dimanche 30 novembre 2008

Actualités – France

Le Nouveau Centre veut porter les idées du Centre et fustige l’opposition systématique du Mouvement démocrate


« Nous avons fait le choix d'être un parti de gouvernement, pour porter les idées du centre, quand d'autres ont choisi l'opposition systématique. » François Sauvadet, le président du groupe Nouveau Centre à l’Assemblée nationale a rappelé une fois de plus le choix qu’avaient fait les députés et les sénateurs qui avaient quitté François Bayrou entre les deux tours de l’élection présidentielle tout en fustigeant à nouveau la posture d’éternel opposant à Nicolas Sarkozy qu’a endossé François Bayrou singeant une nouvelle fois François Mitterrand et son opposition au Général de Gaulle. Cette déclaration a eu lieu lors d’un Conseil national du Nouveau Centre consacré à l’économie. Une vingtaine de propositions ont été faites lors de cette réunion sous la forme de « recommandations pour une croissance forte et solidaire ». C’est le secrétaire national à l’économie du parti, Christian Saint-Etienne et ancien conseiller de François Bayrou lors de la dernière élection présidentielle qui les a détaillées en affirmant qu’elle voulaient démontrer que le Nouveau Centre n’était pas « un centre mou ».

Dans ce document qui sera soumis au débat dans les fédérations, le Nouveau Centre a recommandé de « s'assurer que les plus riches contribuent à l'impôt sur le revenu », en sortant du bouclier fiscal la CSG et les impôts locaux sur l'habitation. Très axées sur les PME et les collectivités territoriales, les propositions portent également sur un grand emprunt de 60 milliards d'euros, garanti par l'Etat, « pour orienter l'épargne populaire vers le financement des PME ». Le Nouveau Centre suggère également des « emplois chance » (possibilité pour toute entreprise de moins de 20 salariés d'embaucher trois personnes sans charges sociales pendant trois ans, hormis les cotisations retraite), une proposition qui rappelle les « deux emplois sans charges » de la campagne présidentielle de François Bayrou.