Quand on lit ou écoute les propos de certains élus de LFI au premier rang desquels on trouve un aéropage particulièrement actif constitué de fanatiques de Jean-Luc Mélenchon (Panot, Léaumont, Ruffin, Bernalicis, Bompard, Aubry, Simonnot, Autain, Kéké, Boyard, Coquerel, Garrido, Lachaud, Obono, Quatennens ou Portes), on est confondu, la plupart du temps par les mensonges éructés, ce qu’on appelle désormais «fake news», ainsi par l’étalage d’une fake indignation qui consiste à simuler un émoi à propos de tout et n’importe quoi afin de provoquer de fortes réactions émotionnelles que l’on espère violentes chez ceux qui veulent bien les lire et les écouter.
Surtout, on est abasourdi par la bêtise et la haine, voire l’inculture, qui émanent de ces propos.
Non pas que ce soit une surprise qu’il y ait des gens capables de les émettre et qu’il y ait des gens pour les apprécier.
Juste un sentiment de découragement dans le long combat en vue de l’émancipation des individus et une pointe de désespoir quant à la pérennité des valeurs humanistes de la démocratie républicaine libérale.
Bien sûr, il n’y a pas que les membres de LFI qui sont capables d’oser faire de telles déclarations.
De tels personnages existent dans tous les partis et pullulent chez les formations extrémistes, populistes et démagogues.
Et l’on pourrait trouver nombre de similitudes dans la bêtise et la haine véhiculées par le RN-FN depuis des années au cours desquelles tous les standards en la matière ont été pulvérisés par ses militants et ses élus.
Ce n’est d’ailleurs pas une spécificité française.
Il suffit pour cela, par exemple, d’écouter les propos des fanatiques qui suivent et soutiennent Donald Trump.
Mais, c’est bien LFI qui se distingue actuellement en France avec des spécimens parmi les plus redoutables qui nous rappellent la part sombre de l’humain.
Parce qu’ils s’agit aujourd’hui de propos mais qu’en serait-il demain si les actes pouvaient suivre?
On m’objectera que ces effets de manche d’estrade de préaux d’école élémentaires ne seraient pas suivis d’effet.
Que beaucoup de ces va-t-en-guerre ne sont que des clowns tristes qui seraient aussi incompétents qu’inoffensifs.
Sauf que l’Histoire nous dit tout le contraire.
Ceux qui ont prétendu par le passé que ces surexcités d’estrade (aujourd’hui de plateaux télé…) qui appelaient à la violence en caressant dans le sens du poil la haine et la bêtise humaines n’oseraient pas passer à l’acte se sont tragiquement et honteusement trompés.
Et nous en avons payé le prix particulièrement élevé en Europe, notamment.
Car, parier sur la colère, la fureur et le délire de la foule, sur la détestation de l’autre, sur la conflit entre les «eux» et «nous» sont malheureusement des stratégies qui ont été trop souvent gagnantes.
On pouvait espérer que ces exemples auraient instruit les peuples mais ce n’est pas le cas.
Oui, la politique bête et méchante est une menace réelle et pas simplement des mots et des postures.
Centristement votre.
Le Centriste
