dimanche 26 février 2017

Présidentielle 2017. Le sondage (quasi) parfait pour Macron

Selon la nouvelle vague du sondage Kantar-Sofres pour Le Figaro, LCI et RTL, Emmanuel Macron devient l’ultra-favori de la présidentielle.
Au premier tour, il connaît une forte progression des intentions de vote à 25% tout comme le dernier sondage Odoxa publié un peu auparavant, gagnant ainsi 4 points.
Concernant les électeurs centristes, il obtient 73% intentions de vote des sympathisants du MoDem et 23% de ceux de l’UDI (qui sont 58% à choisir François Fillon).
A noter que 10% des sympathisants de LR ont l’intention de voter pour lui ainsi que 43% de ceux du PS. (Hamon n’en obtenant du 42%!).
Il obtient 50% des voix des électeurs de François Hollande en 2012, 49% de ceux de François Bayrou et 16% de ceux de Nicolas Sarkozy.
Dans ce sondage, Emmanuel Macron devance nettement François Fillon qui, à 20%, perd deux points et, dans le même temps, il se rapproche à deux points de Marine Le Pen qui obtient 27% des intentions de vote.
Au second tour, Macron bat Le Pen, 58%-42% (avec 99% des sympathisants d’En marche!, 96% de ceux du MoDem, 94% de ceux du PS, 89% de ceux de l’UDI et 52% de ceux de LR ainsi que 54% de ceux qui sont sans préférence partisane) soit un peu moins que dans le sondage Odoxa (61%-39%).
Benoit Hamon obtient 14% des intentions de vote, Jean-Luc Mélenchon, 10%, et Nicolas Dupont-Aignan, 2,5%.
Par ailleurs, ce sondage révèle à propos d’Emmanuel Macron que:
- son potentiel électoral est le plus élevé de tous les candidats, 44% des électeurs voteront ou pourraient voter pour lui (dont une majorité de centristes, 93% des sympathisants du MoDem et 52% de ceux de l’UDI) alors que Marine Le Pen n’obtient qu’un score de 36% et François Fillon, 27%, derrière Benoit Hamon, 31%;
- les électeurs sûrs de voter pour lui sont de plus en plus nombreux, réduisant ainsi une de ses plus grandes faiblesses jusqu’alors, 54% de ses électeurs sont désormais sûrs de voter pour lui, une progression de 12 points qui le place juste derrière François Fillon (58%), Marine Le Pen demeurant loin devant (70%);
- 26% des Français le placent en tête dans leurs pronostics de victoire (+ 9 points) devant Marine Le Pen (17%) et François Fillon (16%);
- 45% des Français (dont 83% des sympathisants du MoDem ainsi que 46% de ceux de l’UDI et de LR) le placent en tête des candidats pour la stature présidentielle devant François Fillon (35%) et Marine Le Pen (33%) et il est le seul candidat à être en-dessous des 50% de sondés qui estiment qu’il n’a pas cette stature (45% contre 58% à Fillon et 60% à Le Pen)
- 20% des Français souhaite sa victoire (il est en deuxième position derrière Marine Le Pen à 21% mais avec la plus forte progression, 4 points);
(Sondage Kantar-Sofres réalisé les 23 et 24 février 2017 par internet auprès d’un échantillon de 1005 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


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Présidentielle 2017. Sondage: Macron lâche Fillon et talonne Le Pen

Le match Macron-Le Pen définitivement lancé?
Selon un sondage Odoxa pour France télévision, Emmanuel Macron connaît une forte progression à 25% des intentions de vote (une enquête réalisée juste après que François Bayrou annonce qu’il se ne présenterait pas et propose une alliance au leader d’En marche!).
Il lâche ainsi François Fillon (à 19%) et le précède désormais de six points tandis qu’il talonne dans le même temps Marine Le Pen (à 25%), se retrouvant avec la candidate d’extrême-droite dans les marges d’erreur.
Au second tour, Macron bat facilement Le Pen, 61%-39%.
Derrière le trio de tête, on retrouve Benoit Hamon (13%), Jean-Luc Mélenchon (12%) et, très loin de ce duo, Nicolas Dupont-Aignan (2%).
Ce sondage doit évidemment être confirmé dans les jours qui viennent en ce qui concerne les écarts.
En revanche, il ne fait que confirmer la nouvelle dynamique du leader d’En marche! qui s’était manifestée avant même que Bayrou fasse ses annonces.
De même pour la baisse de François Fillon sachant que ce sondage, en plus, a été réalisé avant les nouveaux développements de Pénélope Gate et l’ouverture d’une information judiciaire, le parquet financier estimant avoir clos son enquête et que des éléments suffisants existaient pour la transmettre à des juges d’instruction, ce qui est une très mauvaise nouvelle pour le candidat LR.
En outre, Marine Le Pen, si elle est en tête ne progresse plus depuis plusieurs sondages, se calant entre 26% et 27%.
Quant à Benoit Hamon, sa chute dans les sondages le met à portée de fusil de Jean-Luc Mélenchon et rend difficile son discours de seul candidat de gauche légitime et la demande qui l’accompagne de retrait du populiste de la gauche radicale.
(Sondage Odoxa réalisé les 22 et 23 février 2017 par internet auprès d’un échantillon de 920 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


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Présidentielle 2017. Les Français veulent être gouvernés par l’axe central (sondage)

Un des éléments particulièrement intéressants d’un sondage publié en fin de semaine par Franceinfo et réalisé par l’institut Odoxa, confirmant d’autres études, montre qu’une forte majorité de Français, 61%, estiment qu’il faut un gouvernement représentant l’axe central, celui de l’humanisme progressiste et réformiste allant de la droite libérale à la gauche du même nom en passant par le Centre.
C’est d’autant plus intéressant que cette opinion est non seulement très fortement majoritaire chez les sympathisants de gauche (70%) mais qu’elle est également soutenue par une majorité solide de sympathisants de droite (57%).
L’intérêt est également que ce sondage a été réalisé après la décision de François Bayrou de proposer une alliance à Emmanuel Macron, concrétisant encore un peu plus l’existence électorale de l’axe central.
Ainsi, aujourd’hui, autour de Macron, il existe concrètement une telle alliance politique allant d’un Renaud Dutreil ou d’un Jean-Paul Delevoye à droite, à un Richard Ferrand ou un Gérard Collomb à gauche, en passant à un Jean Arthuis ou un François Bayrou au centre, sans oublier une Corinne Lepage ou un François de Rugy pour l’écologie.
Et toutes ces personnalités – mais aussi et surtout tous les Français qui soutiennent et rejoignent Macron – défendent une même vision, celle d’une société ouverte, d’une France européenne, d’une économie tournée vers une mondialisation équilibrée et respectueuse de l’environnement, d’une solidarité active pour éviter l’exclusion sociale mais aussi d’une volonté de responsabiliser les individus afin de les rendre plus capables de prendre leurs destins en main, notamment par un effort de formation et d’information ainsi qu’en encourageant l’esprit d’entreprise.
Bien entendu, les sensibilités diverses de l’axe central ont des spécificités propres et pour que ce dernier existe et soit une dynamique, il faut que cela continue ainsi (par ailleurs, aucun parti politique et aucun courant de pensée ne sont jamais monolithiques).
Cette volonté d’être gouvernés par l’axe central est donc, à la fois, forte de la part des Français mais trouve désormais sa possible réalisation autour de la candidature d’Emmanuel Macron.
Le leader d’En marche! bien installé à la deuxième place dans les intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle et large vainqueur du deuxième tour face à Marine Le Pen a donc une chance historique de faire vivre cet axe central face à des droites et des gauches radicalisées et de plus en plus proches de leurs extrêmes, qui proposent des repliements sur soi au moment où il faut affronter sans peur mais avec détermination le monde pour retrouver un avenir et bâtir la France du XXI° siècle.
Mais, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, cette demande des citoyens que l’on aille vers une société du juste équilibre, une société de liberté dans l’égalité – et non de la licence dans l’égalitarisme – sans ce clientélisme pratiqué à gauche et à droite pour enfin aller vers l’intérêt de chacun et de tous, dans le respect de chacun et de tous, société de solidarité et de tolérance, ne pourra être balayée par le prochain locataire de l’Elysée.
Et rien que ça, c’est une bonne nouvelle.
(Sondage Odoxa réalisé les 22 et 23 février 2017 par internet auprès d’un échantillon de 980 personnes âgées de plus de 18 ans et représentatives de la population française / méthode des quotas / marge d’erreur de 3 points)


Alexandre Vatimbella


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