mercredi 8 avril 2020

Présidentielle USA 2020. Le centriste Joe Biden sera le candidat démocrate

Joe Biden
Joe Biden vient de devenir le candidat du Parti démocrate pour la présidentielle de novembre prochain après que Bernie Sanders ait annoncé officiellement son retrait de la course aux primaires.
Même si le socialiste n’avait plus grandes chances de l’emporter tellement l’avance de l’ancien vice-président de Barack Obama était importante, ce retrait est une bonne nouvelle parce qu’il va éviter aux démocrates une compétition qui risquait de les diviser alors même qu’ils ont besoin de se réunir et d’être unis afin de battre Donald Trump.
Joe Biden a remercié Sanders pour sa campagne ainsi que ceux qui l’ont soutenu et qui ont voté pour lui.
Il a indiqué que ses propositions ne seraient pas oubliées.
De son côté, dans une intervention faite du Vermont, Bernie Sanders  remercié ses partisans en rappelant pourquoi il s’était présenté et a cité Nelson Mandela.
Il a estimé que ses idées, souvent très à gauche, faisaient désormais partie des revendications des démocrates, notamment celles sur le salaire minimum, l’assurance santé et la réorganisation de l’économie et de la finance.
Et c’est sans doute là que se trouvera le problème dans les semaines et les mois qui nous séparent de la présidentielle.
Car le programme centriste de Joe Biden n’est pas sur la même longueur d’onde et beaucoup de partisans de Sanders ont déjà émis nombre de réserves pour ne pas s’engager derrière celui qui est désormais le candidat démocrate.
Si Bernie Sanders a annoncé qu’il suspendait sa campagne, il a expliqué que s’il y avait eu la moindre chance de gagner les primaires, il aurait continuer son combat.
Sanders a également parlé de Biden comme d’un «honnête homme» et l’a félicité mais sans dire s’il allait le soutenir.
Il a dit enfin que Trump devait être battu parce qu’il était «le président le plus dangereux dans l’histoire moderne des Etats-Unis».

Vues du Centre. La gestion irresponsable et criminelle de l’épidémie de covid19 par Trump légitime sa destitution


Donald Trump
Par Jean Français Borrou & Alexandre Vatimbella

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Jean-François Borrou est le pseudonyme d’un journaliste proche des idées centristes.
Alexandre Vatimbella est le directeur du CREC.

L’indécence d’un personnage minable aussi vulgaire qu’imbécile, incapable de prendre ses responsabilités et se défaussant sans cesse de ses erreurs à répétition sur les autres, tel est le comportement de Donald Trump pendant cette épidémie de covid19.
Le type qui se permet de virer les gens qu’ils n’aiment pas et de régler ses comptes, en douce, alors que des milliers de ses concitoyens sont en train de mourir dans les hôpitaux du pays parce qu’il nié qu’il y ait un virus mortel, montre son degré de noirceur et de saleté, son inhumanité crasse.
Sans parler de ses attaques contre les médecins qui ne savent rien et de ses propos criminels sur comment gérer l’épidémie, lui, l’homme qui se dit le plus compétent du monde dans tous les domaines, ce «génie» de Washington comme il le proclame et comme Ceaușescu affirmait qu’il était le «génie des Carpates»…
Mais, franchement, tout cela nous le savions déjà.
S’il a échappé à une destitution récemment avec l’aide du Parti républicain qui en rendra compte devant le tribunal de l’Histoire et, espérons-le, lors des prochaines élections, alors que ses agissements auraient du le conduire directement à la case prison puis dans les poubelles des politiciens véreux, sa gestion de la crise, où des gens meurent tous les jours à cause de son impéritie, devrait le mettre immédiatement hors d’état de nuire.
Ce ne sera malheureusement pas le cas, notamment pour toutes les victimes à venir du covid19.
Les quatre années – oui, quatre, une éternité – pendant lesquelles Trump a occupé le bureau ovale (on ne peut pas dire décemment pendant lesquelles il a gouverné les Etats-Unis au vu de son inaptitude et son incompétence à le faire) seront, quoiqu’il arrive une tâche indélébile sur la démocratie américaine qui a perdu, et pour longtemps, son rôle d’avant-garde en la matière et sur la démocratie tout court parce que celle-ci a été incapable de l’empêcher d’arriver au pouvoir puis de le mettre dehors alors même qu’il a bafoué toutes les règles et ses principes qui font sa base et qu’il a ridiculisé toutes les valeurs humanistes qui sont sa légitimité première.
Evidemment, nous ne souhaitons pas que les Américains meurent par centaines de milliers, ni par dizaines de milliers pour pouvoir botter le derrière de Trump afin de l’expulser de la Maison blanche.
Les quelques 12000 morts que l’épidémie a malheureusement déjà fait suffisent pour cela.
Qui a le pied pour cette opération salutaire?
Sans aucun doute le peuple américain le 3 novembre prochain lors des élections présidentielles.
Mais que le temps va sembler long en attendant et nous encourageons tous les évangélistes qui ne jurent que par cette fripouille qui se soucie comme d’une guigne de Jésus et de son enseignement, de prier pour que leur pays ne soit pas en lambeaux à ce moment là.

Jean François-Borrou et Alexandre Vatimbella