Présidentielle 2022. Sondage (Elabe) – Macron vainqueur / Le Pen au second tour / Zemmour en baisse, derrière Bertrand

Selon la nouvelle vague du sondage présidentiel de l’Institut Elabe pour BFMTV, Emmanuel Macron est en tête au premier tour et obtiendrait 25% (hypothèses LR Bertrand, Pécresse ou Barnier), 27% (hypothèse LR Juvin) et 26% (Hypothèse LR Ciotti), tandis que Marine Le Pen serait à 20% pour les trois premières hypothèses et 22% pour la quatrième et 21% pour la cinquième, soit un gain de 2 à 4 points.

Au final, Emmanuel Macron distance Marine Le Pen de cinq points dans toutes les hypothèses.

Au second tour, Macron l’emporterait face à la candidate d’extrême-droite avec 55% contre 45% soit un écart qui se réduit de trois points.

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA): 1% et 2% (=)
- Fabien Roussel (PC): 2% (=)
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 9% (= et +1)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): entre 1% et 3% (=)
- Anne Hidalgo (PS): 4% et 5% (-1)
- Yannick Jadot (EELV): entre 8% et 9% (= et +1)
- Candidat LR: Xavier Bertrand, 13% (=) ou Valérie Pécresse, 9% (-2) ou Michel Barnier, 9% (=) ou Eric Ciotti,5% (=) ou Philippe Juvin, 3% (-1)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2% et 3% (= et +1)
- François Asselineau (UPR): moins de 1% et 1% (=)
- Jean-Frédéric Poisson (VIA): moins de 1% (=)
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): 1% (+0,5)
- Florian Philippot (extrême-droite): moins de 1% et 1% (=)
- Eric Zemmour (extrême-droite): entre 12% et 15% (entre = et -2)

(Sondage réalisé par internet les 23 et 24 novembre 2021 auprès d’un échantillon de 1491 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,2 et 3 points selon l’institut)

 

 

Présidentielle 2022. Sondage (Harris) – Macron reste largement en tête devant Zemmour et Le Pen désormais à égalité

Selon la 23^e vague du sondage présidentiel de l’Institut Harris-Interactive pour Challenges, les intentions de vote en faveur d’Emmanuel Macron sont à 23% (Bertrand), 24% (Pécresse et Barnier), 29% (Ciotti), 30% (Juvin) soit une stabilité par rapport aux deux dernières semaines (Ciotti et Juvin sont testés pour la première fois).

Quant à Eric Zemmour, il continue de régresser par rapport à la semaine dernière et se retrouve dorénavant à égalité parfaite avec Marine Le Pen avec 16% et 17% des intentions de vote (il devance celle-ci uniquement au cas où Barnier serait le candidat LR, 17% contre 16%).

A noter que son reflux ne profite ni à Le Pen, ni à Bertrand qui sont stables par rapport à la semaine dernière.

Au second tour, Macron l’emporterait face à Eric Zemmour avec 59% (=) contre 41%, soit le même écart que la semaine dernière et 55%-45% (-1) face à Marine Le Pen

Le président sortant l’emporterait d’ailleurs dans tous les cas de figures testés par l’institut avec 54% (=)-46% (Bertrand), 58% (=)-42% (Pécresse), 59% (=)-41% (Barnier), 64% (=)-36% (Mélenchon).

Scores des autres personnalités testées:
- Nathalie Artaud (LO): 1% (=)
- Philippe Poutou (NPA): 1% (=)
- Fabien Roussel (PC): 2% (=):
- Jean-Luc Mélenchon (LFI): 10% (=)
- Arnaud Montebourg (gauche nationaliste): 1% (-1)
- Anne Hidalgo (PS): 5% (+1)
- Yannick Jadot (EELV): 8% et 9% (=)
- Candidat LR: Xavier Bertrand, 14% (=); Valérie Pécresse, 11% (+1); Michel Barnier, 10% (=), Eric Ciotti, 5% (nouveau), Philippe Juvin, 4% (nouveau)
- Nicolas Dupont-Aignan (DF): 2% (= et +1)
- François Asselineau (UPR): score non significatif
- Jean-Lassalle (populiste démagogue): score non significatif
 - Florian Philippot (extrême-droite): 1% et 2% (=)

 

(Sondage réalisé par internet entre les 19 et 122 novembre 2021 auprès d’un échantillon de 2624 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur entre 1,4 et 3,1 points selon l’institut)

 

Présidentielle & législatives 2022. «Ensemble citoyens», simple bannière commune de la majorité présidentielle, lancée le 29 novembre

Ce ne sera absolument pas un «grand parti démocrate à la française» caressé un temps par François Bayrou, ni même une «maison commune» souhaitée par Stanislas Guerini et même pas une confédération fut-elle ouverte et sans direction centrale qui, in fine, avait la préférence du MoDem et de LaREM.

Non, l’union entre les différentes composantes de la majorité présidentielle sera une simple bannière, un simple bureau de coordination, comme voulue par Edouard Philippe et son nouveau parti Horizons.

Outre ce dernier, «Ensemble citoyens», le nom de ce regroupement, plus central que centriste, qui sera lancé ce lundi 29 novembre, accueillera La république en marche, le Mouvement démocrate, Agir, Terres de progrès et En commun ainsi que tous ceux, partis et individus, qui voudront soutenir Emmanuel Macron pour la présidentielle de 2022.

Derrière la création de cette simple association, il y a la volonté de montrer aux Français que la majorité présidentielle est unie ainsi que celle de ne pas laisser la place à de possibles oppositions au sein de celle-ci lors des campagnes de ces élections générales de l’année prochaine.

Ensemble citoyens devrait en outre être le bureau des investitures pour les législatives avec l’idée qu’il n’y ait qu’un seul candidat soutenu par tous les partis qui la composent dans chacune des circonscriptions, ce qui sera certainement difficile au vu des précédents en la matière de toutes les majorités présidentielles lors d’élections.

On rappellera seulement ici que, dès le départ, une union des soutiens d’Emmanuel Macron partait sur un «malentendu» qu’il a fallu évacuer pour ne pas voir un affrontement entre ceux-ci qui aurait pu dégénérer.

Ainsi, le fameux «grand parti démocrate à la française» de François Bayrou n’était pas du tout destiné à regrouper LaREM et le MoDem mais permettre à ce dernier d’élargir sa base et à se poser en égal à la première.

Afin de phagocyter l’ambition de François Bayrou de se présenter en égal d’Emmanuel Macron puis, en cas de réélection de celui-ci, d’être son héritier pour la présidentielle de 2027, les dirigeants de LaREM qui plaidaient pour une «maison commune», reprirent au bond l’idée du président du MoDem d’une grande formation allant du centre-gauche au centre-droit.

Se sentant piéger et afin d’éviter d’être phagocyté, Bayrou changea alors son fusil d’épaule en promouvant l’idée d’une confédération aussi lâche que possible où chacun demeurerait maître en sa maison, tout en faisant croire qu’il s’agissait encore de mettre sur pied ce «grand parti démocrate à la française».

LaREM qui ne voyait pas autre chose que ce type d’organisation pour sa «maison commune» n’a pas été opposée à l’idée, d’autant qu’en tant que plus grande formation, et de loin, de la majorité présidentielle, cela revenait à lui donner, de fait, la direction de cette confédération.

Dès lors, François Bayrou s’est attaché à réduire de plus en plus la voilure de cette union de la majorité présidentielle, aidé en cela par l’ancien premier ministre Edouard Philippe, qui, s’il était bien d’accord de soutenir Emmanuel Macron pour 2022, ne voulait pas du tout se fondre dans un grand mouvement, lui qui vient de fonder Horizons pour ses propres ambitions élyséennes de 2027.

Tout cela, au bout du compte, donne «Ensemble citoyens».