mardi 9 juin 2020

Propos centristes. France – Confiance en la police; condamnation du racisme; plan de soutien au secteur aéronautique; aide à l’Afrique contre le covid19; relance économique et transition écologique vont de pair; promotion des tiers-lieux; création d’une 5° branche de la sécurité sociale…



Voici une sélection, ce 9 juin 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- La France a fondé son système sur une idée simple c'est que les hommes naissent libres et égaux en droit et que la République ne reconnait aucune distinction. Notre pays doit être à la hauteur de ses principes!
- L’émotion mondiale à la suite d’images montrant la mort d’un homme, dans des conditions inacceptables et monstrueuses, résonne avec le sentiment d’une partie de la population française.
- Nous devons respect et confiance aux gardiens de la paix qui assurent notre protection. Mais parce que nous leur devons respect et confiance, nous avons également un devoir d’exigence vis-à-vis d’eux.
- La confiance entre les citoyens et ceux qui, à leur service et en leur nom, reçoivent la mission d’être les gardiens de la paix, est un élément central du pacte républicain.

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- Nous ne pourrons bâtir la police de la confiance sans les citoyens : je présenterai, en juillet, le schéma national du maintien de l'ordre et les orientations du livre blanc de la sécurité intérieure à la conférence citoyenne que nous avions déjà réunie au début de l'année.
- Je crois en la justice des tribunaux, pas en celle de Twitter.
- Le racisme n'a pas sa place dans notre société, notre République.
- Je refuse de dire que l'institution est raciste, mais oui, il y a des policiers racistes.
- Il y a des violences, inacceptables (...) mais je refuse l'amalgame global du terme "violences policières".
-Dès lors qu’il est établi qu’il y a eu des actes ou des propos racistes ou discriminatoires de la part d’un policier ou d’un gendarme, je veux qu’une mesure conservatoire de suspension soit systématiquement envisagée sans attendre les conclusions de l’enquête administrative.
- La police et la gendarmerie ne sont pas des institutions racistes : je refuse qu'on laisse penser cela en instrumentalisant des actes individuels et isolés, qui sont condamnables et qui doivent être condamnés.
- Il y a quelques mois, Emmanuel Macron m'a demandé d'engager des réflexions et des changements concernant la déontologie et le devoir d'exemplarité de nos forces de l'ordre : nous sommes en mesure de prendre des décisions fortes dans tous les domaines.
- [Racisme dans la police] Chaque soupçon doit mener à une enquête et chaque faute doit mener à une sanction. J'ai décidé de lancer une réforme en profondeur des inspections du ministère de l'Intérieur : elle permettra plus de cohérence, plus de collégialité et plus d'indépendance d'action.

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Poursuite du pont aérien humanitaire européen vers l’Afrique avec 3 vols vers Kinshasa et Goma. Avec le Commissaire européen Janez Lenarcic et mon homologue belge, nous marquons à Kinshasa la solidarité de l’Europe face au COVID19. Une solidarité concrète.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- Les enjeux du Plan Aéro: répondre à l’urgence économique et transformer cette industrie pour la rendre plus compétitive et plus décarbonée.
La crise sanitaire a mis un coup d’arrêt à la croissance du secteur aéronautique. Nous devons à tout prix éviter un décrochage de notre industrie face à la Chine et aux Etats-Unis. La réponse du gouvernement: un plan de soutien massif de 15 milliards €.
- Nous apportons un soutien historique à Air France : 7 milliards € de prêts pour sauver l'entreprise et faire d’Air France la compagnie aérienne la plus respectueuse de l’environnement de la planète.
- Pour sécuriser les commandes actuelles des compagnies aériennes, nous utiliserons les garanties à l’export à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
- Nous voulons accélérer la décarbonation de la filière aéronautique et parvenir à la fabrication d’un avion neutre en carbone en 2035.Le Conseil pour la recherche aéronautique civile recevra un soutien d’1,5 milliard € sur 3 ans pour développer de nouvelles technologies.
- L’État et 4 grands groupes, Airbus, SAFRAN, Dassault, Thalès créent un fonds d’investissement de 500 millions € dès juillet pour renforcer la trésorerie des PME et ETI fragilisées, améliorer leur compétitivité et accompagner la consolidation du secteur.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- C’est une profonde erreur de croire qu'il faut d'abord relancer l'économie, puis envisager la transition écologique dans un second temps. Dans toutes ses réponses à la crise, le Gouvernement accélère la conversion écologique de l’économie.
- Les TPE et PME, c'est le cœur de notre économie. Pour accélérer leur transition écologique, j'ai présenté un plan de 250 M d'euros. Parmi les mesures : la possibilité de recruter un jeune talent dédié à la transformation écologique de son entreprise.
- Avec le Plan Aero, nous investissons 1,5 Mds€ dans la R&D pour avancer en 2035 l’entrée en service de l'avion neutre en carbone. C’est une accélération qui nous permettra de gagner une décennie pour fixer les nouveaux standards environnementaux de l’aviation mondiale.
- Quand on verdit notre industrie aéronautique, on verdit l'aviation mondiale. Airbus c'est 50% des flottes d'avions dans le monde et Safran 70% des moteurs courts et moyens courriers.
- L’océan est notre meilleur allié contre le changement climatique, mais également l’une de ses 1ères victimes. Pour sa sauvegarde et la préservation de sa biodiversité, les enjeux liés à sa protection sont placés au cœur des objectifs de la recherche en France.

Franck Riester (ministre de Culture)
L’État renouvelle son soutien à la filière du livre. Au total, depuis le début de l’état d’urgence sanitaire, ce sont plus de 230 millions d’euros qui ont été mobilisés en faveur de la filière du livre. Au-delà de ces mesures d’urgence, nous avons demandé à nos services de réfléchir à des solutions facilitant l’expédition d’ouvrages afin de rétablir un cadre concurrentiel équitable au sein de la chaîne du livre.

Gérald Darmanin (ministre de l'Action et des Comptes publics)
- La détermination de la douane à lutter contre le trafic de stupéfiants est totale. C’est un enjeu de santé publique et de protection de nos concitoyens.
- Le fonds de solidarité a d'ores et déjà versé plus de 4 milliards d’euros d’aides aux petites entreprises les plus touchées par la crise.

Muriel Pénicaud (ministre du Travail)
Pour sortir de la violence, l’autonomie financière est clé : les victimes de violences conjugales pourront désormais débloquer leur épargne salariale.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
Ce matin, nous avons réuni le comité de pilotage des tiers lieux. Ils renouvellent le vivre-ensemble et permettent d’inventer de nouvelles solidarités et façons de travailler ou de créer. Le gouvernement continue d'accompagner leur développement, plus que jamais nécessaire.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- Depuis février 2019, nous travaillons à une Loi recherche pour redonner plus de temps, de moyens, de visibilité à notre recherche. Un acte fort d’engagement de l’État pour les 10 prochaines années. Le temps de la discussion est ouvert et il l'a toujours été.
- Dialogue avec les chercheuses et les chercheurs de l'Ifremer en cette journée de l’océan. Fonctionnement et modélisation des écosystèmes, exploitation durable, génomique, action du et sur le climat...un espace à explorer, à protéger et qui porte les solutions de notre avenir.
- Reconstruire la France par l'éducation artistique et culturelle. L’Inseac accueillera dès 2021 sa 1ère promotion à Guingamp et sera le fer de lance de cette volonté portée par Emmanuel Macron de voir 100% des élèves bénéficier d'un parcours d'éducation artistique et culturelle.

Roxana Maracineanu (ministre des Sports)
Si tout va bien, les sports collectifs et les sports de combat reprendront un entraînement quasi normal à partir du 22 juin. (...) J'espère que nous pourrons assister à des matchs fin juillet.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
La création d'une cinquième branche de la Sécurité sociale dédiée à la dépendance est un moment charnière pour adapter notre état social aux besoins actuels. C'est le choix d'une assurance publique contre un risque auquel tous les Français peuvent faire face.

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Lors du conseil des ministres européens du développement, j’ai porté le soutien de la France à : une réponse européenne forte à la crise du Covid19 en soutien aux pays vulnérables, pour 33Mds€, un plein soutien au rôle central de l’Organisation mondiale de la santé.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
- Il n'est pas nécessaire d'avoir un commissariat général au plan, mais plutôt une équipe gouvernementale alignée sur les objectifs de transition écologique et de transition numérique. Nous ne parlons pas, nous agissons avec des mesures concrètes!
- [Dette publique] La croissance future va nous permettre de rembourser notre dette (...) C'est en ce sens que nous menons notre action.
- Je suis fière de faire partie d'une majorité qui a recréé de l'emploi industriel dans ce pays. Cela n'était pas arrivé depuis 2000 (...) Un peu moins de 30.000 emplois ce n'est pas beaucoup mais c'est le début d'une reconquête.
- [Réindustrialisation de la production de médicament] Nous n'avons pas attendu la crise du COVID19 pour nous saisir de cette question. (...) Nous venons de lancer un plan de soutien à la recherche et à l'innovation de 550 millions €.
- L'industrialisation, se battre pour chaque emploi dans une entreprise en difficulté, être à la manœuvre pour relocaliser et attirer des investisseurs étrangers en France, je pense que nous n'avons pas à rougir de notre action.
- Notre plan c'est de préparer l'avenir et de faire en sorte que nos entreprises ne tombent pas par milliers.
- Il n'y a pas une opposition entre les objectifs sanitaires et économiques. S'il faut reconfiner (...) ce ne serait pas bon pour l'activité économique, socialement et du point de vue sanitaire (...) Ne baissons pas la garde.
- On a effectivement un stock de masques [grand public]. Notre enjeu c'est de faire en sorte que plutôt que d'utiliser des masques à usage unique fabriqués en Chine, on utilise des masques textiles fabriqués en France.
- Nous allons avoir besoin de l’agilité des tiers-lieux pour le plan de relance. La mutualisation des moyens et des compétences qu’ils offrent viennent en appui à nos TPE, PME, artisans locaux.

Brune Poirson (secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
[Tribune: Bâtissons une économie qui tourne enfin rond]
Alors que nous sortons progressivement de la crise du Covid19, le débat public sur l’écologie est pris en tenaille par deux discours caricaturaux. Adeptes du « tout, tout de suite » et partisans du « on verra plus tard » imposent un clivage confortable en veillant à ce qu’aucune autre voix ne s’y immisce. Chacun préserve ainsi sa rente intellectuelle. Or, ce duopole idéologique freine la mise en place de la transition écologique. Les uns en refusant d’admettre la complexité de l’action et la dimension sociale de l’écologie. Les autres niant l’urgence d’une transformation radicale de notre modèle économique et de développement.
Au pic de la crise sanitaire, certains écologistes semblaient exulter. Enfin, la nature reprenait ses droits et nous envoyait un châtiment qu’ils avaient prédit. On en vit s’extasier devant les photos de New Delhi confinée. La pandémie avait chassé le sombre brouillard de la pollution. Un grand ciel bleu scintillait désormais. Pendant ce temps-là, des millions d’Indiens n’avaient plus de quoi s’offrir un bol de soupe… Qu’importe à ces beaux esprits. Pour eux, cette crise est une « opportunité ». Quel mépris pour ceux qui ont tout perdu ou risquent de tout perdre. Ce discours déconnecté dessert l’écologie en la désignant comme ennemie des pauvres.
De l’autre côté du duopole, résonne le discours des « statuquologues », les tenants du « statu quo ». Ceux-là décrivent la crise sanitaire comme une « catastrophe », mais ils agissent eux aussi comme si c’était une chance. Pour eux, l’occasion est trop belle d’envoyer valser les normes et avancées environnementales. Les « statuquologues » brandissent un argument massue : l’emploi. Alors que l’angoisse économique est à son plus haut, tout est permis. Ainsi certains se font-ils les porte-voix de l’industrie du plastique jetable, accompagnant la stratégie de communication de la filière pour réhabiliter cette matière source d’une pollution majeure que le Covid-19 est loin d’avoir fait disparaître.
Alors que la France se déconfine peu à peu, ce duopole travaille de concert à un nouveau confinement politique du pays sur les questions écologiques. Ses protagonistes ont intérêt à perpétuer leur opposition pour exister, et surtout pour ne pas faire. Le débat est coincé au niveau des grands principes (du « quoi ») et loin de l’action (du « comment »).
Or l’urgence climatique est telle qu’il nous faut avoir le courage de sortir des postures. La période actuelle, alors que la machine de l’économie n’a pas encore redémarré à pleine vitesse, l’exige. Cela suppose de se retrousser les manches, de soulever le capot et d’avancer avec méthode.
Inspirons-nous de ce que les soignants et plus largement la société française a su réaliser dans l’urgence pour faire face à la crise du Covid-19 : agilité dans un contexte d’incertitudes scientifiques ; rupture avec les routines administratives ; coopérations innovantes secteurs publics, privés et associatifs ; apprentissage par essais/erreurs ; comptes rendus récurrents et transparents sur les progrès. Pour accélérer la transition écologique, nous allons avoir besoin de conserver cet état d’esprit. Bien que nous connaissions l’objectif final – neutralité carbone et préservation de la nature – malgré ce qui a été fait depuis deux décennies par tous les gouvernements successifs, nous entrons aujourd’hui dans le dur de la transition, dans une terra incognita des moyens concrets à mettre en œuvre secteur par secteur, région par région pour massifier les bonnes solutions sans laisser personne au bord du chemin. Le plus dur est devant nous.
Révolution de la matière. Au sortir de la crise, les Français ont trois préoccupations majeures : emploi, écologie, souveraineté. Il va donc falloir apprendre à fabriquer des produits respectueux de l’environnement, faits pour durer, être réemployés puis recyclés. C’est une réponse à la crise économique (réindustrialiser en protégeant notre souveraineté), à la crise sociale (développer des emplois qui ont du sens sur les territoires), et à la crise écologique (économiser les ressources de la planète). Alors que le XXe siècle a été celui de la productivité du travail, le XXIe siècle doit être celui de la productivité de la matière, afin de découpler création de richesses et consommation de ressources naturelles.
Prenons par exemple le secteur du bâtiment. C’est un des premiers employeurs mais également un des premiers consommateurs de ressources naturelles de notre pays. Chaque année pour faire du béton ou des vitres, nous extrayons toujours plus de sable (50 milliards de tonnes par an d’après l’ONU), détruisant autant d’écosystèmes naturels alors même que l’on ne recycle dans notre pays que 4 % des vitres. Créer une filière de recyclage en France, comme nous l’avons voté, permettra de créer des emplois, de diminuer notre dépendance à cette ressource devenue rare, et de réduire notre impact sur la biodiversité.
La France s’est équipée ces derniers mois d’une réglementation et d’une législation nécessaires pour accélérer la transition vers une économie circulaire. De très nombreux citoyens, entreprises, associations, élus sont prêts à poursuivre plus loin encore cette démarche. Capitalisons sur les énergies et les innovations nées de la crise pour résoudre des problèmes afin de bâtir une économie qui tourne enfin rond. Ne profitons pas de la pandémie qui s’est abattue sur nous pour infantiliser les Français en les enfermant dans des oppositions simplistes. Affrontons, tous ensemble, la complexité du moment historique que nous vivons.

Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- La société s’est réveillée et rejette enfin ce que l’on appelle désormais par son nom: les féminicides!
- L’éviction du conjoint violent est fondamentale. Grâce à la mise en œuvre d’une plateforme d’hébergement en lien avec les parquets, les conjoints sont désormais éloignés en moins de 3h contre 48h auparavant.
- Pendant le confinement, on a ouvert une ligne téléphonique à destination des auteurs de violences conjugales (...) Il y a eu plus de 500 appels depuis son ouverture.
- Je souhaite, si le président de la République et le Premier ministre me font toujours confiance, porter encore plus haut la cause de l'égalité entre les femmes et les hommes.
- Le confinement a rebattu les cartes, nous devons nous réinventer et faire des propositions qui prennent en compte la crise que nous venons de traverser. On ne résout pas des problèmes de 2020 avec des solutions de 2001!
- La loyauté en politique ce n’est pas à sens unique, je suis aussi loyale aux marcheurs. Les militants ne sont pas des colleurs d’affiches ils engagent leur temps, leur crédibilité pour défendre des projets, pour eux, il faut porter les engagements jusqu’au bout!

Laurent Nunez (secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
- Je suis indigné par l'instrumentalisation politique de fautes individuelles au profit de thèses visant à salir police et gendarmerie dans leur ensemble. Lorsque des individus sont mis en cause, ils sont sanctionnés et les mesures annoncées vont encore renforcer cette action.
- Nous sommes dans un état de droit : lorsqu'une faute est commise, des investigations judiciaires sont, toujours, diligentées. Mais je veux le redire : la justice n'est pas là pour confirmer ou infirmer une opinion : elle, et elle seule, établit la vérité et des responsabilités.
- Outre les enquêtes judiciaires et administratives qui étaient systématiquement ouvertes sur des actes ou propos racistes de forces de l'ordre, nous avons demandé à ce que l'on procède à des suspensions immédiates dès lors que les faits sont avérés.
- On ne peut jeter l'opprobre sur l'ensemble de la police et de la gendarmerie en se basant sur des actes individuels isolés qui doivent être sanctionnés et qui sont sanctionnés. Nous sommes intransigeants sur l'exemplarité de nos forces de l'ordre.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
En finir avec les zones blanches et la fracture numérique est une priorité pour nos territoires. L'accord historique entre l’État, l’Arcep, les opérateurs, avec des collectivités mobilisées améliore très concrètement les accès et investissements pour le numérique!

Laurianne Rossi (députée)
Peu de médias en parlent. Pourtant, l’adoption de cette 5ème branche est une avancée sociale majeure. Une nouvelle étape de l’histoire de notre protection sociale. Les risques de la vie liés à la perte d'autonomie et au handicap seront enfin couverts.

●MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
Après une remise au Secrétaire d'État Gabriel Attal qui porte la question de la philanthropie dans le gouvernement, c'est au Premier Ministre qui a commandé ce rapport que j'ai le plaisir de remettre nos propositions pour encourager le don en France.

Jean-Noël Barrot (député)
Heureux et fier de l'adoption à l'instant par l'Assemblée d'un amendement instituant une cinquième branche de la sécurité sociale relative à la perte d'autonomie.

● Autres
(Personnalités ou organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Le monde d’après. Mes 5 convictions: la guerre froide USA-Chine est déclarée, la compétition démocraties-régimes autoritaires s’annonce, l’Europe va se réveiller, l’urgence africaine nous impose un nouveau multilatéralisme, un consensus mondial apparaît (environnement, santé, paix...).
- Le racisme existe dans la société. Sa puissance dépend des circonstances. C’est un virus qui sommeille plus ou moins au fond de l’âme humaine. Il faut le combattre, de l’école à la maison de retraite, y compris dans la police. Mais la haine globale du "flic" est aussi un racisme.

Team Progressistes.
Cette dame [Assa Traoré] prend comme prétexte la séparation des pouvoirs pour refuser la rencontre avec Nicole Belloubet mais demande la «convocation» du procureur. On arrête quand la provoc là? Ce qui est d’autant plus inexplicable dans ce refus (et trahi la vraie intention politique) c’est que la famille demande depuis 4 ans à être reçue à l’Elysée ou Place Vendôme. Au moins les choses sont claires sur le combat politique de la famille Traoré. Il n’y a aucune histoire de séparation des pouvoirs là-dedans, il est évident que Nicole Belloubet n’allait pas rendre un jugement. On est dans la pure défiance de la République.


Présidentielle USA 2020. Biden creuse l’écart alors que le rejet de Trump augmente


Deux sondages publiés le 8 juin donnent pour l’un Joe Biden vainqueur de la présidentielle devant Donald Trump avec 10 points d’avance (47% contre 37% / The Hill) et l’autre avec 14 points (55% contre 41% / CNN).
Outre que l’écart ne cesse de grandir et que dans l’agrégateur de sondage de RealClearPolitics il soit désormais de 8 points (49,6% contre 41,6%) en faveur du candidat démocrate, plusieurs enquêtes d’opinion donnent un score en faveur de l’ancien vice-président de Barak Obama au-dessus de la barre des 50%.
En comparaison, Hillary Clinton n’avait jamais atteint la barre des 50% dans les sondages lors de la campagne présidentielle de 2016.
Cette nouvelle donne rend extrêmement difficile la possibilité pour Trump de l’emporter le 3 novembre prochain.
Il semble que ce dernier connaisse une désaffection d’une majorité importante des Américains (seuls 38% d’entre eux approuvent son action contre 57% qui la désapprouvent, soit près de 20 points de différence).
Si le populiste démagogue n’a jamais réussi à convaincre une majorité de ses concitoyens dès le départ de sa présidence (il a été élu avec trois millions de voix de moins qu’Hillary Clinton et avec 46,1% des voix contre 48,2% à sa concurrente démocrate), ses dernières frasques et incompétences lors de la crise épidémique de la covid19 (qui n’est toujours pas terminée aux Etats-Unis avec plus de 110.000 morts) et des manifestations contre le racisme suite au meurtre de George Floyd par des policiers, ont joué un rôle accélérateur dans ce mouvement de rejet.
A l’inverse et contrairement à Hillary Clinton en 2016 qui peinait à avoir une majorité d’Américains qui l’appréciait, la popularité de Joe Biden continue sa progression dans les sondages.
Ainsi, 63% d’entre eux estiment que le centriste est plus capable que Trump de gérer les problèmes raciaux, 55% qu’il est plus capable de gérer l’épidémie de coronavirus, 55% qu’il est plus capable de gérer le pays en temps de crise selon le dernier sondage de CNN.
De même, les électeurs de Biden se disent désormais à 69% «enthousiastes» de voter pour lui en novembre contre 50% en avril et 53% des démocrates se disent «extrêmement enthousiastes» d’aller voter.
Une mobilisation qui monte, rejoignant celle des fans de Trump et qui était pour ce dernier un atout jusqu’à présent face au candidat démocrate qui ne soulevait pas un enthousiasme débordant dans son propre camp.