnants de la politique d'Emmanuel Macron sont les Français qui travaillent. Et tous les Français ont vu leur niveau de vie augmenter.

> Macron est le président des gens qui travaillent, de tous les Français. Mais notre politique a consisté à valoriser le travail. Et je crois profondément que cette politique est juste et efficace !

> Notre budget de relance, un budget du père Noël ? C'est le budget du futur de la France ! Police, Justice, réindustralisation... si les LR ne veulent pas investir sur l'avenir du pays, qu'ils nous le disent clairement !

> Il y a une vingtaine d’années, on entendait que l’industrie française était dépassée. On a fait croire aux Français que la France pouvait être une grande Nation sans industrie. Cela a été une faute politique et une erreur économique.

> Le point le plus important dans la reconquête industrielle de notre pays, c’est la visibilité fiscale. Nous avions dit en 2017 que nous baisserions les impôts sur les sociétés et les impôts de production. Promesses tenues !

> L'industrie automobile est confrontée à la révolution technologique la plus importante. Nous visons à soutenir les grands donneurs d'ordre comme les PME. La priorité c'est d'ailleurs les PME, les sous-traitants !

> Un échec de la politique du rruissellement? Ça aurait été un échec si j'y avais cru. Il faut s'occuper des Français sans exception. Et je crois qu'Emmanuel Macron n'a d'ailleurs jamais cru à cette politique non plus.

 

Florence Parly (ministre des Armées)
> L'Espace est un bien commun, celui des 7,7 milliards d'habitants de notre planète. Les saccageurs de l’Espace ont une responsabilité accablante en générant des débris qui polluent et mettent nos astronautes et satellites en danger.

> Lancement réussi pour les 3 satellites militaires CERES ! La France rejoint aujourd’hui le club très fermé des pays dotés d’une capacité de renseignement électromagnétique depuis l’espace. Pour analyser, décider et agir en toute autonomie.
Quelques semaines après le succès du lancement du satellite militaire Syracuse, la France confirme sa puissance dans le domaine spatial, en alliant des technologies et des ressources que peu de pays au monde maîtrisent.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Je me félicite de l’adoption à l'unanimité par les députés de la proposition de loi visant à moderniser notre modèle de sécurité civile et valoriser le volontariat des sapeurs pompiers?

> Nous avons fait voter une loi pour lutter contre le séparatisme. Nous avons dissous le CCIF, Baraka City et le collectif Cheikh Yassine. Nous avons expulsé les 2/3 des étrangers radicalisés présents sur le sol national et les autres sont hors d’état de nuire (prison, etc.).

> 10000 jeunes au ministère de l’Intérieur ! Objectif : accompagner la jeunesse de France dans ses études et lui garantir des perspectives d’insertion grâce à plus de 10000 stages, apprentissages et missions de service civique.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Loi de restauration de la confiance en l’autorité judiciaire] Je me réjouis de l’adoption de cette loi ambitieuse qui réaffirme le rôle essentiel du travail pour les détenus, en instaurant notamment le tout premier contrat de travail en prison. Des avancées importantes pour la réinsertion des personnes incarcérées.

> [Index diversité et inclusion] La diversité est source de performance économique pour les entreprises. Cet outil leur permettra de la mesurer au sein de leur organisation. Un objectif : renforcer l'égalité des chances dans l'emploi.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Avec le projet de loi confiance en la justice, nous consacrons, pour les justiciables, le secret professionnel des avocats comme il ne l'a jamais été.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> [Covid19] La cinquième vague frappe à son tour la France. Les contaminations montent vite désormais. Pour le moment, les hospitalisations restent contenues grâce à la vaccination massive des Français, 90 % des personnes éligibles étant vaccinées. Mais le virus arrive à se faufiler et il touche en priorité les non-vaccinés. La quatrième vague cet été a été courte et ne s’est pas accompagnée d’une surcharge hospitalière massive. Mais les conditions climatiques sont beaucoup plus favorables à la circulation virale. Il fait froid, humide, on se retrouve davantage à l’intérieur. Difficile d’estimer par avance quelle sera l’ampleur de la vague ; de premières modélisations font état d’un risque de dépasser les 1.000 hospitalisations par jour d’ici à janvier.
L’Allemagne compte plus de 40.000 cas par jour, un record, les pays de l’Est réinstaurent des mesures dures de confinement partiel. En France, nous avons retardé de plusieurs semaines cette cinquième vague. Grâce à une meilleure vaccination. Nous avons aussi mis en place tôt et maintenu les outils qui permettent de réduire les contaminations, comme le pass sanitaire. La plupart des pays qui font face à une reprise brutale des contaminations n’avaient pas ou plus ce pass sanitaire. Certains le remettent en place ou en élargissent l’usage. D’autres vont plus loin, notamment les Autrichiens, avec un confinement des non-vaccinés, mais ce n’est pas notre choix.

> [Covid19]  La vaccination a deux grands objectifs. D’abord, sauver des vies. La plus grande étude au monde sur la question est française. Elle montre qu’avec le vaccin, on a 12 fois moins de risque quand on a au moins 50 ans de faire des cas graves de Covid-19 et d’être hospitalisé. Le deuxième objectif, c’est ce qu’on appelle l’immunité collective, c’est-à-dire empêcher la circulation du virus. Or, le variant Delta est tellement contagieux que même lorsqu’une petite minorité de la population n’est pas vaccinée, il circule. D’autant qu’il peut contaminer – le plus souvent sans symptômes ou avec peu de symptômes – des personnes déjà vaccinées.

> [Covid19] J’entends qu’on se relâcherait depuis le premier jour de cette pandémie ! Contrairement à ce que beaucoup pressentaient, les Français ont été extrêmement solides, respectueux des gestes barrières. Diminuer sa vigilance quand le risque est moins élevé, ça s’entend. En revanche, quand nous entrons dans une période très propice à la circulation du virus, comme aujourd’hui, il est vraiment fondamental qu’on fasse tous ce geste citoyen supplémentaire : porter le masque, garder ses distances, se laver les mains ou se faire tester au moindre doute.

> Actuellement, la circulation du virus s’accélère, mais nous n’avons pas une vague hospitalière. Le télétravail est un outil auquel nous avons eu recours quand il a fallu. Nous n’y sommes pas encore aujourd’hui, mais cela fait partie des mesures que nous pourrions mobiliser le cas échéant.

> [Covid19] Nous n’en sommes clairement pas [au reconfinement]. Dans les conditions actuelles de circulation du virus, de vaccination massive, d’utilisation des gestes barrières, un confinement serait disproportionné. Mais restons très prudents, car ce virus et ses variants nous ont déjà montré qu’ils pouvaient déjouer les pronostics et nous contraindre à des mesures de freinage collectives urgentes. Personne ne s’attendait à la vague épidémique actuelle aux Pays-Bas, qui a une couverture vaccinale à peine inférieure à la nôtre.

> > [Covid19] L’Organisation mondiale de la santé prévoit que d’ici à la fin de l’hiver, on pourrait avoir jusqu’à un demi-million de morts supplémentaires en Europe, notamment si la vaccination n’y progressait pas, notamment à l’Est. Il est normal d’être excédé, de râler, de se dire qu’on a déjà fait beaucoup d’efforts, parce que c’est vrai. Mais on fait face à un ennemi qui nous contraint à adopter cette vigilance dans la durée. Je sais que les Français comprennent comment le virus fonctionne. A Noël, par exemple, il est plus prudent, pour retrouver ses grands-parents, que tout le monde soit vacciné et à jour, de maintenir les gestes barrières et aérer les pièces régulièrement.

> [Covid19] D’abord, plus de la moitié des Français âgés des plus de 65 ans éligibles avaient fait leur rappel avant l’intervention du président. Et elle a rehaussé encore cette dynamique avec plus de 115.000 injections par jour en moyenne. On a même vu un impact sur les primo-vaccinations, avec une augmentation de 20 % des prises de rendez-vous. Il nous reste cependant encore 6 millions de Français éligibles qui n’ont pas reçu la moindre dose. Ces Français-là, il faut absolument qu’ils se protègent.

> [Covid19 & vaccination des enfants] La question se pose d’un point de vue scientifique. Les Etats-Unis et Israël ont commencé la vaccination des 5-11 ans, ce qui nous donnera des renseignements sur comment cela se passe en vie réelle. Les études utilisées par l’Agence américaine des médicaments montrent que le vaccin chez les enfants est efficace et sûr. Nous attendons dans les prochaines semaines l’instruction transparente, objective et exhaustive de l’Agence européenne du médicament. Ce sera ensuite aux autorités scientifiques françaises, sans doute d’ici à début 2022.

> [Covid19] La vaccination protège de la surmortalité, nous l’avons vu avec la 4e vague. Mais ce que nous disent les premières modélisations, avec tout le conditionnel possible, c’est que cette vague épidémique pourrait se prolonger sur décembre et janvier et avoir un impact sanitaire important. Sans doute moindre que pendant les deux premières vagues. Mais si vous ajoutez à cela la bronchiolite, la grippe, les gastros, on arrive à une situation de fragilité pour notre système de santé.

> [Covid19] Les hôpitaux français ont tenu. Nous n’avons pas vu en France de malades avec des bouteilles d’oxygène dans leur voiture, sur le parking d’un hôpital, ce qui a été le cas chez nos voisins italiens. Les hospitaliers n’ont pas envie de faire face à une cinquième vague hospitalière. Mais si la situation l’exigeait, ils ont déjà montré qu’ils étaient courageux, solides et solidaires. Donc, évitons à nos hôpitaux une grosse épidémie de grippe, plus une cinquième vague de Covid-19.

> La Fédération hospitalière de France a fait une enquête et parlé de 5 à 6 %, peu ou prou comme en 2019 à la même période. Une étude sur 15 CHU [hors Ile-de-France] montre qu’il y a même en réalité un peu plus de soignants aujourd’hui qu’il y a deux ans dans nos hôpitaux.
Certains lits ont été transformés pour conserver de grandes capacités de réanimation. D’autres ont été temporairement fermés pour transformer des chambres doubles en chambres simples en période Covid. On est en train de les redéployer progressivement. Ce qui n’empêche pas qu’il y ait des tensions, en particulier dans les services d’urgence et certains blocs opératoires.
Il n’y a pas une fuite des soignants. Il y a heureusement des hôpitaux qui ne sont pas confrontés à des difficultés particulières, mais aussi, c’est vrai, des services fragilisés. Les arrêts maladie ont légèrement augmenté, d’un point seulement, des soignants récupèrent aussi légitimement des congés repoussés, des heures supplémentaires nombreuses depuis un an.

> Le Ségur de la santé, c’est une nouvelle donne pour l’hôpital et le système de santé : nous avons augmenté les salaires de 183 euros par mois pour tout le monde à l’hôpital. Et au 1er janvier 2022, toutes les grilles salariales des soignants augmenteront à nouveau. Nous avons aussi simplifié les organisations internes à la demande des soignants, nous sommes en train d’investir dans des bâtiments neufs. Tout est en place pour une amélioration des conditions de travail et pour redonner du sens. Mais ça n’enlève rien à la fatigue, à l’usure, à l’impatience. Parce qu’il y a beaucoup d’arriérés. Il faut des années pour former des médecins, des années pour rénover un hôpital. Mais cette fatigue, vous pouvez la constater dans n’importe quel pays qui a vécu des vagues de Covid19.

> [Covid19] Objectivement, il y a une très forte compréhension de la raison pour laquelle l’obligation vaccinale a été adoptée par le Parlement. Le nombre de suspensions a été très limité : 0,6 % des professionnels des établissements. Et les soignants suspendus retrouvent leur emploi une fois vacciné. Je n’ai pas encore vu une unité hospitalière fermée à cause de l’obligation vaccinale. Même en Guadeloupe, où l’on partait de loin, on est monté à des taux de vaccination à 93 % de soignants dans certains hôpitaux.

> La France est un pays qui s’illustre par l’absence de reconnaissance de l’expérience. Ici, une infirmière depuis vingt ans ne peut pas prescrire du paracétamol à un patient qui a mal à la tête… alors qu’elle pourra en donner à son enfant chez elle. Un kiné ne peut pas voir un patient pour une entorse de la cheville sans qu’il soit adressé par un médecin. J’assume de lutter contre les déserts médicaux en donnant plus de missions et de compétences à celles et ceux qui, légitimement, n’attendent que ça. Je vois qu’il y a des résistances. Des parlementaires qui me disent pourtant lutter au quotidien contre les déserts médicaux s’opposent à ce qu’on touche à un pré carré. Et c’est un médecin qui le dit !

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> La France se donne les moyens d'être un leader de la production d’hydrogène ! Grâce aux technologies de rupture développées par la recherche, nous pourrons développer des filières industrielles décarbonées extrêmement compétitives.

> Des pôles universitaires d'innovation pour accélérer la montée en puissance de notre recherche! Ces projets inédits réuniront nos forces de recherche en un même site pour révéler notre plein potentiel d'innovation. Bravo aux 5 établissements pilotes.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> L’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur les animaux. Cette loi renforce la lutte contre l’abandon : certificat de sensibilisation, encadrement des ventes sur internet, renforcement des sanctions. Parce que les animaux de compagnie ne sont pas des jouets. Merci pour le travail accompli.

> La Commission européenne propose aujourd’hui un règlement permettant de lutter contre la déforestation importée. Je me félicite de voir que ce sujet majeur avance au niveau européen. Nous continuerons à en faire une priorité de la Présidence française de l’UE.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> Non, je ne laisserai pas dire que ce gouvernement casserait le service public ! Nous remettons des agents sur le terrain tout en recréant des services de proximité avec France services. À droite, comme à gauche, il est facile de donner des leçons après avoir manqué de courage.

> Depuis 2017, de manière constante, ce gouvernement remet des agents publics sur le terrain. Il n'y aura jamais eu autant d'enseignants dans le premier degrès qu'en 2022.

> Le talent n'a ni genre, ni origine. Nous lançons l’expérimentation d'un index diversité et inclusion pour évaluer entreprises et administrations. C’est un outil clé pour obtenir des résultats sur cette priorité du quinquennat.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> C'est parti ! Nous lançons l'expérimentation de l'Index diversité et inclusion. Un outil de performance pour mesurer le niveau de diversité et d'inclusion des organisations. Merci aux acteurs engagés dans ce projet inédit.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> En 2022, le budget du logement marque une série d'avancées considérables. Nous renforçons les incitations fiscales pour les propriétaires qui mettent des logements sur le marché avec un loyer abordable. Locataires, propriétaires, marché immobilier : tout le monde y gagne !

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> La suppression de la taxe d'habitation représente un gain de pouvoir d'achat de 723 euros par an. Nous avons prévu de compenser la taxe foncière sur les propriétés bâties pour les départements en leur affectant une fraction de la TVA.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les pays qui exportent vers l'UE doivent avoir les mêmes règles du jeu que nos entreprises en termes d'empreinte carbone, de contrainte environnementale et d'absence de subventions publiques. Autrement, c'est de la concurrence déloyale et elle doit être bloquée.

> Je travaille pour qu'on passe un règlement au niveau européen qui fait que quand un pays subventionne une entreprise, on puisse bloquer la situation, et qu'on dise c'est de la concurrence déloyale.

> Les CDD de plus de six mois dans l'Industrie sont souvent des premiers points d'entrée avant d'avoir un CDI.

> Il y a plus de 70 000 postes qui sont à pourvoir dans l'industrie.

> Pénurie de main d’œuvre : l'industrie est le secteur privé où il y a le moins de salariés payés au SMIC. Mais pour les filières comme l'agroalimentaire, avec des salaires moins élevés et des conditions de travail encore difficiles, la question des salaires se pose.

> La question est comment on réindustrialise l'Europe et comment on fait pour être moins dépendant de productions qui viennent de très loin.

> [Masques sanitaires] Il y a une tentation des industriels chinois d'inonder les marchés européens pour étouffer la concurrence et reprennent le monopole de la fabrication.

> Les filières comme l'hôtellerie- restauration, qui ont été les plus impactées par le Covid19, sont aussi les plus féminisées. Outre notre politique pour l’égalit professionnelle, avec les mesures d'urgence et France relance, nous agissons pour que les femmes ne soient pas les parents pauvres de la reprise.

> Pour avoir une approche durable du développement économique de nos territoires, État et collectivités locales doivent être des partenaires de confiance. Avec Territoires industrie nous avons développé un dispositif puissant et pragmatique en ce sens.

> Avec France 2030, nous accélérons à marche forcée la robotisation et la numérisation de notre industrie, pour redevenir compétitifs avec nos compétences. Ce qui va nous permettre de transformer notre modèle, c'est l'esprit de résistance et d'innovation français.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> Une grande mobilisation lancée par le Président Emmanuel Macron face au harcèlement scolaire ! Le Ministère de l’Interieur, chargé de la prévention de la délinquance, se mobilise.

> La lutte contre les violences faites aux femmes doit mobiliser toute la société. 1er contributeur en moyens humains et financiers pour assurer leur protection, Le ministère de l’Intérieur est pleinement mobilisé pour accompagner les maires dans cette tâche.

> Face aux empoisonnements au GHB nous agissons : 5 ans de prison et 75000€ d’amende, formation des établissements de nuit par les forces de l’ordre, QR Code d’alerte.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> Une avancée démocratique majeure, la proposition de loi sur la protection des lanceurs d’alerte votée à l’unanimité ! La France est pionnière sur ces enjeux, avec cette directive européenne transposée ? l’Europe fait œuvre utile !

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> [Loi Alerte] Ce texte sur les lanceurs d’alerte est le lieu d’un équilibre : organiser un cadre pour recueillir efficacement les alertes, sans encourager les règlements de comptes, accorder une protection effective, mais des seuls comportements vertueux

> La loi Alerte permet d’abandonner la « hiérarchie des canaux » Un lanceur d’alerte n'aura plus l'obligation de s’adresser d’abord à son employeur. Nous assurons une protection plus complète des lanceurs d’alerte. (…) Les « facilitateurs » de l’alerte pourront bénéficier de la même protection. Cette extension permet d’offrir un véritable cercle de protection autour du lanceur d’alerte et de rompre son isolement.

La loi Alerte lutte contre les procédures « bâillons » : l'instrumentalisation de la justice pour intimider ou réduire au silence les lanceurs d’alerte. Un lanceur d'alerte pourra obtenir une prise en charge provisoire des frais de justice par son adversaire.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> L’inceste et les violences sexuelles faites aux entants, nous ne devons jamais nous y habituer et ce sujet doit constamment rester sur le devant de la scène.

> [Violences sexuelles sur mineurs] Ce n'est que lorsque individuellement et collectivement on prendra conscience de la situation dramatique dans laquelle sont nos enfants, dans notre pays, qu'on aura l'espoir de sortir de tout cela.

> [Inceste] Le syndrome de l'aliénation parentale est quelque chose qui doit être banni des pratiques et des références.

> Un enfant doit avoir quotidiennement accès à un repas nutritif et sain pour grandir, se développer, et apprendre.

> Aucun gouvernement n’a fait autant pour la protection de l’enfance. Meilleure lutte contre l’inceste, meilleur recueil de la parole de l’enfant, meilleure détection des violences subies… l’État est au rendez-vous de ses responsabilités en matière d’aide à l’enfance.

> Inauguration de la charte du nouveau-né hospitalisé pour :
- recentrer les soins sur la famille et les besoins du bébé;
- rappeler les droits du nouveau-né à bénéficier d’un environnement propice à son développement.
En parallèle, une expérimentation sera menée dès 2022 avec le déploiement d'équipes mobiles de néonatologie à domicile pour favoriser les liens parent-enfant et assurer la continuité de la prise en charge des nouveau-nés après leur sortie de l’hôpital.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Être élu est une responsabilité, un honneur et une occasion unique d'être au service des concitoyens et de l’intérêt général. Restons toujours à l’écoute des territoires !

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> 95% des Français ont connu une amélioration de leur pouvoir d'achat. Pour autant, ce n'est pas suffisant, parce que la pauvreté persiste dans notre pays, parce qu'on ne vit pas «bien» avec 800€. Notre action pour le pouvoir d’achat continue, et continuera.

> Avec l'adoption du Budget 2022, notre majorité fait le choix de la cohérence, fidèle à nos engagements : pour protéger les plus vulnérables et permettre l'émancipation de tous, mais aussi pour projeter notre pays dans l'avenir avec France 2030.

> Alors que nous sommes face à un rebond épidémique, l'instrumentalisation par LR de la situation dans les hôpitaux est indigne! Pire, elle n'est pas à leur avantage : ils font partie de ceux qui, depuis 30 ans, n'ont rien fait pour protéger notre modèle de santé!

> Quasi unanimité pour l’adoption de la proposition de loi Animaux! Fier de voir aboutir ce texte que nous portons avec les députés LaREM depuis près d’un an. Pour changer notre rapport au vivant et mettre fin à des pratiques d’un autre âge.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le harcèlement est un fléau. Nos enfants ne peuvent se sentir seuls, isolés ou responsables des faits qu'ils subissent. Nous sommes tous concernés. Merci aux enseignants et aux élèves qui chaque jour s'engagent pour faire cesser ces drames humains.

> Fierté et émotion. Ensemble, nous avons rendu possible le vote de la proposition de loi pour la lutte contre la maltraitance animale. Enfin, la France fait un pas décisif ! (…) C’est un texte historique parce que nous avions du retard, aujourd’hui nous le comblons et nous sommes en capacité d’aller au-delà de ce que d’autres pays ont entrepris.

> Il y a les LR sur les plateaux TV et les LR au Parlement. Les 1ers disent : baisse du nombre de fonctionnaires mais jamais où ! Ils veulent moins d'enseignants ou de policiers ? Et les seconds proposent toujours des dépenses supplémentaires !

> Notre pays sort renforcé à l'issue de la crise. Nous avons permis à 400000 familles de ne pas tomber dans la pauvreté. Nous avons le taux de chômage le plus bas depuis 13 ans et plus de 7% de taux de croissance. Soyons fiers de la France.

> Rétablissement des savoirs fondamentaux, dédoublement des classes en quartiers prioritaires, maintien des écoles en zone rurale, revalorisation de l'école maternelle, refonte du bac... C'est un processus sans précédent que nous avons engagé pour notre école.

> Ce qui se passe à la frontière de la Pologne n'est ni plus ni moins que de la traite d'êtres humains par la Biélorussie. C'est un test pour l'Union européenne qui y opposera ses valeurs et son esprit de responsabilité.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Il aura fallu attendre Emmanuel Macron et ce gouvernement pour que la France redresse ses dépenses publiques et sorte enfin de la disgrâce.

> Sans les mesures du gouvernement pendant la crise la France aurait perdu 40% de PIB et accumulé 10% de dette en plus.

> Les maires en première ligne face à la crise.. Les solutions viendront des territoires !

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Des nouvelles très inquiétantes en provenance d’Arménie. Il n’y a pas de conflit gelé, seulement des conflits qu’on n’a pas essayé de résoudre avec suffisamment de détermination. (…) Entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, il y a un agresseur et un agressé. On ne peut rester neutre ni laisser l’Arménie dans les mains de la Russie.