vendredi 19 mars 2021

Propos centristes. Monde – Etat de droit européen; plan de sauvetage américain; vaccination covid19; relance et budget européens; victoire des centristes libéraux aux Pays-Bas; racisme contre les asiatiques…

Voici une sélection, ce 19 mars 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne

Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)

Renew Europe a reconfirmé aujourd'hui son engagement à faire "tout ce qui est nécessaire" afin de garantir que le Parlement européen et la Commission européenne défendent le règlement relatif au mécanisme de conditionnalité de l'État de droit et veillent à son application, attendue depuis longtemps.

 

Dacian Ciolos (président)

- La résolution sur le mécanisme de conditionnalité de l'État de droit qui sera soumise au vote du Parlement européen la semaine prochaine comprend toutes les priorités du groupe Renew Europe. Nous ne devons pas relâcher la pression sur les Etats qui ne respectent pas les valeurs de l'Union européenne. Le mécanisme est entré en vigueur et rien ne doit empêcher son application pleine et entière. Dans le cas contraire, nous agirons avec les moyens juridiques à notre disposition.

- Félicitations aux deux membres de Renew Europe, D66 et VVD pour leurs succès électoraux aujourd'hui. Une grande victoire pour les libéraux pro-européens aux Pays-Bas!

- Une approche européenne coordonnée de la circulation au sein de notre Union est essentielle pour offrir des certitudes aux entreprises et aux citoyens et éviter le chaos des 27 approches nationales. Un certificat numérique offre une opportunité pour l'Union européenne de s'ouvrir de manière plus sûre. (…) Renew Europe souhaite que le certificat fasse l'objet d'une procédure accélérée, mais nous devons faire les choses correctement et nous assurer que la discrimination soit limitée et que toutes les préoccupations relatives à la vie privée soient prises en compte. Nous voulons un certificat basé sur les valeurs européennes, qui soit accessible à tous les citoyens de l'UE. L'efficacité promise de ce certificat sera conditionnée par la confiance que les citoyens lui accorderont.

 

Katalin Cseh

- Renew Europe était au premier rang de la lutte pour un mécanisme d'État de droit, afin de garantir que les fonds européens atteignent ceux qui en ont le plus besoin. Ce mécanisme fait partie du droit de l'Union depuis le 1er janvier. Ne pas l'utiliser représente une violation de la loi. Viktor Orbán utilise une contestation judiciaire afin de gagner du temps jusqu'aux élections de 2022, mais le Parlement ne le laissera pas faire : nous demandons une procédure accélérée. Cette résolution le répète : l'ère de la procrastination est terminée. Pour ce Parlement, seule une action rapide est acceptable.

- [État de droit] Viktor Orbán utilise une contestation judiciaire pour gagner du temps jusqu'aux élections de 2022, mais le Parlement ne le laissera pas faire: nous demandons une procédure accélérée.

 

Guy Verhofstadt

- Les certificats de vaccins sont nécessaires pour revenir à la libre circulation normale dans l'UE. Ils ne devraient pas conduire à des barrières inutiles ou à une obligation de vaccination de facto et certainement pas à des atteintes à la vie privée ou au contrôle social inspirées par la Chine.

- Appelons ça comme ça. La Chine est en train de commettre un génocide et des crimes contre l'humanité contre les musulmans ouïghours. Aucune menace de Pékin ne devrait influencer notre réponse, qui doit être basée sur les valeurs européennes.

- [Législatives aux Pays-Bas] Le plus grand parti, le VVD. Le plus grand gagnant, D66. Les libéraux qui gouvernent et conservent leur personnalité, gagnent! Félicitations !

 

Nicolae Ștefănuță

L'année 2022 peut être la troisième année de la crise sanitaire ou, de manière optimiste, la première année après la pandémie. Quel que soit le scénario, le budget de l'Union doit être solide et contribuer à la reprise économique et sociale provoquée par la pandémie, avec des défis très importants pour la résilience des systèmes nationaux de santé, l'économie, l'état de droit et nos valeurs fondamentales qui doivent être abordées. Notre priorité est d'augmenter le budget de l'UE là où il y a de l'espace et d'être créatifs là où l'argent de l'UE est limité, nous voulons trouver le meilleur équilibre et donner l'espoir à nos citoyens que nous pourrons sortir victorieux même après les moments les plus difficiles.

 

Hilde Vautmans

La Turquie doit mettre un terme d’urgence à ses attaques contre l’opposition et ses membres. De telles évolutions pèsent davantage sur les relations UE-Turquie et annulent toute perspective d'agenda positif.

 

Ilhan Kyuchyuk

Plus de 15 ans plus tard, la législation sur la responsabilité environnementale des entreprises se heurte toujours à des obstacles dans la mise en œuvre et l'interprétation juridique. Conformément aux ambitions du Green Deal européen, il doit être révisé et amélioré.

 

● Allemagne

FDP

Christian Lindner (président)

- Le sommet de la vaccination doit marquer un redémarrage du processus de vaccination en Allemagne. Les spécialistes, les médecins d'entreprise et les médecins généralistes, mais aussi les pharmacies doivent être associés au processus de vaccination. Afin d'obtenir plus de doses de vaccin plus rapidement, nous devons également parler aux États-Unis.

- Biden tient sa promesse de vaccination tôt - après seulement 58 jours, il a atteint l'objectif de 100 millions de vaccinations. Dans le même temps, il voit l'Europe comme un exemple dissuasif dans la lutte contre la pandémie corona.

- [Législatives aux Pays-Bas] Un bon signe pour une Europe libérale! Félicitations à Mark Rutte pour son quatrième mandat. Pour la liberté et la démocratie.

 

● Belgique

cdH
Catherine Fonck (députée)

- [Covid19] Le premier enseignement, c’est l’impréparation majeure. Je me souviens du discours tenu par la ministre fédérale de la Santé au début de l’année 2020: “Ne vous inquiétez pas. On est préparé, on gère, on maîtrise la situation.” Un an plus tard, on déplore plus de 20.000 décès. Cela fait froid dans le dos. Il convient de pointer également la lenteur de réaction et la faible agilité dans la gestion de la crise. Il a manqué d’un capitaine, de leadership. Des mauvais choix ont été posés à des moments clés. Je songe notamment au retour des vacances de carnaval l’année dernière ou à l’allégement des mesures en septembre dernier. Sans oublier que les leçons de la première vague n'ont pas été tirées à l'aube du second épisode.

- [Covid19] On demeure toujours actuellement dans une formule “très light”, alors qu'on devrait disposer depuis des mois d’un dispositif “warrior”, avec un testing massif réel. Dès le début, on a été confronté à un système hyper verrouillé. Longtemps, on n’a pu compter que sur un seul laboratoire pour réaliser les analyses, on perdait un temps fou pour établir les diagnostics. On ne pouvait quasiment tester que les patients admis en soins intensifs. Cela a été source de clusters importants. Aujourd'hui, un pays comme l’Autriche teste un tiers de sa population chaque semaine. Les citoyens se procurent des autotests. D’accord, ces tests ne sont pas parfaits. Mais en Belgique, on ne bénéficie toujours pas d’une stratégie de dépistage préventif efficace qui permette de savoir si les gens sont contagieux ou pas. Je ne comprends pas pourquoi on a pris tant de retard. Ce n’est pas une technique qui vient d’arriver, ce n’est pas comme si on la découvrait subitement. Concernant la politique d'isolement, on a dit à la population “il n’y a qu’à” et on a décidé d’envoyer la police pour vérifier. Mais une vraie politique d’isolement nécessite de l’accompagnement. Il faut téléphoner aux gens tous les jours, proposer une compensation salariale complète, venir en aide aux familles qui habitent dans une petite maison, mettre à disposition des chambres d’hôtel... Où est cet encadrement pour s’assurer que l’isolement est effectif? (…) Sur le plan stratégique, des mauvais choix ont été opérés. Si d’autres options avaient été privilégiées, on en serait à trois fois plus de personnes fragiles déjà vaccinées. Plus la vaccination est lente, plus cela retarde le déconfinement et plus cela augmente le risque d'émergence de variants qui pourraient être plus contagieux. C’est un cercle vicieux terrible. (…) Le fédéral prétend que c’est la faute des Régions et les Régions rétorquent qu’on ne leur fournit pas les doses nécessaires. Pendant ce temps-là,  600.000 vaccins restent stockés dans les congélateurs et les frigos. C’est hallucinant. Tout le monde se rejette la balle. Il faut arrêter cette cacophonie institutionnelle. Neuf ministres de la Santé, c’est beaucoup trop. On ne peut plus continuer comme cela. Le statu quo est inenvisageable.

- [Covid19] Cela m’a interpellée de voir des partis gouvernementaux faire la course à l’échalote entre eux, c’est assez irresponsable. Nous, parti d’opposition, on n’a jamais joué le jeu de la surenchère durant cette crise. Cela aurait pu être sexy de sortir tous les jours et de dire “il faut tout déconfiner”, mais on ne l’a pas fait.

- On doit mettre en place un dispositif permanent de sécurité sanitaire au niveau de la Belgique avec une coordination européenne. Des équipes, éventuellement dormantes hors période de crise, doivent pouvoir être mobilisées si nécessaire. On doit effectuer des exercices grandeur nature et se préparer à d’autres problématiques sanitaires, pas seulement celles liées à un virus. On doit pouvoir compter sur des unités de commandement claires “qui fait quoi?” et sur des centres de testing qui sont prêts à se réveiller en 24 heures. Cela nous a vraiment manqué lors de la pandémie de Covid19.

 

● Espagne

Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)

Aujourd'hui, nous avons approuvé la loi sur l'euthanasie au Congrès. Une réforme nécessaire, garantie et humaine, qui bénéficie d'un large consensus. Nous, Espagnols, progressons dans notre liberté avec cette conquête, une réalisation de l'ensemble de la société.

 

● Italie

Italia Viva
Matteo Renzi (président)

Une pensée émue aux cent mille compatriotes qui nous ont quittés à cause de Covid. Nous nous en souvenons dans nos cœurs. Et nous demandons d'accélérer les vaccins: chaque jour perdu signifie plus de morts, plus de douleur.

 

► Monde

● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)

- Les pays du monde entier doivent coopérer pour que la relance économique suite à la pandémie soit bénéfique pour tous.

- Durant la dernière année, on a constaté une hausse des actes racistes visant les Canadiens asiatiques. Ce comportement ignorant, violent et discriminatoire n’a pas sa place au Canada, ni ailleurs dans le monde. Tous ensemble, on doit s’y opposer.

 

● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)

- Cet après-midi, la vice-présidente Harris et moi rencontrons des dirigeants asiatiques américains à Atlanta, en Géorgie. Nous allons discuter des attaques en cours contre la communauté et de la manière dont nous allons de l’avant. C’est à nous tous d’éradiquer le racisme et de ne donner à la haine aucun refuge en Amérique.

- Personne ne devrait perdre sa maison en pleine pandémie. Le plan de sauvetage américain fournit plus de 40 milliards de dollars de secours pour aider les familles à payer leur loyer, à rester chez elles et à garder un toit au-dessus de leurs têtes. L'aide est là.

- Les travailleurs agricoles sans papiers nourrissent l'Amérique et ont été en première ligne de cette pandémie en s'assurant que nous avons de la nourriture sur nos tables. La Loi sur la modernisation de la main-d'œuvre agricole offre un chemin vers la citoyenneté pour ces travailleurs essentiels. J'exhorte le Congrès à adopter le projet de loi.

- On ne peut plus attendre. J'exhorte le Congrès à se réunir pour trouver des solutions à long terme à l'ensemble de notre système d'immigration afin que nous puissions créer un système d'immigration sûr, ordonné et humain, s'attaquer aux causes profondes de la migration et légaliser la population sans papiers aux États-Unis.

- La rédaction et l’adoption de la loi sur la violence à l’égard des femmes est l’une des réalisations dont je suis le plus fier. Bien que nous ayons fait des progrès significatifs, il reste encore beaucoup à faire. Je suis reconnaissant à la Chambre d’avoir voté pour renforcer et renouveler la loi - et j’exhorte le Sénat à faire de même.

- Le plan de sauvetage américain investit plus de 60 milliards de dollars pour aider les petites entreprises à garder leurs portes ouvertes. À chaque propriétaire de petite entreprise, sachez que l'aide est là.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)

- Le changement climatique est une crise à laquelle nous devons faire face. Nous méritons tous de vivre dans des communautés non chargées de pollution, de respirer un air pur et de boire de l’eau propre.

- La loi sur la modernisation de la main-d'œuvre agricole donne un statut juridique et crée des conditions de travail plus sûres pour les travailleurs agricoles qui aident à nourrir l'Amérique. Le président et moi exhortons le Congrès à l'adopter. Nous sommes impatients de travailler ensemble pour bâtir un système d'immigration fondé sur la dignité, la sécurité et l'équité.

- Il est essentiel que nos politiques commerciales donnent la priorité aux travailleurs et aux entreprises américains.

- L'Amérique est plus forte lorsque les travailleurs peuvent se rassembler et s'organiser. Aujourd'hui, j'ai rencontré des femmes dirigeantes du mouvement syndical, pour savoir à quoi font face les membres et les communautés qu'elles représentent. Nous avons discuté du plan de sauvetage américain et des fondations qu'il pose pour le travail à venir.

- Le plan américain de sauvetage donne 130 milliards de dollars aux écoles, afin qu'elles aient les ressources dont elles ont besoin pour ramener les enfants en toute sécurité dans la salle de classe. L'aide est là.

- Personne ne devrait avoir à rester éveillé en se demandant s'il aura un toit au-dessus de sa tête le lendemain. Le plan de sauvetage américain fournit une aide d'urgence pour les paiements de loyer, d'hypothèque et de services publics. L'aide est là pour garder les Américains chez eux.

- Atteindre 100 millions de coups de feu a été un effort d'équipe. Merci monsieur le président pour votre leadership, les travailleurs de première ligne et les bénévoles des sites de vaccination, les fabricants et les ouvriers d'usine qui produisent les doses, et les Américains pour avoir été vaccinés quand c'était votre tour. Nous devons tous continuer à travailler en équipe pour battre la covid19. Cela signifie porter un masque, prendre des distances sociales et se faire vacciner quand c'est votre tour. Nous avons fait vacciner des millions d’américains, mais nous avons besoin de millions d’autres pour faire de même. Mettons fin ensemble à cette pandémie.

 

Antony Blinken (secrétaire d’Etat)

J’ai hâte d’assister à la Conférence ministérielle des affaires étrangères de l’OTAN pour réaffirmer l’engagement de l’Amérique envers nos alliés. Je rencontrerai également mes homologues européens et belges sur une série de questions, notamment la coopération transatlantique, la reprise après la covid19 et la sécurité mondiale.

 

Janet Yellen (secrétaire au Trésor)

Je sais que le pays indien a subi une part disproportionnée de difficultés dans ce pays. Mais la pandémie a rendu cette épreuve plus difficile et a jeté un vif projecteur sur les disparités auxquelles les communautés tribales sont confrontées. Hier, j'ai rencontré le Comité consultatif tribal du Trésor pour discuter. Les Amérindiens ont le taux de mortalité par COVID le plus élevé du pays et les personnes vivant dans des réserves sont 4 fois plus susceptibles de contracter le COVID que les autres Américains. Plus de 30% des entreprises tribales ont dû licencier ou licencier 80 à 100% de leurs effectifs en raison du COVID. Les barrières réglementaires et structurelles auxquelles le pays indien était confronté pour accéder au financement de CARES signifiaient que, pour beaucoup, les secours dont les communautés tribales avaient besoin ont été retardés. Le plan de sauvetage américain aborde ce problème de plusieurs manières et fournit 31,2 milliards de dollars de financement d'urgence au pays indien. Le Trésor américain s'efforce d'obtenir ce financement le plus rapidement possible - de la manière qui génère le plus grand impact. Une fois cette crise immédiate terminée, nous voulons nous concentrer sur les problèmes économiques à long terme que le pays indien endure depuis des années.

 

● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)

- Aujourd'hui est un jour de grand espoir et de progrès pour notre nation alors que le président et la vice-présidente tiennent leur promesse de faire parvenir 100 millions de vaccins dans les bras des gens au cours de leurs 100 premiers jours - atteignant leur objectif 42 jours plus tôt. L'aide est là.

- La Chambre a réaffirmé l’égalité des femmes en votant la suppression du délai artificiel et arbitraire qui empêche l’amendement sur l’égalité des droits d’être inscrit dans la Constitution. L'heure de l'égalité des droits est maintenant!

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)

Les abus, les préjugés, la violence contre les Américains d'origine asiatique sont en augmentation. L'Amérique n'a pas excisé le démon séculaire du racisme. Et nous ne pouvons pas permettre que cette marée montante de sectarisme ne soit pas contrôlée. Alors que nous pleurons avec le peuple géorgien, nous devons nous unir et agir pour mettre fin à la haine asiatique.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)

- Onze ans après l'adoption de la loi sur les soins abordables, les choses s'améliorent encore.

- Le président s'est fixé comme objectif de délivrer 100 millions de vaccins en 100 jours. Son administration a franchi le cap en seulement 58.

- Alors même que nous avons combattu la pandémie, nous avons continué à négliger l’épidémie de violence armée qui dure depuis plus longtemps en Amérique. Bien que le mobile du tireur ne soit pas encore clair, l’identité des victimes souligne une montée alarmante de la violence anti-asiatique qui doit cesser. Les fusillades d'hier sont un autre rappel tragique que nous avons beaucoup plus de travail à faire pour mettre en place des lois de bon sens sur la sécurité des armes à feu et éradiquer les schémas omniprésents de haine et de violence dans notre société. Michelle et moi prions pour les victimes, leurs familles, tous ceux qui pleurent ces meurtres inutiles et dévastateurs - et nous demandons une action significative qui sauvera des vies.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)

J’adresse aujourd’hui des prières aux familles des personnes tuées et blessées dans les horribles attaques d’Atlanta. La montée de la violence contre les Américains d'origine asiatique au cours de l'année dernière est une crise croissante. Nous avons besoin d'une action de la part de nos dirigeants et au sein de nos communautés pour mettre fin à la haine.

 

● Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)

- Nous sommes confrontés à des défis importants et complexes - comme contribuer à réduire les inégalités dans le système de santé, prévenir la violence armée et investir dans le développement économique des femmes.

- Si nous voulons lutter contre le changement climatique et améliorer la santé des gens, nous devons accélérer notre abandon du charbon.

- Le gouvernement fédéral a déjà prouvé qu'il pouvait faire beaucoup par lui-même - mais sur tout, du changement climatique aux soins de santé, l'administration Biden sera en mesure d'aller plus loin en travaillant main dans la main avec les villes, même dans les États les plus rouges.

 

● Royaume Uni

Liberal democrats
Ed Davey (leader)

[Covid19] Boris Johnson fuit sa responsabilité, il se cache, ne se présente pas pour répondre aux questions du public. Il faut une enquête sans concession. (…) C'est la plus grande catastrophe, le plus grand traumatisme que la nation britannique ait subi depuis la seconde guerre mondiale. Il doit s'agir de l'enquête la plus dure et la plus indépendante permise par la loi britannique, et si cela n’est pas le cas, ce sera totalement inacceptable.

 

Christine Jardine (députée)

Si nous voulons mieux protéger les femmes et les filles dans ce pays, alors les crimes motivés par la haine envers les femmes et les filles doivent être traités aussi sérieusement que les crimes de haine à motivation raciale ou religieuse.

 

Sarah Olney (députée)

Encore une fois, les conservateurs ne parviennent pas à s'attaquer à l'urgence climatique et à réduire la pollution atmosphérique toxique. En réduisant les subventions aux véhicules électriques, ils réduisent la probabilité que les gens fassent le choix le plus propre et le plus vert.

 

Munira Wilson (députée)

La protection sociale a toujours été négligée et sous-financée. Nous attendons toujours que le gouvernement procède à des réformes, même s'il a dit qu'il le ferait il y a un an. Au cours de l'année dernière, les démocrates libéraux ont appelé à deux reprises à des pourparlers entre partis. Le gouvernement a ignoré à plusieurs reprises. Nous continuerons à presser.

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. L’indispensable nécessité du Centrisme en temps de crise

Le Centrisme est tout sauf une pensée molle qui veut instaurer la médiocrité.

C’est une volonté de médéité et d’union, deux états dont l’établissement est d’une difficulté sans commune mesure que le clientélisme électoraliste et la confrontation sur lesquels se reposent la Gauche et la Droite.

Avec son principe de «juste équilibre», le Centrisme, en outre s’expose infiniment plus que toutes les autres pensées politiques.

En voulant absolument faire en sorte de gouverner pour tous, il est dans le courage pendant que la Droite et la Gauche se réfugient dans une lâche surenchère chimérique et irresponsable.

Les philosophes, à la suite d’Aristote et de Confucius l’ont bien compris, il n’est pas tâche plus difficile mais également plus noble que de s’occuper de tous dans un projet de société pour tous et avec une politique ouverte à tous, le tout, évidemment, dans l’idée de donner le plus possible à chacun tout en refusant d’exclure quiconque dans un lien social qui ne bride pas l’individu mais qui renforce, dans le même temps, la communauté, refusant, à la fois, le chacun pour soi et l’inclusion de force de la personne dans un holisme où il n’est qu’au service d’une collectivité alors étouffante.

On comprend que cette constante recherche n’est pas des plus aisée – d’autant qu’elle se heurte à tous les consumérismes politiques et toutes les chapelles corporatistes dont l’objectif est constamment et toujours d’obtenir le plus possible pour les groupes qu’ils représentent au détriment des autres ainsi que de la communauté toute entière.

Les expériences de politique centriste de ces dernières décennies se sont toutes heurtées à des murs de coalitions improbables regroupant la gauche et ses extrêmes ainsi que la droite et les siens, que ce soit, entre autres, Barack Obama, Tony Blair, Emmanuel Macron ou Joe Biden auxquels ont peut ajouter dans la politique suivie actuellement en Allemagne ces derniers temps, Angela Merkel.

Bien entendu, elles n’étaient pas et ne sont pas parfaites mais elles avaient toute pour but cette société apaisée, harmonieuse et équilibrée gérée dans le consensus et le dialogue.

Mais ce qui nous intéresse particulièrement ici, c’est ce que l’époque actuelle nous révèle d’important pour l’instant présent sur le Centrisme: c’est sa capacité du Centrisme à être l’outil le plus performant en temps de crise comme celle, sanitaire, que nous sommes en train de vivre et de subir.

On a vu comment les extrêmes et les populismes géraient de manière lamentable et presque criminelle l’épidémie de la covid19, que soit, par exemple, les Etats-Unis au temps de Trump que le Brésil de Bolsonaro, la Russie de Poutine, le Venezuela de Maduros, l’Iran de Khamenei ou l’Inde de Modi.

Et encore, dans la plupart de ces pays, les chiffres sont manifestement maquillés à la baisse pour tenter de cacher leur désastreuse situation.

Même chose avec la Grande Bretagne de Boris Johnson – la campagne de vaccination actuelle qui semble être mieux gérée ne saurait faire oublier la catastrophe sanitaire de l’année écoulée du fait des décisions aberrantes du premier ministre.

A l’inverse, la politique de Joe Biden et les gestions d’Angela Merkel ou d’Emmanuel Macron ont été nettement meilleures jusqu’à présent que ce soit en termes de santé que d’économie.

De même, la Grande récession de 2007-2009 fut nettement mieux gérée par le centriste Barack Obama que par le conservateur radical George W Bush.

La Commission européenne vient de révéler une étude affirmant que c’est la France qui fait le plus pour ses entreprises et ses salariés dans l’UE tandis que les Etats-Unis viennent d’adopter un plan de 1,9 billions de dollars, le plus élevé jamais mis en œuvre dans le pays.

Ce n’est pas étonnant car une autre des caractéristiques fondamentales du Centrisme c’est sa connexion avec le réel – et non l’enfermant dans des croyances pratiqué par la Gauche et la Droite – qui, en conséquence, l’amène à ce pragmatisme essentiel pour bien analyser les problèmes et de choisir les bonnes solutions en-dehors de tout préjugé issu de fantasmagories idéologiques.

Les «quoi qu’il en coûte» d’Emmanuel Macron et de Joe Biden ont directement leur origine dans cette conception où l’on s’adapte au réel pour lutter le plus efficacement possible contre la crise quelle qu’elle soit.

Au-delà de ses valeurs humanistes pour lesquelles il ne transige jamais, le Centrisme prouve qu’il est bien un outil efficace pour gouverner.

Aujourd’hui, nous avons besoin de son indispensable nécessité.

 

 

Propos centristes. France – Reconfinement partiel du pays; 30 millions de vaccinés mi-juin; France, pays de l’UE qui a la plus soutenu ses entreprises et salariés; la défense de l’environnement et la Constitution; décentralisation…

Voici une sélection, ce 18 mars 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


► Emmanuel Macron (Président de la République)

Merci infiniment à l’ensemble de nos soignants. On sera là. On continuera à prendre les décisions comme on l'a fait depuis le début, pragmatiques, proportionnées, territorialisées, nécessaires. Pour protéger nos plus vulnérables et protéger nos soignants.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Nos objectifs de vaccination en 3 chiffres : 10 millions de vaccinés mi-avril ; 20 millions de vaccinés mi-mai soit la totalité de la population volontaire de plus de 50 ans ; 30 millions de vaccinés mi-juin, soit les deux tiers de la population volontaire de plus de18 ans.

- Contrairement à beaucoup de nos voisins, nous avons écarté fin janvier l'option d'un confinement au long cours à l'échelle du pays et c’était la bonne décision : nous aurions alors infligé au pays un confinement de probablement 3 mois. Cela aurait été excessif et insupportable.

- Dans ces 16 départements [régions Ile-de-France et Haut-de-France, départements de Seine maritime, de l’Eure et des Alpes maritimes], de nouvelles mesures de freinage massives de l’épidémie interviendront à compter de ce vendredi soir minuit, et pour 4 semaines. C’est une troisième voie que nous retenons, une voie qui doit permettre de freiner sans enfermer.

- Les règles sont claires. Elle s’appuient sur un principe de confiance et de responsabilité, je dirais même de bon sens et certainement pas d’infantilisation : profitons des espaces extérieurs mais soyons rigoureux pour proscrire les regroupements privés ou dans l’espace public.

- Le dispositif de couvre-feu sera maintenu selon les mêmes règles qu’aujourd’hui, dans tous les départements, mais son heure de début passera de 18h00 à 19h00.

- La France peut être fière du « quoi qu’il en coûte » !

- Nous devons être efficaces et justes. (…) On va y arriver.

- En ces temps de crise, si je gouverne aux sondages d'opinion, je suis sur la mauvaise voie.

- « Ça y’est, c’est fini, vous pouvez vous embrasser » : le jour où je prononcerai ces mots, je serai un Premier ministre heureux.

- 10 000 postes de policiers et gendarmes supplémentaires créés durant le quinquennat, une augmentation inédite du budget de la Justice : voilà comment nous agissons concrètement pour mieux protéger les Français.

- Des délais de livraison de vaccins ne sont pas tenus : c'est profondément anormal. L'Europe doit faire respecter les engagements contractuels qui ont été conclus avec les laboratoires.

- La Commission européenne vient de le confirmer : la France est le pays de l'UE qui a le plus soutenu ses entreprises et ses salariés face à la crise. Cet effort, nous allons le poursuivre dans un dialogue constant avec les partenaires sociaux. C'est notre honneur et notre devoir.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

[Déclaration des ministres des Affaires étrangères du G7 sur l’ agression russe vis-à-vis de l’Ukraine]
Nous, ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis d’Amérique, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, ainsi que le Haut représentant de l’Union européenne, condamnons unanimement la poursuite des actions de la Russie visant à compromettre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de l’Ukraine.
Aujourd’hui, sept ans après l’annexion illégitime et illégale de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Russie, nous réaffirmons notre soutien inébranlable et notre attachement à l’indépendance, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues.
La Charte des Nations unies, l’Acte final d’Helsinki et la Charte de Paris énoncent clairement les principes fondamentaux concernant le respect de l’intégrité territoriale des États quels qu’ils soient et l’interdiction de l’emploi de la force pour changer les frontières. En faisant usage de la force contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine, la Russie a ouvertement violé le droit international et contrevenu à ces principes.
Nous dénonçons sans équivoque l’occupation temporaire de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol par la Russie. Nous ne reconnaissons pas, et ne reconnaitrons pas les tentatives de la Russie visant à légitimer cette occupation. Nous condamnons les violations des droits de l’Homme commises par la Russie dans la péninsule, en particulier à l’encontre des Tatars de Crimée. Nous appelons la Russie à respecter ses obligations internationales, à autoriser l’accès à des observateurs internationaux et à libérer immédiatement toutes les personnes détenues injustement. Nous accueillons favorablement, dans son principe, l’initiative ukrainienne visant à mettre en place une plateforme internationale sur la Crimée afin de consolider les efforts de la communauté internationale à cet égard.
Par ailleurs, nous nous opposons fermement à la poursuite de la déstabilisation de l’Ukraine par la Russie, et notamment aux actions que celle-ci mène dans certaines zones des régions de Donetsk et de Lougansk, au mépris des engagements qu’elle a pris dans le cadre des accords de Minsk. L’avènement de la paix passe par la mise en œuvre totale des accords de Minsk. La Russie est partie au conflit en Ukraine orientale, et non médiatrice dans ce conflit.
Nous nous félicitons du réengagement au cessez-le-feu mis en œuvre le 27 juillet dernier, qui a réduit considérablement la violence dans la zone du conflit. Cependant, le conflit continue de faire des victimes et de causer de graves dommages à des infrastructures essentielles. Nous déplorons l’escalade militaire récente menée sur la ligne de contact par des groupes armés appuyés par la Russie. Nous appelons la Fédération de Russie à cesser d’alimenter le conflit en fournissant un appui militaire et financier aux groupes armés qu’elle soutient en Ukraine orientale et en accordant la citoyenneté russe à des centaines de milliers de citoyens ukrainiens, et à plutôt faire en sorte de prendre des mesures analogues à celles prises récemment par l’Ukraine pour améliorer la vie des populations des deux côtés de la ligne de contact. Nous réaffirmons combien il est important de respecter le cessez-le-feu, facteur fondamental de tout progrès sur la voie d’un règlement pacifique du conflit.
Nous saluons les efforts déployés inlassablement par l’Allemagne et la France dans le cadre du Format Normandie pour régler le conflit par la voie diplomatique, et nous réaffirmons que nous sommes prêts à continuer d’appuyer ces efforts. Nous appelons toutes les parties à mettre pleinement en œuvre les accords de Minsk et nous soulignons la responsabilité qu’a la Russie de s’engager de manière constructive dans le Format Normandie et le Groupe de contact trilatéral afin de parvenir à une solution politique juste et durable au conflit.
Le G7 demeure pleinement déterminé à la mise en œuvre des sanctions et restera aux côtés de l’Ukraine pour défendre son indépendance, sa souveraineté et son intégrité territoriale dans ses frontières internationalement reconnues. La Crimée, c’est l’Ukraine.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Une large majorité de députés valide l'inscription de la préservation de la biodiversité et la lutte contre le dérèglement climatique dans la Constitution ! Une avancée majeure pour ancrer les enjeux écologiques dans notre société, et une 1ère étape vers le vote par référendum.

- Agir face au dérèglement climatique, c’est baisser nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi nous adapter à ses conséquences pour mieux les maîtriser. C’est cela la résilience. C’est ce que nous construisons avec le texte climat et résilience.

- La loi climat et résilience, c’est la fin des immenses centres commerciaux qui poussent sans contrainte au milieu des champs et bétonnent la nature.

- Proposer le choix au quotidien d’un menu végétarien dans les cantines gérées par les collectivités locales c’est: contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, avoir plus de moyens pour servir une viande de qualité et locale.

- La France avait décidé de suspendre la chasse à la glu, considérée comme une pratique non sélective. La décision de la Cour de justice de l’Union européenne conforte cette mesure de protection de la biodiversité.

- C’est l’un des grands changements permis par le texte climat et résilience : nous mettons fin à la bétonisation sans limites de la nature.

- Si vous avez de petits revenus et souhaitez acheter un véhicule peu polluant, mais n’obtenez pas de crédit : une nouvelle aide #rance relance existe. Un microcrédit allant jusqu’à 5000€, cumulable avec le bonus écologique et la prime à la conversion.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Toute notre philosophie est d'accompagner les jeunes vers la formation et l'emploi. En 2020, alors que tout le monde craignait un décrochage des jeunes dans l'enseignement, il y a eu une amélioration par rapport à 2019.

- L'éducation est fondamentale pour nos enfants. Comme l'a annoncé , les écoles, collèges et lycées resteront ouverts. Les lycées des départements concernés par les nouvelles mesures sanitaires passeront en hybride. La pratique sportive des mineurs sera assouplie.

- La France a su maintenir de grands événements sportifs l’année passée, nous avons aidé les organisateurs. S’agissant de la préparation des JO de Paris en 2024, nous sommes dans les temps, avec un sens de l’adaptation réel.

- Avec Roxana Maracineanu, nous avons un même objectif : inscrire le sport au coeur de la vie des Français et notamment des jeunes. Après la réunion de nos deux ministères, cette proposition de loi visant à démocratiser le sport en France doit nous permettre d'aller encore plus loin.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

 Face à un monde totalement bouleversé par la crise sanitaire, il nous a semblé indispensable de procéder à une actualisation, une nouvelle analyse des menaces qui se posent à nous. Cette pandémie a été particulièrement révélatrice de l’incertitude et de l’imprévisibilité de l’environnement dans lequel nous évoluons. Le travail d’actualisation qui a été conduit a mis en lumière la persistance des menaces que nous avions identifiées en 2017. Dans certains domaines, il s’agit plus que d’une persistance, c’est un renforcement voire une accélération de ces tendances que nous observons actuellement : je pense en particulier au délitement de l’ordre international, à l’effritement du multilatéralisme, tout ceci se traduisant par un repli sur soi dangereux et par l’affirmation des logiques des puissances.

- La première menace à laquelle nous sommes confrontés et contre laquelle nous devons lutter, c’est le terrorisme. Sur le territoire national comme à l’étranger, il menace la sécurité des Français ainsi que nos intérêts nationaux. Nous le combattons au Levant, au Sahel, ainsi que sur notre propre sol. Nous sommes militairement engagés pour empêcher que ne s’implante un arc djihadiste du Golfe de Guinée jusqu’au théâtre irako-syrien, qui serait en mesure de projeter des attentats jusque sur notre territoire national.

- Mise en service des Rafale nouvelle génération (F3-R), fleuron de notre aviation militaire. Plus moderne, cet avion pourra détecter automatiquement ses cibles. Plus puissant, il embarquera des missiles Meteor longue portée. Plus sûr, il disposera d’un système de prévision des collisions. La défense de demain commence aujourd’hui.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Le policier n'est jamais un ennemi.

- La menace terroriste est toujours présente, nous devons rester vigilants. A l’approche des fêtes religieuses, j’ai décidé le déploiement des moyens supplémentaires autour des lieux de culte pour assurer la sécurité de nos concitoyens.

- Je me félicite de l’adoption par le Sénat de la création d'une réserve opérationnelle pour la police nationale, à l’instar de celle de la gendarmerie nationale. Objectif : atteindre 30 000 effectifs.

- La police et la gendarmerie doivent pouvoir utiliser les drones. Bien sûr, cette utilisation doit être encadrée. Mais ne tombons pas dans la société de l’ultra-naïveté, qui considérerait que les forces de sécurité ne seraient pas capables de garantir les libertés. (…) N’inversons pas les rôles : ce sont la police et la gendarmerie qui garantissent les libertés en France et pas les délinquants !

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

Alors que nous faisons face à une nouvelle vague de l’épidémie, le télétravail reste plus que jamais la règle pour toutes les activités qui le permettent. L’inspection du travail est mobilisée pour la faire appliquer. Les contrôles vont se poursuivre.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

Avec ce vote, les députés font la moitié du chemin qui doit nous conduire au referendum voulu par la Convention citoyenne et le Président Emmanuel Macron. Oui, nous voulons garantir la préservation de l’environnement, de la biodiversité et lutter contre le dérèglement climatique.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

[Intervention à la Commission de l’ONU sur la condition de la femme]
Voici maintenant un an que nous sommes touchés par la crise sanitaire. La crise la plus grave de notre génération et dont les conséquences peinent encore à être mesurées.
Tandis que s’aggravent les pressions économiques et sociales sous toutes leurs formes, les violences faites aux femmes et aux filles explosent. Elles payent un lourd tribut à ce que M. le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé comme étant la pandémie de l’ombre.
Les femmes et les filles ont été affectées de manière disproportionnée par la COVID-19 et ses conséquences multiples mais elles seront aussi le moteur de la relance. Dans ce contexte, le thème choisi pour la 65e Commission de la condition de la femme est particulièrement pertinent. Pour atteindre l’égalité des sexes, les mesures prises pour éradiquer les violences doivent être menées de concert avec celles qui garantissent aux femmes une place à part entière dans la prise de décision.
C’est l’engagement que nous avons pris en France, depuis le début du quinquennat du Président de la République Emmanuel Macron et c’est aussi celui que nous portons sur la scène internationale dans le cadre de notre diplomatie féministe. Depuis trois ans, nous faisons la promotion d’un féminisme universel contre toutes les formes de relativisme, de discrimination ou de violence. La défense des droits des femmes est un vecteur essentiel de l’équilibre économique et social, facteur de paix et de développement durable dans le monde. Nous devons veiller à ce que les organisations de la société civile et les défenseurs des droits humains puissent pleinement jouer leur rôle de vigie des droits des femmes.
Il est impératif que nous tirions des leçons de cette pandémie. Afin que ces leçons ne soient pas vaines, inscrivons définitivement l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur de notre projet de société.
Dans la vie publique, les décisions doivent être prises en tenant compte des femmes, et en leur donnant la possibilité d’y prendre pleinement part.
Dans la sphère privée, les femmes doivent avoir une entière liberté de choix. Liberté sur leur projet de vie et sur leur intégrité physique. Chaque femme doit avant tout avoir la maitrise de son corps. En France, nous nous efforçons d’en faire un droit inaliénable et effectif, a fortiori pendant la pandémie. En Europe, nous sommes aux côtés de celles à qui combattent pour ce droit. Dans le monde, nous entérinons cet engagement à travers la coalition d’action des droits à la santé sexuels et reproductifs dont nous sommes champions dans le cadre du Forum Génération Egalité.
Nous ne pourrions pas porter dans les instances internationales ce que nous ne pouvons assumer dans notre politique intérieure. Depuis le début de son mandat en 2017, le Président de la République française a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes, la grande cause de son quinquennat. En 2018, à la 73e Assemblée générale de l’ONU, il a porté cette ambition à une autre échelle en la promouvant comme une « grande cause mondiale ». Dès lors, la France répond présente à l’appel des femmes, à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Elle lutte pour que l’égalité soit intégrée dans toutes les problématiques : développement durable, paix et sécurité, défense et promotion des droits fondamentaux, enjeux climatiques et économiques. Elle promeut la pleine mise en œuvre de la résolution 1325 et de l’agenda « Femmes, paix et sécurité » du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin que les femmes et leurs droits soient au cœur des processus de paix.
Heureusement nous ne sommes pas seuls. Vous êtes toutes et tous actrices et acteurs de ce nouvel ordre mondial, dont le Forum Génération Egalité marque une étape clé.
Ce Forum (FGE) est le plus grand rassemblement féministe mondial depuis 25 ans. Sa gouvernance associe de manière inédite aux travaux des chefs d’Etats et de gouvernement près de 5.000 représentants de la société civile internationale, les défenseurs des droits, les organisations internationales, les grandes entreprises et les mouvements de jeunesse.
Le projet de société que nous promouvons, où les femmes seront en capacité de décider pour elles-mêmes et libres de toute violence ne peut pas se fonder que sur des discours. Il nous faut agir au plus vite pour soutenir toutes les femmes. Le Forum Génération Egalité sera organisé par la France, ONU Femmes et le Mexique, d’abord à Mexico puis à Paris du 30 juin au 2 juillet prochains. Il sera l’occasion de réaffirmer nos priorités par l’adoption d’un ensemble d’engagements et d’actions ambitieux, tournés vers l’avenir, assortis d’un financement spécifique, dans le cadre des six coalitions d’action qui constituent les axes indispensables à l’autonomisation réelle des femmes.
L’égalité entre les femmes et les hommes dépasse la diplomatie : c’est le pilier de notre société. Tous nos efforts sont attendus pour le consolider.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- En 2020, nos entreprises et instituts de recherche français ont déposé plus de brevets qu'en 2019 ! La France, malgré la crise, demeure un des pays les plus innovants d'Europe. Le rebond de nos écosystèmes d'innovation est en marche !

- À date, nous avons déjà accompagné 1.200 entreprises industrielles avec France relance. Un milliard d’euros ont été engagés pour soutenir 5 milliards d’euros d’investissements productifs.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Aujourd’hui, un enfant doit pouvoir dire à l’école que sa maman ou son papa est policier sans être harcelé ou agressé.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

Pass sanitaire: la Commission européenne a proposé aujourd’hui de créer un pass européen. Pour faciliter, le moment venu, les déplacements en Europe : un pass, papier ou numérique, reconnu par tous les États, attestant d’une vaccination ou d’un test négatif, gratuit et sûr. La position française est claire :  un tel pass n’est pas pour aujourd’hui mais nous devons anticiper, dans un cadre européen commun qui ne doit pas être fondé sur les seuls vaccins(autorisés par l’UE), en répondant aux questions scientifiques préalables (contagiosité...)

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

Avec Adrien Taquet, ministre chargé de l'enfance et des familles, nous évoquons les défis à relever : protéger les enfants, combattre les inégalités dès le plus jeune âge, égalité fille-garçon... Des avancées mais aussi de nombreux chantier. Continuons !

 

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- Je n'aime pas la critique systématique. Il n'y a pas un pays occidental qui ait bien géré cette crise. L'épidémie est inédite, et ses conséquences étaient proprement inimaginables. Certes, si on avait pris en compte certains avertissements, comme le Livre blanc de la défense de 2008, qui ciblait précisément ce risque, on aurait probablement pu faire mieux. Mais même les tremblements de terre ne sont pas prévisibles dans les zones pourtant repérées comme sismiques. Cette crise a des conséquences sanitaires, avec plusieurs millions de morts dans le monde, mais aussi économiques, sociales et anthropologiques. En France, elle a aussi révélé au grand jour que nous avions un problème d'Etat. 

- Trop souvent, l'Etat se résume en France à une administration, et l'administration à une prolifération administrative. Un des auteurs les plus drôles que je connaisse, le sociologue anglais Cyril Northcote Parkinson, explique parfaitement ce phénomène : l'Etat consomme pour son propre usage une part croissante des énergies disponibles. Il a montré que moins le ministère de la Marine britannique a eu de bateaux à administrer, plus il a eu besoin de fonctionnaires. Comment explique-t-il cela ? Comme les fonctionnaires sont là et ont le souci de travailler, ils se créent du travail les uns aux autres. L'activité administrative, le contrôle, la volonté de garder le monopole de la décision, tout cela guidé par le principe de précaution, le primat du texte, de la circulaire, du décret, qu'il faut faire respecter à tout prix. On se trouve trop souvent dans un système de ralentissement, parfois de blocage généralisé. Ce qui compte, ce n'est plus le résultat à atteindre, mais le processus à respecter.  (…) Tous les élus locaux ont vécu ces freinages, ces blocages. Et ils en sont souvent désespérés. Le pire, c'est que cela ne dépend pas d'une mauvaise volonté particulière. Au contraire, ces administrations sont formées de personnes souvent compétentes et qui veulent bien faire. Mais la culture de la précaution, le besoin d'en référer au supérieur administratif, la crainte de l'initiative risquée, et la volonté bien compréhensible de garder le contrôle sur le domaine de compétence qu'on estime être le sien, tout cela se conjugue pour que rien n'avance au rythme qui devrait être nécessaire en temps d'urgence. Et puis la culture administrative, ce n'est pas la culture de l'initiative, de l'expérimentation, de la prise de risque... 

- L'hypercentralisation est une faiblesse gravissime et difficilement corrigeable. Je viens de vivre un moment loufoque et tellement révélateur. L'équipe du Plan autour de moi, c'est sept ou huit équivalents temps plein. Comme je vis cinq jours sur sept à Pau, j'ai voulu recruter à temps partiel deux personnes compétentes sur les domaines considérés, qui vivent dans cette ville. Si vous saviez combien de temps il a fallu batailler avec l'administration centrale pour situer à Pau deux temps partiels ! Tout simplement parce qu'on prétendait qu'il n'était pas possible de localiser en province quoi que ce soit qui relève de l'administration centrale. C'était comme ça et pas autrement... Rendez-vous compte du symbole : sur le sujet que l'on traite ici, c'est-à-dire l'avenir du pays, on n'était admis à réfléchir qu'à Paris, dans un périmètre allant de 200 mètres sur la rive gauche de la Seine à 200 mètres sur la rive droite.  

- L'action publique ne peut pas s'accommoder de ce "monocentrisme". Il faut que des centres de décision authentiques soient répartis sur le territoire. Pourquoi pas à Grenoble, à Bordeaux, à Lyon, à Toulouse et dans des villes de taille moindre, mais dont la fonction centrale serait enfin reconnue ? Cela entre en résonance avec le fait que les gens ne veulent plus vivre dans les très grandes unités urbaines où le quotidien devient difficile. Ce rééquilibrage prendra quelques décennies, mais il est d'ores et déjà favorisé par le développement irréversible du télétravail et de la fibre.  

- Le président tout-puissant, c'est une légende. Il est limité dans son action par la loi d'airain des démocraties contemporaines : vous ne pouvez avancer que si vous avez l'adhésion de l'opinion publique, ou au moins son assentiment implicite. Sinon, le pays se révolte. Les gilets jaunes en sont le dernier exemple en date. Comment Emmanuel Macron s'en est-il sorti ? En faisant monter les consciences grâce au Grand débat que j'ai soutenu et qui a été la clé.  

- [Covid19] L'Etat et l'exécutif ont cru au début, naïvement, que les "savants savaient". Ils ont cru de surcroît que ces derniers savaient la même chose. J'ai beaucoup suivi la réflexion du président de la République, et sa prise de conscience progressive, comme les Français, en découvrant que les médecins, en fait, étaient profondément divisés. La seconde remarque est que la vie du pays, quand elle est reliée à l'Etat, est organisée en tuyaux d'orgue. Chacun est absolument jaloux de son autonomie et de son intégrité. Par exemple, j'ai pris conscience en travaillant sur ce sujet que les chercheurs en virologie en France étaient disséminés en une dizaine d'organisations, qui ont chacune leur logique interne, et sont éminemment soucieuses de préserver leur pré carré. Ce qui manque, c'est la capacité de fédérer toutes ces énergies. 

- Aujourd'hui, l'Etat est obsédé par la nécessité de se protéger. C'est un changement terrible, car tout le monde a peur des conséquences, notamment pénales, de ses décisions. Combien d'incriminations qui sont comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête des décideurs ?... La conséquence, c'est la culture du parapluie. Une des traductions, c''est l'inflation des mails. Puisque l'on peut tracer la totalité des échanges, des décisions et des mises en garde, tout le monde fait "répondre à tous". On en meurt étouffés ! Peu à peu, l'essence de l'organisation démocratique, qui est la décision déléguée, a complètement disparu.  

- Lorsqu'il s'agit de leur déléguer des décisions, je suis très réservé ! Pour moi, le tirage au sort, c'est le contraire de la démocratie. Je cite toujours cette phrase de Marc Sangnier, l'un des plus visionnaires de notre courant politique : "la démocratie, c'est l'organisation sociale qui vise à porter au maximum la conscience et la responsabilité civique de chacun". En clair : je te délègue mon pouvoir parce que j'ai confiance en toi pour décider en mon nom sur tous les sujets sur lesquels je ne peux pas être là. Le tirage au sort, c'est tout le contraire. Ni prise de conscience ni prise de confiance. On peut être pour ou contre, mais comment être pour ou contre des personnes que vous ne connaissez pas et dont vous ne savez rien de leurs idées ? Mussolini s'est construit sur le "qualunquisme", la promotion de "l'homme quelconque". Mais l'homme quelconque, cela n'existe pas. Si vous considérez que la question c'est la conscience partagée, alors le tirage au sort entre personnes non identifiées, dont on ne connaît ni le parcours ni les idées, ne peut pas être la réponse. Même si je sais bien qu'aujourd'hui c'est assez mal vu de le dire.  

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Le plan de relance, ce sont aussi des investissements qui améliorent le quotidien de nos forces de l'ordre.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Depuis le début de cette épidémie, chaque jour passé est un jour de combat.

- Aujourd'hui, les conditions ne sont pas réunies pour la proportionnelle. Mais avec les députés LaREM, MoDem et Agir, nous partageons le même objectif : un Parlement plus efficace, plus représentatif. Nous lançons une réflexion commune.

- La question de la fin de vie relève de l'intime, elle dépasse nos clivages politiques. Je suis favorable à une évolution de la législation. Mais sur un sujet aussi sensible, nous avons besoin d'un vrai débat, qui dépasse l’Assemblée.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

- S'il y a un risque de rupture de confiance avec le vaccin AstraZeneca, alors oui, je fais partie des députés prêts à se faire vacciner dès demain ! Le Premier Ministre sera lui même vacciné dès demain après-midi.

- Le confinement ne pouvait être qu'une mesure ultime. Il est aujourd'hui une nécessité. Nous maintenons une exception française forte avec l'ouverture des écoles. Et nous revoyons ses modalités.

- Confiance. Responsabilité. Bon sens. Pas d'infantilisation. Les mots sont clairs. Les décisions prises sont nécessaires et proportionnées. La situation dans nos départements l'exige.

- Sortons des caricatures et des débats binaires sur le e-commerce. Interdire les entrepôts pour les retrouver à nos frontières sera une double peine : ni emploi, ni fiscalité en France mais report carbone sur notre territoire avec les trafics routiers.

 

Laetitia Avia (porte parole)

Non, un mineur n’est pas responsable de la diffusion de ses nudes sur les réseaux sociaux. Les prédateurs sexuels qui demandent ces images sont les délinquants! Nous avons créé un délit contre les majeurs qui demandent des images à caractère pornographique aux mineurs moins de15 ans.

 

● MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- [Instauration de la proportionnelle] Deux voies existent : la voie du Président, qui peut décider de convoquer un référendum sur le sujet. Cette issue a notre préférence au MoDem. François Bayrou vient d'ailleurs de demander au chef de l'Etat d'organiser ce scrutin en même temps que les élections régionales et départementales prévues en juin. Dans ce cas, le sujet ne peut être que celui de la proportionnelle intégrale afin que tous les Français soient concernés par cette réforme. Mais il y a aussi la voie parlementaire à laquelle le Président a dit qu'il ne s'opposerait pas. D'où les deux propositions de loi que j'ai déposées en février. 

- [Proportionnlle] Ce sujet doit être porté très largement par toutes les forces politiques mais on ne peut pas y aller avec une majorité divisée qui deviendrait dépendante des oppositions. Il n'y aurait rien de pire que de laisser les oppositions jouer les arbitres sur un sujet comme celui-là. Il faut donc réunir les conditions pour arriver à cette majorité dans la majorité et ne pas porter atteinte à son unité. 

 

Bruno Millienne (députée)

[Proportionnelle] Attaché à cette réforme, nous travaillerons main dans la main avec la majorité présidentielle pour une meilleure représentativité des citoyens au sein des institutions.

 

Perrine Goulet (députée)

[l’UNEF organise des ateliers interdits aux blancs] Des ateliers "Interdits aux blancs" c'est du racisme. Intolérable pour un syndicat financé en partie par tous les français à travers des fonds publics. Il faut tirer au clair les agissements de ce syndicat qui, rappelons le, a jeté récemment en pâture le nom d'enseignants.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

Reconfinement. Depuis 2 mois je dis que cela arriverait mi-Mars. Mais il faut prendre cette décision avant qu’il ne soit trop tard pour nos hôpitaux/nos soignants. Mais deux erreurs:1) ouverture des écoles alors que le virus y circule 2)fermeture des commerces alors que pas de risques.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

- On devra probablement vivre plusieurs années encore avec le covid. Si on veut y arriver, il nous faudra des vaccins, des politiques de dépistage plus efficaces et surtout un pass sanitaire.

- Supprimer les réductions de peine automatiques est une bonne chose car elles ne correspondent pas à l'idée de justice. Mais le problème majeur reste le manque de moyens alloués à cette dernière.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

- La décentralisation: c'est des libertés, en échange de responsabilités.

- L'Europe doit affirmer ses combats et remobiliser l'opinion publique ; les peuples européens doivent se sentir défendus !

- Le monde est en train de s'organiser de manière bipolaire entre la Chine et les Etats-Unis. Si l'Europe se fragilise, nous pouvons sortir de l'Histoire

- Les vaccins sont devenus une arme diplomatique. Nous sommes dans une compétition internationale violente. L'Europe doit affirmer ses combats.

- La situation sanitaire est complètement inédite. L'imprévu domine. Je trouve qu'il y a beaucoup d'arrogance dans la vie politique. Quand on est en guerre, on ne discute pas le rôle des officiers.

- En crise, on se bat contre l'ennemi. L'ennemi c'est le virus, pas le gouvernement.

- Aujourd'hui, l'essentiel pour les nouvelles générations est de protéger la planète. La planétisation représente une humanisation de la mondialisation. C'est une lueur d'espoir pour parvenir au consensus international.

- «La Planétisation?»: Pour que la gouvernance mondiale soit pacifique il faut un minimum de consensus. Aujourd’hui malgré les crises une idée est de plus en plus partagée: L’essentiel est de protéger la planète pour protéger l’humanité! C’est l’avis des jeunes du monde entier!