jeudi 1 octobre 2020

Présidentielle USA 2020. Propos centristes – Spécial débat Biden-Trump

Voici une sélection, ce 2020, des propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux aux Etats-Unis concernant le premier débat qui a opposé Joe Biden à Donald Trump le 29 septembre à Cleveland (Ohio).

A noter que le deuxième débat opposant Biden à Trump aura lieu le 15 octobre à Miami en Floride et sera modéré par Steve Cully de la chaîne publique C-Span; le troisième se tiendra le 22 octobre à Nashville dans le Tennessee) et sera modéré par Kristen Melker de NBC.
Quant au débat entre les deux candidats à la vice présidence, la démocrate Kamala Harris et le républicain et actuel vice président, Mike pence se déroulera le 7 octobre.

 

Joe Biden (candidat du parti démocrate à la présidentielle, ancien vice-président)

- Hier soir, j'ai lutté pied à pied face à Donald Trump et exposé ma vision d'une Amérique plus forte et plus inclusive.

- La nuit dernière, j'ai expliqué pourquoi je me suis lancé dans cette course: nous sommes dans une bataille pour l'âme de cette nation et c'est une bataille que nous devons gagner.

- Donald Trump a montré au pays hier soir à quel point il était inapte à être président.

La suprématie blanche n'a pas sa place en Amérique. Nous ne devrions pas avoir à supplier le président des États-Unis de dire cela.

- Ignorez les sondages, ignorez ses tweets, ignorez sa performance lors de ce débat désagréable. Nous devons rester concentrés. Nous devons gagner.

- Il n’ya pas d’autre manière de le dire: le président des États-Unis a refusé de désavouer les suprémacistes blancs sur l’estrade du débat hier soir.

- Vous avez entendu beaucoup de choses sortir de la bouche du président Trump. Pouvez-vous citer une chose qu'il a dite pour améliorer votre vie?

- Nous avons besoin d'un président qui nous rassemblera, pas qui nous séparera davantage.

- Sous ce président, nous sommes devenus plus faibles, plus malades, plus pauvres, plus divisés et plus violents. Quand j'étais vice-président, nous avons hérité d'une récession, on m'a demandé de la corriger, et je l'ai fait. Nous avons laissé à Donald Trump une économie en plein essor et il a provoqué une récession.

- Donald Trump n'est pas un président de la loi et de l'ordre. C'est un président qui enfreint la loi et crée le désordre.

- Donald Trump est le pire président que nous ayons jamais eu.

 

Kamala Harris (candidate du parti démocrate à la vice-présidence, sénatrice de Californie)

- Trump dénigre la fonction de président des États-Unis.

- Donald Trump est faible. Il sait qu’il ne peut pas gagner si les gens votent. Il lève donc tous les obstacles possibles pour supprimer le vote. Nous, le peuple, ne pouvons pas le laisser s'en tirer.

- Donald Trump ne prétend pas être autre chose que ce qu'il est: quelqu'un qui ne condamnera pas les suprémacistes blancs.

- Hier soir, Joe Biden a montré que, contrairement à Trump, il est prêt à diriger notre pays dès le premier jour.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)

Joe sait qu'il ne s'agit pas de lui, mais de nous. Faites votre plan de vote dès maintenant. Nous devons voter comme si notre démocratie en dépendait. Parce que c'est le cas.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)

- [Donald Trump lors du débat] Choquant mais pas surprenant. Éliminons-le.

- Les aspirants autoritaires prospèrent grâce au sentiment d'impuissance parmi les gens qu'ils espèrent diriger. Le moment est venu de nous assurer que Donald Trump et le GOP savent que nous ne sommes pas impuissants et que nous nous gouvernons nous-mêmes.

- Trump ne trompe pas simplement le gouvernement lorsqu'il évite de payer des impôts. Il nous trompe, nous ses concitoyens américains.

- Donald Trump a démontré à plusieurs reprises que sa première allégeance n'est pas aux États-Unis d'Amérique.

- Trump ne se bat pas contre Joe Biden. Il se bat contre notre démocratie. Reconnaissez cette menace. Appelez ça comme ça. Rendez-vous en nombre écrasant pour voter. Arrêtons-le, ensemble.

 

Julian Castro (ex-maire de San Diego & ex-ministre d’Obama)

- Trump a fait une crise de colère sur scène et a brisé toutes les normes. De nombreux médias: "Un débat animé hier soir avec chaque homme qui dépasse les bornes." Le réflexe de blâmer les deux côtés en même temps est une habitude que les médias ne peuvent tout simplement pas abandonner, même si cela servirait la vérité et notre démocratie. Arrêtez donc de récompenser le comportement de Trump.

 

Cory Booker (sénateur du New Jersey)

- Ce président incite ouvertement les suprémacistes blancs et tente de délégitimer notre élection. Nous ne devons pas le laisser faire perdre et, l’important est voter en nombre record.

- Donald Trump a laissé tomber ce pays avec ses mensonges, son fanatisme et son leadership imprudent. Nous ne pouvons pas avoir quatre ans de plus d'un président qui dit aux suprémacistes blancs de «se tenir prêt». Le choix dans cette élection est très clair.

 

Amy Klobuchar (sénatrice du Minnesota)

- Hier soir, Donald Trump a eu l'occasion de condamner les suprémacistes blancs. Mais il a refusé. Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez tenter de faire disparaitre le lendemain. Vous ne pouvez pas revenir en arrière.

- Le peuple américain veut un leader qui ramènera compétence et compassion à la Maison Blanche. Hier soir Joe Biden nous a montré qu'il est ce chef.

Trump vient-il de dire que la Cour suprême examinerait tous les bulletins de vote à la présidentielle? Trump discrédite littéralement notre système électoral devant le peuple américain. C'est ce que font les dictateurs. Il ne connaît pas de limites. Il sait qu’il ne peut pas gagner si tout le monde vote.

- Donald Trump, êtes-vous un président sur le podium du débat ou un chahuteur à un match de baseball? Notre pays a besoin d'un leader que nous respectons. Pas un gars devant qui nous devons crier pour être entendu.

 

Adam Schiff (représentant de Californie)

C'était une question simple: allez-vous condamner la suprématie blanche? Trump a refusé à plusieurs reprises. Rester prêt pour quoi? Son propre FBI a déclaré que les groupes d'extrême droite constituent la menace terroriste intérieure la plus grave pour l'Amérique. Les dorloter, monsieur Trump, est dangereux et honteux.

 

Beto O’Rourke (ancien représentant du Texas)

Incroyablement triste pour notre grand pays d'avoir ce voyou comme président. Je suis plus déterminé que jamais à aider Joe Biden à gagner, à vaincre Trump et le Trumpisme, à aider les candidats démocrates à remplacer les catalyseurs de Trump tout au long du scrutin. Il faut gagner, il n'y a pas d'alternative.

 

Pete Buttigieg (maire de South Bend, Indiana)

- Rude nuit pour la présidence américaine. C'est une bonne chose que nous puissions faire quelque chose à ce sujet dès maintenant. Votez Joe Biden.

- L'Amérique est épuisée et gravement endommagée par le chaos. Quelqu'un veut-il encore quatre ans de cela?

 

 

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / J-33: Biden demeure stable en tête

Voici les résultats au 1er octobre du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, toujours en tête de l’élection présidentielle américaine à 33 jours du scrutin (3 novembre).

Son avance est de 8,14 points sur le président républicain sortant, Donald Trump, auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»), soit une nouvelle baisse très légère mais qui ne change guère la tendance lourde.

A noter que le deuxième débat opposant Biden à Trump aura lieu le 15 octobre à Miami en Floride et sera modéré par Steve Cully de la chaîne publique C-Span; le troisième se tiendra le 22 octobre à Nashville dans le Tennessee) et sera modéré par Kristen Melker de NBC.

Quant au débat entre les deux candidats à la vice présidence, la démocrate Kamala Harris et le républicain et actuel vice président, Mike pence se déroulera le 7 octobre.

 

► Moyenne de la semaine de Joe Biden (démocrate): 51,10%

► Moyenne de la semaine de Donald Trump (républicain): 42,87%

► Joe Biden en tête avec 8,23 points d’avance (+0,09 point par rapport au 30 septembre)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +7,6 points (+0,5 point par rapport au 30 septembre)

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +6,6 points (+0,5 point par rapport au 30 septembre)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

 

L’Humeur du Centriste. Mais ils sont où les sénateurs MoDem, dans la majorité ou l’opposition?!

Sénat
Lorsque le MoDem Marc Fesneau, ministre des Relations avec le Parlement répond par l’affirmative à la question de savoir si les sénateurs de son parti, membre de la majorité présidentielle, doivent rejoindre un groupe constitué avec les élus de LaREM – «Tout ce qui permet de mettre du lien dans la maison commune est une bonne nouvelle» a-t-il dit –, on se souvient, tout à coup, que ces mêmes sénateurs sont actuellement membres de l’Union centriste où se trouvent ceux de l’UDI et qui, quelques jours avant les dernier renouvellement de la Haute assemblée ont publié un communiqué pour rappeler sans équivoque qu’ils appartenaient à la majorité sénatoriale, c'est-à-dire à l’opposition au gouvernement!

Eh oui, le Mouvement démocrate de François Bayrou, nouveau Haut-commissaire au plan, nommé par la volonté d’Emmanuel Macron, et pilier selon ses dires de l’actuelle majorité qui gouverne le pays, fait alliance au Sénat avec les adversaires de celui-ci alors que depuis 2017 les cartes politiques ont été redistribuées, tout cela pour ménager la chèvre et le chou et… éviter, en l’occurrence, de se compter.

Si cela ne s’appelle pas de la politique politicienne de mauvais aloi, alors on ne sait plus ce que les mots veulent dire.

On pouvait comprendre que le MoDem pouvait, avant la dernière présidentielle, faire alliance avec l’UDI au Sénat parce que, d’une part, le groupe centriste avait une histoire commune entre les deux formations toutes deux issues de l’UDF et, d’autre part, parce que les convergences de vues étaient nombreuses.

Or ce n’est plus le cas depuis que l’UDI a décidé d’être une opposante parfois plus dure que LR et le PS à la politique gouvernementale et qu’elle ne s’en cache pas.

Après les élections de dimanche dernier (qui renouvelaient un tiers des sénateurs), le président du groupe Union centriste, l’UDI Hervé Marseille, s’est d’ailleurs félicité que ses troupes reviennent plus nombreuses au Palais du Luxembourg, déclarant que «la majorité sénatoriale sort confortée de ce scrutin. On devrait gagner 5 à 8 sénateurs supplémentaires».

Oui, c’est bien de «majorité sénatoriale» qu’il parlait, celle qui a élu à la présidence du Palais du Luxembourg le LR Gérard Larcher ce qui n’a semble-t-il guère ému les élus MoDem qui n’ont pas réagi pour rappeler qu’ils faisaient partie d’une autre majorité!

Ce n’est pas la première fois que monsieur Marseille compte dans la majorité sénatoriale et donc dans l’opposition au gouvernement les sénateurs MoDem sans que ces derniers ne mouftent et fassent un communiqué pour indiquer que ses propos sont mensongers…

Il serait temps de faire une clarification au nom de l’honnêteté politique et du respect de l’électeur.

Mais les circonvolutions du Mouvement démocrate et de Bayrou sur les majorités et les alliances à géométrie variable – on a pas oublié que pendant plusieurs années le MoDem a fait partie de la majorité en région Auvergne-Rhône-Alpes dirigée par le LR de droite radicale, Laurent Wauquiez, et subsidiairement traître du Centre et ce, même après la dernière présidentielle – ne vont guère dans la bonne direction et posent, une nouvelle fois, les centristes comme des politiciens de peu de conviction et de beaucoup d’opportunisme et d’hypocrisie.

Il serait temps d’inverser cette vision détestable et de suivre le souhait de Marc Fesneau.

 

Centristement votre

 

Le Centriste.

 

 

Propos centristes. France – Covid19; biodiversité; transition écologique; budget 2021; priorité à l’emploi; animaux sauvages protégés; séparatisme à l’école…

Voici une sélection, ce 30 septembre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


Emmanuel Macron (Président de la République)

[Discours au sommet de la biodiversité à NewYork]

L’année 2020 devait être la super année de la biodiversité au cours de laquelle notre nouveau cadre international d’action devait être défini. Elle sera, je l’espère, l’année de la prise de conscience et d’une véritable transformation. Devions-nous en passer par là ? Je ne sais pas, mais la crise de la Covid-19 a montré très clairement les conséquences désastreuses pour notre santé, notre prospérité, notre sécurité collective, de la destruction de la biodiversité, bien public mondial s’il en est.

Les scientifiques nous alertent depuis longtemps sur les risques d’apparition de nouvelles maladies infectieuses liées à la déforestation, au braconnage des espèces sauvages, en matérialisant les liens très étroits entre les santés humaine, animale et environnementale. Cette pandémie nous rappelle que la biodiversité est notre assurance vie. Lorsqu’elle est fragilisée, c’est notre sécurité sanitaire, notre sécurité économique qui sont en jeu.

La protection de la nature renvoie donc fondamentalement à une question éthique qui est celle de la protection de l’humain. Surtout, la protection de la biodiversité, c’est la protection de nos écosystèmes. Je ne crois pas à un droit du vivant qui serait supérieur à un droit de l’homme. Mais je ne crois pas à l’effectivité de la préservation des droits humains sans préservation des écosystèmes dans lesquels nous vivons. C’est pour moi le fondement philosophique et éthique de cette bataille pour la biodiversité.

C’est pourquoi cette nouvelle épreuve doit être l’occasion d’un sursaut collectif. Nous devons renforcer la lutte contre la criminalité environnementale. Nous devons mettre un terme définitif à toutes les activités illégales qui mettent en danger la nature, détruisent les écosystèmes, nourrissent la corruption, entravent le développement de l’État de droit et, in fine, remettent en cause le développement durable de l’humanité.

Mais cette crise doit aussi nous pousser à transformer en profondeur nos modèles de production, de commerce, de consommation car il est illusoire de penser que le développement des sociétés peut être fondé sur un modèle de production destructeur du vivant et donc, in fine, de notre santé et de notre prospérité à tous. C’est pourquoi nous devons être cohérents. Très précisément, si l’Union européenne n’a pas signé l’accord commercial avec le MERCOSUR, c’est parce qu’il risquait d’accroître la déforestation importée contre laquelle nous sommes déterminés à agir. Si la France veut développer une filière propre de production de protéines au niveau européen, c’est parce qu’aujourd’hui, le soja OGM nourrit la déforestation en Amazonie. Nous devons être cohérents sur l’ensemble de notre agenda. Alors, comment transformer nos modèles ? Les investissements publics doivent accompagner ces inflexions de trajectoire. Le plan de relance français consacrera ainsi plus d’un milliard d’euros à la biodiversité et à la lutte contre la dégradation des terres.

C’est aussi l’objectif de la stratégie biodiversité du Pacte vert européen, qui donne un cadre d’action commun à tous les États de l’Union pour enrayer la perte de la biodiversité au cours de la prochaine décennie. Car cette érosion accélérée de notre capital naturel affecte chacun de nos pays dans ses paysages, ses traditions, son agriculture. Parce qu’elle nous menace tous collectivement, nous devons nous retrouver de façon solidaire autour de la protection des océans comme des forêts du monde. La France a joué sa part et continuera de le faire via des initiatives concrètes, tel le partenariat TerrAmaz signé récemment par l’Agence française de développement, qui réconcilie et lutte contre la déforestation et développement en Amazonie. Cette collaboration montre qu’il n’y a pas lieu d’opposer bien public mondial et souveraineté territoriale, que préservation des écosystèmes et création de valeur économique vont de pair.

Si 2020 est l’année de la prise de conscience, 2021 doit être celle de l’action. Parce que nous devons agir sans attendre, j’ai décidé d’organiser en France, en janvier de l’année prochaine, un sommet One Planet pour soutenir et amplifier les actions de tous les acteurs, États, organisations internationales, société civile, entreprises qui s’engagent pour la protection de la biodiversité. La France se mobilisera en vue de l’adoption d’un nouveau cadre stratégique mondial ambitieux pour la protection de la biodiversité à la COP15 de Kunming. A l’image de l’accord de Paris pour le climat, nous souhaitons que cet accord soit assorti d’engagements chiffrés et mesurables, ainsi que d’un mécanisme de mise en œuvre et de redevabilité clair.

Dans cet esprit, la France s’est elle-même d’ores-et-déjà fixé des objectifs ambitieux en prenant la tête aux côtés du Costa-Rica, d’une coalition visant à protéger 30% des espaces terrestres et maritimes de notre planète au cours de la prochaine décennie, dont 10% en protection forte. J’invite tous les États à rejoindre cette coalition. Avant la COP 15, la France aura le plaisir d’accueillir en 2021 à Marseille le Congrès mondial de la nature de l’UICN, qui devra acter des orientations fortes. Alors que la fin de l’année 2021 sera marquée par les COP des trois conventions de Rio, nous devons saisir cette opportunité historique pour mobiliser la communauté internationale au plus haut niveau et délivrer pour la première fois un message d’ambition commun lors d’un événement unique en réponse aux trois défis que sont la crise climatique, la perte de la diversité biologique et la dégradation des terres. Seule une approche commune nous permettra de relever ensemble ces défis, tous liés et interdépendants. Vous pouvez compter, vous l’avez compris, sur la mobilisation de la France, mon implication personnelle et la cohérence de l’agenda que nous entendons conduire de la France à l’Europe jusqu’à l’international.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- À ceux qui doutent de l'ambition écologique et du volontarisme du Gouvernement, je ne répondrai pas par des mots, mais par des actes : nous doublons nos investissements dans la transition écologique pendant 2 ans.

- Deux mois après notre première rencontre, je reçois à Matignon les membres de la Convention citoyenne pour le climat. Une trentaine de propositions ont déjà trouvé des suites favorables, notre ambition est intacte, mais je ne nie en rien les difficultés qui s'ouvrent à nous. On avance! Derrière ces 30 milliards, du concret pour notre pays et pour la planète : un investissement inédit dans le ferroviaire, une prime à la conversion pour un parc automobile plus vert mais aussi quatre fois plus de moyens pour faciliter l'usage du vélo en France.

- [Covid19] Ceux qui me reprochent aujourd’hui de prendre des mesures trop fortes pourraient demain être ceux qui me reprocheront de ne pas en avoir fait assez. Le Gouvernement prend ses responsabilités, c’est son rôle et son honneur.

- Parce que la crise de la Covid19 touche l'ensemble des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration, les mesures de chômage partiel seront étendues à l'ensemble du secteur. Le Gouvernement s'engage concrètement pour soutenir les bars et restaurants fermés administrativement : fonds de solidarité porté de 1 500 € à 10 000 €/mois, chômage partiel pris en charge à 100% par l'État jusqu'au 31 décembre, exonération de charges.

- Aucune région ne pourra sortir de la crise sans sans l’État. La France ne sortira pas de la crise sans les régions. (…) C'est dans les territoires, et notamment les régions, que se trouvent les réponses à la crise.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

Echanges avec mon homologue en marge de la visite d’Emmanuel Macron en Lettonie. Sécurité, multilatéralisme, souveraineté de l’Europe, nous avons des valeurs communes à défendre sur la scène internationale.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- La France augmente les moyens alloués à l'écologie de 1,3 Mds pour développer les énergies renouvelables, protéger face aux risques naturels ou lutter contre la pollution de l'air. Un budget et un plan de relance historiques pour la transition écologique.

- Bien plus qu’une menace ou qu’une proie, l’animal sauvage est désormais, avant tout - et c’est ma conviction profonde - un être à préserver, et à respecter dans son intégrité.

Nous avons besoin d’un texte ambitieux cette année, pour lancer une dynamique vertueuse en vue de la COP 26.

- Le gouvernement a présenté mercredi six amendements au projet de loi de finances 2021 destinés à s'aligner sur les demandes de la Convention citoyenne sur le climat, concernant les mobilités ou encore les déchets.

- 20% des mesures proposées par la Convention citoyenne sont déjà en cours de mise en œuvre, notamment avec France relance. Et on continue sur cette voie : le Premier ministre Jean Castex a annoncé ce matin que d'autres propositions seront intégrées au budget 2021.

-C'était une des demandes des citoyens de la Convention citoyenne pour encourager l'accès à des véhicules propres: le budget 2021 intégrera la baisse des taxes sur les contrats d'assurance pour les véhicules électriques.

- Ce sont en tout 6 nouvelles mesures de la Convention citoyenne qui seront intégrées dans le budget2021. Prochaine étape : le projet de loi que nous préparons pour traduire les propositions des citoyens dans le droit français.

- Nous avons pris hier un tournant majeur pour la condition des animaux sauvages en France. Cirques, delphinariums, visons : ces décisions sont des avancées pour le bien-être animal et pour une société consciente de sa responsabilité vis-à-vis de la nature. Transporter des animaux sauvages de villes en villes, ce n'est pas compatible avec leurs besoins physiologiques. Je l'ai annoncé hier : nous mettons fin à ces pratiques et nous accompagnons les cirques vers un nouveau modèle.

- Lieux de conservation d’espèces menacées, de recherche scientifique et de sensibilisation des citoyens, les zoos d’aujourd’hui ne ressemblent plus à ceux d’autrefois : nous allons soutenir leurs travaux sur l’encadrement des spectacles et l’instauration de nouvelles normes.

- Nous ne pouvons plus élever des animaux sauvages dans le seul but de les abattre pour être portés en vêtement. Nous engageons donc aujourd’hui la fin des élevages de visons.

- Des études récentes montrent combien les orques et les dauphins ont conscience de leur captivité. Nous allons interdire leur présence dans les delphinariums, qui ne répondent pas à leurs besoins de mammifères marins.

- Certaines espèces ne sont pas faites pour une vie d'itinérance. Nous allons donc avancer progressivement vers la fin des animaux issus d’espèces sauvages dans les cirques itinérants.

- Nous annonçons : la fin progressive de la faune sauvage dans les cirques itinérants, la fin de la présence d’orques et dauphins dans des delphinariums inadaptés, la fin des élevages de visons pour leur fourrure, le soutien aux zoos qui améliorent leurs conditions de détention.

- Nous nous engageons avec 64 autres États à agir pour inverser la tendance au déclin de la biodiversité d'ici 2030.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Notre double objectif, qui est d’une part d’assurer la sécurité des enfants et des adultes, et d’autre part, de ramener tous les enfants à l’école, est atteint. Les cas sont assez stables, avec un peu plus de 1000 par jour depuis début septembre, sur 12,6 millions d’élèves et 880.000 professeurs, soit une très faible proportion. À ce jour, nous ne comptons que 10 écoles fermées, contre 19 il y a une semaine, et 89 il y a 15 jours. Dans l’immense majorité des cas, les élèves positifs sont asymptomatiques ou présentent des symptômes sans gravité. Nous nous étions préparés à l’ouverture de toutes nos écoles et pour tous nos élèves, ce que peu de pays réussissent actuellement. Nous savions aussi qu’il fallait se préparer à fermer des écoles et des classes de façon très préventive, pour prévenir la diffusion du virus, conséquence normale de la prudence que l’on doit avoir.

- [Un tiers des clusters se trouvent désormais dans les écoles et les universités] C’est logique car nous sommes très nombreux: 12,6 millions d’élèves, 3 millions d’étudiants. Mais additionner les cas chez les écoliers aux cas chez les étudiants, ce n’est pas pertinent. On sait que la contagiosité des étudiants est plus forte que celle des enfants, notamment en raison de leurs activités extérieures. Santé publique France s’apprête d’ailleurs à différencier ces données. Aujourd’hui, les enfants sont très peu ou pas contaminants entre eux, comme l’a indiqué le Haut Conseil de la santé publique dans son avis du 17 septembre.

- De nombreux scientifiques estiment que le port du masque en primaire serait contre-productif. Je suis toujours attentif à ce que disent les médecins du Haut Conseil de la santé publique ou de la Société française de pédiatrie. Les scientifiques ont leurs débats internes, c’est une bonne chose, mais les déclarations intempestives nuisent à l’intérêt général. Juste avant la rentrée, une tribune de quelques médecins assurait que la réouverture des écoles n’était pas envisageable. Nous faisons la part des choses.

- [Les élèves sont particulièrement protégés à l’école] En valeur relative, oui. L’accélération du virus a commencé lors des vacances estivales, lorsqu’il y a eu moins de respect des gestes barrières, plus de sorties, de rencontres. Pendant le confinement, nous avons accueilli les enfants de soignants, qui représentent une population à risque. Or nous n’avons pas constaté de taux de contamination particulièrement élevé. Si les élèves n’étaient pas actuellement à l’école, ils auraient de toute façon probablement une vie sociale avec des facteurs plus contaminants que la vie scolaire.

- Mon objectif est clair et transparent: garantir l’éducation à tous les enfants. Et je suis toujours surpris de voir certains considérer cela comme secondaire. Mon rôle est profondément éducatif et social. Le rôle de l’éducation dans notre société est fondamental et ne doit pas être sacrifié. Par ailleurs, le fait que les enfants soient à l’école, que les parents puissent vivre leurs activités économiques et sociales, ne me semble pas être quelque chose de condamnable, même si ce n’est pas l’objectif premier. L’école n’est pas le nid du virus. On ne doit pas engourdir la société.

- [Revalorisation des enseignants] Une première marche importante de cette revalorisation sera franchie en 2021, avec 400 millions d’euros. Elle sera concentrée sur les débuts de carrière, avec des augmentations pouvant aller de 50 à 100 euros nets par mois. Comme je m’y étais engagé en début d’année, je ferai des propositions pour que tout nouveau professeur titularisé en début de carrière voie sa rémunération augmenter d’au moins 100 euros net par mois. Tout cela est à discuter, mais nous sommes dans une démarche de montée en puissance, avec chaque année, des augmentations supplémentaires qui concerneront plus de générations. La stratégie du gouvernement est d’améliorer les dépenses d’investissement plutôt que les dépenses de réparation. Et dans un monde qui se transforme, l’éducation est la meilleure des dépenses d’investissement. Quand on investit sur un élève de maternelle, ce sont des dépenses de transferts sociaux en moins pour l’avenir.

- Depuis trois ans, nous avons déjà beaucoup agi. La loi Gatel et la loi sur l’école de la confiance nous ont permis d’avoir un meilleur contrôle sur les ouvertures d’écoles hors contrat et l’instruction à domicile. La loi contre le séparatisme va nous permettre d’améliorer l’arsenal juridique. Le but est de répondre aux pressions qui portent atteinte aux valeurs de la République et de protéger les enfants de tout embrigadement. Aujourd’hui, nous pouvons contrôler les sources de financement d’une école hors contrat au moment de son ouverture, mais pas assez ensuite. Par ailleurs, la fermeture d’un établissement qui viole manifestement les règles de la République est un processus encore trop difficile et trop lourd. Le président de la République devrait indiquer le 2 octobre les orientations sur lesquelles le gouvernement a travaillé pour renforcer la République.

- Il faut faire attention à ne pas mélanger tous les sujets. D’un côté, il y a le sujet très légitime de l’égalité garçons-filles et de la liberté de se vêtir, dans le respect des lois. Je suis militant de cela. On doit lutter contre le harcèlement de rue lié à l’irrespect des hommes vis-à-vis des femmes, c’est-à-dire apprendre davantage la civilité. D’un autre côté, il est aussi normal de considérer qu’il existe des lieux spécifiques supposant des codes vestimentaires différents. On ne s’habille pas à l’école comme à la plage. C’est une règle de bon sens. Nous devons aussi être attentifs à toutes les pressions qui s’exercent sur nos enfants, avec en particulier la surenchère en matière de marques. L’école est un sanctuaire où le vêtement ne doit pas être un facteur de gêne ou de pression.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Notre priorité, c'est l'emploi. Nous faisons tout pour que les Français trouvent un travail et que les entreprises investissent en France. C'est tout l'objectif de France relance: investir pour créer de l'emploi.

- La France va se relever de cette crise. Nous mettrons deux ans avant de retrouver le niveau de développement économique que nous avions avant crise. Ça prendra du temps mais nous allons y arriver !

- Le budget 2021 est un budget de protection et de relance. Il faut continuer à protéger et soutenir les entrepreneurs et les salariés. Ce budget nous permettra de sortir de la crise encore plus fort avec une économie plus décarbonée et plus compétitive.

Arrêtons de dire que les jeunes ne sont pas responsables. C’est complètement faux! Ils font attention à leurs proches surtout à leurs grands-parents. Ils savent très bien que nous gagnerons contre ce virus que si nous le faisons collectivement. Croyons en notre jeunesse !

- Un véritable succès! Les Français se sont appropriés le nouveau plan d’épargne retraite: plus de 800 000 Français y ont eu recours pour un total de 8 milliards € d’encours. C’est la preuve qu'ils sont à la recherche de produits de placement plus attractif et plus simple.

- Beaucoup de Français sont prêts à investir dans notre tissu économique. La Bpi lance dès demain un nouvel outil donnant la possibilité aux Français d’investir leur épargne dans plus de 1500 PME et start-up françaises. Une première en Europe !

- L’État prolonge jusqu'au 31 décembre la prise en charge à 100% du chômage partiel pour toutes les entreprises du secteur HCR. Une mesure exceptionnelle qui permet de préserver les emplois dans ce secteur fragilisé. L’État est présent depuis le début et sera toujours présent

- Notre défi, c'est d'apprendre à vivre avec ce virus. Nous ne devons pas être insouciants. Arrêtons avec l’égoïsme. Ayons du cœur et le sens des responsabilités. Ne sous-estimons pas cette maladie. Pensons à nos proches. Pensons aux autres. Protégeons-nous les uns les autres!

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- La raison de notre présence, et de celle de l’OTAN, dans le Nord-Est de l’Europe ? Établir un dispositif pour signaler notre vigilance aux frontières de l’Europe et contribuer à la sécurité de l’Alliance.

- La France a déployé depuis 2017 alternativement en Estonie et en Lituanie environ 300 soldats.

- La détonation entendue aujourd'hui vers 12h au-dessus de Paris était due à l’intervention d’un avion de chasse de l'Armée de l’air dans le cadre d'une mission de police du ciel. Il a franchi le mur du son pour intercepter un avion de ligne qui ne répondait plus à la radio. Les mesures d'assistance ont été réalisées pour que le vol de transport de passagers se poursuive dans de bonnes conditions de sécurité. Chaque jour, les aviateurs assurent la protection de notre territoire et sont engagés en quelques minutes lorsque la situation l'exige.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Ce mardi, une opération antiterroriste de grande ampleur visant un réseau de financement du terrorisme au profit de djihadistes en Syrie, a conduit à l’interpellation de 29 personnes. Merci à l’ensemble des forces mobilisées.

- La France doit rester fidèle à sa tradition d’accueil. Mais pour que cela garde tout son sens, nous devons agir avec fermeté quand c’est nécessaire.

- Notre pays est confronté au drame des mineurs isolés notamment venant des pays du Maghreb, de Tchétchénie ou du Pakistan. Nous devons très rapidement mettre fin à la présomption de minorité. Ces faux mineurs prennent la place des vrais, ceux qui ont besoin de protection.

- Historique! Le budget pour 2021 a été présenté ce matin en Conseil des Ministres. Le ministère de l’Intérieur va connaître une augmentation historique de ses crédits de plus d’un milliard € par rapport à l’an dernier!

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Événementiel, sport, culture... Jusqu’au 31 décembre, le chômage partiel sera pris en charge à 100% par l'État pour aider tous les secteurs protégés. Le Gouvernement restera aux côtés des entreprises et des salariés pour sauver les emplois. Le reste à charge 0 s’appliquera également aux entreprises signataires d’un accord d’activité partielle de longue durée tant que leur secteur bénéficiera de la mesure. J'invite les entreprises à continuer à se saisir de ce dispositif pour maintenir l'emploi sur le long terme.

- Soutien aux demandeurs d'emploi, salaire minimum, travailleurs détachés… La France et l'UE sont déterminées à avancer ensemble pour protéger les travailleurs européens.

- Une augmentation du budget 2021 pour la formation des chômeurs, des jeunes en difficulté ou l'emploi des personnes en situation de handicap, en plus des 15 milliards € de la relance. Notre ambition est claire : ne laisser aucun Français sur le bord de la route.

- Fière d'avoir porté la voix de la France au lancement de l'initiative mondiale en faveur de la protection sociale pour tous, à l'invitation de l'OIT et de l'ONU. Un acte essentiel pour réduire les inégalités et protéger les plus vulnérables dans le monde.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- La vie des familles monoparentales va changer. Finie, la galère des pensions alimentaires non ou mal versées. La CAF et les MSA pourront prendre le relais sur simple demande. Un vrai service public pour un vrai progrès social.

- La sécurité sociale protège & protègera nos concitoyens face à la Covid19. Elle joue là pleinement son rôle. Cette protection implique aujourd’hui un déficit important. Notre responsabilité sera aussi de garder le cap de l’équilibre de ses comptes en sortie de crise.

- Le projet de loi de financement de la sécurité sociale que nous présentons répond à la crise épidémique et aux défis de notre société: la reconnaissance de nos soignants, la perte d'autonomie, l'égalité femme/homme.

- Création de la 5ème branche autonomie. Allongement du congé paternité. Revalorisation des métiers du soin. Investissement dans notre système de santé Notre sécurité sociale est plus que jamais protectrice de nos concitoyens, tout au long de leur vie.

- Tous nos concitoyens doivent avoir accès à la santé. Quelles que soient leurs ressources bien sûr, mais aussi où qu'ils vivent. La lutte contre les déserts médicaux est une priorité.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Pour le moment, il n’est absolument pas envisagé de refermer toutes les universités. Les décisions sont prises avec les établissements en lien avec les ARS. Les équipes pédagogiques ont travaillé tout l’été pour préparer la rentrée car le présentiel est essentiel.

- Nous travaillons à ce que l’épidémie soit contenue le mieux possible. Nous faisons tout pour éviter un reconfinement y compris localement. La responsabilité individuelle est très forte, il faut respecter au maximum les gestes barrières.

- Plus de postes, plus de moyens, plus d’équipements : l’objectif de la Loi Recherche est de réarmer la recherche ! Elle permet d’avoir une visibilité sur une longue durée ajoutée au plan France relance.

- [Covid19] Il y a aura très probablement un vaccin français, nos équipes de scientifiques y travaillent. Nous finançons actuellement 4 programmes de production de vaccins qui sont français.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

L’exonération de charges liée à l’emploi de travailleurs occasionnels demandeurs d’emplois (TO-DE) sera prolongée jusqu’en 2022. C’est une mesure forte du budget 2021 pour soutenir les agriculteurs français et l’emploi saisonnier, indispensable dans le monde agricole.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

- La puissance des réseaux sociaux a tendance à rendre plus violent le débat public. Ils sont un atout indéniable dans le débat mais il est nécessaire d'avoir derrière un encadrement institutionnel pour permettre aux idées d'aboutir.

- L'activisme a pu permettre historiquement d’alerter et mettre sur la scène publique des injustices au sein de notre société mais quand il s’inscrit structurellement dans l'illégalité et une forme de violence faite à l'autre ce n’est pas acceptable.

- L'allongement du congé paternité à 28 jours avec 7 sept jours obligatoires est bénéfique pour notre société, il va inciter les hommes à s'interroger sur leur place et leur rôle auprès des enfants.

- [Durcissement des mesures sanitaires] On ne peut pas se trouver dans la situation où dans un mois on nous dirait vous saviez et parce que vous n'avez pas voulu être impopulaire vous avez laissé faire. J'assume la part d'impopularité.

- Le Sénat est un point d'équilibre. Dès lors qu'il ne s'érige pas, et je crois que c'est la volonté du président Larcher, en anti-pouvoir, quelque chose qui par nature vient s'opposer au gouvernement en place, il est dans son rôle.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Le budget 2021 de l’Interieur c’est aussi : plus de 6000 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile & réfugiés, 69,5M€ pour la prévention de la délinquance et de la radicalisation, 230M€ pour protéger les femmes des violences. De vrais moyens pour la protection de tous.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- L’idée de souveraineté européenne progresse vite. Sur le climat, défense commune d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe pour que nos efforts climatiques soient partagés et que personne ne puisse exporter vers l’Europesans respecter nos règles environnementales.

- Protéger nos démocraties européennes: une déclaration importante entre la France, la Lettonie et la Lituanie, pour renforcer notre coopération contre les cyberattaques, les ingérences étrangères...

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- Les associations sont le cœur battant de la France. Elles contribuent aux liens dans les territoires, au vivre ensemble. Alors oui, gouvernement, collectivités, élus locaux, nous sommes tous à leurs côtés. Avec le plan France relance, c’est 1 milliard d’euros qui viennent en soutien au monde associatif, secteur par secteur : le tourisme, la culture, le sport, la recherche… personne n’est oublié, j’y veille et j’y mets toute mon énergie.

- Les jeunes ont en eux l'énergie qui va nous aider à passer le cap de la crise. Les mesures que nous mettons en place sont pour eux. Notre avenir dépend de leur capacité de mobilisation.

- Le SNU contribuera à ce que notre société fasse nation, à susciter l'engagement, à retrouver ce sentiment d'appartenance. En tant que garante de ce projet, je peux vous dire que l'on mettra toute l'énergie nécessaire à son déploiement.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- Face au déversement de produits dangereux sur notre marché, nous avons renforcé les pouvoirs de la dgccrf, pour lui permettre d'agir plus vite face aux infractions les plus graves, via le déréférencement ou le blocage de sites.

- Depuis 2017, le numérique est au cœur de la stratégie économique du gouvernement, dont 7 milliards d’euros dans France relance.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- Je m’y étais engagé : je lance ce matin une taskforce associant l’Etat, les acteurs territoriaux et les associations pour lutter contre la prostitution des mineurs. Sur la base de ses travaux, je formulerai des propositions concrètes dans les prochains mois.

- Le non versement des pensions a été l’un des facteurs d’aggravation de la pauvreté des familles monoparentales pendant le confinement : en cela aussi la réforme qui entre en vigueur demain, et connaîtra une nouvelle étape le 1er janvier, est facteur de progrès social.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

- La réponse française et européenne face à la crise est massive. Mobiliser 100 milliards pour la relance après tout ce qui a été injecté pour sauvegarder l’emploi, soutenir les entreprises, c’est une mobilisation générale d’une ampleur historique !

- Dans ce contexte extrêmement difficile, il y a une volonté de se tenir debout, (...), d’avoir une réaction forte et massive.

- Les partenariats les plus efficaces doivent être noués: entre Région et État pour mettre en œuvre le plan de relance le plus rapidement et trouver les bonnes réponses pour le redémarrage. Sur le terrain, le député doit aider à concrétiser les projets avec le préfet.

- [Covid19] Nous allons devoir gérer les choses en 'accordéon. Il va falloir territoire par territoire, peut-être de manière plus marquée encore, anticiper la dangerosité croissante du virus.

- [Proportionnelle] Il faut continuer à étudier cette idée. Certaines forces politiques ne sont pas représentées à hauteur de ce qu'elles devraient être ou pourraient prétendre.

- Qu’il y ait des débats, pourvu qu’ils ne deviennent pas des combats, me parait de saine démocratie (...) L’essentiel est que la justice y gagne(...) Le budget de la justice augmente de 8%.

- [Majorité présidentielle] Nous construisons une maison commune, et certains changent de chambre. Tant qu’ils restent dans la maison commune...

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- Avec un nouveau produit d'épargne disponible partout, les Français peuvent investir de façon plus directe dans l'avenir de nos PME. C'était une proposition de LaREM pour soutenir nos entreprises, je me réjouis de sa mise en œuvre.

- [Aides aux hôteliers et restaurateurs] Le Gouvernement démontre une nouvelle fois qu'il est à la hauteur pour protéger les emplois et les salariés des secteurs les plus touchés. Depuis le début, notre message et notre ambition sont clairs : nous ne laisserons personne sur le bord du chemin, et nous réussirons.

- Je salue les annonces déterminantes de Barbara Pompili en faveur du bien-être de la faune sauvage captive. C'est un sujet sur lequel les parlementaires LaREM travaillent depuis des semaines, notre majorité réaffirme ainsi sa détermination sur ce sujet crucial.

- C'était une de nos promesses, c'est aujourd'hui une réalité : 22 milliards d'euros de baisse d'impôts pour les ménages et 23 milliards pour les entreprises. C'est inédit en France depuis plus de 20 ans!

 

Laetitia Avia (porte parole)

«Ils n’ont rien à faire ici. Ils sont voleurs, violeurs. Ils sont des assassins. Tous». On savait que Zemmour était à vomir. Que CNEWS et Christine Kelly continuent de lui donner une telle tribune pour un peu d’audimat est tout bonnement révoltant. Moi je zappe. No more Cnews.

 

●MoDem

Jean-Luc Lagleize (député)

Pour que l’interruption volontaire de grossesse (IVG) soit un droit pour toutes, et non pas seulement pour celles qui en ont les moyens, il faut: des délais légaux de 12 à 14 semaines, une clause spécifique de conscience.