jeudi 25 novembre 2021

La quotidienne centriste du 25 novembre 2021. Le sport, véhicule de ressentiment, de haine et de violence

Le sport, c’est de la politique et cela l’a toujours été depuis l’invention des Jeux olympiques – et autres compétitions similaires – en Grèce.

Parce que le sport, à l’inverse de l’exercice physique, est une activité qui, avant de rassembler, oppose.

Ce n’est pas par hasard que l’on dit qu’un match international est un moyen de faire la guerre sur un terrain de sport pour éviter de le faire sur un champ de bataille.

Et les rivalités de clocher sont souvent exacerbées lors de rencontres sportives comme, en football – sport le plus populaire en France et dans le monde – les matchs entre Lyon et Saint-Etienne, Lens et Lille, Metz et Nancy, Paris et Marseille, etc. au niveau national ou les rencontres entre la France et l’Allemagne ou l’Angleterre ou l’Italie ou l’Espagne au niveau international.

Le langage souvent commun avec militaire comme confrontation, combat, bataille, victoire, défaite, camp, attaque, défense, etc. rappelle la proximité des émotions et des sentiments qu’une compétition sportive provoque chez les pratiquants et les fans qui sont souvent des supporteurs d’un côté ou de l’autre.

On le voit bien quand, par exemple, la France remporte la Coupe du monde de football.

Et les politiques ainsi que les médias ne sont pas les derniers à exciter la fibre locale ou nationale, voire le nationalisme tout court, en particulier lors des Jeux olympiques ou des différents rendez-vous internationaux.

Que ce soit sur le terrain ou dans les tribunes d’un stade, ce langage et cet appel à l’identité voire l’identitaire, est propice à des débordements.

Du coup, il ne faut pas être surpris des comportements de certains sportifs et de certains supporteurs où les actes répréhensibles, les insultes, les menaces, les dégradations sont le moyen de s’exprimer face à la tension et la mise en condition dans lesquelles ils se trouvent.

D’autant que le ressentiment, la haine et la violence font partie intégrale d’une compétition sportive même la plus insignifiante comme nous le rappelle le nombre d’arbitres agressés, passés à tabac et menacés de mort lors de rencontres entre amateurs.

Dire le contraire, c’est méconnaître ce qu’est la compétition sportive ou cacher cette réalité parce que le sport est bien un opium du peuple et un moyen de susciter de l’attachement à une ville, une région, un pays.

Ce qui se passe aujourd’hui dans le football français avec des incidents en tribune lors de chaque journée de championnat le Ligue 1 ou presque, mais qui s’est passé et se passe toujours dans de nombreux pays européens et tout atour de la planète n’est que la conséquence de cette utilisation du sport dans et par la société.

Trouver des solutions pérennes, ce serait d’ôter toute signification particulière à une victoire ou à une défaite, faire en sorte que ce soit les valeurs humanistes qui remplacent les «valeurs» sportives, en un mot que l’exercice physique soit valorisé par rapport à la performance sportive.

Nous disions au début que cette guerre par un autre moyen qu’est le sport existe depuis que celui existe et notamment lors de la création des Jeux olympiques où le gagnant devenait souvent un quasi-dieu dans la cité qu’il représentait alors que le perdant pouvait être mis à mort pour l’avoir déshonoré…

Comme il semble impossible de supprimer cet opium du peuple, il ne reste plus, dès lors, qu’à encadrer strictement les événements sportifs et à punir le plus sévèrement possible ceux qui créent des incidents plus ou moins graves.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]

 

Propos centristes. France – Utilité des députés / Lutte contre la covid19 / Violences faites aux femmes / Violences en Guadeloupe / Agriculteurs en détresse / Drame des migrants…

Voici une sélection, ce 25 novembre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Discours à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Juifs d’Orient » à l'Institut du monde arabe]
(…) A l'heure où le monde arabe, comme nos propres sociétés européennes sont secoués par des tensions identitaires, cette exposition nous parle au fond de coexistence, d'influences éclairées, d'enrichissement mutuel, d'échanges entre monothéismes. Sans angélisme aucun, l'histoire des Juifs d'Orient est aussi faite de persécutions, de souffrances, de conflits, d'exode. Mais entre les années les plus sombres, il y eut des périodes de floraison somptueuses, des ponts jetés entre les langues, entre les savoirs, entre les cultures. Il y a une formidable leçon de civilisation tout au long de cette exposition et de ce chemin. Le fait qu'au fond, l'identité est toujours plus complexe qu'on ne le croit, qu'elle se frotte à d'autres identités pour s’en nourrir, et que la part maudite n'est jamais la part de l'autre, et qu'à chaque fois que la bêtise humaine, que les obscurantismes ont dû conduire tant et tant de familles ou de communautés à quitter certaines rives pour se réfugier ailleurs, la solution a toujours été dans le savoir, le réapprentissage de l'autre, la défense d'une civilisation, d'une religion, de textes et l'énergie remise à réapprendre et reconjuguer.
Je le dis pour la Nation que nous sommes au moment où nous nous parlons : quelles que soient les difficultés qui sont les nôtres, penser qu'elles viennent de l'autre ou de cette part de l'autre, est une facilité aussi vieille que l'humanité. Penser qu'il faudrait chasser une part de l'autre qui est au fond déjà une part de nous-mêmes, c'est grandir notre malheur et rarement le chasser bien loin. C'est cette leçon profonde de civilisation qu'offre cette exposition.
Pour vivre ensemble, cette exposition en est la preuve, il faut commencer par nous connaître et nous comprendre. Comprendre ce qui fait l'histoire de chacun, le sens de telle ou telle tradition, la pluralité de culture ancestrale. Cela passe bien sûr par l'éducation à l'altérité. Cette exposition en est un formidable levier et je ne peux que me réjouir de la multitude d'actions éducatives que vous organisez. C'est pour ça que je suis fidèle à l’IMA [Institut du monde arabe], parce que c'est un combat que vous menez. La mallette conçue par l’IMA et le Musée d'art et d'histoire du judaïsme à destination des enseignants est ainsi un outil innovant pour aider à comprendre les liens culturels entre juifs et musulmans. Les ateliers que vous allez organiser autour des symboles que partagent les religions monothéistes sont tout aussi importants et il faut continuer d'expliquer, d'apprendre à nos enfants, par exemple, que le symbole du sceau de Salomon, connu sous le nom d'étoile de David, a été présent aussi dans la civilisation islamique. Leur apprendre et leur réapprendre tant et tant de symboles croisés, de signes partagés, d'histoires croisées.
Mieux nous comprendre, mieux nous connaître, passe aussi par la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel, notamment des minorités religieuses, autant de traces à préserver de siècles d'histoire nourris d'influences mutuelles.
Chez nous et partout ailleurs, comme nous l'avons fait ensemble il y a quelques semaines en Irak, comme nous devons continuer de le faire au Liban, comme à travers ce que nous conduisons par notre diplomatie, par l'accompagnement de plusieurs œuvres ici présentes, par ce que nous avons lancé pour les écoles et l’éducation, nous allons continuer de faire ensemble et ensemble, ce qui est aussi conduit par ALIPH, cette bataille pour un pluralisme, pour une coexistence pacifique, pour permettre que ce patrimoine matériel et immatériel poursuive ce chemin.
Cela passe aussi par la préservation et la transmission des archives. C'est pourquoi je suis très attentif au rôle joué par les bibliothèques patrimoniales juives qui s'attachent à préserver des collections d'une incroyable richesse, comme nous le faisons d'ailleurs pour toutes les religions.
Cela passe bien sûr par la culture, et vous l'avez rappelé, ce n'est pas un hasard si « Juifs d'Orient » ouvre à l’IMA en même temps que le Louvre et la RMN Grand Palais déploient 18 expositions en France sur les arts de l'islam. Face à tous les obscurantismes qui se réclament de l'islam, ce projet vient rappeler l'héritage que la civilisation islamique a légué que ce soit dans la philosophie, la médecine, les sciences ou l'art, autant de reflets de circulation d'idées auxquelles d’ailleurs cette exposition même aussi rend hommage, parce que c'est la meilleure compréhension mutuelle qui permet justement cette coexistence, ce partage.
Cette meilleure compréhension passe également par la recherche, le développement permanent des connaissances et des savoirs. Je pense par exemple au rôle du Centre d'Etudes juives, de l’EHESS, fondé sous l'impulsion de François Furet au début des années 90, qui a contribué à former de nombreux chercheurs tout en accueillant les meilleurs spécialistes internationaux. Dans le domaine des études islamiques, je m'y étais engagé aux Mureaux, nous continuerons à réinvestir ce débat académique, ne pas laisser les idéologies les plus fanatiques l’accaparer et donc réinvestir pour continuer à financer des recherches, des chercheurs et avancer sur ce chemin.
C’est aussi pourquoi après un an de consultations, de réflexions, de travail, je suis heureux de vous annoncer que la préfiguration du futur Institut français d’islamologie a démarré depuis octobre sous le pilotage de la philosophe Souâd Ayada, présidente du Conseil supérieur des programmes et grande spécialiste de la spiritualité et de la philosophie islamiques. Merci, chère Souâd, de votre engagement dans ce projet ambitieux. Comme vous, je crois en un islam des Lumières et je souhaite le développement d’études de haut niveau sur l’islam à l’université. Nous devons réinvestir l’islamologie pour ne pas laisser la connaissance, la compréhension de l’islam, comme religion mais aussi comme civilisation, ni sa contribution à notre pays, à notre continent, à d’autres, à des débats idéologiques, à des réductionnismes si je puis dire, au fond déjà à l'obscurantisme. Nous ne devons rien laisser à ceux qui instrumentalisent l'islam pour prôner un islamisme radical antisémite. Mais ce fracas des réductions et des caricatures à toutes celles et ceux qui voudraient retrouver un conflit sur notre sol ou ailleurs, entre les religions, entre les civilisations, entre les peuples, au sein de nous-même.
Au fond, enseignants, artistes, commissaires d'exposition, chercheurs, universitaires, mécènes, ambassadeurs, responsables de culte, étudiants : tous vos efforts collectifs sont plus que jamais nécessaires pour porter des valeurs de fraternité, de tolérance, qui sont le ciment même de l'humanisme des Lumières. C'est pour ça que je voulais être présent parmi vous. Parce que cette exposition, aujourd'hui, a quelque chose à voir de l'esprit des Lumières. La faire à Paris aujourd'hui et porter, assumer cette histoire et cette capacité à la partager, je crois que c'est profondément la vocation de la France. Réinvestir sur chacun des sujets que j'ai évoqués, pied à pied, même si ça nous semble impossible, irénique et si nous partons de très loin, je crois profondément que c'est la vocation de la France. Rappeler à chacun des pays qui a contribué à cette histoire, et en particulier à cette histoire des Juifs dans le monde arabe, rappeler à chacun de ces pays quelle est son histoire propre, c'est sans doute lui faire prendre conscience des erreurs dans lesquelles il s'engage, des reculs auxquels il soumet sa propre politique aujourd'hui. Il suffit, comme vous allez le faire dans quelques instants, de faire quelques pas pour voir la puissance qu’ont eu plusieurs grands pays qui aujourd'hui ont des discours si fracassants sur les juifs dans la région ou dans le reste du monde pour leur rappeler leur vocation aussi à eux.
Au fond, ce que vous nous rappelez, c'est d'où nous venons. Pas pour y rester mais pour nous redire que nos civilisations, nos cultures sont un accès au spirituel, à des géographies, à des savoirs, mais toujours un chemin d'émancipation et de dialogue. Un chemin qui nous permet au fond de vivre ensemble parce que nous conjuguons tout cela.
Alors je terminerai en vous citant, cher Benjamin, dans « Les clés retrouvées ». Vous écrivez que les juifs d'Algérie exilés en France entre 1956 et 1964 sont arrivés avec, je vous cite, « une sensibilité particulière qui bouscule le modèle jacobin ». « Ils se sentent profondément Français et profondément juifs », tout en ayant « l'expérience, dans leur imaginaire, dans leur comportement, de l'islam. » Vous racontez comment vous-même, à la mort de votre père en 1985, vous avez réalisé l'importance de votre « héritage métissé » entre « l'arabe et l'Orient » de votre mère, la lecture de l'hébreu et le français de votre père qui vous avait fait accéder - dites-vous - à la « rationalité républicaine », au fond, comment dans une simple famille le jacobinisme était réconcilié avec toutes ces cultures qui avaient façonné votre foi divisée, les rives de notre Méditerranée. C'est cette richesse même que vous transmettez aujourd'hui au travers de cette exposition qui parcourt 15 siècles d'histoire. C'est cette mémoire plurielle, foisonnante, qui fait aussi, je le dis ici avec beaucoup de conviction, la force de notre République. Parce que ces identités n'existent que dans les capacités à trouver leurs propres harmoniques et à sonner ensemble. Ceux qui veulent en retrancher ou en oublier enlèvent quelque chose à la France et à la République. Ceux qui veulent les rendre dissonantes trahissent le chemin de la France et de la République. Parce qu'elles sont là depuis longtemps et se conjuguent depuis bien avant nous. Ces harmoniques existent, nous les avons déjà entendues. Elles se rappellent dans de vieux chants, elles peuvent être retrouvées comme vous avez su magnifiquement le faire tout à l'heure. C'est ça la véritable hospitalité. C'est de pouvoir accueillir sur son sol des femmes et des hommes qui avaient déjà à y être, parce qu'on découvre à ce moment qu'ils y étaient depuis très longtemps et qu'ils y ont des chants déjà chantés dont on retrouve alors la mémoire. C'est ce que cette exposition montre. C'est ce chemin qu'une Nation doit toujours savoir retrouver pour vivre en paix. Vivre en paix, vivre en harmonie, ce qui est, je crois, très profondément le chemin que la France doit poursuivre pour elle-même et qu'elle doit, opiniâtre, laborieuse, chercher à bâtir partout où elle est et où elle a des amis dans le reste du monde.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)
> Du concret : sans le bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement, les tarifs du gaz auraient à nouveau augmenté de 19,1% au 1er décembre. Ils auraient été supérieurs de 41,9 % par rapport à leur niveau du 1er octobre.

> La situation que connait la Guadeloupe depuis quelques jours est d’une particulière gravité. C’est une petite minorité violente qui dévalise les magasins, qui barre les routes, qui rançonne les automobilistes, qui empêche des personnes malades d’accéder à des soins parfois vitaux et qui va même jusqu’à tirer sur les forces de l’ordre. 
Je condamne avec la plus extrême fermeté ces violences. Les auteurs sont et continueront d’être arrêtés et jugés. Je veux dire aussi toute ma solidarité à nos concitoyens de Guadeloupe qui en sont les premières victimes. 
Je le dis clairement, rien ne peut justifier de tels actes qui se servent de la crise sanitaire comme d’un prétexte. Il ne s’agit pas seulement d’exprimer une opposition à l’obligation vaccinale des soignants et aux mesures de suspension que nous avons prises pour les 1400 professionnels qui se sont soustraits à ce jour à cette mesure sanitaire. Il s’agit surtout désormais d’agresser et de piller. 
J’ai donné toutes les instructions pour que l’ordre républicain soit rétabli et j’ai envoyé sur place des forces supplémentaires. J’en appelle désormais au calme et à la responsabilité. La République doit protéger la population et notamment ceux qui œuvrent pour soigner et secourir. 
C’est pour cela que la loi a prévu une obligation de vaccination pour les soignants et pour les sapeurs-pompiers, et pour eux seulement, car il s’agit là de personnes qui sont tout particulièrement exposées aux risques engendrés par la Covid et qui travaillent au quotidien au contact de personnes fragiles ou vulnérables. Il n’est donc pas question en Guadeloupe ou ailleurs de revenir sur cette obligation. 
J’ai bien conscience que cela n’est pas simple sur ce territoire, que des craintes existent et qu’il nous faut faire preuve de pédagogie. Mais grâce au travail des équipes locales, plus de 85% des soignants sont aujourd’hui vaccinés, montrant une véritable adhésion dans les rangs de l’hôpital. 
C’est d’autant plus indispensable que, vous le savez, la Covid a frappé la Guadeloupe très durement au cours de cet été, ce qui nous a conduit à envoyer plus de 1300 soignants de métropole pour permettre la prise en charge hospitalière de tous les malades. Nous devons nous montrer collectivement solidaires et responsables. Le Gouvernement assumera son devoir de protection. Et oui, la protection passe par la vaccination, tout particulièrement contre les formes graves de la maladie. Il n’y a pas d’autre voie possible. 
Je viens de rencontrer, avec les ministres des Outre-mer, de l’Intérieur et de la Santé, les parlementaires et les élus de Guadeloupe. Nous avons écouté et dialogué. Je veux les remercier pour avoir exprimé ce qu’ils ressentent des inquiétudes de la population locale et pour avoir condamné sans ambiguïté les violences qui ne résoudront rien. 
La priorité, nous en sommes convenus, doit donc être au retour au calme. Mais l’exigence de fermeté doit aussi s’accompagner d’un dialogue nécessaire pour entendre et comprendre nos concitoyens qui s’interrogent de bonne foi. 
C’est pourquoi j’ai décidé de créer d’abord les conditions pour répondre aux craintes des derniers professionnels soumis à l’obligation vaccinale et qui n’y ont pas encore satisfait. Ils ont des craintes auxquelles nous devons répondre, notamment sur certains des vaccins disponibles. C'est ce travail de pédagogie que la communauté médicale de Guadeloupe a engagé depuis plusieurs semaines et que nous devons poursuivre et intensifier dans le cadre d'une instance de dialogue dont nous avons décidé ensemble ce soir la création. Il s'agit de convaincre et d'accompagner individuellement, humainement, chacun des professionnels concernés en prenant le temps nécessaire. 
Je veux aussi favoriser le dialogue avec les sapeurs-pompiers de la Guadeloupe, notamment avec les pompiers volontaires. Une mission du ministère de l'Intérieur sera à pied d'œuvre sur place dès demain pour examiner avec eux les voies et moyens pour permettre les conditions de déploiement de l'obligation vaccinale et discuter aussi des sujets propres au fonctionnement du Service départemental d'incendie et de secours de Guadeloupe. Cela se fera en bonne intelligence avec le président du conseil départemental qui est l'autorité gestionnaire des pompiers du département. 
Enfin, j'ai demandé au ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, de poursuivre le dialogue avec les élus et les forces vives du territoire qui sont pleinement engagés pour le retour au calme. Ce dialogue devra nous permettre notamment de nous assurer du déploiement plein et entier de tous les dispositifs d'accompagnement économique et social, non seulement pour gérer les conséquences de la crise mais aussi pour favoriser la relance de l'emploi et de l'activité en Guadeloupe.

> [Rencontre avec le premier ministre belge sur les questions de terrorisme et d’immiagration]
Cette réunion, comme cela a été dit, intervient en effet dans un contexte très particulier que vous connaissez. Après les attentats particulièrement meurtriers qui ont frappé nos deux pays, est venu le temps de la justice. Depuis quelques semaines se tient en France le procès des attentats du 13 novembre. En septembre 2022 seront jugés en Belgique les auteurs de l'attentat de Bruxelles. Ces procès marquent à leur manière la force de nos démocraties et de nos États de droit et j'ai en cet instant une pensée très forte à l'endroit des victimes, de leurs familles et de leurs proches.
Ces procès témoignent aussi, à leur manière, de la vigueur de la coopération entre nos deux États en matière de lutte contre le terrorisme, coopération qui, vous le savez, s'est considérablement renforcée depuis les premières heures qui ont suivi les attentats du 13 novembre. La coopération de nos services de renseignement, vous l'avez évoqué, comme la coopération judiciaire, d'ailleurs étendue en matière de criminalité organisée, je pense notamment au trafic de stupéfiants, ces coopérations sont particulièrement approfondies et ont permis d'obtenir des résultats tout à fait tangibles. Cette collaboration de grande qualité repose aussi sur une utilisation accrue des outils européens d'entraide judiciaire : équipe d'enquête commune, mandat d'arrêt européen, décisions d'enquête européennes, pour ne citer que les outils les plus emblématiques.
Nous avons en effet abordé tous les sujets, et notamment ceux qui appellent une adaptation permanente de notre coopération en matière de lutte contre le terrorisme. La menace, on le sait, prend des formes diversifiées à travers des acteurs souvent endogènes, souvent isolés, mais déterminés et elle s'inscrit bien sûr dans le cadre du terrorisme islamiste qui est toujours là, mais également du terrorisme d'extrême droite.
Deuxièmement, le rôle des réseaux sociaux dans la propagation et l'activation de la menace terroriste. La France, vous le savez, a accru ces moyens juridiques et humains sur ce sujet, et qui est également fortement porté par les deux États au niveau européen. Nous nous sommes, une nouvelle fois, convenus du rôle prioritaire de la lutte contre la radicalisation en ligne. Nous avons également longuement abordé avec les ministres, les questions de cybersécurité.
Nos pays ont mis en place des canaux de coopération bilatérale depuis déjà quelques années à travers leurs agences nationales de cybersécurité. Cette collaboration opérationnelle, très concrète, se renforce et se prolonge, là encore à l'échelle européenne.
Nous avons également échangé sur les actions plus globales de prévention et de répression administrative de la radicalisation, en particulier sur le Plan d'action radicalisme belge issu d'une loi de juillet 2018 et de notre côté, la stratégie française en la matière renforcée, vous le savez, par la loi d'août dernier confortant les principes républicains. Le groupe Val Duchesse a été, le premier ministre belge, y a fait référence, élargi au ministre chargé des Affaires étrangères et de la Défense afin de rappeler notre détermination commune à répondre avec la communauté internationale aux défis posés par le djihadisme au Levant, mais aussi, évidemment, en Afrique et notamment au Sahel. Nous nous mobilisons ensemble, notamment au travers de la coalition internationale contre Daesh, en particulier au Levant et dans le cadre de la Coalition pour le Sahel.
Face à la persistance de la menace djihadiste, nos convergences se renforcent et nous renforcent. Nous sommes à cet égard, je le dis, particulièrement satisfait de l'alignement de nos positions avec la Belgique, qui reste à nos yeux un partenaire engagé et de très grande qualité sur lequel nous pouvons compter.
Enfin, et je veux en remercier, Monsieur le Premier ministre, vous avez bien voulu élargir notre ordre du jour aux questions de lutte contre l'immigration clandestine. En effet, la situation migratoire et humanitaire, à notre frontière extérieure commune avec le Royaume-Uni est préoccupante et appelle à mieux nous coordonner. En particulier, nous devons accroître la lutte contre les réseaux de passeurs, mieux maîtriser les flux migratoires par une coopération opérationnelle renforcée, et améliorer notre collaboration avec nos partenaires allemands et néerlandais. Ces échanges trouveront d'ailleurs des prolongements dans les prochains jours.
Au-delà, il est essentiel, notamment à la veille de la présidence française de l'Union européenne, de poursuivre les discussions engagées sur le Pacte migration asile ; la Belgique et la France, comme vous le savez, faisant face à des enjeux très similaires dans ce domaine. Je tiens une nouvelle fois à me féliciter et à vous remercier très sincèrement, Monsieur le Premier ministre, non seulement pour la chaleur de l'accueil que vous avez réservé à la délégation française, mais aussi pour la qualité et la vigueur de la relation entre nos deux pays, et pas seulement sur ce sujet fondamental qu'est la lutte contre le terrorisme chez nous et partout dans le monde.

> Le naufrage survenu dans la Manche est une tragédie. Mes pensées vont aux nombreux disparus et blessés, victimes de passeurs criminels qui exploitent leur détresse et leur misère.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
> Deuxième espace maritime mondial, en très grande partie dans l’Indopacifique, la France veut être un trait d’union entre cette région et l’Europe.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
> 24 heures au Parlement européen pour préparer la présidence française de l’Union européenne. Notre priorité : une Europe verte, souveraine, solidaire.

> Être à la hauteur du défi du siècle et vivre mieux au quotidien : c’est ça l’écologie.

> Le naufrage au large de Calais est un effroyable drame. J'ai ce soir une pensée émue pour les victimes, leurs proches et les rescapés. Merci et soutien aux forces de sauvetage mobilisées sur place.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
> [Covid19] Notre situation est plus favorable que lors des précédentes vagues parce que nous sommes un peuple vacciné. On ne peut qu'inciter à aller plus loin.

> L'éducation au développement durable est au cœur de l'action du ministère de l’éducation. Nous allons plus loin dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable et notamment à l'échelle internationale grâce à la signature d’une convention de partenariat avec l'AFD [Agence française de développement].

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
> [Cinquième vague de la covid19] Je n'ai pas d'inquiétude particulière pour la croissance française.

> [Covid19] Ce qui compte c'est d'abord la responsabilité de chacun : respecter les gestes barrières, faire son rappel de vaccination quand on doit le faire.

> [Covid19] J'ai demandé aux restaurateurs d'être rigoureux avec l'application du pass sanitaire, car c'est votre assurance vie.

> [Covid19] Ce qui fait les décisions collectives c'est aussi le comportement individuel de chacun.

> Je n'ai jamais demandé l'augmentation générale de tous les salaires dans toutes les branches d'activité. C'est dans certains secteurs qu'il faut des augmentations salariales.

> Pour protéger les consommateurs des produits dangereux vendus sur Wish, nous avons demandé le déréférencement de son site internet et de son application mobile. Notre responsabilité avec la répression des fraudes est d'assurer le respect des règles de sécurité dans tous les commerces.

> Nous augmentons pour cette année 2021 le plafond des chèques-cadeaux distribués aux salariés. Il passe de 171 € à 250 €. Cette mesure exceptionnelle est un coup de pouce pour le pouvoir d’achat des salariés.

> [Antilles] L'ordre public n'est pas négociable. Ces scènes de pillages de violence sont inacceptables. Le pass sanitaire n'est pas négociable non plus. On ne va pas négocier la sécurité sanitaire des Français. (…) La solution pour la Guadeloupe et de la Martinique n'est pas dans le déversement de centaines de millions d'euros d'aides publiques supplémentaires.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
> [Covid19] A la demande du Président de la République et du Premier ministre, nous avons d’ores et déjà multiplié par 3 les contrôles des forces de l’ordre par rapport au début du mois. La semaine dernière : 55 000 contrôles de passe sanitaire et 460 verbalisations. J’appelle tous les acteurs à la responsabilité. J’ai demandé aux préfets de réunir sans délai les représentants départementaux des métiers de l’hôtellerie-restauration afin de leur rappeler leurs obligations.

> [Covid19] le but des forces de l’ordre ce n’est pas non plus de mettre des verbalisations, c’est d’essayer de faire de la pédagogie. C’est surtout pour que tous ceux qui reçoivent du public appliquent le contrôle du pass sanitaire. Sinon on sera obligé de faire comme d’autres pays c’est-à-dire des restrictions de notre liberté de commerce et de vie. Personne n’a envie de retourner à cette situation.

> Je suis venu ce soir à Calais exprimer, au nom du gouvernement, ma forte émotion devant le drame qui a coûté la vie à 31 femmes et hommes, lors du chavirage de leur embarcation dans la Manche. Je présente toutes mes condoléances aux proches des victimes.

> [Immigration] Depuis le début de l’année, plus de 1 500 passeurs ont été interpellés par la police et la gendarmerie. La France agit et prend sa part, mais la réponse doit être coordonnée et européenne.

> [Immigration] Les 27 morts d’hier sont une tragédie absolue. Chaque jour, nous luttons pour mettre en échec les passeurs et protéger des vies. Depuis le début de l’année, 7800 personnes ont été sauvées en mer par nos forces de sécurité et de secours dans des conditions extrêmement difficiles.

> [Immigration] Les responsables du drame qui s’est déroulé hier dans la Manche sont les passeurs, qui pour quelques milliers d’euros promettent l’Eldorado en Angleterre. Les passeurs sont des criminels, cette tragédie nous le rappelle, douloureusement.

> Il faut un sursaut des acteurs du football français, les scènes auxquelles nous assistons semaine après semaine sont intolérables et doivent cesser. Il faut passer à la vitesse supérieure, nous allons travailler ensemble afin de proposer très rapidement des mesures concrètes pour améliorer la sécurité dans les stades.

> Si on acceptait la revendication d’une minorité violente qui est contre la vaccination en Guadeloupe, on accepterait de facto que la population guadeloupéenne serait moins bien protégée que le reste de la population contre une maladie mortelle. Et c’est inacceptable.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
> Un chômage revenu à son niveau d'avant crise, un taux d'emploi au plus haut depuis 1975, 200 000 emplois de plus qu’en décembre 2019... Le rebond de notre économie est sans précédent. Nous continuerons de défendre le travail pour donner à chacun les clés de son émancipation.

> [Chômage] Nous agissons sur tous les plans avec la réforme de l'assurance chômage (...) nous investissons de manière inédite dans la formation (...), le Président a évoqué le renforcement du contrôle de la recherche d'emploi.

> Les transitions écologique et numérique impactent l’emploi de certains secteurs comme l’automobile. L’accompagnement des reconversions est un enjeu majeur. Avec Transitions collectives, l’Etat est aux côtés des salariés et entreprises.

> À l’occasion de la Semaine de l’industrie, j’ai annoncé à Besançon la mobilisation de 7,5M€ pour financer le fonctionnement des Écoles de Production. Elles jouent un rôle essentiel pour l’insertion pro des jeunes en difficulté, en les formant aux métiers qui recrutent.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
> [Covid19 & crise en Guadeloupe] La circulation du virus n’étant pas la même dans les territoires, nous avons eu une gestion territorialisée de la crise. L’obligation vaccinale, qui est une loi de la République, vise à protéger nos soignants et nos concitoyens. Elle ne peut pas ne pas s’appliquer en Outre-mer.

> Face à la crise en Guadeloupe, 3 réponses. Le retour à l’ordre public, l’application de la loi sur l’obligation vaccinale accompagnée d’un dialogue avec les soignants et les pompiers, une réunion avec les élus guadeloupéens pour parler de la jeunesse.
Pour protéger les Outre-mer de la 5ème vague, nous allons rétablir les tests avant embarquement pour tous les vols à partir de l’Hexagone vers les territoires ultramarins.

> La loi de la République doit s’appliquer en Guadeloupe. Mais nous devons créer le dialogue social avec les soignants.

> Le rattrapage pour la Guadeloupe se fait sous le quinquennat d'Emmanuel Macron. Il y a des attentes fortes sur la santé et l’eau potable. Nous y répondons avec des investissements ambitieux. Nous jouons pleinement notre rôle pour assurer les conditions de la reprise économique.

> Nous avons eu des tirs contre des forces de police à Pointe-à-Pitre. Notre réponse est implacable, claire et ferme. C'est pour cela que nous avons déployé des renforts pour soutenir les forces de l'ordre déjà sur place et rétablir l’ordre.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Justice] Il y a des choses qui ont été faites (...) L'effort doit être poursuivie (...) L'urgence est réparée.

> [Violences faites aux femmes] Nous avons une obligation de moyens, c'est de fournir à toutes les juridictions des bracelets anti-rapprochement, on en dispose autant que de besoin.

> [Régulariser les femmes sans-papiers victimes de violences conjugales] Ce que met en place Darmanin est déjà mis en place au sein de l'institution judiciaire (...) C'est une excellente initiative.

> [Immigration: durcir les peines à l'égard des passeurs] Rien n'est exclu dans la réflexion qui sera la nôtre (...) À l'issue de cette réflexion, un certain nombre d'annonces seront faites.

> Nous, nous aurons fait en sorte qu'il y ait dans ce pays 76.000 places de prison (...) Bertrand en veut 80.000. Cela fait 4000 de plus, voilà ce que monsieur Bertrand fera, c’est tout petit.

> Pécresse est une grande opportuniste (...) Les leçons de Mme Pecresse en matière de Justice, c'est moins de magistrats qu'il y en avait.

 

Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
> J’ai rappelé lors de l’évènement We Are French Touch, l’importance de transformer la filière des industries culturelles et créatives (ICC) et de financer l’innovation. Le gouvernement y consacre 1 milliard d’euros grâce à France 2030 et au Programme d’Investissements d’Avenir.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
> Aux côtés des restos du cœur et de leur président Patrice Douret qui démarrent leur 37e campagne, j’ai rappelé le soutien indéfectible de la France à ses associations. Durant toute la crise sanitaire, nous les avons soutenues, nous avons aidé les plus précaires et cela a fonctionné.

> Nous nous engageons pour la reconnaissance des sages-femmes et l’attractivité de leur métier. Avec les syndicats, nous signons l'accord revalorisant de 500€ net par mois les sages-femmes hospitalières. À cet accord majoritaire inédit s’ajoutent d’autres engagements comme la création d’une 6e année de formation en maïeutique. Ces avancées majeures, attendues par les sages-femmes, sont une nouvelle donne pour un métier remarquable, qui doit susciter plus que jamais les vocations.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)
> Un nouveau drame a touché la Manche. Je salue le patrouilleur britannique, la vedette de la SNSM, les 3 hélicoptères dont un belge et un britannique qui sont mobilisés afin de porter assistance aux 5 personnes encore portées disparues. Les opérations de sauvetage se poursuivent. Chaque disparition en mer est une tragédie et les passeurs ont du sang sur les mains. Ce trafic d'êtres humains doit cesser.

> [Crise de la pêche avec le Royaume-Uni] Oui, je suis aux côtés des pêcheurs. Nous devons tous l'être. J'en appelle à l'union sacré, entre les professionnels de la filière pêche, le gouvernement et les élus des territoires, pour que l'on se batte, ensemble, afin d'obtenir les licences manquantes!

> Non, le gouvernement n'a pas «lâché les pêcheurs français». Halte à la caricature et place à l’unité. J'ai présenté les dispositifs d’accompagnement au cas où les négociations n'aboutiraient pas, dont la sortie de flotte. En tant que ministre, mon rôle est de prévoir. Dans ce combat que nous menons ensemble depuis 11 mois face aux Britanniques, j'en appelle au dépassement du clivage partisan, soyons unis aux côtés des pêcheurs et du gouvernement. Les pêcheurs le méritent.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
> Retrouver notre génie industriel, c'est former les meilleurs talents ! Nous signons un partenariat unique avec l'UIMM [Union des industries et métiers de la métallurgie] pour renforcer l'attractivité des métiers et des formations dans l'industrie, en particulier par l'apprentissage.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
> [Agriculteurs] Aujourd'hui, nous sommes face à un constat tragique : il y a une surmortalité par suicide dans le monde agricole. Cette situation nous oblige à agir avec des mesures ambitieuses.  Les budgets sont en augmentation de 40%. Il faut traiter le sujet à la racine, par la rémunération et la considération.

> Les situations de détresse dans le monde agricole ne sont pas un tabou. Au contraire, elles nous obligent. C’est le sens de la feuille de route pour la prévention et l’accompagnement des agriculteurs en difficultés.

> Le Parlement européen vient d'adopter la structure de la prochaine PAC [Politique agricole commune] Une nouvelle étape essentielle qui consacre l’accord obtenu en juin pour une triple ambition au service de notre monde agricole : économique, environnementale et sociale.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
> L’apprentissage dans la fonction publique connait un élan inédit ! Il n'a jamais été autant soutenu que par ce gouvernement et ça se voit : le nombre de contrats d'apprentissage a doublé depuis 2017 !
La transmission des compétences et des valeurs est au coeur de l'apprentissage dans le service public. C'est pourquoi dès 2022 les maîtres d'apprentissage de la fonction publique d'Etat bénéficieront d'une allocation annuelle de 500€.
Hors de question que des complexités administratives freinent l'insertion de nos jeunes. Pour la première fois, les contrats d'apprentissage de la fonction publique seront aussi accessibles en ligne. Ils pourront même être signés électroniquement dans les prochains mois.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
> [Covid19] On ne doit pas faire le deuil du retour à la vie normale, on doit être vigilant parce qu’il faut adapter notre politique à la situation virale. L’élément nouveau c’est la vaccination, c’est un outil puissant.

> [Maison commune de la majorité] Il n’y a jamais de dépassement, pour des gens qui viennent d’horizons différents, si l’espace central n’est pas fort. François Bayrou avait failli le réussir en 2007, le Président l'a réussi en 2017.

> [Allongement des délais d'IVG] Olivier Véran exprimera la position du gouvernement lundi. La question du délais ne résume pas le problème de l'accès aux droits et au conseil médical, dans des territoires avec peu de médecins notamment.

> [Immigration] Personne ne prend sa valise et quitte chez soi pour le plaisir. On ne peut pas crier à la persécution et ne pas prendre nos responsabilités en termes de demande d’asile, mais c’est une question européenne.

> [Naufrage dans la Manche] Il faut rediscuter avec les Britanniques. On voit bien que c’est lié au Brexit, et ce n’est pas parce que l’on a quitté l’espace européen que l’on n’a pas de responsabilité. On a une responsabilité collective.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
> [violences faites aux femmes] Mieux protéger les victimes, c'est les mettre à l'abri. Le Premier ministre a annoncé aujourd'hui 1 000 places supplémentaires pour 2022. Depuis 2017, nous aurons augmenté de 80% les places d'hébergement pour les victimes.

> [Violences faites aux femmes] La Grande cause du quinquennat en actes pour lutter contre les violences faites aux femmes. En 2022 : 1 000 places d’hébergement supplémentaires, 5 000 téléphones grave danger, 1 semaine de l’égalité entre les filles et les garçons.

> Il était important pour moi de participer aux 26ème États généraux des élus locaux contre le Sida. Continuons la mobilisation car le VIH est toujours présent. Acteurs engagés sur le terrain, les élus locaux ont un rôle à jouer pour continuer à informer, prévenir et accompagner.

> COP26 : si plus de femmes avaient été autour de la table, il y aurait eu plus de résultats!

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
> Les femmes victimes de violence n'ont parfois nulle part où aller. Depuis 2017, nous avons créé 2800 places d'hébergement d'urgence supplémentaires réservées pour elles, partout en France. Nous en annonçons ce matin 1000 de plus, pour renforcer encore nos capacités d'accueil.
Ces créations de places correspondent à une augmentation de +60% de nos capacités d'accueil entre 2017 et la fin de cette année 2021. Elles s'ajoutent à d'autres annonces en faveur des femmes victimes de
violences conjugales.

> Pleinement intégré dans la majorité présidentielle, Terres de progrès aura toute sa place dans la maison commune que nous bâtissons ensemble !

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
> [Violences faites aus femmes] Face à la violence de la honte, il n'y a pas de fatalité. La honte doit changer de camp.

> Nous sommes mobilisés pour faire changer de regard sur l'industrie, pour que les jeunes filles d'aujourd'hui deviennent nos talents industriels de demain.

> La reconquête industrielle, c'est aussi la reconquête des vocations industrielles, notamment chez les jeunes filles.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
> [Violences faites aux femmes] Je me réjouis de la mobilisation sur ces sujets, elle n’était pas aussi forte il y a quelques années. Les choses ont changé. Édouard Philippe a été le premier chef de gouvernement à organiser un Grenelle sur les violences conjugales, et nous avons adopté quatre lois en quatre ans sous l’impulsion de la Grande cause du quinquennat lancée dès 2017 par le président de la République. Cette mobilisation se poursuit avec Jean Castex, qui porte activement le Grenelle des violences conjugales. Il y a un avant et un après.

> C’est ma grande priorité depuis mon entrée au gouvernement. Les plaintes sont bien prises dans l’immense majorité des cas, et les femmes ne sont plus accueillies aujourd’hui dans les commissariats comme elles l’étaient au début des années 2000. Les policiers et les gendarmes ont jusqu’à 120 heures de formation initiale sur les violences sexistes et sexuelles, et 100 000 d’entre eux auront suivi des formations spécifiques sur le sujet en formation continue d’ici à la fin du quinquennat. Les plaintes doivent être systématiquement prises, qualifiées et transmises aux parquets. Nous avons adressé avec Gérald Darmanin une instruction très claire en ce sens aux préfets et aux forces de sécurité. Au-delà, la victime doit être écoutée, entendue et accompagnée. On lui propose des solutions, pour elle et ses enfants. On l’oriente. C’est le travail des intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie (ISCG). Nous en avons désormais plus de 400, avec un minimum de deux par département. Avant, certains départements n’en avaient aucune. C’est une grande avancée.

> 70 % des plaintes pour viol restent classées sans suite] Ce sont souvent les plaintes mal qualifiées au départ qui sont classées sans suite, ou lorsque les preuves ou témoignages ne sont pas collectés immédiatement par exemple. Pour les auditions, nous avons créé une grille d’évaluation du danger pour améliorer cela. Elle permet aux policiers d’aborder des sujets qui ne l’étaient pas systématiquement avant, comme le viol conjugal, l’emprise, la confiscation des moyens de paiement par le conjoint…
Nous avons également créé une plateforme spécifique – arretonslesviolences.gouv.fr – pour les femmes qui n’osent pas, ou qui ne peuvent pas franchir la porte d’un commissariat. Disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, elle permet de diligenter des interventions à distance. On peut aussi saisir la police par texto, via le 114. Et nous venons de lancer une expérimentation de dépôt de plainte « hors les murs » dans plusieurs départements, dont la Sarthe, permettant de déposer plainte dans une mairie, une association, chez votre avocat… Quand on habite en milieu rural, on n’a pas forcément envie de se rendre à la gendarmerie, à la vue de tous.

> Il reste à faire énormément ! Mais commençons par nous assurer que tout ce qui a été décidé, dans un laps de temps très court, est bien appliqué. On parle beaucoup de transition écologique, mais il y a aussi une transition féministe en cours. La société s’est mise en marche, mais plusieurs de nos mesures ne sont pas encore suffisamment connues, même si les choses évoluent ! C’est le cas des « téléphones grave danger » ou des bracelets « anti-rapprochement », par exemple, créés il y a plus d’an. Nous avons davantage d’équipements financés qu’attribués. Ces dispositifs ont pourtant fait leurs preuves dans d’autres pays. Il faut qu’ils deviennent un automatisme.
> La loi sur le harcèlement de rue  est vraiment appliquée : il y a plus de 4 300 PV dressés pour harcèlement de rue depuis son entrée en vigueur. Cela pose un interdit clair.

> Certains foyers ne sont pas faits pour des femmes victimes de violence… Vrai aussi qu’on ne trouve pas toujours de places disponibles, mais je suis convaincue qu’il s’agit autant d’un problème de coordination entre les services que d’une question de places. Je souligne par ailleurs que la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, a annoncé 60 % de places supplémentaires depuis 2017. Les associations n’ont pas toujours accès aux places libres en temps réel, ce n’est pas le rôle de la police d’en trouver au moment du dépôt de plainte. C’est précisément pour mettre en relation tous les acteurs et trouver des solutions sur mesure que nous développons les postes d’ISCG.

> La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr permet de rapporter des faits anonymement. Près de 20 % des signalements déposés concernent des mineurs. Un enfant peut ne pas y donner son nom, parce qu’on sait à quel point il peut être difficile de dénoncer quelqu’un de sa propre famille, et sa consultation n’apparaît pas dans l’historique de l’ordinateur ou du téléphone utilisé.
Nous avons, par ailleurs, créé des Maisons de la confiance et de la protection des familles, portées par la gendarmerie nationale. Elles offrent un accueil sous couvert d’animations familiales, ateliers cuisine, peinture… Y sont adossées des « salles Mélanie », pour recueillir la parole d’un enfant que l’on soupçonne victime d’inceste, sans qu’il ait ensuite besoin de répéter plusieurs fois son histoire.
Nous avons aussi développé sur le territoire des Unités spécialisées dans l’accueil et la prise en charge des mineurs des violences sexuelles (Uaped). C’est nécessaire pour que la parole des enfants victimes soit correctement entendue et que les enfants soient bien accompagnés. C’est si difficile pour un enfant d’en parler… Il ne faut pas ajouter du traumatisme au traumatisme.

> [Suspension de l’autorité parentale et les droits de visite d’un parent en cas de suspicion d’inceste] Aujourd’hui, la loi est claire en cas de condamnation. Mais tant qu’il n’y a pas de jugement, elle ne donne que des orientations générales et le juge apprécie. C’est une aberration, et même criminel, de laisser des enfants en contact avec un parent soupçonné d’inceste. On a conservé, en France, une culture particulière qui place le lien familial au-dessus de tout. On a longtemps préféré un père maltraitant plutôt que pas de père du tout, une mère violente plutôt que pas de mère du tout… Les choses changent avec les ordonnances de protection qui permettent aux juges de prendre des décisions en urgence avant une condamnation pénale, mais il faut aller plus loin.

 

Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées 
Cette année, le colloque contre les violences faites aux femmes de l'Assemblée Nationale porte sur les femmes handicapées Expérimentation d'un accompagnement spécifique, suivi gynécologique, accessibilité du 3919, ouverture des droits dès séparation… Le gouvernement est mobilisé!

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
> La lutte contre les violences sexistes et sexuelles se mène en France et en Europe. Lors de la Présidence française de l’Union européenne, nous défendrons l’adoption de nouvelles initiatives et d’une stratégie féministe européenne.

> [Crise de la pêche avec le Royaume Uni] Les discussions s’intensifient. Après un échange avec le gouvernement britannique, la Commission européenne a fixé une échéance précise, le 10 décembre. Merci de cet engagement.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
> Grande cause du quinquennat, le combat contre les violences faites aux femmes est au cœur de notre action.
- 1.000 places d'hébergement
- 5.000 téléphones «grave danger» en 2022
- 1 semaine de prévention dans toutes les écoles

Notre mobilisation est totale.

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
> Le travail est encore trop souvent le lieu de violences contre les femmes. Vous êtes victime ou témoin au bureau ou à l’usine d’un comportement déplacé, de harcèlement, de violence physique ou morale contre une femme ? Des personnes sont là pour aider.

 

Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
> Les femmes victimes de violences en milieu rural sont confrontées à des difficultés supplémentaires. Nous avons annoncé 1 million d'euros pour structurer un maillage destiné à aider les victimes et à intensifier la prévention. Mesdames, vous n’êtes pas seules!

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
> Visite de l'Unité d’Accueil Pédiatrique Enfants en Danger [UAPED] au CHU d’Angers et échanges avec les professionnels sur la prise en charge des enfants victimes de violences. Des lieux uniques au sein des hôpitaux adaptés au recueil de la parole qui proposent un parcours de soin spécialisé. Aujourd'hui, près de 70 UAPED sont ouvertes. D'ici fin 2022, 100 unités seront déployées sur tout le territoire pour permettre un accompagnement pluridisciplinaire et complet de l'enfant, auprès de professionnels formés aux violences subies par les enfants.

> Un accord collectif inédit: dès le 1er février 2022 les sages-femmes bénéficieront d’une revalorisation salariale de 500€ net/mois. Une profession essentielle pour l’accompagnement des parents et de leur nouveau-né. Des acteurs majeurs de notre politique des 1000 premiers jours.

 

Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
> Violences faites aux femmes en situation de handicap: elles sont 72% à en être victimes, libérons la parole pour changer cette situation.

> [Sondage sur les députés] «Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire», affirmait Jaurès. 35 ans que l'Assemblée nationale n'avait pas enquêté sur la perception des Français sur son travail et le mandat de député! Un travail collectif d'analyse est devant nous. Nous députés soyons fiers servir notre pays, nuit et jour, à l'Assemblée et en circonscription. Avec cette étude, je lance aujourd’hui le combat contre le scepticisme, pour revivifier nos liens avec les citoyens. Les 40% de Français qui jugent que l’Assemblée nationale n’est pas utile souhaitent qu’elle ait plus de pouvoir ! Inversement, les 3/4 des Français qui ont le sentiment d’être bien informés jugent l’Assemblée utile!

> [Sondage sur les députés] Nous savons que la représentation nationale n'a pas droit à l'endormissement, qu'elle doit au contraire se montrer vigilante et réactive, à l'image de notre nation.

> [Sondage sur les députés] Voir la réalité en face, répondre aux attentes des Français, continuer à rénover notre fonctionnement institutionnel, c’est cela le courage.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
> Inclinons nous devant la mémoire des victimes de ce tragique nauffrage dans la Manche. Leur vie a été arrachée par ceux qui ont une responsabilité criminelle dans l'organisation de ces trafics d'êtres humains.

> La lutte contre les violences faites aux femmes doit mobiliser tous les acteurs: médecine, police, justice et associations.

> Je salue l’action résolue de Sébastien Lecornu pour régler des problèmes laissés de côté depuis trop longtemps, dans les Outre-mer, au-delà des paroles légères de ceux qui font semblant de les découvrir.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Face aux violences faites aux femmes, notre majorité s'est engagée comme aucune autre auparavant. Numéro d'urgence 3919, bracelet d'éloignement, amélioration de l'accueil des victimes, lutte contre les violences économiques : on continue, pour ne rien laisser passer!

> Loi sur la PMA, bien-être animal, égalité femmes-hommes et bientôt IVG, je suis fier d'être à la tête d'un groupe portant des textes résolument progressistes !

> Malgré la crise, nous avons agi pour sauver et créer des emplois ! Aujourd'hui, le chômage est à son plus bas et les entreprises créent massivement des emplois, y compris pour les jeunes.

> Je ne laisserai pas à la droite le monopole de la «valeur travail» ! Je crois qu'on s'émancipe en trouvant un emploi dans lequel on s'accomplit. C'est pourquoi, depuis 5 ans, nous mettons le paquet sur la formation, notamment pour les jeunes avec le Contrat d'Engagement !

> On résume. Xavier Bertrand a quitté les LR pour un manque de clarté avec le RN... et soutient maintenant un Eric Ciotti extreme-droitisé, prêt à brader sa region au RN ou à sacrifier la France à Zemmour. Xavier Bertrand n'a vraiment que l'opportunisme comme boussole.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Covid19] Les gestes barrières doivent à nouveau être respectés.

> Commission d'enquête relative au décès de Sarah Halimi. Nous sommes résolument mobilisés pour combattre l'antisémitisme. Mais je le dis clairement : le législateur ne saurait refaire un procès en commission d'enquête et encore moins celui de l'avocat de la défense.

> Fière de l'engagement du gouvernement pour mieux reconnaître les compétences essentielles des sages femmes dans le parcours de soins des femmes. L’Assemblée a d'ailleurs rétabli hier soir l'amendement que le Sénat avait supprimé pour faire connaître le rôle des sages femmes

> Les actes de racisme ou de violence sont à l'opposé des valeurs et de l'éthique du sport et des sportifs. Les clubs doivent prendre leurs responsabilités!

 

Laetitia Avia (porte-parole)
> [Covid19] Comme pour les 2 premières doses, la stratégie vaccinale pour la 3ème est progressive et par tranche d'âge : en commençant par les plus de 65 ans et les personnes à risque. Ça fonctionne: 75% de la population vaccinée, une couverture forte par rapport à nos voisins européens.

> Depuis le début de la crise on entend tout et son contraire: «vous êtes alarmistes» quand on prend des mesures, «vous n’allez pas assez vite» quand la vague arrive. En fait nous avons pris des mesures fortes tôt, parfois seuls contre tous, qui permettent d’affronter la cinquième vague.

> Le harcèlement scolaire ne s’arrête pas aux grilles de l’école. Avec les réseaux sociaux, le bourreau poursuit sa victime partout. Ce sont les premiers messages qu’un enfant lit en se réveillant, les derniers avant de se coucher. Les plateformes doivent agir!

> [Harcèlement scolaire] face à ce fléau qui frappe nos enfants, nous agissons! Création d’un délit spécifique dans le code pénal, modération sur les réseaux sociaux,prévention et accompagnement.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Zemmour c’est le côté obscur de la France. À Londres toutes les portes lui ont été fermées. Loin de représenter cette France qui rayonne partout dans le monde, il incarne son rétrécissement. Il porte un projet d’effacement de la France dans le monde.

> [Crise biélorusse] Tout est faux. Tout. Fascinant de l’entendre à nouveau faire porter la responsabilité de la crise a l’Europe qui se retrouverait sous pression faute de dialogue avec la Russie. Avec Xavier Bertrand, les autocrates à nos frontières orientales trouvent leur meilleur défenseur.

 

Bérangère Couillard (députée)
> [Covids19] Aucune inquiétude à avoir sur notre capacité à réaliser la vaccination troisième dose. Nous avons les doses nécessaires pour une campagne de rappel de vaccination contre la covid19. La vaccination fonctionne et est notre seule solution pour atteindre l’immunité collective!

 

Jean-Baptiste Moreau (député)
> Le Gouvernement annonce son plan pour lutter contre le suicide des agriculteurs avec une hausse de 40% des dispositifs destinés à prévenir le mal-être & le suicide des agriculteurs en difficulté, soit 12M€ supplémentaires.

 

● MoDem
Jimmy Pahun (député)
Nous croyons nécessaire que la France assume son statut de puissance maritime et qu’elle prenne le leadership dans la négociation, notamment grâce au One Ocean Summit. Nous avons l’occasion de marquer l’histoire, 39 ans après les accords de Montego Bay, non pas pour nous-mêmes mais pour la protection des écosystèmes marins, pour l’avenir de l’Océan et de la planète. Saisissons cette opportunité, pour, dans les quelques mois qui nous restent, initier un élan diplomatique majeur, avec un seul objectif : la réussite du BBNJ [négociation onusienne afin de mieux encadrer les activités économiques en haute mer et y développer les outils de protection].

 

Michèle Crouzet (députée)
> Le monde agricole vit une transition. Nous avons travaillé à ramener un prix juste entre tous les acteurs et à avoir plus de transparence.

> On aime les agriculteurs mais il y a de l'agri-bashing. Après la guerre, il fallait une agriculture intensive pour nourrir toute la population, or aujourd'hui nous souhaitons une agriculture à taille plus humaine.

> Un outil comme le rémunérascore permettra de voir quelle part est reversée à l’agriculteur lors de l’achat d’un produit. Il faut apporter une éducation à l’alimentation dès l’enfance.

 

Nicolas Turquois (député)
> [Agriculture] Il faut agir sur de multiples axes pour mettre en place un système durable. Deux éléments sont primordiaux : l’accès à l’eau et la main d'œuvre. Des solutions comme la robotique peuvent éviter le recours aux produits chimiques.

> La nouvelle PAC [Politique agricole commune] traduit des engagements forts en matière d’écologie. C'est un élément incontournable pour avoir un engagement à 7 ans. 25% des paiements sont liés à des engagements en termes d’écologie.

> Le cours des céréales bat des records. Cela va se traduire par des conséquences dramatiques pour les pays au sud de la Méditerranée en raison de coûts très onéreux de l'alimentation.

> [Agriculture] Il faut agir sur de multiples axes pour mettre en place un système durable. Deux éléments sont primordiaux : l’accès à l’eau et la main d'œuvre. Des solutions comme la robotique peuvent éviter le recours aux produits chimiques.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Michel Zumkeller (député)

> [Covid19: prise en charge du «covid long»] Il y a eu beaucoup de gens [qui ont attrapé la covid19] qui ont eu des séquelles. À l’époque, on ne parlait pas encore de «covid long», mais on s’est bien rendus compte qu’il y avait un problème. Les gens avec qui l'on pouvait parler nous disaient ne pas savoir à qui s'adresser, avoir l'impression de ne pas être compris, etc. Nous avons alors essayé de trouver un projet assez simple à mettre en place et c'est comme ça qu'est né le projet de loi, que j'ai déposé en septembre 2020.
L’idée est que les gens puissent exprimer ce qu’ils ressentent sur une plateforme et être guidés par des questionnaires médicaux. En fonction des réponses apportées, l’Assurance maladie, qui serait en lien avec cette plateforme, pourrait orienter les patients qui en ont besoin vers un parcours de soins. Pour alimenter notre réflexion et appuyer notre projet, nous avons lancé début novembre le site loicovidlong.fr. En quatre jours, nous avons reçu 2000 témoignages de patients atteints de covid long.
Il faut aussi que les médecins généralistes aient un protocole de prise en charge adapté. Aujourd’hui ce n’est pas vraiment le cas et ils sont très démunis face à la multiplicité des symptômes. Dans le cadre de nos auditions, nous avons reçu lundi le ministre de la Santé de Catalogne. La région a mis en place un parcours de soin ou encore des centres «covid long», comme il y en a aussi en Angleterre. J'aimerais beaucoup que l'on mette aussi ce type d'unités sur pied. Tout le monde s’y mettra je pense, ça va devenir une évidence étant donné le nombre de patients concernés. 
Évidemment, ce projet devrait être précisé dans le détail par un décret. Nous avons lancé le fil conducteur et espérons vraiment que la loi sera adoptée. Nous l'avons vu sur les réseaux sociaux, ce texte suscite beaucoup d'espérance.

(…) Il y a vraiment des gens qui souffrent et il n'est pas entendable que l'on tienne ce genre de propos. Ce ne sont pas des malades imaginaires. Tous les médecins que nous avons auditionnés nous ont affirmé que les patients qu’ils ont eus en face d’eux étaient vraiment malades. Si les Anglais et les Espagnols mettent autant de moyens pour la prise en charge du «covid long», cela ne peut pas être psychologique.

 

● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> Il faut une politique européenne sur l’immigration, le repli sur les frontières nationales ne suffira pas (…). Il faut un office avec des gardes-frontières européens.

> Si la «maison commune» [de la majorité présidentielle] est une alliance avec un projet de gouvernement, nous y participerons.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Stéphane Séjourné (président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> L’accord de coalition présenté à Berlin est un nouveau départ pour une Allemagne au cœur de l’Europe. Tous mes vœux de réussite à nos amis du FDP et à leurs partenaires dans les responsabilités qui les attendent ! Cette présence de Renew Europe au gouvernement allemand nous renforce.

> [Covid19] Renew Europe prend l'initiative de la réponse européenne à la cinquième vague. Merci au président du Conseil européen, Charles Michel de soutenir nos propositions sur la troisième dose, la libre circulation, la nécessaire coopération entre les États membres.

 

Nathalie Loiseau
> Mobilisée contre violences faites aux femmes, aujourd’hui 25 novembre et tous les jours. Ne rien banaliser, ni au coin de la rue, ni au bout du monde. Ni aujourd’hui ni aucun autre jour, nulle part, ne jamais laisser seule une femme victime de violences.

> 30 personnes qui espéraient une vie meilleure viennent de mourir dans la Manche. Cet événement terrible nous rappelle que nous ne pouvons pas aborder la migration sans penser aux vies humaines en danger. La recherche et le sauvetage ne sont pas seulement une obligation légale, c'est un devoir moral. La Manche ne peut pas devenir un cimetière.

> Après avoir contesté la Cour de Justice de l’Union européenne, la justice aux ordres du régime polonais défie la Cour européenne des droits de l’homme. Le message est clair, en refusant le droit européen, certains veulent s’attaquer aux droits des citoyens. Pas de ça en Europe!

> [Covid19] «Les gens meurent à cause de la désinformation.» Raconter n’importe quoi sur une pandémie, c’est mettre des vies en danger. La Présidente slovaque le dit sans détour et nous ferions bien de tous l’écouter.

> [Biélorussie] Nous devons apprendre à nous prémunir des attaques hybrides, de cette guerre low cost et sans moyens militaires qui n’en est pas moins une guerre, que des régimes autoritaires mènent à l’Europe.

> Le Parlement européen reçoit à nouveau Svetlana Tikhanovskaia [leader de l’opposition au régime de Loukashenko]. Elle le dit haut et fort: le dictateur bélarusse est un danger pour son peuple et pour nous. Elle salue l’action de l’Europe qui a montré qu’elle ne se payait pas de mots. Continuons, soutenons-la.

> L’Union européenne doit aider le Liban à sortir de l’impasse dans laquelle des acteurs extérieurs et une partie de sa classe politique enfoncent chaque jour davantage le peuple libanais ami.

> Nous sommes mobilisés pour mettre en œuvre les grandes étapes européennes de la transition écologique.

 

Pascal Canfin
> L’accord de coalition allemand dévoilé auj rapproche les positions de Berlin et de Paris sur des sujets européens clés: réforme du pacte de stabilité pour des règles budgétaires plus intelligentes, non ratification du mercosur en l’état et autonomie stratégique. Je m’en réjouis!

> Il faut tirer les conséquences de la COP26 pour nous, ici à Bruxelles. Cela veut dire que nous devons regarder en face notre propre engagement 2030 qui est aligné avec les 2°C mais qui n’est pas aligné avec les 1.5°C. Nous le savons.

> [Présidence française de l’Union européenne] Nous changeons plus de 50 lois pour mettre en œuvre le Green deal et la France aura un rôle décisif pour continuer à accélérer la transition écologique de l’Union européenne.

 

Jeremy Decerle
> Yannick Jadot veut vendre à tous les Français sa Présidence écologiste « mieux-disante » que tout le monde. C’est une escroquerie et une bêtise aussi énormes que celle de s’être opposé à la PAC [Politique agricole commune] la plus verte jamais négociée et de faire croire qu’il réussira mieux que son échec européen.

 

Stéphanie Yon-Courtin
> Pour la Journée pour l’élimination de la violence sur les femmes [le 25 novembre], le Parlement européen s'illumine. Alors qu’une femme sur trois subit des mauvais traitements au cours de sa vie, il est impératif que tous les pays membres de l’Union européenne ratifient la Convention d’Istanbul contre les violences faites aux femmes.

 

Ilana Cicurel
> [Laïcité] Nous ne sommes pas isolés. Je peux déjà vous confirmer que la Belgique, les Pays-Bas et la Grèce seront nos alliés en janvier dans la préparation de ce socle commun sur la question des libertés religieuses en Europe. L'idée n'est pas d'exporter la laïcité telle quelle – même si je pense qu'à terme tout le monde pourrait y venir – mais de poser le cadre du déba. On ne peut pas comprendre ce qui se joue en ce moment au niveau européen si on ne rappelle pas qu'on est dans un contexte de guerre : l'entrisme islamiste est dans une forme de guerre contre nous.

> Aujourd'hui, il est plus facile d'obtenir des subventions européennes pour un projet appelé, par exemple, «Islam, tolérance et fraternité», porté par des personnes identifiées comme proches des courants fondamentalistes, que d'obtenir des subventions pour un travail de recherche sur l'islam politique. Et pourtant, on a grand besoin de travaux sérieux sur l'influence de cet islam politique en Europe.