lundi 22 novembre 2021

La quotidienne centriste du 22 novembre 2021. S’allier avec l’Inde de Modi contre la Chine de Xi, est-ce raisonnable?

Les relations internationales des démocraties obéissent souvent à des règles qui sont le contraire de celles qui les régissent.

Parce que ces relations impliquent tout autant des alliances qui reposent sur une vision commune que, surtout, sur des intérêts communs, ces derniers pouvant être partagés, soit conjoncturellement, soit géo-stratégiquement, avec des régimes qui sont parfois à l’opposé les uns des autres.

Il n’est pas question ici de dire que l’Inde n’est plus une démocratie, «la plus grande démocratie» comme elle est parfois appelée si l’on prend en référence sa population, mais, qu’à sa tête se trouve un dangereux extrémiste qui, par le passé, a été responsable de massacres religieux, le populiste Narendra Modi.

Et il est devenu l’allié de l’Occident, en particulier de la France, pour être le contrepoids principal de l’impérialisme chinois en Asie, dans la zone indo-pacifique comme on désigne cette région du monde qui englobe tout autant l’Australie que Taïwan.

Voilà qui n’est guère surprenant quand on sait que l’Inde et la Chine sont les meilleures ennemies du monde avec des conflits et des récriminations sans fin l’une envers l’autre.

Une Inde, qui plus est, a, pour l’instant perdu, est de loin, la compétition au développement avec sa voisine chinoise et qui en voue une grande peur de ne devenir qu’un satellite de la puissance retrouvée de Pékin.

D’un certain côté, il est donc naturel de s’allier avec elle pour contenir et contrer les ambitions du Parti communiste chinois dans la région et dans le monde qui se manifeste avec agressivité comme peuvent le constater les Indiens à périodes répétées avec les incidents armés à leur frontière pour des territoires qui sont réclamés par la Chine.

De l’autre, Modi est bien de la trempe de Trump.

Et si l’on était obligé à avoir des relations les plus normales possibles avec les Etats-Unis du temps où ce dernier était à la Maison blanche sans mettre des préalables à celles-ci, première puissance mondiale oblige, ce n’est pas du tout le cas avec l’Inde de Modi qui a besoin de l’Occident pour son développement et sa sécurité.

La fermeté avec Modi devait être de la même nature que celle que l’on a avec un autre populiste démagogue, Bolsonaro, le président du Brésil.

Mais l’Inde a néanmoins quelque chose de plus «à vendre» que son ancien collègue au sein du BRICS (acronyme désignant le club des pays émergents les plus dynamiques au début du 21e siècle: Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), c’est sa proximité avec la Chine (et les armes qu’elle achète à la France…).

Le problème est que Narendra Modi est relativement imprévisible et que la politique qu’il mène dans son pays va souvent à l’encontre des valeurs démocratiques.

Il serait donc bienvenu de mettre en place un cadre aux relations avec l’Inde actuelle dans lequel on définirait ce qui est acceptable ou non de la part du gouvernement Modi – le silence des Européens sur les comportement répréhensibles de delui-ci est assourdissant – tout en se rappelant que celle-ci est malgré tout encore une démocratie et que donc une alternance politique est possible.

Et souhaitable.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

 

Propos centristes. France – Lutte contre la covid19 / «Brutalisation» de la vie internationale / Violences faites aux femmes / Plan tourisme / Hydrogène dans les transports / Violences en Guadeloupe…

Voici une sélection, ce 22 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> Face à une menace terroriste en perpétuelle évolution, nous devons adapter nos réponses, coordonner nos stratégies et renforcer encore notre coopération : c'est le chemin sur lequel se sont engagées la France et la Belgique. Notre mobilisation est totale.

> La coopération franco-belge en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme est essentielle. Elle est au coeur de nos échanges avec mon homologue Alexander De Croo, à Bruxelles : des défis communs et des réponses partagées.

> [Présentation du plan Destination France]
[Le tourisme] pèse pour 8 % de la richesse nationale : 2 millions d'emplois directs et indirects, 16 milliards d'investissements touristiques. Ce n'est donc pas seulement une formidable vitrine c'est aussi évidemment un puissant vecteur de création d’emplois, de qualification, de promotion et d’intégration.
Disant cela, je sais combien, du coup, pour tous les acteurs de ces secteurs, la pandémie a été un choc particulièrement violent et douloureux. Pour les activités elles-mêmes et puis, par le simple fait que la pandémie a suspendu les circulations et le tourisme, c’est l’échange, c’est la mobilité. Pour protéger les Français, l’Etat a dû, chacun le sait et je l’assume devant vous, prendre un certain nombre de mesures, difficiles, contraignantes qui sont venues frapper le cœur même de vos activités. La France n’a pu ainsi accueillir « que », quand même, 40 millions de touristes en 2020, 50, cette année, elle n’est pas finie. Mais enfin, c’est-à-dire quand même moitié moins qu’en 2019, c’est dire l’importance du choc. En termes d’activité, le dynamisme économique, les conséquences ont été particulièrement brutales. Là aussi, pardon de rappeler les chiffres, tous les professionnels les connaissent. Chute de 54 % des nuitées, de 50 % des recettes de voyages, et les investissements eux-mêmes ont baissé de 25 %. Même si je note que la France, je regarde les statistiques internationales, a mieux résisté que les destinations voisines, grâce, je le dis au passage, au socle et au dynamisme du tourisme bleu, blanc, rouge.
En tout cas, nous avons voulu essayer, Mesdames et Messieurs, d'emblée, je parle du Gouvernement de la République et de l'ensemble des collectivités publiques, prendre la mesure de vos difficultés et nous avons décidé d'y répondre avec force. Je voudrais rappeler quand même au passage, dans ce secteur comme dans tous les autres, que nous avons choisi de le faire dans la concertation. (…)
Je voudrais vous dire ici pour le revendiquer devant vous, que nous avons mobilisé 38 milliards d'euros pour venir en soutien du secteur du tourisme, notamment à travers vous savez tout ça, mais, acceptez quand même que je le rappelle, à travers les prêts garantis par l'Etat, dont 125 000 entreprises du secteur ont pu bénéficier, le fameux dispositif d'activité partielle, qui a été une réussite incontestable, le fameux dispositif “fonds de solidarité”, incluant - ça vient des concertations - le dispositif dit “coûts fixes élargis”, les adaptations que vous m'avez proposées de façon très pertinente pour les Outre-mer. 
Nous avons aussi pendant cette période dégagé des moyens pour soutenir l'investissement, 3 milliards d'euros, dont je le dis au passage, 1,7 ont déjà été effectivement décaissés. Nous avons également dû ensemble, je le dis parce que ça vous concerne aussi, mettre en place une stratégie offensive de lutte contre la pandémie au premier rang de laquelle figure le déploiement massif de la vaccination, et le recours ciblé au pass sanitaire. Votre secteur est évidemment particulièrement concerné. Tout ça n’est pas simple, tout ça n’est pas facile, je le sais, croyez-le bien. Mais je veux vous dire, à la fois, ma gratitude, sur la façon dont vous avez fait face aux difficultés. Votre esprit de coopération, pour mettre en œuvre les dispositifs, bien sûr, dont nous nous serions tous bien passés, mais dont vous avez compris l’utilité et qui nous permettent, bien que la crise, hélas, vous le voyez bien, ne soit pas terminée, qui nous permettent de continuer à avancer, qui vous ont permis, grâce à l'ampleur des dispositifs déployés par l'Etat d'être là et toujours là, et de m'écouter ce matin, de vous parler avec confiance d'avenir.
Car si aujourd'hui, le contexte demeure fragile - on est dans une cinquième vague de l'épidémie, notamment en Europe - la situation de votre secteur est quand même meilleure qu'elle ne l'était au cours des derniers mois. Si la reprise a été perceptible dès la période estivale, je constate qu'elle s'est confirmée lors des dernières vacances de la Toussaint qui ont permis d'enregistrer des records de fréquentation par rapport à la Toussaint 2019, je crois que l'on ne peut pas comparer avec 2020, ça n'aurait pas de sens, dans le secteur de l'hôtellerie, +15 %, mais aussi pour les locations de meublés entre particuliers, +54 %. Et cette reprise, d'après les données qui me sont communiquées, est notamment tirée par les sites majeurs de notre patrimoine historique et naturel.
Et ce n'est pas fini, je vais évidemment parler avec beaucoup de prudence, mais je constate que les perspectives de fréquentation des stations de sports d'hiver sont également encourageantes, comme en témoignent les nombreuses réservations déjà enregistrées pour Noël. De même, les visiteurs étrangers auxquels je faisais allusion tout à l'heure retrouvent le chemin de la France, même si les flux internationaux sont encore timides par rapport à la normale et qu'il faudra probablement attendre 2023 ou 2024 pour retrouver une forte dynamique.
Pour autant, nous ne devons pas collectivement nous satisfaire de ces indicateurs encourageants. D'abord parce que la crise sanitaire, je l'ai dit, n'est pas encore derrière nous, qu'elle va donc supposer de respecter tous les outils qu’on a mis place : le pass que j'ai évoqué, les protocoles spécifiques que nous négocions toujours. Mais je crois qu’au-delà, cette pandémie, finalement, elle a cristallisé, peut-être même accéléré un certain nombre de tendances de fond qui étaient à l'œuvre, mais qu'on ne voyait peut-être pas avec la netteté qui est celle qui les caractérise aujourd'hui. Alors je pense aux deux principales transitions de notre époque, que vous connaissez par cœur : la transition écologique, bien sûr, illustrée par la première partie de ce déplacement, tout à l'heure. Cette transition concerne ce secteur. Maintenant, tout cela est mesuré, on a un Haut conseil pour le climat, il y a beaucoup d'experts et c'est heureux, ce secteur représente tout de même 11% des émissions de gaz à effet de serre. Et on voit bien, par ailleurs, si je me place cette fois-ci du côté de la clientèle, les aspirations à un tourisme responsable qui sont de plus en plus fortes. Et c'est heureux.
Mais je pense aussi à la transition numérique qui n'a pas attendu la crise sanitaire pour s'exprimer, mais qui est à la fois l'une des principales clés d'amélioration de l'expérience des clients, et dont on voit bien qu'elle est une voie d'avenir que la crise a mis en évidence de façon cette fois-ci irrémédiable. En fait, la crise nous a dit encore plus qu'avant : il nous faut proposer un tourisme plus qualitatif. En effet, vous le savez, si la France est la première destination en termes de touristes étrangers. Elle ne se situe, et cet écart est intéressant, qu'à la deuxième place en matière de recettes touristiques. Ce qui signifie que dans un contexte de concurrence internationale qui, là aussi, s'intensifie, la France doit impérativement proposer une offre plus qualitative, ce qui suppose une montée en gamme de toutes nos infrastructures et que nous assistons de plus en plus à la montée en puissance d'un tourisme davantage, comment dirais-je, en quête de singularité, voire d'authenticité, c'est vrai de tout d’ailleurs, mais du secteur qui nous réunit aujourd'hui en particulier.
Il faut être en mesure de proposer des expériences avec davantage de valeur ajoutée. Ce qui suppose non seulement de mieux valoriser notre patrimoine dans son ensemble, mais aussi de développer davantage de synergies entre les différentes formes de tourisme et donc, entre les différents métiers pour proposer des offres à plus haute valeur ajoutée. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais ce que je ressens en cette période particulière, on va dire, de notre histoire, c'est qu'il y a une quête de sens de nos concitoyens qui est plus forte, qui s'exprime avec davantage de vigueur, il nous appartient d'en tenir compte, une quête de proximité, une quête d'authenticité.
Et je le dis ici en particulier le numérique, c'est moderne, mais l'histoire, le patrimoine et l'identité, tout autant. Il n'y a pas d'opposition entre ces valeurs. Et j'en profite pour remercier les 4 intervenants que vous avez entendus à l'instant avant moi. Les deux premiers nous ont parlé de cette dimension métier qui se cache derrière ça parce que vous voulez y revenir, mais on peut faire tous les plans qu'on veut, s’il n'y a pas des hommes et des femmes et des professionnels, nous ne ferons évidemment rien. Et là aussi, je pense que nous avons pas mal de défis à relever ensemble. Parce que, et de ce point de vue-là, ce secteur n'échappe pas à l'ensemble de l'économie.
Le secteur a donc fortement pâti pendant la crise d'une démobilisation et même de nombreux départs de ces salariés. Et qu'est-ce que ça aurait été, je le dis au passage, les parlementaires m'écoutent si on n'avait pas mis le paquet sur l'activité partielle ? Heureusement que nous avons fait ce choix massif de l'activité partielle, parce que les phénomènes que nous constatons aujourd'hui, de départs, eussent été sans doute beaucoup plus amplifiés. 
Alors, ce que je veux vous dire, c'est que face à ces bouleversements, notre objectif n'est donc pas, ne peut donc pas être simplement de revenir au statu quo ante. Dire voilà, il y a eu cette crise, ça marchait pas mal avant, donc il faut retrouver ce que nous faisions, ce ne sera déjà pas mal. Une politique touristique digne de ce nom doit évidemment restaurer la confiance des visiteurs et des acteurs, mais elle doit surtout, c'est vrai, du reste de toute politique publique, préparer notre pays à aller plus loin. Et vous m'avez, Mesdames et Messieurs, souvent entendu le dire à nos concitoyens : il me semble, comme me le demande le président de la République, que notre rôle, c'est bien sûr, dans ce secteur comme dans les autres de gérer au mieux cette pandémie et toutes ses conséquences économiques et sociales. Faire face, panser, protéger, c'est ce que nous nous sommes employés à faire, sur le champ de la gestion de la crise sanitaire, sur tous les dispositifs que j'ai évoqués pour faire face aux conséquences économiques et sociales et éviter que ne s’effondre toute notre économie. Mais c’est déjà pas mal si on y arrive, ensemble. Si on compare avec les autres pays, on ne s’en sort pas si mal. Mais ce n’est pas à moi de porter des appréciations. 
Non, ce que je veux vous dire c’est que ce qu’on attend de nous, me semble-til, très vite, c’est de tirer les enseignements structurels de cette crise. Qu’estce qu’elle nous a appris ?  Qu’est-ce qu’elle a changé ? Quelles faiblesses structurelles a-t-elle illustré ? Vous le voyez bien ça, dans beaucoup de domaines. Ici, nous sommes sur le secteur du tourisme, que dire de l’industrie et de la très forte dépendance de secteurs stratégiques que cette crise a mis en évidence ? Alors là, il faut agir vite et fort. C’est la relance de l’investissement mais l’investissement dans ces secteurs stratégiques. Donc oui nous avons un devoir collectif à la fois de faire face à l’urgence mais tout de suite, très vite, de préparer l’avenir. Et je veux vous dire ici un mot de méthode si vous me permettez parce que j’ai beaucoup apprécié les interventions que j’entends ailleurs. Cette crise a eu aussi des mérites. Cette crise, elle a soudé les secteurs. Ici, je suis au tourisme mais je pourrais vous parler d’autres domaines d’activité. Notre devoir c’était de concerter. Bon, on n’a pas tout bien fait, ce n’est pas ce que je veux vous dire. Mais on a toujours, j’ai toujours, mon prédécesseur aussi bien évidemment cherché à être en permanence en lien avec les secteurs professionnels. Et je constate que ce qui n’aurait peut-être pas été possible dans des basses eaux, dans des temps normaux, l’est devenu grâce, j’ose dire, à la crise.
Il y a un pack, moi qui vient du pays du rugby, qui s’est constitué. Les querelles de chapelle, elles n’ont pas complètement disparu, il faut bien que la France reste la France, quand même Messieurs dames, allons. On a su aller au-delà et le travail que je vous présente aujourd'hui en est l'illustration. Et ça aussi, il faudrait que ça reste vrai, vous voyez, il faudrait que ça reste, politique de filières, vous voyez, je m'intéresse beaucoup à la filière bois, maintenant il va nous parler du bois, mais non, rassurez-vous, mais pareil, on a des acteurs très segmentés. Là, la crise, on a conduit les assises sous l'égide du ministre chargé de l'Agriculture et on a vu des acteurs traditionnellement divisés se mettre ensemble, et ça nous a facilité pour que, dans ce qu'on appelle le Plan France 2030, présenté récemment par le Président de la République, on dégage des moyens très forts, inédits, au bénéfice de cette filière.
C'est aussi ce qui s'est passé ici. Parce que si, comme l'a clairement indiqué le Président de la République dans le cadre du premier sommet Destination France, c'était récemment, le 4 novembre dernier, “Nous voulons conforter,” je cite, “la France comme première destination touristique mondiale. Il nous revient, et au Gouvernement évidemment, en premier lieu, de fixer une stratégie globale qui pose les fondations de la France touristique des années 2030.” Je voudrais vous rappeler au passage que nous avons, que j'ai décidé un peu en avance de phase, de poser dès le printemps dernier une première brique de cette stratégie sur le thème spécifique de la montagne, une zone touristique s'il en est. Pourquoi ? Parce que beaucoup le savent ici, elle avait été tout particulièrement impactée et quelqu'un y a d'ailleurs fait référence, par la décision que j'ai dû prendre de fermer les remontées mécaniques, pour un élu d'un territoire montagnard, ça n'a pas été simple, mais c'était indispensable.
Le Gouvernement avait décidé de présenter très vite un plan «Avenir Montagnes». Justement pour dire : on repart de l'avant, on rebondit. Il est actuellement, vous le savez, en cours de déploiement et il vise à accompagner, je le dis, les transitions de ces territoires vers un tourisme plus diversifié et plus durable. L'État a dégagé des moyens à hauteur de 640 millions d'euros en partenariat, Monsieur le vice-président de Régions de France, avec les régions et avec les collectivités territoriales, parce que là comme ailleurs, il faut travailler ensemble et nous travaillons ensemble, je le dis ici haut et fort, dans le respect des convictions de chacun. Jamais, jamais, et je vous le dis avec fierté, nous n'avons autant contractualisé entre l'État et tous les niveaux de collectivités territoriales, dans le cadre de la relance. J'ai signé un accord avec Régions de France, avec Départements de France, avec quasiment toutes les régions de France, un accord de relance dont ici même en Centre-Val de Loire. C'est un impératif. C'est ce qu'attendent nos concitoyens, c'est ce que la situation de crise rend indispensable.
Et donc, je viens aujourd'hui vous présenter ce plan Destination France, qui se donne effectivement des objectifs ambitieux et, je l'espère, des moyens à la hauteur. Je l'indiquais, ce plan a été véritablement co-construit avec tous les professionnels du secteur sur la base des travaux du comité de filière tourisme. Et je voudrais, avec votre autorisation, saluer les deux ministres qui en ont été les chevilles ouvrières, Jean-Baptiste LEMOYNE et Alain GRISET, qui sont des hommes de dialogue, des hommes de terrain et des hommes d'expérience. Je voudrais prévues.
Alors, pour le résumer, je crois que vous en connaissez déjà le contenu, mais je dirais que nous avons trois objectifs majeurs ensemble. Le premier, c'est conformément au diagnostic que j’esquissais il y a un instant, de renforcer la résilience du secteur et d'accompagner sa montée en qualité. D'abord, je voudrais dire qu'il y a deux sujets, plus spécifiques parce qu'ils ont fait l'objet, on va dire, de morsures particulièrement fortes lors de la crise sanitaire. Le premier de ces secteurs, de ces filières, ce sont les entreprises du tourisme et plus particulièrement des agences de voyages. Donc, nous allons instaurer une solution de réassurance publique pour garantir que les voyageurs qui ont souscrit à des offres complètes de séjour, qu’ils n’ont pu réaliser pendant cette période difficile, puissent être remboursés sans mettre en péril la viabilité économique des acteurs. À cette fin, nous mobiliserons 165 millions d'euros de crédits pour un montant de garantie de l'État estimé à 1,5 milliard. La deuxième filière qui a été particulièrement impactée, elles l'ont toutes été, c'est celle de l'évènementiel. Un certain nombre de grands événements, vous le savez par cœur, salons, congrès, foires, qui sont au cœur du tourisme d'affaires et constituent donc un vecteur d'attractivité et d'activité très important pour les territoires, n'ont pas encore repris à la hauteur de ce qu’ils prévalaient avant la crise. Le Gouvernement va donc à la fois mettre en place une aide aux exposants pour aider les entreprises à revenir, mais aussi déployer des actions pour attirer les grands acteurs internationaux, et dégagera à cet effet une enveloppe de près de 100 millions d'euros. 
De manière plus structurelle, nous devons accompagner davantage encore la montée en qualité de l'offre touristique. Nous mobilisons à cette fin 1,3 milliard d'euros via les outils d'investissement de la Banque des territoires et de la Banque publique d'investissement, que je tiens à saluer afin de renforcer l'offre publique de prêts de long terme en faveur du tourisme, et ce, durant les deux prochaines années. Avec le rechargement du prêt tourisme destiné aux PME, PMI, et TPE participant à l'activité touristique des territoires et en fonction des besoins exprimés par le secteur, les volumes de prêts supplémentaires atteindront 750 millions d’euros d’ici 2023, pour permettre aux collectivités de bénéficier de financement de très longs termes, 25-30 ans, dédiés aux infrastructures, à l’immobilier de tourisme, loisirs et cultures, et compléter l’offre du secteur bancaire traditionnel. Nous rendrons, c’était une demande traditionnelle et historique, pleinement opérationnelle l’offre de prêt sur fonds d’épargne, le prêt “Relance tourisme” de la banque des territoires qui devra atteindre près de 500 millions d’euros de financement d’ici 2023. Un soutien spécifique sera apporté à la montée en qualité de l’hôtellerie restauration de moyenne gamme, c’est la cible que vous vous êtes fixés, grâce à un accompagnement ciblé de ce segment par la banque des territoires, là aussi à travers un programme d’investissement en fonds propre de 60 millions d’euros. Nous allons aussi faciliter et encourager les investissements, alors ça, c'est un travail de longue haleine, qui a été évoqué aussi par les intervenants précédents, en simplifiant l'environnement réglementaire. Ainsi, la montée en qualité de l'offre d'hôtellerie de plein air, première offre d'hébergement touristique marchant en France, sera facilitée en relevant le quota d'habitations légères de loisirs sous certaines conditions, et les gestionnaires se verront également accorder une souplesse d'exploitation. De même, nous allons rééquilibrer les relations entre les acquéreurs investisseurs et les exploitants de résidences, afin de favoriser le développement de projets plus nombreux de résidences de tourisme.
La montée en gamme doit aussi s'accompagner d'une montée en durabilité de notre offre touristique. À l'heure actuelle, proposer un tourisme durable, je l'ai dit, devient un avantage comparatif décisif. Pour cela, l'Etat a décidé d'investir directement près de 120 millions d'euros supplémentaires, à la fois dans la transition du secteur de l'hôtellerie, des cafés, des restaurants, et des transports touristiques. Nous allons d'abord à cet effet, ré-abonder le Fonds Tourisme durable, qui a été plébiscité par les acteurs locaux comme un vecteur efficace de transformation. Nous étendrons son périmètre géographique d'éligibilité afin de donner davantage de cohérence et donc d'impacts à ces interventions. Nous l'ouvrirons à de nouveaux projets touristiques susceptibles d'accélérer la transition durable, comme l’agritourisme ou l'écotourisme, des filières, on l'a vu, qui représentent un fort potentiel de développement partout, et en particulier, j'y reviens, en Outremer.
Pour assurer un meilleur accueil et une meilleure circulation des touristes sur notre sol, dans le respect de l'environnement, le plan prévoit également de soutenir fortement les infrastructures durables, qu'il s'agisse, nous l'avons vu ici, de développer des vélo-routes ou des transports touristiques, qu'il s'agisse de verdir les ports de plaisance ou encore les bases nautiques. Nous favoriserons également le verdissement des classements de l'hébergement touristique pour mieux refléter les attentes des touristes. Par ailleurs, Destination France va mobiliser le potentiel de l'innovation numérique, autre grand vecteur, pour en faire un levier de montée en qualité de l'offre touristique. La création et l'accompagnement d'une communauté tourisme tech, aux côtés des programmes déjà existants en faveur des pépites françaises du tourisme, va permettre de soutenir à la fois le développement de startups et l'émergence de ce qu'on appelle les licornes françaises dans la tech du tourisme et de l'événementiel, avec de nouveaux services et de nouveaux produits plus en phase, là encore avec les nouvelles attentes des clientèles, tant internationales que françaises. Pour aider nos TPE, PME du tourisme, à prendre le tournant du digital, 10 000 entreprises, c'est l'objectif que nous nous fixons, sont accompagnées vers la numérisation.
Enfin, je veux vous dire que nous favorisons le tourisme pour tous. À cet effet, le Gouvernement, en lien avec l’ANCV, soutiendra le départ en vacances de 50 000 jeunes de 18 à 25 ans, l'aide pourra aller jusqu'à 250 euros, mais aussi 100 000 seniors par an d’ici 2025. Une expérimentation spécifique sera par ailleurs lancée pour mobiliser l’offre de tourisme social Outre-mer, en particulier à destination des habitants de ces territoires avec un objectif de 10 000 départs en vacances dès l’année prochaine, 2022.
Ça, c’est le premier objectif, on monte en gamme, on va vers la qualité. Le deuxième objectif, évidemment, c'est encore et toujours de valoriser et de développer les atouts de la destination France. C'est pourquoi nous allons déployer de nouveaux sentiers de pays et de sentiers littoraux, en tout cas, aider à leur développement par les acteurs locaux, des itinéraires culturels, développer le tourisme de savoir-faire. Ces atouts pourraient être mis en lien avec les collectivités volontaires par une ingénierie renforcée et mieux déployée pour leur permettre de consolider leurs atouts touristiques et de faire émerger de nouveaux projets, en particulier, je le dis, dans les territoires ruraux et dans les territoires ultramarins. Au total, ce seront plus de 100 millions d'euros qui y seront consacrés et qui s'ajouteront aux crédits du plan de relance, plus particulièrement destinés à la rénovation et à la mise en valeur de notre patrimoine.
Nous allons également accroître la visibilité de notre offre, la faire reconnaître pour ramener vers nous encore davantage de touristes du monde entier. Ainsi, afin d'assurer le rebond touristique et de rappeler au monde tout ce que la France peut lui offrir, le plan prévoit le lancement d'un vaste plan de communication appelé, de ses vœux par tout le secteur, communication et de promotion de la destination France, et ce, dès 2022 et jusqu'en 2024, je ne cite pas cette échéance au hasard, puisque cela s'inscrit dans la perspective des grands événements sportifs internationaux que la France organisera d'ici là, au premier rang desquels le Championnat du monde de ski alpin, je le cite, la Coupe du monde de rugby France 2023, mais évidemment les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
Enfin, troisième objectif de notre plan, et non des moindres, conquérir et reconquérir les talents. Là évidemment, ce n'est pas un domaine spécifique au secteur du tourisme, mais c'est vrai qu'il est particulièrement difficile pour un pays, pour un gouvernement, en particulier, de se dire : on crée des emplois, on a préservé l'économie, c'est le « quoi qu'il en coûte », on a fait un plan de relance ambitieux et ça marche plutôt, je dirais, ça marche même très bien, puisque la France, vous le savez, a le taux de croissance en ce moment même, le plus élevé. Donc, nous n'avions pas créé autant d'emplois, notre économie, c'est dû à notre travail collectif, évidemment, Mesdames et Messieurs, n'avait pas créé autant d'emplois depuis une vingtaine d'années. Mais dans le tourisme, dans l'hôtellerie, dans les restaurants, on n'arrive pas à les pourvoir. On n'arrive pas à trouver de main-d'œuvre.
Nous avons évidemment dégagé toute une série de dispositifs après concertation pour faire face à cette situation. Je vous rappelle qu'ils sont de 3 ordres pour ne pas être trop long d’abord, nous avons décidé de faire entrer la réforme de l'assurance chômage en vigueur, réforme importante, très importante, que j'avais suspendue, alors que le chômage augmentait, ce n'est plus le cas. Elle luttera à la fois contre les contrats courts et la précarité et incitera, je le dis et je l'assume, à la reprise d'activité, faire en sorte toujours que le travail paie davantage que la nonactivité. C'est une ligne de conduite absolument indispensable. Deuxièmement, les formations, vous y avez fait allusion. J'ai entendu votre projet spécifique, nous devons faire un effort de formation, pourquoi ? Parce qu'on voit bien, je l'ai dit, que l'économie française est en transition et cet effort de formation, je le rappelle à tout le monde et les moyens additionnels que le Parlement va voter dans le cadre de la loi de finances pour 2022, concernera aussi bien les demandeurs d'emploi que les salariés à l'entreprise, qui devront pour partie d'entre eux, se reconvertir. Et pour les plus éloignés de l'emploi, c'est les plans d'investissement dans les compétences, c'est le contrat d'engagement de jeunes pour les moins de 25 ans, nous avons des dispositifs spécifiques dont certains seront contractualisés avec les régions, compte tenu de leurs compétences en la matière. Et le troisième axe, je le rappelle, ça va me faire la transition pour le secteur, c'est évidemment les négociations dans les branches professionnelles et dans les secteurs. Oui, il faut rappeler que nous avons besoin du dialogue social.
Je parlais de l'investissement privé. Je vous expose le rôle des pouvoirs publics. Il y a des partenaires sociaux. Oui, c'est eux qui doivent rendre aussi les métiers plus attractifs. Ça peut passer aussi par des salaires, l’amélioration des conditions de travail, la promotion professionnelle. Et j'espère bien, je le dis au passage puisque certains sont là, que ceux qui s'engagent et qui à haute valeur symbolique, je reviens au sujet touristique, les HCR, comme on dit, nous conclurons une belle négociation conventionnelle dans les semaines à venir. Ça sera un signal pour l'ensemble du pays et ça complétera utilement les actions que nous conduirons par ailleurs.
Et dans ce secteur professionnel, comme dans les autres, je crois qu’aussi nous devons faire évoluer le regard sur les métiers du tourisme et pour cela être en mesure de proposer des formations d'excellence qui donneront aux parents l'envie d'y inscrire les enfants et aux étudiants, à ceux qui s'y engagent, tous les motifs d'en être fiers. C'est pourquoi vous avez souhaité, et j'ai trouvé vraiment cette idée excellente de créer un réseau d'écoles et de formations d'excellence du tourisme à partir des établissements qui disposent d'une offre de formation significative en tourisme que nous accompagnerons afin de créer plus de places pour améliorer la qualité de la formation, mieux coordonner les diplômes et en assurer une plus grande visibilité.
Afin de sensibiliser à la richesse de ces métiers et à tout ce qu'ils apportent à la France, nous allons lancer une grande campagne de communication nationale, dès le début de l'année 2022, auprès du grand public, évidemment plutôt tournée vers les jeunes générations sur le modèle, je vous le dis au passage, parce qu'on a des expériences, de celles que nous avons conduites pour nos armées, pour le recrutement dans nos armées, et qui ont eu un impact et des résultats extrêmement positifs. Pour s'assurer qu'elle réponde au mieux aux enjeux du secteur nous associeront à sa conception et à son déploiement tous les acteurs du tourisme qui, évidemment mieux que personne, connaissent la réalité de leur métier et tous les atouts qu'ils offrent. Nous allons également, là aussi, en partenariat avec eux, organiser une semaine annuelle des métiers du tourisme qui permettra d'organiser des événements de découverte auprès des collégiens, des lycéens, des étudiants, des apprentis et des demandeurs d'emploi. Et nous devons multiplier les initiatives de la nature de celles que les professionnels nous ont exposées, il y a un instant.
Au total, c'est plus d'un 1,9 milliard d'euros de moyens publics qui seront mobilisés par ce plan, auquel pourront du reste venir s'agréger des financements complémentaires, évidemment des collectivités territoriales et des entreprises. Pour que “Destination France” puisse répondre de la manière la plus fine aux besoins et aux spécificités des territoires, je le dis, parce que je veux que ça soit ma marque de fabrique, les décisions seront prises, Madame la préfète, et c'est le moment pour moi de saluer votre action, au niveau déconcentré. Nous devons, grâce au plan de relance, grâce aux plans sectoriels, faire aussi évoluer l'organisation et l'action de l'Etat en faisant davantage confiance à ces représentants territoriaux. Ainsi, nous instituerons un fonds «Destination France» de 150 millions d'euros qui seront directement confiés aux préfets dans les territoires, où doit évidemment se concentrer et se concerter l'action de l'Etat aux côtés des acteurs locaux et un étroit partenariat avec eux et cela, madame la préfète, dès l'année prochaine.
Avec ce plan, l'État est non seulement présent pour aider ce secteur à se relever après une crise sanitaire sans précédent, mais il est surtout en train de tout mettre en œuvre pour que la France, plus que jamais, demeure le leader mondial de cette activité économique essentielle et devienne la première destination du tourisme durable. Et vous savez, toutes et tous ici ce qu'on appelle le tourisme durable, en 2030. Je suivrai évidemment avec beaucoup d'attention le déploiement de ce plan. Plus que jamais, je le redis devant vous pour bien comprendre la logique. Il ne s'agit pas pour l'Etat, je le dis devant les parlementaires, de créer des dépenses de fonctionnement courant. Celles-ci, y compris dans le budget 2022 puisque, certains, ça tombe bien, j'en fais partie, sont très attachés à la rigueur des dépenses publiques, les dépenses de fonctionnement courant n'évoluent que de +0,8 %.
En revanche, j'ai la conviction, ça tombe bien, d'ailleurs, elle est partagée par le FMI et l'OCDE, que nous devons mettre le paquet sur les investissements de modernisation de notre pays. Faire comme nos ancêtres le firent au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, qui, elle aussi avait eu des conséquences économiques dramatiques, une sorte de plan Marshall. L'occasion de vous dire et de vous rappeler, le rôle de l'Europe. Le rôle de l'Europe, chère Madame, dans cette affaire, notre plan de relance, j’ai annoncé des sommes, 100 milliards d'euros, vous le savez, eh bien on va dépenser, oui, oui, on fait un plan de relance, eh bien, on va le dépenser, je vous le confirme, c'est absolument indispensable. Il faut rappeler à tous nos concitoyens et c'est évidemment le rôle premier du Gouvernement que 40 %, 40 milliards, 40 % de ce plan sera financé par l'Union européenne. C'est une innovation majeure dans la gestion de la crise et c'est une force considérable, considérable que de gérer au niveau européen cette crise et surtout cette relance économique. Oui, priorité : c'est la reprise économique, c'est la relance, c'est la création de richesses, c'est la création d'emplois, c'est la transformation de notre pays. Mais j'allais dire quand je vois ce qui se passe ici, au Clos Lucé, c'est la transformation de notre pays, c’est l'exemple de cette salle numérique, sur les bases qui ont toujours été les siennes, les bases numériques pour nous parler des siècles d'avant.
Oui, inlassablement, protéger les Français, renforcer la France dans le domaine du tourisme, comme dans tous les autres plus que jamais, cette exigence doit être au cœur de nos ambitions communes.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Il y a une accumulation des rivalités, une brutalisation de la vie internationale. Le monde dans lequel nous vivons après le Covid19 est un monde plus grave que celui que nous connaissions avant.

> [Menace terroriste en France] Les risques sont toujours là. Les services de renseignement sont très vigilants. La vigilance doit être partagée, en particulier au moment des fêtes.

> Sur chaque crise, la France est à l'initiative.

> [Crise biélorusse] Il ne s'agit pas d'un mouvement migratoire, mais d'une opération instrumentalisée par un dictateur.

> Poutine est dans une dérive autoritaire préoccupante, qui s'est accélérée ces derniers mois.

> La Russie est un voisin parfois insupportable, mais avec lequel il faut garder des chemins de dialogue.

> Boris Johnson est un populiste qui utilise tous les éléments à sa portée pour mettre sur les autres la faute des problèmes qu'il rencontre en intérieur.

> [Migrants] Les Britanniques veulent nous faire prendre la responsabilité pour leurs difficultés. On n’a aucune leçon à recevoir en la matière, nous assumons nos responsabilités, qu'ils assument les leurs.

> Les sous-marins, pour moi, ce n'est pas totalement fini. Les Australiens ont peut-être perdu beaucoup plus qu'ils ne le pensent.

> [Disparition de la joueuse de tennis chinoise  Peng Shuai] Je n'attends qu'une chose : qu'elle parle.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

> Parmi l'ensemble des droits garantis par la convention internationale des droits de l’enfant le droit à l'éducation est évidemment un des plus fondamentaux.

> [Handicap] Assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves: cette priorité est au cœur de l’action que nous menons avec une hausse de 60% des moyens depuis 2017.

> Nous avons réuni le comité national de suivi de l'Ecole inclusive. Au service de la réussite des élèves: un dialogue renforcé avec les familles ; des parcours de scolarisation plus personnalisés ; des moyens et formations supplémentaires pour les accompagnants.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

> Pour protéger nos littoraux et notre zone économique exclusive, face aux entraves à la liberté de navigation, face aux tentatives d’intimidations en mer, face aux volontés de déni d’accès de certaines zones, la France a besoin d’avoir une Marine forte, efficace et crédible.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> Nous condamnons les violences qui touchent la Guadeloupe en contestation des règles sanitaires et apportons tout notre soutien aux forces de l'ordre.

> Le ministère de l’Intérieur engage des moyens supplémentaires pour lutter efficacement contre l’immigration clandestine le long des côtes de la Manche. Plus de 100 véhicules mobiles adaptés à la particularité du terrain comme des quads, 4 × 4 ou bateaux de type Zodiac sont en cours de livraison.
A ces moyens mobiles s’ajouteront des équipements modernes et performants de vision nocturne, des caméras thermiques, 300 lampes, 160 projecteurs d’éclairage tactique, des moyens d’interceptions et de communication, mais aussi des effets d’habillement.

> Nous arrivons à maîtriser les flux migratoires dans un contexte géopolitique et sanitaire difficile. On expulse trois fois plus de personnes en situation irrégulière que les Anglais, deux fois plus que les Italiens et 50% de plus que les Espagnols. Les étrangers se voient, systématiquement, refuser ou retirer leur titre s’ils troublent l’ordre public. Depuis mon instruction du 29 septembre, prise à l’initiative du Président de la République, 44000 titres de séjour ont été refusés ou retirés !

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> [Covid19] Ce n’est pas le vaccin ou les gestes barrières. C’est le vaccin et les gestes barrières.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
> Nous suivons de près la crise actuellement en cours en Guadeloupe. La question sanitaire ne peut justifier les exactions commises ces derniers jours. Les renforts que nous avons envoyés sont nécessaires pour rétablir l'ordre et la paix dans les rues.
La loi sur l'obligation vaccinale s'applique en Guadeloupe comme partout ailleurs en France. Mais il y a un enjeu de dialogue et de discussion autour de la vaccination. S’il y a des doutes, il ne faut pas désarmer ce combat de la pédagogie.

> Sous ce quinquennat, les maires ont été associés aux grands moments de la vie du pays. Les collectivités ont pu respirer, trouver leur rythme et mieux servir leurs administrés. Comme plus de 600 élus, je souhaite un second quinquennat d'Emmanuel Macron.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Covid19] Ceux qui refusent le vaccin parlent de liberté comme si la liberté était de contaminer les autres et donc de tuer. Comme si la liberté était de prendre 4g d’alcool dans le sang et de conduire à 2 h du matin.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
> [Destination France] Ce plan de reconquête et de transformation du tourisme porté par le gouvernement est capital. La mer est une destination touristique privilégiée et ce plan, qui favorise un tourisme littoral durable, va nous permettre de la (re)découvrir pour mieux la protéger, et ce dès 2022.

> [Crise de la pêche UE- Royaume Uni] Gouverner, c'est prévoir. En protégeant nos pêcheurs artisans avec plusieurs dispositifs d'accompagnement, nous n'en laissons aucun au bord du quai sans solution. Notre priorité est d'obtenir les licences demandées, nous ne lâcherons rien!

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> Le président a indiqué que les conditions n’étaient pas réunies pour finaliser la réforme des retraites. Mais le chef de l’Etat a souligné que cette réforme restait nécessaire. Si la question de l’âge est posée, cela n’épuise en rien les questions du minimum de retraite et de la pénibilité ou d’inégalité des chances entre les femmes et les hommes. 

> Le travail est une valeur cardinale, pour préserver notre modèle social, pour rendre notre Etat plus solide, pour bâtir notre indépendance. Il doit permettre de vivre dignement et payer toujours davantage que l’inactivité : dire cela n’est pas mener « une campagne à droite » mais croire qu’il peut être facteur d’émancipation. Le travail et la valeur travail sont en partage dans notre République. 

> C’est une erreur de croire que la question du chômage, tandis que tant de secteurs manquent de salariés, ne parle qu’à un électorat « de droite ». Un effort sans précédent sur la formation et l’accompagnement des chômeurs a été mené sous ce quinquennat. La question du travail parle à tous. Personne ne nie que traverser plusieurs années de chômage est difficile. Ce que défend le président, et ce que tout le monde perçoit, c’est que l’émancipation vient par le travail et que la solidité d’une société tient au travail. 

> Le «en même temps» est intact! On peut lire le monde tel qu’il est, et non lire les défis futurs sous l’angle des clivages obsolètes droite/gauche dont on ne sait aujourd’hui plus les idées. L’éducation, l’environnement ou la question démocratique ne sont ni des sujets de droite, ni des sujets de gauche. Ce sont des défis collectifs qui n’appartiennent à personne ! La vie politique ne se résume pas à un choix binaire, vous connaissez à ce titre mon attachement au courant de pensée dont je fais partie et aux combats menés avec François Bayrou.

> [Majorité présidentielle unie pour les élections de 2022] Ce n’est pas une question d’étiquette. En 1988, François Mitterrand n’est pas le candidat du PS, mais tout le monde sait d’où il vient. En 1995, Jacques Chirac est le candidat du RPR, mais en 2002, c’est le candidat sortant. En 2012, Sarkozy était très soutenu par l’UMP et ça n’a pas suffi… Un président sortant s’appuie sur le dépassement et la capacité de rassemblement. C’est ce que nous faisons et préparons.

> La question démocratique ne se résume pas à ce seul sujet. La proportionnelle ne suffit pas. Mais dans un pays comme le nôtre qui a du mal à sortir des affrontements, elle permet les bases du dépassement et du rassemblement. La proportionnelle est présente au Sénat, dans les régions, aux municipales, dans les métropoles, mais pas à l’Assemblée nationale. Comment comprendre ? Au-delà, il nous faut aussi des parlementaires plus forts, c’est-à-dire un Parlement plus fort. C’était l’objet de la réforme constitutionnelle, non aboutie, de 2018. 

> L’écologie n’a pas besoin de caricature. On n’est pas obligé d’avoir un débat sur les sapins de Noël, ou sur le jour de chasse. Il y a un million de chasseurs en France. La question, c’est comment peuvent-ils travailler avec les écologistes pour préserver notre biodiversité ? Nous devons fédérer des citoyens, qui par des voies diverses - et ils ont le droit - aiment la nature. La chasse est très symptomatique d’une société qui n’arrive pas à se parler pour essayer simplement de se comprendre et d’avancer. 

> [Eric Zemmour et Marine Le Pen] J’ai du mal à faire des nuances avec des personnalités sans nuance. Je ne partage rien de leurs projets. Au-delà de ce qu’ils disent, Eric Zemmour et Marine Le Pen portent le rejet ou la haine de l’autre, la peur et le repli sur soi. Je ne connais pas, dans l’histoire de l’humanité, de tels projets politiques qui n’aient pas mené au pire, en premier lieu aux malheurs des plus fragiles d’entre nous.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> Nous avons réuni le deuxième Comité de suivi des mesures sur l'hébergement et le logement des victimes de violences. +60% de places en plus depuis 2017. +30% d'attribution de logements sociaux depuis 2017. 20 000 attributions de logements depuis le Grenelle.

> [Violences contre les femmes] Nous avons voté quatre lois en quatre ans, quatre lois pour protéger les victimes, pour protéger leurs enfants. Le sujet reste extrêmement prégnant. Les associations sont dans leur rôle lorsqu'elles exigent plus, lorsqu'elles demandent plus. Et c'est tout à fait normal parce que ces violences sont intolérables et insupportables. (…) Les budgets de mon ministère ont doublé. Le ministère de l'Intérieur travaille d'arrache-pied sur ces questions. Nous avons formé plus de 90 000 policiers et gendarmes pour traiter les plaintes des victimes. Les victimes peuvent déposer plainte à l'hôpital. Ce sont des mesures qui n'avaient jamais été mises en œuvre auparavant. La société doit se mobiliser autour de ces questions. Mais on ne peut pas dire qu'on n'a pas fait le nécessaire. Les choses avancent.

> Je comprends le travail de militantisme de ces femmes qui, en permanence, veulent dénoncer les violences sexistes et sexuelles dont les femmes sont victimes. Mais je pense que c'est le temps des associations et que je n'ai pas à m'en mêler. Ma place est de continuer à travailler pour lutter contre ces violences comme je le fais activement, et je serai ravie de partager toutes les actions concrètes que nous avons menées pour lutter contre ce fléau dans notre pays.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
> Il y a une révolution de l’électrification des transports et elle inclut l’hydrogène, qui en découle. Notre pays, avec son énergie bas carbone, peut se doter là d’avantages compétitifs à l’échelle planétaire. Cela va bien au-delà du train. Pour moi, l’hydrogène est un chemin d’avenir pour décarboner les mobilités lourdes. La technologie commence à être mature pour les trains, les bus. Pour l’aviation, il faudra encore attendre une décennie, dans la mesure où l’industrie aéronautique, en pointe, travaille sur des alternatives au kérosène et peut inventer des avions bas carbone… La France investit 1,5 milliard d’euros sur deux ans pour décarboner l’aviation, et parmi les pistes, il y a évidemment l’avion à l’hydrogène.

> L’hydrogène est déjà une réalité ! Quatre régions françaises (Auvergne Rhône-Alpes, Bourgogne Franche-Comté, Grand Est et Occitanie) ont commandé douze rames Regiolis H2 au fabricant Alstom. L’Etat a investi 47 millions d’euros dans cette innovation. Les premières rames rouleront en 2023, sur la ligne Auxerre-Laroche Migennes logiquement. La ligne Luchon-Montréjeau, en Occitanie, qui avait été fermée en 2014, fait l’objet d’une régénération et verra rouler de nouveaux trains à hydrogène, en 2023 également. Les trains légers, les trains à hydrogène sont capitaux pour la cohérence et l’équilibre du réseau secondaire et pour la desserte fine des territoires.
Il existe aussi un train à hydrogène plus léger : le Coradia iLint, qu’Alstom a fait rouler sur les pistes du centre d’essai de Valenciennes en septembre. J’ai pu monter à bord, et je vous confirme qu’il est très confortable. Il roulera bientôt sur nos rails, moyennant quelques adaptations techniques et une production française de certains éléments.

> [L’hydrogène ne fait pas double emploi avec l’électricité nucléaire] et c’est valable pour les trains et les autres formes de transports qui pourraient utiliser de l’hydrogène. Ce gaz constitue un complément d’autonomie sur des voies partiellement électrifiées. Le Régiolis H2 est bi-mode : il se branche lorsqu’il y a des caténaires, et sur les portions de voies non électrifiées, l’hydrogène prend le relais. Dans la mesure où 45 % du réseau ferré n’est pas électrifié en France, et qu’il serait trop cher d’y remédier, l’hydrogène est très pertinent pour baisser les émissions de carbone : il permet de remplacer le diesel. L’hydrogène est une solution s’il est produit avec de l’énergie bas carbone, qu’elle soit renouvelable ou nucléaire. Nous sommes, avec l’électrification de l’économie, face à une demande électrique qui va fortement augmenter, qui sera multipliée par trois ou quatre. Pour le seul segment des transports, d’ici à 2050, nous avons calculé que la demande sera multipliée par quinze. Pour être au rendez-vous des objectifs climatiques, nous devons donc compter sur la complémentarité de l’hydrogène avec l’électricité.

> Les quatre régions qui s’intéressent déjà à l’hydrogène regardent, au travers du Pacte petites lignes, quelles dessertes correspondent à la dynamique promise par l’hydrogène. Il existe ailleurs des projets très prometteurs. La ligne Tours-Loches, par exemple, serait très adaptée dans la mesure où elle dispose déjà, le long de son tracé, d’un site de production d’ hydrogène vert.
C’est clairement une des solutions vertueuses pour le maintien de 9 000 km de voies dans lesquels les régions et l’Etat vont investir 7 milliards d’euros. Les petites lignes, c’est un trafic plus faible de trains lourds souvent fréquentés bien au-dessous de leur capacité maximale, avec une infrastructure coûteuse répondant aux mêmes normes que celles des grandes lignes. Nous avons donc décidé de miser sur le train léger, car il va permettre d’améliorer la qualité de service. La rénovation de ces nouvelles infrastructures est peu coûteuse : cela signifie que le coût d’opération est plus faible, et que les trains sont donc plus fréquents, et le service meilleur. C’est ainsi que nous replacerons la gare au cœur de la ville.

> [Ouverture de la concurrence sur le rail françai] Quand l’ouverture à la concurrence se déroule bien, comme en Paca, première région à avoir poussé le processus à son terme, l’effet est bénéfique pour l’usager. La concurrence est un bon vecteur pour stimuler l’innovation. La France déploie des plans publics massifs pour la soutenir. De grandes entreprises, des start-up de l’énergie travaillent, sont en avance. L’objectif de la mise en concurrence est une façon de rendre possible l’accélération technologique. Ce n’est pas vrai que pour l’énergie, d’ailleurs. Cela l’est aussi pour la signalisation, les services à bord…

> La SNCFest évidemment à bord pour l’innovation ! Elle est, d’abord, aux côtés des quatre régions pour mettre en service dans deux ans les douze premières rames à hydrogène. Pour l’entreprise, cela représente des enjeux importants. De nouvelles compétences, de nouveaux métiers de la conduite, de l’entretien, de la sécurité…
Ce sont aussi des infrastructures. Ce n’est pas le cœur de métier de la SNCF de produire et de distribuer de l’hydrogène. A Auxerre, c’est Hynamics, filiale d’EDF, qui a inauguré une station de production et de distribution à côté de la gare afin d’alimenter des trains, mais également des cars ou des bus… La SNCF sera au rendez-vous de la révolution.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
> Il y a de l'inflation mais on y apporte des réponses pour les ménages les plus fragiles avec le chèque énergie, une indemnité inflation et le blocage des tarifs de l'électricité et du gaz.

> [Covid19] Les tests ont été gratuits pendant 18 mois. On a été le seul pays avec le Danemark a avoir rendu les tests gratuits. Le vaccin, lui aussi, est gratuit. La question n'est pas de revenir à la gratuité de ces tests.

> [Politique en faveur des collectivités locales] stabilité des dotations de fonctionnement et d'investissement, compensation intégrale et dynamique des baisses d'impôts, soutien face à la crise Covid19, stabilité des règles comme demandé par les élus en 2017. Unis pour un deuxième quinquennat!

> En Guadeloupe, quelques organisations minoritaires veulent mettre à profit une période d'inquiétude. Des réunions sont en cours, il faut faire les choses dans l'ordre. Le maintien de l'ordre est fondamental.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> Les Ecoles de Production permettent aux jeunes de se former en 2 ans à un CAP, en produisant des pièces industrielles pour de vrais clients, avec à l'issue 5 à 6 propositions d'emploi. J’annoncerai demain le soutien du Gouvernement au développement de nouvelles écoles.

> Acheter Français, c'est un acte citoyen bon pour nos emplois et bon pour la planète.

> L'industrie s'est modernisée, elle participe à la transition environnementale, paye mieux que les services et les femmes y ont toute leur place !

 

Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
> «Conforter la France comme première destination touristique mondiale.» C'était l'objectif fixé par le Président de la République. Avec Destination France, pour rendre toujours plus durables et attractives les entreprises du tourisme, nous allons mobiliser sur 3 ans près de 2 milliards d’euros!

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> La laïcité est un principe fondamental et nous agissons pour la défendre : application à l’ensemble des organismes chargés d’une mission de service public, formation de 100% des agents publics, création d'un Bureau de la laïcité.

> L’Europe doit faire son travail pour lutter contre l’islamisme radical comme la France le fait. (…) En France nous avons pris nos responsabilités, en disant pas un euro d'argent public pour les ennemis de la République (...) Maintenant l'Europe doit faire ce travail.

>  Depuis 2017 la France lutte contre le séparatisme avec un mot d’ordre : pas un euro d’argent public pour les ennemis de la République ! Mais s’ils vont demander l’argent de l’Europe pour compenser alors c’est un problème.

> Le débat LR c’était 50 nuances d’Eric Zemmour : les candidats ont couru après ses positions ! Dire « nous sommes une civilisation supérieure » quand on aspire à devenir chef d’Etat c’est problématique.

> Puisque tout le monde est offensé, comme dit Caroline Fourest dans Génération offensée, eh bien je suis offensée qu’une ancienne ministre comme Rama Yade critique son pays depuis l’étranger sans l’avoir soutenu dans les périodes difficiles. 

> Nous vivons en ce moment une transition féministe. Face aux inégalités entre femmes et hommes, la société se réveille enfin et de nombreuses mesures sont prises. Désormais elles doivent désormais être mieux connues et plus appliquées.

> On parle souvent de transition écologique, moi j'observe que nous sommes dans une transition féministe.

> On a beaucoup fait pendant ce quinquennat pour mieux lutter contre les violences conjugales. Et ensuite, il y a ce combat pour l'égalité salariale dont il faut mieux s'emparer.

> Sous l’impulsion du Président Emmanuel Macron, nous avons fait voter 4 lois en 4 ans et créé de nombreux dispositifs pour mieux protéger les femmes face aux violences conjugales. Nous devons leur permettre de s’en saisir !

> Face aux violences conjugales, chaque femme doit pouvoir faire valoir ses droits. Un guide sur les droits des victimes lors du dépôt de plainte sera diffusé dans tous les commissariats et gendarmeries, incluant la possibilité d’être accompagnée par un avocat.

> L’IVG est un trop souvent un droit formel et pas un droit réel.

> [Féminicides] C'est la première fois qu'un Président de la République s'empare de ce sujet. Cette question est traitée au plus haut niveau de l'Etat.

> La vie politique ne doit pas être réservée à une élite qui aurait fait les mêmes écoles et qui aurait vécu ds les mêmes quartiers.

> [Covid19] On ne parle pas de cette immense majorité des Français qui respectent les mesures. Ce n'est pas une situation facile, néanmoins, cela est suivi car les Français ont bien compris les enjeux qui étaient derrière.

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Les politiques publiques et moyens que nous déployons n’ont de légitimité que dans la réponse à des besoins et nécessités. Leur efficacité ne tient que dans l’action, la possibilité et la volonté des collectivités et acteurs de s’en saisir et les mettre en œuvre.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Les républicains ce sont ceux qui se refusent à tomber dans cette culture du relativisme, qui se refusent fondamentalement à opposer les gens selon leur couleur de peau, leur nom de famille, leur lieu de naissance. C'est se lever tous ensemble contre toutes les discriminations. Quand ce gouvernement crée une plateforme de lutte contre toutes les discriminations avec Elisabeth Moreno, quand il forme les forces de l'ordre, c'est lui qui lutte contre les racismes. Je suis antiraciste. Je me définis parfaitement comme tel. Mes deux parents sont nés au Maroc, j'y ai vécu une partie de mon enfance, j'y ai grandi. Être français c'est adhérer et adopter l'histoire de ce pays. 

> Quel pays a créé la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT ? Quel pays est le premier Etat et demeure le seul qui, à ce jour, ait déclaré la traite négrière et l'esclavage "crime contre l'humanité" ? Bon sang, c'est la France ! Comment voulez-vous que toute une jeunesse se construise, ait confiance en elle, soit l'héritière des Lumières, défende dans le monde notre idéal qui est de ne jamais regarder ta couleur de peau, ton prénom, ton origine, si on passe notre temps à dire que certains jeunes sont et seront toujours des victimes potentielles ! 

> Quand on passe devant une statue, on doit comprendre pourquoi elle est là, qu'est-ce que la personne en question a fait, comprendre, en débattre. Je combattrai toujours ceux qui veulent déboulonner des statues, changer les noms des livres, les noms des films. Ceux qui veulent à tout prix regarder le passé avec les lunettes du présent. 

> On ne commence pas avec les mêmes chances, le même capital culturel, c'est vrai, mais s'il y a bien un pays qui permet de s'en sortir, c'est le nôtre. Je crois au mérite, au travail, à l'effort. (…) En France on ne regarde pas si tu as les moyens d'étudier ou de quelle origine est ton prénom.

> Ce qui m'exaspère, ce que je trouve grave, c'est que ce sont bien les woke qui essaient de fermer le débat, d'expliquer que seul le discours victimaire doit exister. Ce sont eux qui culpabilisent, qui cherchent l'auto-flagellation permanente. En réalité, cette idéologie fait monter l'extrême droite, c'est un effet miroir. L'un répond à l'autre. Ces deux courants enferment tout un pays dans une tenaille identitaire. L'extrême gauche, l'extrême droite, les décoloniaux, les wokistes... Ce ne veut pas dire que la France est parfaite, il ne faut pas tout balayer, il y a des discriminations. Mais nous, républicains, nous sommes contre le fait de créer de nouvelles discriminations, comme les réunions genrées, non mixtes, qui sont de nouvelles formes de racismes. Et on ne lutte pas contre le racisme par le racisme. 

> On devrait absolument tous se lever contre les propos racistes, antisémites, misogynes, comme se lever contre le discours woke, de fragmentation, de colères. La meilleure réponse à apporter est l'universalisme. 

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
> [L'Europe sanctionne la Chine, coupable de dumping] Importante décision de la commission européenne qui permet de rétablir l’équité. L’ambition du gouvernement de la fibre pour tous est aussi une ambition industrielle pour l’excellence française! Fibre optique.

 

Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
> J’ai deux grands axes dans mon périmètre : d’abord la mission de soutenir et d’accompagner l’économie sociale et solidaire (ESS), notamment pendant la crise (et nous avons démontré sa solidité), et en parallèle favoriser la responsabilisation du capitalisme. Mes journées sont rythmées par ces deux axes: d’une part, l’accompagnement et le soutien aux associations, coopératives, aux ESUS (Entreprises solidaires d’utilité sociale), aux fondations, aux mutuelles ; et d’autre part, le travail auprès des entreprises traditionnelles pour les engager de plus en plus sur la voie de la responsabilité. Cela passe notamment par la pédagogie et la réglementation sur l’ESG, c’est-à- dire la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance.

> Je parlerais davantage de « performance » plutôt que de rentabilité. Être une entreprise de l’économie sociale et solidaire, à lucrativité limitée, n’empêche pas d’obtenir de bons résultats. Je donne souvent l’exemple de l’ESUS Phenix, qui récupère des produits alimentaires invendus pour les confier à des associations et éviter qu’ils ne soient jetés. L’idée est excellente, mais en plus, cette idée s’accompagne d’un modèle économique parce que les entreprises qui donnent leurs produits payent un service à Phenix. En septembre 2020, en pleine crise, ils ont recruté une dizaine de personnes en CDI sur toute la France avec une performance économique et des résultats qui étaient 100 % supérieurs à ceux de 2019. Ce sont des entreprises ESUS mais elles ont les mêmes bilans comptables et un fonctionnement identique à celui des petites et moyennes entreprises (PME) classiques. Mon but est de créer des ponts entre les deux écosystèmes : l’ESS et les entreprises dites plus traditionnelles. Ces dernières ont d’ailleurs beaucoup à apprendre des pratiques de l’économie sociale et solidaire, notamment en matière de partage de pouvoir ou de partage de la valeur.

> Je crois qu’il est urgent de faire évoluer le capitalisme tel que mes parents et grands-parents l’ont connu. C’est ce que je tente d’expliquer dans mon ouvrage Et après ? Pour un capitalisme citoyen. Je promeus dans ce livre un modèle capitaliste dans lequel je crois, et qui, pour paraphraser Churchill, est selon moi « le pire des régimes à l’exception de tous les autres « . Je crois en un capitalisme utile en matière de diffusion du progrès à l’échelle de la planète, du progrès scientifique et même du progrès social. Mais il faut le rénover et, pour cela, faire davantage confiance aux citoyens. Je crois à l’intelligence citoyenne et j’estime qu’il est très important que l’on donne plus d’informations et donc qu’il y ait plus de transparence de la part des entreprises sur leurs pratiques. Je ne pense pas seulement aux pratiques financières mais surtout aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. Le grand enjeu qui est devant nous, c’est celui d’un libre arbitre éclairé : il est indispensable de donner les informations nécessaires aux citoyens-salariés, aux citoyens-épargnants et aux citoyens-consommateurs pour qu’ils puissent faire leurs choix en conscience… Je suis vent debout contre les tentations de certains à vouloir choisir à la place des gens. Quand vous achetez une machine à laver, vous avez un code couleur qui vous permet de voir le caractère énergivore ou non de l’appareil, idem sur les voitures, et de plus en plus sur les produits alimentaires avec le Nutriscore. Le Nutriscore correspond d’ailleurs exactement à ce que je pense être dans les pratiques à promouvoir d’un capitalisme plus citoyen, c’est-à-dire donner plus d’informations vérifiées sur la nature des biens, des produits et des services pour que le citoyen puisse décider lui-même. J’estime que ce n’est pas le rôle de l’État de tout autoriser ou interdire à l’aune de la morale : c’est aussi prendre les gens pour des imbéciles, parce qu’il suffit d’aller à Bruxelles, à Liège ou à Düsseldorf et de revenir avec la voiture qui serait pourtant interdite en France. L’instauration d’une vignette Crit’Air telle que mise en place avec Bruno Le Maire et Barbara Pompili me paraît plus pertinente. Décider à la place de nos concitoyens de ce qui serait bon ou non est une tendance que je trouve dangereuse, parce qu’infantilisante, et même insultante à l’endroit de leur libre arbitre.

> La transparence est une exigence. Je me bats sur le plan économique, et l’Europe se bat aussi, pour que les entreprises dans les années qui viennent donnent à voir de plus en plus leurs pratiques, non seulement financières mais aussi extrafinancières, sur le plan environnemental, social, et de gouvernance. Cette performance extrafinancière est portée par une directive européenne qui s’appelle CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Elle impliquera une nouvelle comptabilité qui va devenir obligatoire à compter de 2024 dans tous les pays de l’Union européenne pour toutes les entreprises de plus de 250 salariés.

> Les entreprises vont être obligées de publier leurs données de performance non plus seulement financières, mais globales. Quel est votre bilan carbone ? Avez-vous un plan de mobilité interne avec des véhicules électriques? Qu’est-ce que vous faites en matière de production et d’éco conception de vos produits? Existe-t-il des primes d’intéressement, de participation ? Y a-t-il des dispositifs d’épargne salariale ? Quel est le traitement des personnes en situation de handicap, l’intégration des salariés issus de minorités ? Combien de femmes dans les organes dirigeants ? Nous connaîtrons également les écarts de rémunérations entre les dirigeants et les plus bas salaires de l’entreprise. Au même titre que les entreprises ont un bilan financier avec des indicateurs financiers précis, elles auront un bilan extra-financier avec des indicateurs précis et harmonisés. Ensemble, ces deux bases constitueront la performance globale de l’entreprise. Il y a d’ailleurs déjà des agences de notation extrafinancière.

> Le règlement européen SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) a été promulgué en mars. L’avantage du règlement c’est l’exécution immédiate : les investisseurs, donc les banques et les acteurs de l’investissement du private equity, vont devoir « soulever le capot » dans les années qui viennent et donner à voir la performance extrafinancière des actifs qu’ils ont sous gestion. Par exemple, si une entreprise va voir sa banque et lui dit qu’elle veut une certaine somme pour se développer, alors la banque va s’intéresser à sa durabilité, c’est-à-dire aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance et pas seulement au bilan comptable. Très prochainement, et l’entrée en vigueur de la CSRD y contribuera, les entreprises qui ont de très bons résultats financiers mais qui n’ont fait aucun progrès en matière « d’impact ESG » auront de vraies difficultés de financement.
(…) Si cette entreprise n’a pas, par exemple, de stratégie de décarbonation, le fonds d’investissement ou la banque ne voudront pas la financer. Quel sera l’intérêt d’un financeur d’aller financer une entreprise dont la performance extrafinancière fait baisser la sienne ? À l’inverse, une entreprise qui a un résultat financier en deçà des résultats escomptés mais qui a mis 100 % d’actionnariat salarié et une strate de décarbonation sera capable de lever des fonds malgré une performance financière un peu moins bonne. Il faut comprendre que c’est vraiment la conjonction de ces deux éléments qui dictera demain les arbitrages des investisseurs.
Prenez l’exemple de Shell aux Pays-Bas : ils font des profits mais ils viennent de se faire condamner pour non-respect des engagements climatiques et absence de stratégie de décarbonation. Regardons aussi BlackRock qui commence à ne plus voter des résolutions d’actionnaires en l’absence de stratégie de décarbonation. C’est quoi, le bâton ? La fin de la rentabilité: l’entreprise ne trouvera pas de financeurs, elle aura des ruptures de charge dans ses investissements. Ce qui a changé aujourd’hui — et que l’on a écrit dans la loi Pacte — c’est : oui au profit, mais en prenant en compte l’impact environnemental et social de l’action des entreprises. L’objectif du capitalisme demeure de faire du profit, mais pas n’importe comment.
À cet égard, la crise que l’on vit a une spécificité au regard de l’histoire économique contemporaine. Chacune des crises précédentes (1929, 1973, 2007) tenait son origine d’une défaillance économique ou financière. Avec celle que nous traversons, c’est la première fois qu’une crise a pour fondement soit une atteinte profonde à la biodiversité, soit une erreur humaine, donc un sujet social. C’est donc la première fois que l’on subit une crise à impact financier et économique d’origine environnementale ou sociale. Les investisseurs intègrent désormais dans leur analyse de risque les scenarii de crash climatique. À tel risque financier, tel risque économique ou tel risque social s’ajoute désormais le risque de pénurie de matières premières, le risque « pangolin », et le risque d’erreur humaine.

> L’ESS a énormément apporté au reste de l’économie avec des pratiques innovantes notamment sur le plan environnemental et social. C’est l’ADN de l’ESS qui depuis des siècles vit autour de trois fondamentaux : 1. lucrativité limitée ; 2. partage de la valeur ; 3. partage du pouvoir.
Ce sont ces fondamentaux dont je pense qu’ils peuvent et doivent polliniser le reste de l’économie. À l’inverse, le reste de l’économie a beaucoup à apprendre aussi à l’ESS, notamment en matière de passage à l’échelle. Longtemps, les structures de l’ESS ont été petites et avaient du mal à se regrouper, elles avaient une vision très locale, mais c’est en train de bouger, à la faveur de dispositifs que nous avons mis en place pour permettre de meilleurs financements et une meilleure coopération entre les parties prenantes. Nous ne sommes plus obligés de choisir : on peut être rentables, utiles et durables.

> Les entreprises vont toutes devoir accepter de diminuer leur rentabilité pour mieux prendre en compte leur impact, par exemple en faisant le choix de produire en France ou de mieux rémunérer leurs salariés. C’est le cœur de mon livre Et après ? Pour un capitalisme citoyen.

> [Partager le pouvoir en entreprise] La question, c’est plutôt : quels risques prendrions-nous à ne pas le partager ? Aux États-Unis, il existe depuis très longtemps la règle des 3 P dans le business : People-Product–Profit. Et dans cet ordre, car la première richesse d’une entreprise ce sont ses salariés: si l’on n’a pas les salariés, on n’a ni la compétence, ni le savoir- faire, ni la compétitivité. On le voit dans tous les journaux télévisés : le problème numéro un pour l’emploi aujourd’hui, c’est l’inadéquation offre-demande. Il y a 20 ans, quand j’étais à Sciences-Po, il y avait un critère prioritaire qui dictait le choix des entreprises dans lesquelles on allait vouloir travailler : le salaire. Vous allez aujourd’hui à la sortie des grandes écoles, les étudiants vous diront avoir fait un arbitrage : ils ont compris qu’il fallait un salaire pour vivre, mais ils veulent également donner un sens et quelque part « un sens moral » à leur action. Je vous invite à cet égard à consulter le Manifeste étudiant pour un réveil écologique. C’est devenu structurel depuis une dizaine d’années, les études sociologiques le démontrent. C’est pourquoi j’ai énormément confiance dans la génération qui vient. Si l’on ne partage pas le pouvoir, si l’on ne partage pas la valeur dans une entreprise, ladite entreprise souffrira d’une pénurie de ces fameux « talents ». Les jeunes diplômés ne viendront pas. S’ils n’ont pas leur mot à dire, s’ils ne sont pas a minima informés de façon transparente sur l’impact de leur employeur, ils ne viendront pas. C’est un enjeu d’attractivité pour les entreprises, c’est donc fondamentalement un enjeu de compétitivité.

> L’économie sociale et solidaire, c’est le sens de l’histoire. Elle a un savoir-faire depuis des décennies qu’on retrouve dans le modèle mutualiste ou dans le modèle coopératif. Je pense que cette économie a beaucoup à apprendre aux acteurs traditionnels de l’économie. Mais l’économie sociale et solidaire peut et doit se renforcer. Cette économie mérite qu’on la prenne au sérieux, elle mérite que l’on y investisse. C’est pour favoriser la coopération que j’ai relancé les PTCE (Pôles territoriaux de coopération économique). Benoît Hamon avait initié en 2015 ces regroupements d’acteurs de l’économie sociale et solidaire et d’entreprises sur les territoires. Cela faisait 5 ans que ces pôles n’étaient plus financés par l’État. J’ai mis 2,5 millions d’euros par an pour les relancer, consolider ceux qui existent, et en faire émerger de nouveaux. Ainsi, 4 ou 5 structures, issues de l’ESS ou non, se réunissent et constituent une force de frappe importante sur le territoire, capables de lever des fonds, de recruter ensemble et de s’organiser autour de projets économiques pour se développer davantage. Cet encouragement, non pas à la fusion mais au regroupement, pour avoir plus de force, est très pratiqué dans le privé classique, je l’insuffle dans l’ESS grâce aux PTCE.C’est pour favoriser un meilleur financement de l’ESS que j’ai lancé les contrats à impact, avec un investissement à hauteur de 50 millions d’euros, ce qui représente une part massive du budget de mon secrétariat d’État. Ces contrats, nés il y a 10 ans en Angleterre, permettent un partenariat entre le public et le privé destiné à favoriser l’émergence de projets sociaux et environnementaux innovants. Ces contrats visent le changement d’échelle de solutions identifiées sur le terrain et efficaces. L’investisseur privé préfinance le projet et prend le risque de l’échec en échange d’une rémunération prévue d’avance en cas de succès. L’État ne rembourse qu’en fonction des résultats effectivement obtenus et constatés objectivement par un évaluateur indépendant.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
> [Covid19] Cette 5e vague, elle démarre de façon fulgurante. On a une augmentation des cas de quasi 80% en une semaine. On a des éléments qui peuvent à la fois nous inquiéter et en même temps nous rendre confiant

> [Covid19] Ces dernières semaines, on avait eu un certain nombre de remontées sur une diminution du nombre de contrôles et sur un certain relâchement dans certains établissements recevant du public. (…) Sur les quatre premiers jours de cette semaine, il y a eu près de 70.000 contrôles de personnes, et plus de 4.300 contrôles d'établissements recevant du public. C'est une augmentation de 102% par rapport aux contrôles qu'il y avait eus les quatre premiers jours de la semaine précédente. Des verbalisations ont lieu que ce soit pour des personnes présentant un pass sanitaire frauduleux ou n'en ayant pas, que pour des établissements recevant du public qui ne demandent pas le pass. Ce pass doit absolument être respecté.

> Il y a une situation en Guadeloupe qui est absolument intolérable et inacceptable.

> On a un front depuis plusieurs mois, Philippot, Le Pen, Mélenchon, Francis Lalanne, qui eux (...) proposent une société où les droits vont sans les devoirs, où la solidarité va sans les responsabilités.

> Aujourd'hui vous avez une espèce de tenaille entre une extrême droite qui vous explique que c'était mieux hier et une extrême gauche qui vous explique que ce sera pire demain.

> Je mets dos à dos ceux qui veulent effacer l'histoire et ceux qui veulent la réécrire. On a beaucoup trop d'instrumentalisation de l'histoire dans le débat politique.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> La Guadeloupe, c'est la France. Et la loi s'y applique comme partout sur le territoire ! 2250 forces de l'ordre sont mobilisées. Des renforts du GIGN ont été envoyés. Les scènes de violence sont intolérables.

> [Covid19] Les gestes barrières doivent à nouveau être respectés.

> Les actes de racisme ou de violence sont à l'opposé des valeurs et de l'éthique du sport et des sportifs. Les clubs [de football] doivent prendre leurs responsabilités.

 

● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
> Contrairement à Nicolas Sarkozy et François Hollande, Emmanuel Macron a tenu ses engagements en matière de fiscalité, du premier jour du quinquennat jusqu'au dernier.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Nous voterons demain pour une nouvelle PAC qui se donne les moyens de ses ambitions. Renew Europe a fait preuve de cohérence tout au long des négociations pour: défendre nos agriculteurs, préserver notre souveraineté alimentaire, atteindre nos objectifs climatique.

 

Nathalie Loiseau
> Sur la BBC et en réponse à Priti Patel [ministre de l’Intérieur britannique], qui pense que c’est parce que nous avons un espace Schengen de libre circulation des personnes que des migrants traversent la Manche, je réponds: Travaillez plutôt avec nous a lutter contre les guerres et la pauvreté, sources de migrations.