jeudi 18 novembre 2021

La quotidienne centriste du 18 novembre 2021. La covid19, juge de paix de la «bonne politique»?

S’il serait hasardeux de prétendre que les gouvernements qui font face aux plus grandes et graves difficultés dans ce début de la cinquième vague de l’épidémie de la covid19 – ou de ses prémisses – sont ceux qui ont fait les mauvais choix depuis l’apparition du coronavirus, il est cependant clair qu’il y a eu des politiques mises en place, qui globalement (parce que tout le monde a fait des erreurs ou n’a pas toujours pris la bonne décision au bon moment) ont donné de meilleurs résultats si l’on fait un bilan actuel et évidemment partiel puisqu’il ne préjuge nullement du futur tant est grande l’inconnue sur les possibles développements de cette crise sanitaire.

Et malgré les critiques, les mouvements d’humeur, la mauvaise foi partisane et même les violences de certains groupes, la stratégie du gouvernement français apparait comme une des plus efficaces parmi celles mises en œuvre à travers le monde.

Si, évidemment, tout politique cohérente en la matière devait principalement prendre en compte le critère sanitaire – bien soigner les gens et éviter le plus possible les décès tout en contrôlant la propagation du virus –, celui-ci n’est pas et ne peut pas être le seul à être pris en compte pour analyser les résultats obtenus.

Il y a également les critères économiques, sociaux, sociétaux, sans oublier les enjeux démocratiques.

La croissance française de cette année (qui vient d’être réactualisée aujourd’hui à 6,8% et 4,2% pour 2022), l’emploi (le taux d’emploi n’a jamais été aussi élevé depuis 15 ans), les faillites contenues d’entreprises, un pouvoir d’achat sauvegardé voire en hausse, aucun dérapage de la pauvreté, la préservation des droits dans le cadre d’une sécurité sanitaire renforcée, tout cela fait partie du bilan du gouvernement français.

Tout comme le fait que sans l’action gouvernementale le PIB aurait reculé de 40% et la dette augmenté de 10% selon une dernière étude.

Une action menée face à une opposition souvent irresponsable dans ses critiques et ses propositions ainsi qu’à des mouvements séditieux – antivax, antipass, antitout – qui ont tenté par tous les moyens de déstabiliser l’Etat qui, s’ils avaient réussi dans leurs entreprises subversives ferait que nous serions dans une crise profonde dans tous les domaines avec des milliers, voire des centaines de milliers de morts en plus.

Ce qui ne signifie pas que tout a été parfait, qu’il n’y a pas eu de manquements , voire des erreurs (comme l’organisation des élections municipales au moment d’une des vagues les plus fortes) et quelques hésitations même si beaucoup d’entre elles venaient d’une méconnaissance de la covid19 par la médecine et la science, couplée avec la volonté de ne pas créer les conditions d’une explosion de colère avec des mesures trop strictes sans oublier cette exigence de ne pas mettre le pays totalement à l’arrêt.

Et ce qui ne veut pas dire que le combat est définitivement gagné car la covid19 n’a pas disparu, bien au contraire.

Même avec les vaccins préventifs, les traitements curatifs bientôt disponibles et les gestes barrières couplés avec le pass sanitaire, il faut continuer la lutte avec toute la force et la vigueur qu’exige l’ennemi que l’on a en face de soi.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.