mardi 15 mars 2022

La quotidienne centriste du 15 mars 2022. Son nom: Marina Ovsyannikova

Son père est ukrainien, sa mère russe.

Elle vit à Moscou et travaille à la télévision d’Etat au service de l’information.

Et, hier, lors du journal télévisé le plus regardé, elle a brandi une pancarte appelant à cesser la guerre.

Marina Ovsyannikova, c’est son nom, est une personne, non seulement courageuse, mais emblématique de ce conflit voulu par un homme à l’hubris démesuré, Vladimir Poutine, qui est en train de tuer le peuple ukrainien qui a tant à partager avec le peuple russe comme l’a rappelé cette femme binationale.

Son geste montre également que la société russe est loin d’être entièrement derrière le dictateur comme d’ailleurs l’avait démontré les nombreuses manifestations – surtout de jeunes – contre cette invasion meurtrière.

Bien sûr, on est loin d’une révolte quelconque et encore moins d’un mouvement qui peut déstabiliser Poutine.

Cependant, son enlisement dans une guerre qu’il ne réussit pas à maîtriser – ce qui fait craindre une fuite en avant dans les bombardements de civils et l’utilisation d’armes chimiques --  couplé avec une partie de la population qui est en défiance, le tout sous sanctions fortes de la part des Occidentaux et d’une partie de leurs alliés, peut être, enfin, la prise de conscience par les Russes que Poutine n’est pas le sauveur du pays qu’il prétend mais un vulgaire aventurier qui se prend pour un tsar et qui, avec ses comparses, vide les caisses du pays pour s’enrichir au-delà de toute pudeur.

Aujourd’hui, un tribunal a condamné Marina Ovsyannikova à une simple amende ce qui fait dire à certains que cette peine est assez légère.

Mais ils oublient que ce n’est pas à cause du panneau qu’elle a brandi lors du journal télévisé mais pour une vidéo postée sur son compte Facebook pour expliquer son geste!

Il faudra voir si elle est poursuivie pour son acte de bravoure qui, lui, peut lui coûter quinze années de prison.

Si elle ne l’était pas, cela aurait une signification forte.

Cela voudrait dire que le Kremlin, en enterrant son cas, ne veut pas faire de la femme de 44 ans une figure symbolique de l’opposition à la guerre scélérate de Poutine parce qu’elle est Russe et est mère de famille, qui pourrait en cas de condamnation réunir et cristalliser autour de sa personne toutes les voix qui s’indigent dans le pays de cette invasion.

Néanmoins Poutine a déjà prouvé qu’il était prêt à écraser toute contestation à sa personne et à ses actes, donc la vigilance doit demeurer ainsi qu’un soutien inconditionnel à l’acte et à la personne de Marina Ovsyannikova.

D’autant que si elle n’est pas inquiétée, elle peut devenir un modèle à suivre, ce qui serait aussi très dangereux pour le maître du Kremlin.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ifop – Macron 13 points devant Le Pen / Mélenchon proche de Zemmour

Selon la vague du 15 mars du sondage présidentiel quotidien de l’Institut Ifop pour LCI, Sud radio et Paris Match, Emmanuel Macron obtient au premier tour 31% (=) des intentions de vote et précède Marine Le Pen (18% / =), de 13 points.

En troisième position on trouve Eric Zemmour en baisse (12,5% / -0,5) qui devance désormais Jean-Luc Mélenchon en hausse (12% / +0,5) qui se rapproche et qui précède Valérie Pécresse (11% / =), cinquième.

Au second tour, Emmanuel Macron remporte son duel face à Marine Le Pen (58%-42% / =), face à Eric Zemmour (66%-34% /=), face à Jean-Luc Mélenchon (64,5%-35,5% / -0,5) et face à Valérie Pécresse (63%-37% / =).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0% ()
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% ()
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4,5% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 12% (+0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologique): 5% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 31% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 1% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, droite populiste démagogue): 2% (=)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 12,5% (-0,5)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (=)

Nota: L’Ifop réalise également un sondage plus ou moins hebdomadaire pour Le Figaro et… LCI sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et des médias précités.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / La vague du jour est cumulée avec celles des deux jours précédents / Méthode des quotas / Marge entre 1,4 et 3,1 points)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Ipsos – Macron stable à 30% devance Le Pen en baisse de 14,5 points / Mélenchon et Pécresse à égalité

Selon la vague du 15 mars du «baromètre quotidien» de l’Institut Ipsos pour franceinfo et Le Parisien concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron est en tête du premier tour avec 30% (=) des Intentions de vote et devance Marine Le Pen, seconde avec 15,5% (-0,5) de 14,5 points.

En troisième position on trouve Eric Zemmour à 13% (=) qui devance Jean-Luc Mélenchon (11% -0,5) à égalité avec Valérie Pécresse à 11% (=).

Au second tour, Macron l’emporte face à Le Pen de 20 points (60%-40% / =), face à Zemmour de 32 points (66%-34% / +1), face à Mélenchon de 34 points (67%-33% / +2) et face à Valérie Pécresse de 26 points (63%-37%).

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 0,5% (=)
- Philippe Poutout (NPA, extrême-gauche): 1,5% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4% (+0,5)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (-0,5)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 2,5% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (-0,5)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central): 30% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2,5% (+0,5)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste de droite):2,5% (+0,5)
- Eric Zemmour (Reconquête, extrême-droite): 13 %(=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 15,5% (-0,5)

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage quotidien Opinionway – Stabilité générale au deux tours: Macron 12 points et 16 points devant Le Pen

Selon la vague du 15 mars du «baromètre» présidentiel quotidien de l’Institut Opinionway pour Les Echos et Radio classique, Emmanuel Macron obtient au premier tour 30% (=) des intentions de vote et devance Marine Le Pen (18%/ =) de 12 points.

En troisième position on trouve Valérie Pécresse (11% / =). Eric Zemmour (11% / =) et Jean-Luc Mélenchon 11% (=).

Yannick Jadot (6% /=) demeure devant Fabien Roussel (4% /=) qui est devant Anne Hidalgo (3% / =).

Au second tour, le président centriste l’emporte face à Marine Le Pen 58%-42% (=), soit 16 points d’avance.

Concernant les candidats du Top5, Stabilité générale.

► Scores des personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO, extrême-gauche): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA, extrême-gauche): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC, extrême-gauche): 4%:(=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI, gauche radicale): 11% (=)
- Anne Hidalgo (PS, gauche): 3% (=)
- Yannick Jadot (EELV, gauche écologiste): 6% (=)
- Emmanuel Macron (LaREM, centre et central):30% (=)
- Valérie Pécresse (LR, droite): 11% (=)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF, droite radicale): 2% (=)
- Jean Lassalle (Résiste, populiste nationaliste): 2% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): 11% (=)
- Marine Le Pen (RN, extrême-droite): 18% (=)

Nota: Opinionway réalise depuis le 20 janvier un sondage hebdomadaire pour Cnews sur l’élection présidentielle qui fait doublon avec ce sondage quotidien.
Pour cette raison nous avons décidé de ne pas publier ses résultats qui ne donnent aucune information en plus ou complémentaire mais qui sont accessibles sur le site de l’institut et de la chaine d’information en continu.
Bien évidemment, nous observons les résultats de cette enquête hebdomadaire réalisée sur deux jours et en cas de différences notables avec les vagues correspondantes de ce baromètre, nous publierions celles-ci ce qui, par ailleurs remettrait en cause le sérieux du travail de l’institut.

(Sondage quotidien réalisé par internet auprès d’un échantillon de 1500 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 500 d’entre eux sont interrogés quotidiennement / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,3 et 2,6 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Propos de campagne de Macron du 15 mars – Rester unis pour surmonter les crises / L’Europe c’est notre force / Pouvoir d’achat, emploi et écologie sont liés / Poursuivre les grandes réformes notamment celle des retraites…

Retrouvez ici les derniers propos tenus pas le candidat représentant le Centre et l’axe central, Emmanuel Macron, lors de la campagne présidentielle.

> Depuis cinq ans nous avons traversé beaucoup de crises et parfois des plus impensables. Le terrorisme qui était déjà là en 2017, l’épidémie, la crise sociale, maintenant la guerre. A chaque fois nous avons résisté. Nous avons aussi innové. Nous nous en sommes sortie plus fort. Donc, évidemment aujourd’hui, au moment où je m’adresse à vous, je le fais en sollicitant à nouveau votre confiance. Votre confiance pour les cinq années qui viennent avec une conviction, c’est que nous pouvons y arriver. Que devant tous ces risques, devant la guerre qui revient en Europe, devant la crise climatique, les doutes qui rongent nos démocraties, la crise des inégalités et tant d’autres, et encore celles que je cite pas à cet instant et qui viendront à coup sûr nous pouvons les surmonter si, d’abord, nous restons unis et si nous savons conduire ensemble les grandes réformes qui feront de la France une nation plus indépendante et chaque Française et chaque Français plus maitre de son destin. Et si nous le faisons ensemble dans une Europe plus forte.

> Pour les cinq années qui viennent nous devons avoir collectivement beaucoup d’ambition pour notre pays. Il ya ces crises qui font peur, il y a la guerre qui revient et je pense que nous avons et nous avons en nous la force de relever ces défis. Les réponses ne sont jamais les réponses de court terme qui viennent seulement corriger en quelque sorte les choses quand elles arrivent trop tard et qu’on les voit trop tard, non. L’école, la santé, la recherche, la culture, la production, se donner des grands objectifs est possible. Nous pouvons aller vers une société du plein emploi, nous en avons les moyens. Nous pouvons massivement réindustrialiser notre pays. On peut continuer à renforcer notre défense comme on la fait ces cinq dernières années pour être encore plus forts, plus indépendants. Donc, nous devons avoir pour les cinq années qui viennent une ambition forte tous ensemble. La deuxième conviction, c’est que cette ambition nous pouvons la porter que si nous sommes unis, respectueux, bienveillants oserais-je dire. On a entendu plusieurs avis, il y a des choses qui sont parfois irréconciliables dans ce que l’on a dit. On est pour ou contre le nucléaire, on est pour ou contre avoir une armée forte, on est pour ou contre l’Europe. Mais j’ai entendu aussi chez celles et ceux qui se présentent à l’élection, des avis différents des miens avec lesquels on peut travailler. Cette méthode-là, c’est celle que je veux avoir, celle d’unir, de fédérer les énergies pour réformer l’école, la santé, notre mode démocratique, notre mode de fonctionnement. Nous devons savoir aussi nous entendre autour de l’essentiel et de quelques uns de ces grands objectifs. Pour relever ces crises, pas de peur, de l’ambition et du respect et de la bienveillance. J’en suis convaincu.

> La vraie réponse de pouvoir d’achat quand il y a la crise, c’est d’accompagner les ménages face au coût. Mais ensuite c’est de faire quoi. Un, c’est de continuer à faire ce que l’on a fait depuis cinq ans. Il y avait près de 10% de chômage quand j’ai été élu, on est à 7,4%. On est au plus bas depuis quinze ans. Le chômage des jeunes est à son plus bas depuis quarante ans. Le taux d’activité est au plus haute depuis qu’on le mesure. Donc, ça, c’est le fruit de nos réformes, c’est le fruit des baisses de cotisation et de fiscalité et c’est le fruit d’une mobilisation collective. Il faut continuer et en particulier pour les plus jeunes. Donc je pense que la première mesure de pouvoir d’achat, c’est de tout faire, tout faire pour faire baisser le chômage. Ensuite, c’est de tout faire pour que le travail paye plus en multipliant les primes de pouvoir d’achat – j’ai décidé il y a trois ans une prime de 1000 euros, je souhaite pouvoir la tripler sans impôt, ni charge. Il faut continuer sur les heures supplémentaires, parce que je pense que leur défiscalisation est une très bonne chose et que cela permet de mieux payer celles et ceux qui travaillent. Il faut continuer de poursuivre les mesures d’accompagnement qui permettent d’être mieux payé quand on travaille davantage. A côté de cela, il y a l’écologie. L’écologie permet de moins consommer. Ce que je viens d’expliquer qui est à la fois par la rénovation thermique des bâtiments, par des systèmes de leasing qui permettent de changer son véhicule, cela permet aussi de faire de l’économie durable. Je réfère, dans la durée, si nous nous installons dans le contexte que nous sommes en train de vivre, continuer dépenser pour accompagner nos compatriotes pour les aider à acheter, par exemple, des véhicules qui consomment moins que de payer une partie de leur plein chaque mois. C’est plus intelligent. Ils consommeront moins et ils paieront moins.

> Je le dis avec beaucoup de ferveur, d’enthousiasme, de conviction, l’Europe c’est notre force. L’Europe, c’est nous. C’est nous qui l’avons faite, c’est nous qui l’avons choisi, c’est nous qui décidons de la faire comme ceci ou comme cela. L’Europe a été forte pendant la pandémie, elle a réagit et elle a permis de produire et d’avoir des vaccins. L’Europe a réagi de façon forte et ferme au moment de cette guerre. Deuxième jour, quatrième jour, sixième jour, nous avons imposé des sanctions que personne n’imaginait possible. Nous avons décidé de déréférencer des banques de nos systèmes de paiement, nous avons décidé de sanctionner des oligarques, pris des mesures très dures qui ont marqué l’économie russe avec un impact tangible sur la monnaie russe et sur la capacité de la Russie de financer dans la durée cette guerre. (…) On a défini une stratégie, un agenda pour les prochaines semaines. On va continuer les sanctions à chaque fois que cela sera nécessaire. On a décidé de nouvelles sanctions. On a étendu la liste des oligarques, des banques, c’est la même logique. (…) Tout est possible. Si à un moment donné l’escalade du conflit et les choix que la Russie serait amenée à faire justifiaient que l’on aille vers les sanctions les plus fortes parce qu’on considère que ce sont celles qui peuvent avoir un effet, on le ferait.

> Sur les retraites, je veux un système plus universel, plus juste. C’était l’intention que j’avais il y a cinq ans. Je n’ai pas pu aller au bout notamment à cause de la pandémie qui a arrêté la réforme. Je veux mettre fin aux régimes spéciaux pour tous les nouveaux entrants. Deuxième chose, je veux que tous nos compatriotes qui ont une carrière complète, aient une retraite au minimum à 1100 euros parce que je pense que c’est juste et qu’en-dessous on a du mal à finir le mois, pour parler pudiquement. Troisième chose, je veux qu’on prenne en considérations les différences dans les carrières. Les conditions ne sont pas les mêmes. Quand on fait un métier qui est pénible, qui est dur physiquement, quand on travaille dans un abattoir, quand on est transporteur routier, quand on est éleveur et qu’on ne sait pas ce que c’est un jour férié, ce n’est pas la même chose que quand on est derrière son bureau. Donc, il faut pouvoir adapter les règles par rapport à cela et financer tout cela contenu du fait que l’on vit de plus en plus longtemps, et c’est bien, il faut décaler l’âge légal de part à la retraite et le déplacer à soixante-cinq ans.