dimanche 24 mars 2019

Présidentielle USA 2020 – Sondage primaire démocrate: Biden en tête et en hausse, O’Rourke continue de monter

Les sondages sur les candidats à la primaire démocrate donnent tous en tête l’ancien vice-président de Barack Obama et centriste, Joe Biden (avec une moyenne de 29,6%, en hausse légère de 0,2% au 24 mars 2019) avec une marge qui néanmoins s’amenuise avec le second, l’ancien candidat à la primaire face à Hillary Clinton lors de la présidentielle de 2016, l’autoproclamé socialiste, Bernie Sanders (avec une moyenne de 24,2%, en hausse de 0,8%), actuel sénateur du Vermont.
Le dernier sondage est pourtant nettement favorable à Biden (31% d’intentions de vote contre 23% à Sanders).
Rappelons que si Sanders a annoncé sa candidature, ce n’est pas encore le cas de Biden qui n’a pas encore décidé s’il voulait se lancer dans cette campagne.
On trouve ensuite dans une liste effectuée par rapport à la moyenne des sondages réalisés jusqu’à présent, la sénatrice centriste Kamala Harris (Californie, avec 10%, en baisse de 0,4%) et l’ancien représentant centriste Beto O’Rourke qui continue sa progression (Texas, avec 8,8%, en hausse de 0,8%).
Viennent ensuite Elisabeth Warren (Massachussetts, avec 6,6%, stable), le sénateur Cory Booker (New Jersey, avec 3,8%, en baisse de 0,2%), et la sénatrice Amy Klobuchar (Minnesota, avec 2%, en baisse de 0,3%).
Le plus jeune maire d’une ville de plus de 100.000 habitants (South Bend dans l’Indiana), Pete Buttigieg, 37 ans, chute de 1,8% à 1,2%.
Il devance l’ancien maire de San Diego et ministre d’Obama, Julian Castro (Californie, avec 1%, en hausse de 0,2%).
Suit le gouverneur John Hickenlooper (Colorado, avec 0,8%, en baisse de 0,2%) à égalité avec le gouverneur Jay Inslee (Washington, avec 0,8%, stable) et la sénatrice Kirsten Gillibrand (New York, avec 0,8%, en hausse de 0,4%).
(Cette moyenne des sondages est calculée par le site de référence Real Clear Politics / Les chiffres sont calculés à partir des sondages réalisés entre le 14 février et le 18 mars 2019)


Européennes 2019: Sondage des sondages – Centristes à 121 députés (-2) dont 97 ALDE et 24 LREM

Voici, au dimanche 24 mars 2019, les résultats en sièges des différents groupes du Parlement européen selon le sondage des sondages quotidien réalisé par le site Politico Europe pour les élections européennes, avec des centristes en baisse à 121 députés.
- Alliance des Libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE, centre): 97 (-2)
- Alliance progressiste des socialistes et démocrate (S&D, gauche): 133 (+1)
- Conservateurs et réformistes européens (CRE, droite radicale): 60 (+1)
- Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD, populiste de droite): 32 (-1)
- Europe des nations et des libertés (ENL, extrême-droite): 62 (-1)
- Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL, extrême-gauche): 49 (-1)
- Groupe des Verts/Alliance libre européenne (The Greens/EFA, écologiste): 43 (+1)
- Parti populaire européen (PPE, droite): 181 (+2)
- Non-inscrit: 8 (=)
- Nouveau (partis créés depuis la dernière élection au Parlement européenne de 2014): 40 (=) dont 24 LREM (=)
Score des centristes: ALDE + LREM: 121 (-2)


Actualités du Centre. Auvergne-Rhône-Alpes: l’alliance improbable entre Wauquiez et le MoDem est-elle terminée?

Si le MoDem quitte enfin la majorité qui gouverne la région Auvergne-Rhône-Alpes, ce sera, enfin, la fin d’une incongruité politique mais ne lavera pas cette tâche éminemment politicienne du parti de François Bayrou qui, malgré les dérapages de Laurent Wauquiez qui dirige l’exécutif régional et sa radicalisation vers l’extrême-droite, continuait à recevoir le soutien des centristes.
Sans oublier que les attaques virulentes du président de LR contre Emmanuel Macron et son gouvernement n’avaient, semble-t-il pas, convaincu le Mouvement démocrate (présent dans ledit gouvernement!) de mettre un terme à cette alliance.
Il faut croire, malgré tout, qu’il y avait quelques états d’âme au parti centriste puisque, soudainement, ce dernier a décidé majoritairement de mettre un terme à sa présence dans le gouvernement régional au motif pour le moins risible et ridicule que Laurent Wauquiez n’aurait pas tenu sa «promesse» (selon le MoDem), de ne pas mélanger politique régionale et nationale.
Ainsi François-Xavier Pénicaud, le président du MoDem dans le Rhône, avait expliqué:
«Un des piliers de cet accord  consistait à ce qu'une cloison étanche soit installée entre la politique régionale et la politique nationale. Notre territoire ne devait en aucun cas être l'otage des positionnements, postures et responsabilités nationales des uns et des autres. Une gouvernance partagée devait en découler, appuyée sur les deux jambes de la majorité dont on s'assurerait que chacun soit, en toute occasion, musclée et confortée, pour que le corps de la majorité ne penche à l'extrême d'aucun côté. Cette promesse n'est plus tenue».
Mais comment penser que cette promesse (si elle a bien existé) pouvait être tenue par le président d’un des principaux partis nationaux?!
Comment faire confiance à Laurent Wauquiez qui a une relation particulière avec la vérité, surtout, qui a réussi à faire croire qu’il était du Centre pour se faire élire député dans la circonscription du centriste Jacques Barrot qui lui apporta même son soutien à l’époque…
Il faut rappeler que cette alliance entre Wauquiez et le MoDem avait été conclue par Patrick Mignola qui est actuellement le président du groupe du parti centriste à l’Assemblée nationale.
Pire, elle avait été entérinée par François Bayrou lui-même…
Le pire dans cette affaire est que sur les sept élus, cinq ont décidé de quitter la majorité régionale alors que deux y demeurent…
Bonjour la clarté politique!
Dans le communiqué publié pour annoncer cette rupture, le MoDem indique que ses élus au Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes «se sont réunis ce jeudi. La question de leur positionnement politique au sein de la majorité de Laurent Wauquiez a été débattue. Ils ont décidé ensemble d’acter que cinq de ses sept membres se positionneront désormais de façon indépendante et constructive. Anne Pellet et Samy Kefi-Jérôme restant ainsi membres de la majorité».
A noter que l’UDI, dont le président, Jean-Christophe Lagarde, ne cesse de critiquer ouvertement Laurent Wauquiez et sa dérive vers l’extrême-droite, continue à faire partie de la majorité régionale et de son exécutif.
Cette affaire montre que l’opportunisme des partis centristes n’est pas mort, un bien triste constat.


Actualités du Centre. Paroles centristes: Défaite de Daesh, Infox, Brexit, Europe…

Voici une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron (Président de la République)
- Nous avons apporté une réponse avec un délai clair à la Première ministre Theresa May. Il appartient aux Britanniques de lever les ambiguïtés.
- Si les Britanniques sortaient sans accord, nous avons déjà pris toutes les dispositions pour nous protéger. Protéger nos concitoyens et nos entreprises.
- L'Europe est un espace de paix, de prospérité, de liberté. L'Europe est le plus grand espace libre et démocratique du monde. Elle doit être fière de son modèle et le protéger. L’important est de parler de l’avenir: relation avec la Chine, climat, stratégie industrielle.
- Sur la relation entre l’Union européenne et la Chine, c’est une première que nous ayons une telle discussion et c’est une première d’avoir un texte comme celui que la Commission a soumis au Conseil. Je pense que ce réveil était nécessaire.
- Lutte contre la désinformation: un plan d’action a été mis en place, avec une procédure d’alerte mutuelle en cas d’attaque ou d’intrusion chez le moindre d’entre-nous lors des élections européennes.
- [Changement climatique] Le Conseil européen ne répond pas aujourd’hui avec clarté ni aux engagements que nous avons pris à Paris en 2015, ni aux défis qui sont constatés sur le plan scientifique, ni à la légitime impatience de notre jeunesse. Il nous faudra sur ce point là aussi un réveil.
- Les forces démocratiques syriennes ont annoncé que le dernier bastion de Daech était tombé. Je rends hommage à nos partenaires et aux armées de la coalition internationale, dont la France fait partie. Ils ont combattu les terroristes avec détermination, pour notre sécurité.
- Nous n’oublions pas les victimes de Daech. L’étape franchie aujourd’hui est immense : un danger majeur pour notre pays est éliminé. Mais la menace demeure et la lutte contre les groupes terroristes doit continuer.

Edouard Philippe (Premier ministre)
Il ne saurait être question d’engager des militaires des armées pour maintenir l’ordre, encore moins de les positionner en face des manifestants. La lutte contre le terrorisme est l’unique vocation du dispositif Sentinelle. Tels sont les faits.

Christophe Castaner (LREM, ministre)
Aujourd’hui, les consignes ont été bien appliquées et les résultats sont là. Toutes les manifestations déclarées ont pu se dérouler dans le calme. Je veux remercier toutes les forces de sécurité intérieure : policiers, gendarmes, mais aussi sapeurs-pompiers et personnels de la sécurité civile qui ont été exemplaires, réactifs et efficaces. Nous restons vigilants, endurants et déterminés pour les jours et semaines à venir. La doctrine que nous avions adoptée après le 1er décembre a été appliquée à la lettre. Les mesures supplémentaires, que nous avons proposées avec Laurent Nunez, validées cette semaine par le Premier ministre ont été mises en œuvre. Les bonnes consignes ont été bien appliquées.

Agnès Buzyn (LREM, ministre)
L'objectif de la refonte de notre système de retraite est de parvenir à un régime: universel, plus simple, plus équitable et plus juste.

Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
On ne peut que se féliciter que les choses se passent calmement. Un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place pour permettre à ceux qui veulent manifester dans le calme de le faire, et à tous les autres de continuer à vivre normalement.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, président)
- Ce logo (ndlr: l’UDI a adopté un logo spécial «Les Européens» pour les élections européennes signifie la volonté de rassembler tous les gens de la droite du centre. Notre ambition est d’attirer à nous aussi bien les descendants de Jacques Delors que les héritiers de Jacques Chirac. Tous ceux qui ont conscience que la solution n’est pas dans la sortie ni dans la démolition de l’Europe.
Le projet d’Emmanuel Macron est assez vide.
- [L’UDI veut définir] sept à neuf grands sujets stratégiques sur lesquels l’action de l’Europe est indispensable.
- [Pour les européennes, l’UDI doit être le réceptacle de tous ceux qui] n’ont pas envie d’être assimilés comme des soutiens d’Emmanuel Macron ou de La république en marche.